CHAP 1:
POV Yoruichi :
Pour ma part, le Maroc ne se distinguait pas des autres pays pauvres du monde. Il ne fallait pour cela que monter dans un de ses taxis pour se convaincre de sa misère.
Le taxi, qu'on avait pris (papa, ichigo -mon petit frère- et moi) m'avait résumé le statut du pays avant même n'y avoir vue, autre que l'aéroport, la ville principale : Casablanca.
Je savais que l'avion emmené d'un lieu A à un lieu B mais pas que ce lieu B était un aussi dans un autre temps.
C'était une vieille Renault rouge. On avait eu beaucoup de chance. Tous les autres taxis rouges de l'aéroport étaient remplis à bas bord. Même les taxis blancs. Oui, étrangement Casablanca avait à la fois des taxis rouges et des taxis blancs. Allez comprendre ce système…
La chaleur était étouffante.
« Est-ce qu'on pourrait mettre la clim? Demandais-je.
Le vieux conducteur m'observa, moqueur, par le rétroviseur. Ses yeux étaient noirs et rieurs.
« Moi… pas clim, moi pas clim, pas connaître madame, répéta le vieil homme avec un accent arabe. »
C'était bien parti. Je sentais déjà ruisseler les gouttes de sueurs brûlantes sur mon dos. Je considérais le propriétaire du taxi. C'était un vieil homme ridé par l'âge au visage osseux. Ses cheveux gras étaient noirs et touffus. Il tenait d'une main ferme le volant. Il portait une chemise rouge à petits carreaux et un vieux jeans bleu taché par une peinture blanche. Il regardait devant lui avec de petits yeux foncés enfoncés.
« Va pas marcher, insista le conducteur lorsqu'il me vit essayant d'ouvrir la fenêtre avec la manette.
-Pourquoi ?ne pus-je crier vaincu par la colère.
Ma tête me brûlait. Je sentais que j'allais exploser.
-Je l'ai collé…avec colle spéciale, sourit le vieil homme en montrant ses dents jaunies.
-Qu'est ce que tu as collé ?
-Euh, la...la, balbutia le conducteur. Il tenait de sa main gauche son menton. Et ses sourcils fronçaient. Il semblait chercher le mot.
-La vitre ?demanda mon père en la montrant du doigts.
-Oui, affirma le conducteur comme soulagé de ne plus avoir à réfléchir, elle… tombait.
La vitre tombait alors il l'avait collé avec une colle spéciale. C'était certain, j'avais quitté Tokyo pour aller voir les psychopathes.
Lasse, je laissais Ichigo et mon père en pleine discussion pour regarder par la fenêtre les paysages qui se défilaient. Pourquoi avait-il fallu que je vienne au Maroc ?
Ce qui était sûre, c'était que si Dieu existait. Alors il ne m'aimait vraiment pas.
L'année scolaire allait commencer, et je me posai comme à chaque rentrée cette même question : Pourquoi est ce que l'année scolaire devait-elle être précoce de 4 mois ? Il aurait été plus logique qu'elle débuta en Janvier, non ?et au moins on aurait eu 4 mois de vacances en plus…Bon d'accord j'exagérai.
C'était la faute encore une fois de ce Charlemagne. S'il n'avait pas crée l'école, je n'aurais sans doute pas établit cette grande PROBLEMATIQUE…
(Et merde L'empoté aurait pu s'abstenir de faire n'importe quoi.)
L'aiguille de ma montre posée sur mon bureau affichait 8 H.
Merde…En retard…en retard. Premier jour de cours dans cette ville et déjà en retard… j'avais fais fort sur ce coup la. Je pris mon sac noir d'une main et de l'autre ma trousse ouverte. Je courais, tout en enfilant ma veste et en fermant ma trousse. Pourquoi est ce que je ne me levais pas pour une fois à l'heure?
Puis je sortis.
Oups ! Fallait partir dans quelle direction pour trouver ce satané bahut, déjà ?
Après avoir demandé à un passant je finis enfin par trouver mon chemin. Dehors c'était le chaos. Je ne savais plus quel feu je devais respecter puisque tous ces casablancais traversait aussi bien au feu rouge qu'au feu vert. On aurait dit que ces feux étaient là pour le décor… pour faire très joli. Ainsi comme les autres je ne pus que traverser comme un sanglier (ne cherchez pas à comprendre pourquoi j'ai utilisé cet animal).
En voyant le lycée à une dizaine de mètres de moi, un soulagement m'envahit. La porte était grande ouverte, mais la cour était vide. Tous les élèves étaient sûrement rentrés dans leurs classes respectives.
« Tu vas ou toi ?
C'était un gigantesque bonhomme avec des cheveux blancs métalliques. C'est vrai sa je devais aller où ? Depuis tout à l'heure que je courais dans cette cour pour en fait tourner en rond. J'avais vraiment marqué deux points ce matin.
-Je suis nouvelle et je suis en retard et je…
-ah ben monte par les escaliers la porte à droite, coupa net le grand bonhomme.
Très sympathique, galant… ce monsieur.
J'enjambai rapidement les escaliers.
Haletante, j'ouvris enfin la porte. Tout à coup, un jeune homme aux cheveux blond me bouscula doucement en arrière pour entrer. Sur son passage, il murmura avec un sourire aux lèvres: « Tiens on m'ouvre la porte maintenant! ». Malgré la fraction de seconde de son regard. Je ne pus rater l'émouvant vert des cercles entourant le bleu d'encre de ses iris.
J'entrai, essoufflée, à mon tour dans la pièce. J'étais à la fois furieuse et troublée.
«Bonjour, Je suis Kisuke Urahara. Je suis désolé. J'ai pris un peu de temps pour me lever.
-Pour me pousser, tu ne t'es pas dérangé pourtant, dis je maussade.
J'étais vraiment énervée et il allait passer un sale quart d'heure.
Sous ses lunettes, le vieil homme (le principal) me regarda avec des yeux… ben des yeux de vieil homme (logique quoi..):
«Ah…oui. Tu es la nouvelle qui nous vient de Tokyo. Bienvenue.
Puis il se tourna vers Urahara :
« Dis moi d'abord qu'est ce que tu faisais avec Grimmjow hier soir?
-Monsieur Yamamoto, je préfère entrer en cours, répondis calmement le prénommé Kisuke avec une voix presque autoritaire.
-C'est sure que c'est plus facile que de me répondre. T'enfuir est la chose la plus facile. Eh bien mon garçon faudra attendre, je vais d'abord m'occuper de mademoiselle.
Le grand blond soupira. Justice était faite !
Soudain, il se retourna et me vis sourire diaboliquement.
«Ne t'en fais pas… cela ne va pas prendre bien longtemps, ajouta le vieux monsieur derrière son bureau avant de nous quitter.»
« Je vois qu'il y a retournement de situation. Au fait c'est quoi ton nom ?
-Yoruichi et toi ?
- Kisuke Urahara. Rappelle toi bien mon nom… comme cela tu pourra dire à tes copines avenirs que tu as eu l'honneur de m'adresser la parole.
Très orgueilleux ma parole celui là !
Bonjour petit monde ! Ce massacre est ma première fiction, bien sûr il n'y a pas qu'un seul chapitre, ce n'est pas un OS.. Le lycée que j'ai choisi est un lycée international (qui n'existe donc pas), donc voilà :D
N'hésitez pas à laisser une review, et à plus pour le prochain chapitre !
