Avant de pouvoir poster ma propre fanfic Elsanna sur ce site, j'ai décidé (ou plutôt : on m'a convaincue) de proposer ma traduction d'une autre fanfic que j'ai énormément apprécié, qui est aussi la première que j'ai lue (enfin je crois) : "Frozen Fractals" .
Les fréquences d'update ne seront pas définies, mais relativement rapprochées je pense. Je peux en tout cas déjà confirmer qu'elle sera postée jusqu'à la fin.
Si vous avez des remarques, critiques, déclarations d'amour, ou autres aveux suicidaires, n'hésitez pas ! (pour l'exemple du suicide, c'était une blague, je ne veux aucune mort sur la conscience. Merci de votre compréhension.)
Pour ceux qui connaissent déjà cette fanfic, j'espère que la traduction sera a la hauteur de l'originale. Pour les autres, qu'est ce que vous attendez pour aller la lire ?
Il y aura du wincest dans cette fic. Si vous ne désirez lire que les mignons chapitres sur la relation entre les sœurs, pas de panique, vous serez averti au début de chaque chapitre de wincest.
Et pour finir : bonne lecture !
Elle entendit le carreau de l'arbalète dans son épaule plus qu'elle ne le sentit.
"ELSA !" Un cri désespéré retentit à sa droite.
Un second carreau vint se loger juste en dessous du premier, la violence du choc manqua de la projeter en arrière.
En baissant le regard sur les sombres et ternes projectiles, elle cligna des yeux, doucement, essayant de rassembler ses pensées et rester consciente. Mais l'engourdissement commençait déjà à la prendre, tel un lourd nuage.
A travers le bourdonnement dans ses oreilles, elle pouvait entendre rire le Diable en personne. Ou peut-être était-ce Anna qui pleurait ?
Une odeur de cuivre émana bientôt des petites taches rouges encerclant les blessures. Comme des soleils levant, ils devenaient plus gros et plus vifs, jusqu'à ce qu'elle se force à se détourner, faisant difficilement glisser ses yeux sur sa sœur.
"...Elsa," comme un flocon de neige, la plaidoirie de la jeune fille glissa dans une rafale de vent glacé, la portant juste assez pour que la blonde entende le désespoir. "S'il te plait, ne le laisse pas faire ça !"
Le temps d'un battement de cœur, Elsa soutint le regard éperdu de sa sœur, avant de solennellement se tourner vers la brute tenant l'arbalète, le fixant du regard, accompagné d'un imperceptible signe de tête.
Tentant de se mettre sur un genou aussi gracieusement que le permettait le statut d'ancienne reine d'Arendelle, elle baissa la tête devant le visage à quelques pas d'elle.
"Bien, il est à toi," proclama-t-elle, avec une voix faussement stable.
Les lèvres de l'homme s'étirèrent en un sinistre sourire et il beugla, "Alors, en tant que nouveau dirigeant de ce royaume pathétique, ma première action sera de libérer ces pitoyables gens vivant dans l'ombre de la peur que tu cultives, monstre!"
Elsa rejeta la tête en arrière, juste à temps pour le voir habilement lever son arbalète et la pointer droit entre ses yeux.
La rousse cria "non! Tu nous avais donné ta parole !"
Tournant à peine la tête, l'homme sourit lubriquement à Anna "Ma chère, je ne tiens jamais parole."
Et il appuya sur la détente.
