SAISON 1
EP1: THIS WILL DESTROY YOU°
Jour 0
Une caméra s'allume dans un grésillement. L'image est brouillée. Son porteur la règle du mieux qu'il peut, suivant tant bien que mal la conversation engagée par ses comparses. Militaires, les quelques hommes, assis en attendant que l'AC-130 dans lequel ils se trouvent les déposent, discutent de choses et d'autres, parlant principalement des dernières femmes que chacun ont croisés (et baisés, par la même occasion ). Derek (le protagoniste principal, rit de leurs ébats, mais leur demande de garder leur calme et de rester concentrer, ce qui n'a pas l'air de fonctionner. L'un d'eux lui demande si c'est parce qu'il ne trompe pas sa femme qu'il est aussi coincé. Derek le rembarre dans la minute. Soudain, le pilote les prévient qu'ils vont atterrir. L'ambiance, autrefois détendue, laisse place à une atmosphère lourde, presque silencieuse. Les soldats s'affairent, se préparent rapidement. La peur se fait ressentir en eux. La soute de l'appareil s'ouvre, laissant place à un paysage de chaos. Derek le regarde avec de grands yeux, ne sachant ce que le destin lui réservait.
Jour 168 ( le présent )
Un homme pénètre dans une maison abandonnée. Il fouille chaque pièce, récupérant ce qui pouvait être utile au passage. Il fit une escale dans la salle de bain. Un miroir s'y trouvait. Cet homme, s'était Derek. Le marine eut du mal à se reconnaître, tant il était recouvert de crasse, de sang séché et de poussière. Il tira de l'eau du robinet, se rinça le visage, puis, se regarda un moment dans l'objet de verre. Quand il eut fini, le grand homme sortit de la vieille bâtisse. A l'extérieur l'attendait son frère, Marcus, ainsi que les autres membres de son groupe, que sont Jackson et Billy. Marcus, fusil à pompe en main, se retourna vers Derek, lui lançant un regard. Ce dernier lui fit non de la tête, lui faisant comprendre qu'il n'y avait rien ici. Marcus poussa un soupir, puis, le groupe se remit en marche. Suivant une ligne de chemin de fer, les quatre hommes s'arrêtèrent à une station service en ruine pour vérifier s'il y restait un peu d'essence. Malheureusement, toutes les pompes étaient vides. Marcus, qui n'arrivait à obtenir ce qu'il voulait, balança son jerrycan au loin, laissant l'énervement le gagner. Un peu plus loin, le groupe entends des bruissements grave, ténébreux. Ils discernent avec facilité la silhouette d'un mort vivant, penché sur un corps humain, lui dévorant les entrailles. Marcus s'en approche suffisamment pour pouvoir lui mettre une balle dans la tête, mais Derek l'en empêche, baissant avec délicatesse son arme. Il le regarde et lui fait comprendre qu'il s'en chargerait lui-même. Il sortit son couteau et se dirigea vers le zombie. Attiré par le bruit de ses pas, le mort vivant se retourne en grognant dans sa direction. Derek ne lui laisse pas le temps de riposter, lui enfonçant la lame de son arme dans le crâne. Il resta un moment, penché sur le corps du zombie, contemplant sa victime. Le reste du groupe s'approcha de l'ancien marine, lui annonçant qu'il fallait y aller.
DAYZ
Billy sort de sa poche une carte qu'il présente au reste du groupe. Il fait le point avec eux sur le chemin qu'ils ont parcourus jusque là, et sur leur prochaine destination. Marcus est pour faire une petite escale dans la grande ville la plus proche. Mais ses compagnons pensent que les risques sont beaucoup trop grand pour y aller seulement à quatre. Derek, qui ne se prononçait pas jusque là, leur annonce qu'il est préférable de rester loin des villes quelques temps et de chercher plutôt des vivres en périphéries, ou dans des villes plus petites, là où le nombre de morts vivants seraient plus petit. L'une d'elle se trouve seulement à quelques kilomètres de leur position actuel. Marcus acquiesce, disant qu'il n'a pas vraiment le choix, mais qu'ils ont probablement raison, après tout. Le petit groupe se met donc en route vers la petite ville qu'ils ont repérer sur la carte. Sur le chemin, les quatre hommes discutent de choses et d'autres. L'un d'eux, Jackson, grand blagueur, lance un défi à ses compagnons, leur disant qu'il tuerait plus de morts vivants qu'à eux trois réunis. Billy prend les paris, même s'il n'y croit pas lui-même. Derek garde le silence, restant sur ses aguets. Marcus remarque son silence. Il lui demande s'il va bien, si quelque chose ne va pas. Derek ne lui réponds pas, repérant une vieille grange au sommet d'une colline. Les quatre amis s'y dirigent furtivement, faisant attention au moindre bruit. Ils y pénètrent et découvre avec horreur les carcasses de trois personnes, pendus aux poutrelles de bois de la cabane en ruine. Marcus demande à Jackson et Billy de fouiller leur cadavre pour voir s'ils avaient quelque chose sur eux dont ils pourraient avoir besoin. Les deux jeunes hommes, sans broncher, obéir à l'ancien militaire, malgré leur dégoût. Marcus fouilla le reste des lieux et découvrit un carton sur lequel était écrit les raisons du suicide de ses pauvres gens. Derek le rejoint, regardant l'écriteau a son tour. Tandis qu'ils continuent leur chemin, le petit groupe pénétra dans la petite ville qu'ils espéraient trouver et explorent donc les environs. La zone semble déserte, ce qui intriguent Marcus et Derek. Les deux frères restent sur leurs gardes, contrairement aux deux jeunes hommes, qui se racontent certaines de leurs expériences personnels datant d'avant l'infection et riant à haute voix. En passant dans une ruelle, Marcus explose et leur demande de se taire, ce qu'ils firent, et ce, malgré les plaintes de Jackson, qui refuse d'écouter l'ex marine. Afin d'explorer la zone plus rapidement, et vis à vis de la situation dans laquelle ils se trouvent, les quatre hommes décident de se séparer pour couvrir une zone plus importante. Marcus et Derek partent de leur côté et Billy et Jackson partent du leur. Les deux jeunes hommes critiquent les excès de colère de Marcus, blâmant son comportement coléreux à leur égard. Jackson annonce que ce n'est quand même pas la fin du monde, ce qui trouble un peu son comparse. De leur côté, alors qu'ils fouillent une vieille maison, Derek demande à son frère pourquoi il se comporte comme si il était le chef. Il lui reproche le fait qu'il souhaite toujours tout diriger, mais que s'ils veulent survivre dans ce monde, il faut rester unis. Et pour cela, les gens doivent faire des choix, et ne pas laisser quelqu'un d'autre les faire à leur place. Marcus acquiesce, mais il lui dit qu'il fait ça parce qu'il ont besoin d'un meneur, et qu'il pense être l'homme qui est le plus en mesure de les commander. Derek rétorque en lui disant qu'il n'est plus un soldat maintenant. Seulement un homme parmi tant d'autre. Parmi les ruines et les décombres d'une vieille bâtisse, Jackson trouve une bible. Il annonce à son partenaire qu'il pourrait l'offrir à Gabriel quand ils retourneront au campement et que ça lui ferait un peu de lecture en rigolant. Billy lui répond d'un sourire qu'il en a déjà une. Les deux hommes se remémorent les grands bombardements du tristement célèbre DAY-0, tandis qu'ils passent devant de vieux bâtiments couverts de cendres. Alors que Billy regarde les ruines, racontant ce qu'il a vu, les flammes qui dansaient dans la nuit, les grondement sourds des avions militaires qui passaient au dessus de sa tête, Jackson s'écarte de son ami, ayant entendu un bruit suspect, venant d'une vieille maison, un peu plus loin. Il met de grands coups dans la porte afin de voir si quelque chose se déplace à l'intérieur, tendant l'oreille. Billy remarqua l'absence de son ami. Lorsqu'il aperçut ce qu'il faisait, Billy courut dans sa direction, lâchant un cri. Jackson ouvrit la porte. Des dizaines de zombies s'y trouvaient. Il lâcha un juron, recula de quelques pas, puis, saisit son arc, commençant à achever les quelques morts-vivants qu'il parvenait à toucher. Billy l'aida, écrasant les crânes de quelques zombies à l'aide de sa formidable batte de base-ball. Tandis que les deux hommes reculent, Jackson se sent tirer en arrière. C'était Marcus, lui hurlant de partir. Billy, entendant les cris du grand homme, fit également demi-tour. Les trois hommes rejoignirent la route en vitesse. A la grande surprise, une dizaine d'autres morts vivants se déplaçaient dans leur direction, attirer par le vacarme. Marcus chercha des yeux son frère. Derek l'appelait, criant son nom. Le grand homme se trouvait à l'entrer d'un vieil HLM, attendant leur arrivée avec impatience. Les trois hommes s'y dirigèrent en vitesse, pénétrant dans le bâtiment sans demander leurs restes. Ils savaient qu'ils y seraient à l'abri. Mais les morts bloqueraient la porte et ils ne pourraient plus en sortir. Essoufflé, Marcus se retourna vers les deux hommes, leur disant qu'il leur avait dit de rester discret. Il demanda qui d'eux était responsable de ce qui venait de se produire. Jackson se prononça, puis, le questionna sur le nombre de zombies qu'il avait tuer. Marcus lui répondit qu'il n'a pas eut le temps de compter. Jackson lui annonça fièrement qu'il avait abattu 12 de ses créatures monstrueuses. Billy se mit à rire. Les deux frères firent de même.
Jour 0
En plein milieu de la route, une dizaines de soldats s'affairent à la construction d'une extraordinaire barricade. Des hélicoptères volent au dessus de leurs têtes. Des centaines d'hommes courent en tout sens, se préparent au combat. Parmi eux, Derek, préparant son arsenal, parle avec son supérieur, le général Miller. C'est lui qui lui annonce leur plan d'action, ce qu'il devra faire en temps voulut. Les deux hommes sont interrompus par un bruit sourd. Une sirène se déclenche. L'alerte est donnée. Quelque chose vient de pénétrer dans le périmètre de sécurité. Derek monte en haut de la barricade, aux côtés de son ami, Adrian Taylor. Des gouttes de sueur dégoulinent de son front, tandis qu'il voit au loin une horde de morts-vivants foncer dans leur direction. Le général Miller leur ordonne de s'arrêter, mais il n'en font rien. Alors il donne l'ordre à ses hommes de les abattre, ce qu'il firent, malgré quelques hésitations. Derek poussa un hurlement, tandis qu'il abattait ses premières créatures.
Jour 168
Derek, pensif, écoutait du haut du HLM les grognements sourds des cadavres ambulants. Marcus le rejoint, lui offrant une couverture. Derek n'en veux pas, mais son frère insiste. Derek se sent donc dans l'obligation de la prendre, et ce, bien malgré lui. Marcus s'assoit à ses côtés, écoutant à son tour les cris des zombies en contrebas. Il lui demande pourquoi ils ne les appellent pas « zombies », pourquoi est-ce qu'ils n'emploient pas ce mot alors que c'est ce qu'ils sont. Derek lui répond qu'ils étaient humains avant. Marcus insiste alors sur le fait qu'ils l'étaient, mais qu'ils ne le sont plus. Il lui demande s'il se sent mal de les tuer, si c'est pour ça qu'il ne va pas bien. Le grand homme garde désespérément le silence. Après quelques secondes interminables, Marcus dit qu'il sait pourquoi ça ne va pas, mais qu'il doit en faire l'impasse, ne plus y penser, parce que sinon, ça le détruira à petit feu. Il ne veut pas que son frère meurt, car il est tout ce qui lui reste. Marcus se redressa, souhaitant à son frère une bonne nuit, après quoi il repartit se mettre au chaud. Derek baissa les yeux, réfléchissant longuement à ses paroles.
Jour 169
Le jour se leva. Derek, emmitouflé dans sa couverture, fut réveillé par Billy, lui disant qu'il était temps de partir. Après avoir ramassé quelques affaires, le petit groupe se prépara à l'attaque. A l'aide de vieux papier journal qu'il lança et auquel il avait mis le feu, Jackson attira une partie des morts vivants loin de la porte. Il ne reste plus qu'une dizaine d'entre eux. Marcus et Billy ouvrirent la porte. Un zombie s'élança vers Derek qui planta sa hache au plus profond de son crâne, le fendant en deux. Les quatre hommes firent une brèche et parvinrent à s'enfuir, laissant les ruines de la petite ville derrière eux. Le petit groupe s'enfonça dans la forêt, loin du danger qui les guettaient. Marcus se demande s'ils ne se trompent pas de direction. Billy lui annonce que non, et qu'ils devraient continuer sur près d'un kilomètre avant de tomber sur leur campement. Derek grommelle à haute voix qu'il est affamé. Marcus et Billy le sont également. Les trois hommes discutent des plats qu'ils rêveraient de manger, s'en rendant presque malade. Soudain, Billy s'étonne de l'absence de Jackson. Le jeune homme, parti de son côté, est sur les traces d'un gros animal. Au vu des nombreuses empreintes, il s'agirait d'un sanglier. Le jeune homme finit par trouver l'énorme bête. Mais la fin qui le taraude le pousse à agir dans la précipitation. La flèche qu'il tire rate sa cible. Il soupira, désespéré. Du bruit l'attire sur le côté. Il tends son arc et tire. La flèche passa à quelques centimètres du crâne de Marcus, manquant de le tuer. L'ancien militaire lui demande c'est quoi son problème, qu'il aurait pu le tuer en faisant ça. Mais Jackson lui montre sa prise. Au bout du carreau se trouve un gros écureuil. Marcus fronça les sourcils, puis, se retourna vers le jeune homme, qui lui demanda d'un sourire s'il était pardonner. La nuit commençait à tomber. Les quatre hommes repèrent, dans le noir, un petit feu de camp. En s'approchant, ils se rendent compte qu'il s'agit de leur campement, ou les attendaient le reste de leur groupe. Rita, la femme de Marcus, sortit en trombe du camping car. Elle se dirigea vers son mari et le prit dans ses bras. Le marine lui rendit la pareille, la serrant tellement fort qu'il manqua de lui briser le dos. Elle lui dit qu'elle était inquiète, qu'ils auraient dû revenir plus tôt. Marcus lui avoue qu'ils ont eu quelques complications. Gabriel sortit à son tour du véhicule, saluant ses amis d'un sourire. Il va les voir, leur demande ce qu'ils leur apportent. Billy lui répond qu'ils n'ont pas trouver grand chose. Jackson renchérit en lui annonçant qu'il avait quelque chose pour lui. Il sort de son sac la bible qu'il a trouver tout à l'heure. Gabriel la prend, le remercie pour lui avoir prise, mais qu'il en avait déjà une. Jackson le sait, c'est pourquoi il voulait qu'il ouvre le livre. Gabriel s'exécuta. A l'intérieur, des passages entiers étaient remanier au stylo rouge, avec l'écriture de Jackson. Certains de ses passages firent bien rire le chrétien, qui remercia son ami de l'avoir garder. Billy, surpris, lui dit que c'est un livre saint, qu'il n'as pas le droit de faire ça. Jackson lui répond qu'il n'y a pas de limite à être un artiste. Assis autour du feu, les six jeunes gens mangèrent les derniers restes qu'ils avaient stocker, parlant de choses et d'autres. Derek leur annonce qu'ils doivent couvrir une zone plus large, qu'il n'y a plus rien ici qui ne pourrait les satisfaire. Marcus lui dit qu'ils devraient partir, loin d'ici. Son frère lui demande pour aller ou. Marcus lui répond qu'ils devraient chercher un bateau, sur les côtes. Derek lui dit alors qu'ils n'ont pas assez de vivres pour un long périple, qu'ils n'ont pas assez de munitions, ni de véhicule en état de marche depuis que le camping car est tombé en panne. Marcus, bien malgré lui, se rends compte qu'il a raison. Et que, de toute manière, leur vie n'était réduite qu'à bouffer de vieilles conserves et de petits animaux. Il partit se coucher, Rita sur ses talons. Billy demanda aux autres ce qu'ils feraient demain. Derek lui répond froidement qu'il n'en sait rien.
Jour 3
Une foule de gens s'affairent autour d'un camp de réfugiés dans lequel une procédure d'évacuation des civils est engagé. Derek se trouve parmi ses gens, accompagnant sa femme, Olivia et sa fille, Kelly. Il reconnaît, à travers la foule, une silhouette familière, celle de son frère, Marcus. Il parvient à le rejoindre, tant bien que mal, lui demande ce qui se passe, mais aussi ou est Rita. Son frère lui révèle qu'elle est déjà loin. Il lui annonce également que c'est la panique, que les gens ont peur, mais qu'ils ne peuvent pas faire plus rapidement pour les aider. Alors qu'ils passent les différents contrôles imposés par l'armée, souhaitant savoir si l'un des rescapés est mordu ou non, Derek et Kelly sont retenus par les militaires, fautes de place pour les hélicoptères. Olivia ne veut pas partir sans eux, ne veux pas les abandonner. Elle hurle sa détresse, mais Derek la convint de partir, lui disant que tout ira bien et qu'il prendra soin de leur fille. A contre cœur, sa femme décide de partir avec Marcus. Elle embarque dans un des engins volants, adressant un dernier regard aux seuls êtres qu'elle aime. Derek regarda l'appareil décoller, prenant son envol avec des yeux émerveillés. Pourtant, quelque chose attira son attention. Un second hélicoptère se rapprochait lentement de celui dans lequel se trouvait sa femme et son frère, tournoyant sur lui-même. Le pilote avait perdu le contrôle de l'appareil. Le choc fut bref. Il y eut un crissement de métal et c'était fini. Derek poussa un cri d'horreur, ne pouvant qu'admirer ce terrible spectacle.
Jour 169
L'ancien militaire se réveilla en sursaut, dégoulinant de sueur. Cette nuit là, il avait perdu tout ce qu'il avait et aimait. Du mouvement l'attira sur le bas côté, dans les buissons. Leur mouvement n'était pas ordinaire. Il ne pouvait s'agir du vent. Il récupéra son pistolet et s'en approcha lentement, se faisant le plus discret possible. Alors qu'il s'apprêtait à tirer, Alan, le membre le plus âgé du groupe, sortit de sa cachette, mains en l'air, implorant le marine de lui laisser la vie sauve dans un sourire. Derek poussa un soupir, soulagé. Il lui dit qu'il était fou, qu'il aurait pu le tuer. Alan lui répondit que son pistolet n'as même pas de balles. Derek vérifia les dires de l'ancien. Il n'en fut que plus surpris lorsqu'il découvrit que son ami disait vrai. Il lui demanda comment il le savait, ce à quoi le vieux lui répondit qu'il savait beaucoup de choses. Les deux hommes tombèrent l'un l'autre dans leurs bras, de larges sourires aux lèvres.
Jour 170
Au petit matin, le groupe se réunit autour du feu, maintenant éteint, pour écouter les choses qu'à à dire Alan. Le vieil homme leur révèle, après quelques jours d'absences, qu'il n'y a rien d'autre au Nord pour eux, qu'il feraient mieux de partir. Marcus approuve, mais les autres trouvent que c'est trop risqué, en sachant qu'ils manquent cruellement de vivres et qu'ils n'ont d'autre moyen de locomotion rien d'autre qu'eux-mêmes. Marcus annonce au groupe que c'est malgré tout la meilleur chose à faire, et qu'il le savent tout autant que lui sur un ton sec. Alan calme le jeu, lui demandant de rester tranquille. Il propose alors de faire un tour dans la ville la plus proche. Billy insiste sur le fait qu'ils y sont déjà allez plusieurs fois et qu'il n'y a plus rien à récupérer là-bas. Les survivants, ne parvenant à se décider, mirent en place un vote. Marcus trouve l'idée ridicule et inutile, mais se fait quand même à l'idée. Il est décidé qu'ils feront route vers la ville la plus proche dans le but de ramener quelques vivres pour tenir le temps qu'il faille quand ils prendront la route. Marcus, Derek, Alan, Jackson et Billy partent donc en direction de Tchernogorsk, tandis que Gabriel et Rita resteront au campement. Gabriel, qui a donner l'idée aux autres de partir en ville, souhaite les accompagner, mais ces derniers refusent, le traitant par la même de « gamin ». Avant de partir, Jackson lâche un grand sourire à la jeune femme, ainsi qu'un petit salut timide de la main. Rita lâcha un soupir, secouant la tête en tout sens. Jackson se demanda pourquoi elle ne réagissait pas à ses avances. Billy lui répondit que c'était peut-être parce qu'elle était déjà casée. Jackson fit une drôle de tête, puis, désapprouva les dires de son ami, lui disant qu'il est sûr qu'elle l'aime bien. Gabriel regarde ses comparses s'éloigner. Rita commence à ranger les quelques provisions qui leur reste à ses côtés. Il vient l'aider, ce qui surpris la jeune femme. Elle lui dit que c'est un boulot de femme, ce qu'approuva le jeune homme, mais que le machisme n'avait pas sa place en plein apocalypse. Il lui demanda également ce qui avait entre elle et Jackson en rigolant. La latino se mit à rire, puis, lorsqu'elle reprit son souffle, annonça à Gabriel qu'elle appartient déjà à quelqu'un. De leur côté, le petit groupe de Derek avance lentement à travers champs, se rapprochant indéniablement de leur objectif. Billy demanda combien de temps ils leur restaient avant d'atteindre la ville, essoufflé. Alan lui cria qu'il n'entendait rien. Billy se répéta, crachant ses vaines paroles sur un ton plus fort. Mais le vieil homme ne réagissait pas. Finalement, c'est Derek, marchant aux côtés du doyen, qui finit par le lui dire, lui annonçant qu'il n'était plus très loin désormais. Alan se retourna vers le marine avec de grands yeux. Il lui demanda pourquoi il le lui avait révéler alors qu'il s'en amusait. Derek lui annonce qu'il avait compris la petite blague, mais que le pauvre avait déjà assez de mal à suivre le rythme comme ça. Les deux hommes échangèrent quelques paroles. Alan pense que, malgré le fait que des cadavres ambulants errent ci et là, le monde n'a jamais connu une telle pureté. Il lui dit qu'avant, il n'arrivait à respirer correctement, faute d'un environnement trop pollué, mais qu'aujourd'hui, il en était capable et lui montra avec quelle facilité il y parvenait. Derek approuve ses dires, mais lui révèle que cette vie n'est pas ce à quoi il aspirait de mieux, et que ce n'est rien d'autre qu'un enfer de plus. Alan lui confie que la vie elle même était un enfer, et ce, bien avant que les morts ne décident de revenir à la vie. Soudain, les deux hommes s'arrêtèrent, contemplant le magnifique panorama qui leur était offert. Le reste du groupe arriva à leurs côtés, admirant à leur tour la ville en ruine de Tchernogorsk depuis le haut de la colline. Les cinq hommes se déplacent avec prudence, dévalant discrètement le sommet de la côte. Ils se plaquèrent contre un bâtiment, évaluant la situation. Des zombies se trouvaient sur leur chemin, leur barrant la route. Ils les évitèrent prudemment, manquant de peu d'attirer leur attention. Ils continuèrent dans de petites ruelles, puis, repérèrent au loin ce qui ressemblait à un petit supermarché. Ils s'y dirigèrent, guettant les mouvements des morts. Sur leur chemin, ils croisèrent quelques uns d'entre eux qu'ils s'empressèrent d'éliminer à l'aide de leurs couteau et autres armes silencieuses. Marcus, Derek, Alan et Billy pénétrèrent à l'intérieur du bâtiment en trombe, s'empressant de remplir leurs sacs de conserves et autres vivres pouvant se conserver assez longtemps. Jackson resta à l'extérieur, surveillant les environs. Au bout d'un moment, du bruit attira son attention. Il plissa les yeux, tentant d'observer sa provenance. Une fois leur butin récupérer, la petite bande sortit en vitesse. Alan s'aperçut qu'un d'un leur manquait à l'appel. Jackson avait disparu. Marcus lâcha un juron, disant qu'il était trop difficile pour lui de rester en place 5 minutes. Jackson progresse lentement, mais sûrement. Ce qu'il entendait, ce n'était pas les grognements de zombies, mais les pleurs d'une jeune femme. Il n'était plus qu'à quelques mètres de sa provenance, se cachant dans des buissons pour observer la situation. Face à lui se trouvait un garage, ou se tenait quatre personnes. L'une d'elle était à terre, se tordant de douleur. Une autre se trouvait debout, les mettant en joue de son DMR. La jeune femme était à ses côtés, le suppliant de les laisser vivre. Enfin, un dernier homme, mains en l'air, s'approchait de leur adversaire, tentant de calmer le jeu. Mais le bandit ne l'entendait pas de cette oreille. Il exécuta les trois jeunes gens sous les yeux impuissant de Jackson, tremblant de tout son corps. Billy se retourna vers ses compagnons, écarquillant de grands yeux. Il leur demanda s'ils avaient entendu la même chose que lui. Question à laquelle ils répondirent que oui. Marcus grommela dans son coin, se demandant à quoi Jackson pouvait jouer. Derek lui répondit qu'il ne pense pas que Jackson soit la cause de ses tirs. Courant à toute jambe, le souffle coupé, le jeune homme évite les nombreux morts vivants avec facilité. Il finit par rejoindre les siens, encore choqué par ce qu'il venait de voir. D'abord, Marcus lui demanda où il était passé, puis il laissa parler le jeune homme, qui leur raconta les meurtres épouvantables auquel il venait d'assister. La peur s'empara de certains d'entre eux. Mais pas Marcus. L'ancien marine se retourna vers l'allée principale. Une horde de morts-vivants venaient en boitant dans leur direction, attiré par le bruit. Guidé par son instinct de survie et la volonté de mettre les siens en sécurité, Marcus mena les autres à l'abri, repérant au loin ce qui ressemblait à une ancienne école primaire. Ils s'y réfugièrent au premier étage, croyant être hors d'atteinte, mais 4 hommes armés jusqu'aux dents les attendaient, braquant leurs armes sur eux. Marcus, encore haletant, leva son fusil à pompe dans leur direction, leur criant de baisser leurs armes. Le chef du groupe d'en face lui ordonne de faire de même. Le chaos s'empare des ruines de la petite ville. Derek tente de calmer le jeu, de même qu'Alan. Les deux hommes tentent d'expliquer qu'il y a un tueur dans le coin, qu'il est à l'origine des tirs, qu'il a assassiner 3 personnes de sang froid, mais le groupe adverse ne croient guère leurs paroles qu'ils jugent mensongères. La tension est grande. Marcus s'apprête à tirer lorsque l'un des 4 hommes tombe à terre. Une balle venait de lui traverser le crâne. La détonation résonnait encore comme un écho dans la vallée. Immédiatement, les deux groupes se baissèrent, à l'abri des tirs. Le chef du groupe ennemi lâcha un juron, se demandant ce qui pouvait bien se passer. Marcus s'énerva contre lui, disant que s'il l'avait cru, rien de tout ça ne se serait passer. Alan s'interposa, leur annonçant qu'ils mourront tous si ils ne sont pas capable de coopérer. Les deux groupes élaborent donc un plan pour déloger le sniper. Jackson pense avoir vu d'où provenait le tir, c'est à dire d'un des bâtiments les plus hauts de la ville. Le chef du groupe adverse, qui connaît bien la zone, propose de sortir avec quelques hommes par derrière et de contourner toute la zone afin de le prendre par surprise, ce qui semble convenir à Marcus. L'ancien militaire à hâte de lui rendre visite. Mais Derek lui demande de rester ici et de faire diversion. Il lui laisse un talkie-walkie et part avec le chef et Alan à la poursuite de leur agresseur invisible. A leur sortie, les 3 compères massacrèrent de leurs armes des dizaines de zombies, entourant les lieux. Billy et les autres refermèrent les portes, la barricadant. Jackson et Marcus montèrent sur le toit de l'école pour avoir un meilleur visuel. Courant à toute jambes, Derek et les siens se rapprochaient indéniablement de la position du sniper embusqué. L'ancien marine contacta son frère pour savoir s'il voyait leur ennemi commun. Marcus lui répondit que oui, qu'il gardait un œil sur lui. Le chef du groupe adverse demande à Derek s'il peut lui faire confiance. Il lui répond qu'il est de leur côté, quoi qu'il arrive. La petite bande continua son chemin, guettant le moindre mouvement. De leur côté, Billy et les autres font face à tout une horde de morts vivants, qui réussirent à percée leur défenses. Rentrant au compte goutte, il les achevèrent les uns après les autres avec prudence. Dans la panique, l'un d'eux se fait attaquer et manque de se faire mordre. Mais Billy parvient à le sauver. Approchant d'une aire de jeux pour enfant, les 3 hommes évaluèrent la situation, ne se trouvant qu'à une trentaine de mètres de l'endroit où se trouve le sniper. Au moment où il s'y attendait le moins, un zombie sortit de l'ombre et mordit Alan par derrière au niveau du cou, touchant une de ses artères. Des litres de sang se déversèrent sur le sol. Entendant les cris étouffés de son ami, Derek accourt à son chevet, lâchant un cri et tue le mort vivant d'une rage sans nom. Il prend le vieil homme dans ses bras, lui ordonnant de ne pas abandonner, de tenir le coup, qu'il allait s'en sortir. Mais Alan ne l'entendait pas de cette oreille. Il lui demanda de veiller sur son frère. Derek le lui promet, mais n'a pour réponse que des bruissements saccadés. Le doyen du groupe expire son dernier souffle dans les bras de l'ancien militaire. Derek commença à trembler, la tristesse s'emparant de lui. Mais les ténèbres le rattrapèrent. Le chef lui révéla à quel point il est désolé. Derek leva les yeux dans sa direction, se redressa, puis, lui annonça qu'il était temps d'en finir. Billy et ses hommes, surpassés, décidèrent de se retrancher à l'étage. Les deux partenaires arrivèrent à l'endroit où se cachait le tireur. Les deux hommes s'adressèrent un regard, puis, progressèrent lentement dans l'enceinte de l'immeuble. Derek grimpa dans les escaliers, arme au poing, se préparant à tirer. Soudain, son talkie-walkie poussa de long et terrible grésillements. Il l'arrêta avec difficulté, mais il était déjà trop tard. Le sniper attaqua le chef du groupe à l'aide de la crosse de son fusil, le sonnant légèrement. Derek pointa son arme sur lui, lui ordonnant de reculer, sinon quoi il le tuerait. Le bandit lui dit qu'il ne le fera pas, qu'il en est incapable. Il lui dit qu'il est un gentil, et que les gentil ne savent pas faire ce genre de choses. Il avança vers lui, forçant Derek à reculer. Les deux hommes finirent leur tête à tête sur le toit du bâtiment. Marcus aperçut son frère au loin. Il lâcha un juron, écarquillant de grands yeux. Alors que le bandit s'apprêtait à tirer, une balle lui traversa le corps, suivit d'une seconde, puis d'une troisième. Son sang recouvrit le visage de l'ex marine, tandis qu'il tomba en contrebas, servant de repas aux zombies. Derek tourna la tête vers son sauveur. Le chef baissa son pistolet, le canon de son arme encore fumant, un regard de colère l'envahissant. Le marine se dirigea vers le fusil de son ennemi, le récupéra, et vérifia son chargeur. Il esquissa un sourire. Le chef lui demanda ce qui le faisait rire. Derek lui lança le chargeur au vol, lui révélant qu'il n'avait plus de balles. Les deux hommes regagnèrent le bâtiment, passant devant le corps meurtri du sniper. Ils pénétrèrent dans l'école, croisant les sourires de leur compagnons. Certains d'entre eux se prirent dans leurs bras. Billy déposa une tape sur l'épaule de son partenaire, le félicitant par la même. Marcus et Jackson rejoignirent les autres. L'ex militaire tomba dans les bras de son frère, rassurer de le voir en vie. Il lui demanda où se trouvait Alan. Il n'eut pour réponse qu'un signe négatif de la tête. Les deux groupes quittèrent la bâtisse, laissant derrière eux la nature reprendre ses droits. Derek s'éloigne un peu des autres, voyant un zombie contre des planches de bois. C'est Alan. Il s'approche de lui, le regardant avec tristesse. Ses grognements étouffés lui font de la peine. Il fait ses adieux au vieil homme, lui dit qu'il a toujours une balle dans son pistolet et l'abat d'une balle dans la tête. Il revient vers les membres de leurs deux groupes, leur disant qu'il vaudrait mieux partir avant que d'autres zombies ne viennent. Le chef du groupe adverse présenta aux hommes de Marcus son van, se préparant à quitter les lieux avec. Il remercia chacun des membres de son groupe, leur donna en récompense une partie de leurs vivres. Billy ne souhaite pas les prendre, lui disant qu'il en a certainement plus besoin qu'eux, mais finit par céder. Le chef du groupe adverse tendit une main vers Derek. Celui-ci rapprocha la sienne de lui lorsqu'un tir retentit, tout prêt d'eux. Marcus fit feu sur lui et ses hommes, leur tirant dessus à l'aide de son fusil à pompe. Deux d'entre eux sont morts sur le coup. Seul le chef survit encore. Suffoquant de moitié, le pauvre homme rampe vers son arme avec difficulté. Marcus y arrive en premier, l'écartant afin qu'il ne puisse le récupérer. Il se posta au dessus de sa futur victime, basculant sa tête sur le côté. Le blessé lui fit comprendre d'un signe de main de l'épargner, mais la colère qui rongeait l'ex marine n'était que trop forte. Il se sert de la crosse de son fusil à pompe comme d'un marteau qu'il abat contre son visage, l'écrasant de toute ses forces. Ses coups répétés finirent par eurent raison de lui. Marcus se retourne vers les membres de son groupe, paralysées par la peur et dans l'incompréhensibilité la plus totale. Bouche grande ouverte, yeux écarquillés, les trois hommes, profondément choqués par ce qui venait de se produire, n'eurent le courage de s'opposer à lui. Marcus se mit à la place du conducteur. Ses comparses le suivirent sans broncher. Il adressa un long et dernier regard à son frère qui fit de même. Il se retourna vers les autres et leur demanda de ne rien dire à Rita quand ils rentreront au campement. Le camion démarra. Prêt de ce qui reste du cadavre du bandit, une ombre menaçante apparaît. Un homme se tient au dessus de lui, le regardant avec colère.
