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Ok, avant de commencer... STOP !
Pour continuer votre lecture (qui n'a même pas débuté en vrai) il est indispensable de savoir que cette fanfic n'est pas recommander aux âmes sensibles.
J'aime beaucoup cette phrase : Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez.
Bref, autre chose : cette fanfic, j'y ait mis tout mon coeur. J'espère sincèrement qu'elle vous plaira. Vraiment. Faut me croire. Je ne fais pas ça juste pour dec'. Ca doit être la fanfic qui me tient et qui me tiendra le plus à coeur dans toute ma vie.
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Assez blablater. Bonne lecture, et à peluche !
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《 Tu es sérieuse ? s'écria Willem, en pleine rue. Tu ne peux pas me faire ça ! Pas après tout ce temps ! 》
Cet homme à l'allure de banquier était scandalisé.
Nerveusement, il passait sa main dans ses cheveux bruns, et ne pouvait s'empêcher de remonter sa cravate par moment.
Il n'arrivait juste pas à croire que sa petite amie lui faisait un coup pareil. Ça le rendait fou.
Toujours au téléphone, Willem continuait d'exprimer son ressenti :
« Non, je ne suis pas d'accord ! Non ! On avait prévu de faire ça depuis trois mois déjà ! Tu ne peux pas tout annuler, comme ça, et me prévenir la veille ! »
La femme à l'autre bout du fil essaya d'argumenter comme elle pouvait. Elle semblait sincère, pourtant. Mais sa voix enrouée l'empêchait de dire tout ce qu'elle avait sur le cœur.
《 Franchement, je n'en ai rien à faire Alyson. Ça suffit. 》
Sur ces mots, le dénommé Willem raccrocha, et dans son élan de colère, jeta l'appareil au sol, avant de continuer à cracher des injures.
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Un jeune homme à la chevelure blonde -dont personne ne doutera de l'identité- était passé par là, et avait justement assisté à cet éclat de colère.
Adrien, en garçon sensible et attentionné, ne pouvait jouer les aveugles.
D'une démarche assurée, il s'approcha de l'individu et ramassa son mobile :
《 Tenez monsieur. Je pense que ceci vous appartient. 》 dit-il en lui tendant l'appareil.
Le grand brun, toujours en colère, lui lança un regard noir. Il bouillonnait intérieurement, et maudissait de tout son être la femme qui venait de lui pourrir l'existence en une simple phrase prononcée, mais devait se contrôler.
Sentant la colère fulminer au plus profond de lui, il se contenu avec difficulté et s'efforça de remercier le gamin, qui lui, n'avait rien fait de mal. Ce n'était clairement pas le moment de frapper un gosse.
《 Merci jeune homme. 》
Il prit son dû et tourna les talons, tout en ruminant discrètement, rendant sa colère impalpable.
"Impressionnant self-control." se dit Adrien, qui s'était préparé à parer le moindre coup durant l'échange, ce qui fut inutile.
Rassuré par la capacité de contentement de l'homme, l'alter-égo du Chat Noir jugea qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter pour cet individu, et passa son chemin.
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Malheureusement pour le justicier de Paris, il avait tort.
La douleur continuait de consumer Willem de l'intérieur. De l'étrangler.
Ses émotions brutalisaient son pauvre cœur, et ses craintes lui martelaient le crâne.
Il avait mal.
Ne pouvant évacuer les sentiments qui lui lacéraient la chair, il continua de supporter silencieusement et réprimer les secousses d'angoisse qui s'emparaient de plus en plus régulièrement de son corps.
L'homme tenta de s'immerger totalement dans son travail, de faire le vide dans son esprit, ou encore d'avoir un semblant de conversation avec des collègues... Mais rien n'y faisait. Sa colère était là, et le restait.
Il haïssait, et méprisait la femme pour laquelle il avait jeté son dévolu. Il regrettait d'avoir cru en elle, d'avoir cru en ses paroles. Il regrettait toutes les intentions qu'il avait prises pour la ravir. Et il regrettait d'avoir perdu son temps à espérer quelque chose venant d'elle. Elle. Cette femme. Alyson.
Trahis. C'était le mot. Mais pas assez puissant pour décrire son ressenti.
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Évidemment, ce grand mal-être n'avait pas échappé au Papillon, lui qui raffolait de ces ondes négatives.
Il était même déjà en train d'analyser la situation, pour être précis. Un insecte blanc au creux de sa main, il réfléchissait.
Habituellement, il avait à faire à des élans de colère, et s'empressait d'envoyer un Akuma sur le champ pour ne pas laisser filer sa proie.
Mais cette fois était différente.
Peu importe le temps qu'attendait ce sinistre personnage, la haine qui habitait l'âme de Willem ne faisait que se propager, se développer, et s'épanouir.
Était-ce une bonne idée de faire d'un homme brisé une arme de destruction ? Telle était la question.
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Bien que ce soit risqué, le Papillon ne pouvait laisser échapper une telle opportunité. Il voulait anéantir les super-héros de Paris, et se devait d'agir dans ce sens. Prendre des décisions cohérentes.
Sa main recouvrit un papillon immaculé, et une nuée de particules noire s'incrusta sous ses écailles.
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Akumatiser cet homme. Il allait le faire, c'était certain. Mais pour la première fois, il se jurait de contrôler entièrement la situation, et pour ce faire, il ne lui donnerait qu'un peu de sa puissance.
《 Envole-toi maléfique Akuma...》 finit par dire l'homme masqué d'une voix rauque.
L'insecte traversa la pupille de l'antre, et s'envola dans Paris.
Le ciel n'était que très peu couvert. Il faisait beau et la température était favorable pour une balade au bord de la Seine, à longer les cours d'eau, en empruntant des chemins peu fréquentés.
Bravant les vents, et ses prédateurs, le papillon finit par atteindre sa cible, cloîtré entre quatre murs.
Willem avait lâché prise et abandonné son bureau de comptable pour se réfugier dans la salle de bain, afin de se rincer abondamment le visage d'eau fraîche. Il souffrait, encore et toujours.
Tandis qu'il se penchait au-dessus de l'évier, le regard perdu au fond du tuyau, une brume violacé passa la fenêtre, avant de rentrer en contact avec la montre que l'homme portait au poignet gauche.
A la seconde suivante, la voix menaçante du Papillon résonna dans la boîte crânienne de Willem, lui imposant son deal.
《 Van-gor. Je suis le Papillon. J'ai en mon pouvoir de quoi te permettre d'assouvir tes envies et vengeances. En échange, tu dois impérativement me ramener les Miraculous de Ladybug et Chat Noir. Est-ce clair ?
- Tu vas être ravi, Papillon... 》articula le grand brun avant de se laisser englober dans une fumée noir.
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Au collège Françoise-Dupont, madame Mendeleïev s'efforçait de maintenir le calme dans la classe. Elle tenait à suivre le programme à la lettre, mais les cancres qui lui servaient d'élèves ne lui facilitaient pas la tâche.
Tant pis, elle ne lâchera rien. Ce n'est pas une dizaine d'hélicoptères virevoltant dans le ciel et le chahut qui régnait qui allaient l'arrêter.
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C'est donc ainsi que la tension ne cessait de monter dans la classe, et la professeure n'était pas résolue à suspendre son bilan d'oxydoréduction alors que derrière elle, plus personne ne suivait.
《 Mais c'est horrible ! 》fini par chuchoter beaucoup trop fort Rose, de sa voix aiguë, effarée.
La pauvre fillette se couvrit immédiatement la bouche. Elle se sentait un peu honteuse, soit, mais craignait surtout la colère de l'institutrice.
Voyant que la situation n'avançait pas aussi vite que la réaction redox, madame Mendeleïev, de sa voix stridente, entreprit d'interroger la petite blonde, mais Marinette décida d'intervenir avant et se leva :
《 Madame, il y a une prise d'otage par un super-vilain, dans l'arrondissement.》
La professeure s'arrêta quelques instants, assimilant la remarque, mais s'apprêtait à répliquer qu'il était inutile de mentir pour échapper le bon déroulement de son cours. Cependant, l'alarme d'ordre de confinement retentit dans tout l'établissement avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit.
Ce signal strident, un véritable concentré de son, provoquant la panique, une épreuve familière à tous...
Les étudiants étaient conscients que ce n'était pas un entraînement.
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En bon réflexe, les élèves se trouvant du côté de la rue fermèrent les fenêtres ainsi que les rideaux, tandis que les autres se jetaient sous leurs paillasses.
Madame Mendeleïev, bien contente que l'alarme ait sonné avant de se faire passer pour une idiote, s'empressa de fermer l'entrée de la classe à clef.
《 Bien. Maintenant, plus un geste, plus un son. Et n'oubliez pas d'éteindre vos mobiles -même s'ils sont déjà censés être éteints. 》
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Sous la paillasse du deuxième rang, côté couloir, Alya s'était contentée de mettre son portable en mode silencieux avec la luminosité au minimum et partageait ses informations avec Marinette. Elle qui d'ordinaire aurait dû être surexcitée n'en menait pas large. Et pour cause ! L'article de Nadja avait posté sur la page d'accueil de TVI, il y a déjà une dizaine de minute, annonçait du sérieux cette fois.
"Ven XX/XX/XX 10:34
Prise d'otage à Paris :
Un regroupement dirigé par le super-vilain nommé Van-gor a pris possession de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Les individus sont armés.
Aucune information concernant les otages ou d'éventuelles victimes à l'intérieur du bâtiment.
Van-gor réclame Alyson Nipal. Cette personne est réquisitionnée à tout poste de police. Il est nécessaire d'assurer sa protection.
La population parisienne attend l'arrivée de Ladybug et Chat Noir."
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《 C'est pas vrai...》 chuchota la bleuté, horrifiée de la situation.
Des individus "Armés" ? Alors que Ladybug -c'est-à-dire elle- était enfermée dans une salle de classe ?
La frayeur prenait peu à peu possession de son corps. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, lui insufflant des bouffées de chaleur.
Elle devait agir. Elle le savait. Mais la pression qui lui pesait sur les épaules rendaient sa respiration difficile à maîtriser. La bleuté sentait que ses jambes n'étaient pas prête de lui permettre de se relever.
"Des balles. Des balles vraies balles. Il faut que j'y aille." se répéta-t-elle inlassablement. "Faites que Chat Noir n'ait pas autant de soucis que moi..."
Marinette réfléchissait à toute vitesse, son cerveau tournant à cent à l'heure. Elle n'était pas douée en comédie, mais son corps tremblotant pouvait lui être d'une grande aide.
La bleuté avala difficilement sa salive :
《 Alya... murmura-t-elle. Je ne me sens pas très bien...》
Sur ses mots, la rousse se tourna et regarda son amie.
Malgré le faible éclairage, il fallait être complètement bigleux pour ne pas voir que Marinette était au bord de l'évanouissement. Ce n'était pas tous les jours qu'on voyait la débordante d'énergie et brillante Marinette dans un tel état de faiblesse. Le teint fantomatique, les lèvres tremblantes, Alya retint un hoquet de surprise en réalisant l'état de la jeune eurasienne.
《 Oulala... Viens contre mon épaule.》dit la métisse en entourant sa meilleure amie de ses bras pour la serrer contre elle. 《 Ça va aller ma belle. Ferme-les yeux et détend toi.》
La tête au creux du cou de son amie, Marinette se força à reprendre le contrôle de son corps.
Elle s'imaginait déjà, elle et Chat Noir devoir esquiver les balles et combattre l'ennemi avec conviction.
Indéniablement, elle était inquiète. Quelles devaient être ses priorités ? Protéger la cible ou bien déjouer la prise d'otage ? Son partenaire et elle devait-ils se séparer pour joindre les deux bouts ? Mais pouvaient-ils au moins tenir séparément dans ce combat ?
Non. La première chose à laquelle elle devait penser était : comment sortir d'ici ?
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De longues minutes s'écoulèrent sans que personne n'esquisse le moindre mouvement, ni émette le moindre son.
Mais surtout, sans qu'aucune occasion ne se présente pour que Marinette puisse s'échapper.
Consciente du malaise de la bleuté, Alya avait cessé de commenter les nouvelles actualités et ne ponctuait plus chaque phrase de "Mais que font Ladybug et Chat Noir" ?
A présent, elle restait attentive aux respirations de la bleuté et lui caressait doucement les cheveux, comme la plus merveilleuse des meilleures amies qu'elle était.
Mais à la question "que font les supers-héros ?", personne ne connaissait la réponse, et tout Paris guettait l'entrée en action de leurs sauveurs.
Avaient-ils fuit le danger et par la même occasion leurs responsabilités ? Étaient-ils en préparation d'une contre-attaque ? Nul ne le savait.
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Ce n'est qu'une demi-heure plus tard qu'une personne se mit à arpenter les couloirs pour annoncer la fin de l'alerte.
Il avait été exigé que les élèves soient gardés dans l'enceinte du collège jusqu'à ce que les autorités permettent la reprise des flux humains.
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En entendant ces mots, la journaliste démarra au quart de tour. Il était hors de question que sa meilleure amie reste plus longtemps en classe :
《 Madame il FAUT emmener Marinette à l'infirmerie. Elle est très mal. 》
Pour appuyer ses propos, Alya aida la bleuté à tenir sur ses jambes pour montrer son état critique.
Madame Mendeleïev se tourna vers elles, visiblement bien embêtée.
D'une part, elle n'était pas censée laisser d'élèves circuler dans les couloirs.
D'autre part, elle ne pouvait pas laisser un étudiant faire un malaise sans réagir.
Et surtout.
Elle ne pouvait pas laisser une classe sans surveillance.
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《 Madame, laissez-moi porter Marinette jusqu'à l'infirmerie. 》
Ladite-Marinette dut se faire violence pour ne pas se relever droit comme un piquet et maintenir sa supercherie.
Adrien. Son Adrien se portait volontaire pour l'emmener à l'infirmerie.
"Pourquoi ce genre de miracle n'arrive qu'aux pires des moments ?" maugréa intérieurement la bleuté.
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La professeure jugea cette solution être la meilleure à prendre, mais qu'ils devaient impérativement revenir le plus vite possible, voire envoyer un mail pour prévenir qu'ils y restaient.
Évidemment, Alya avait jeté des regards de tueur à tout le reste de la classe afin que personne ne se propose pour les accompagner, et Chloé s'était fait une raison en se disant que ça serait une horreur si cette fille de boulanger vomissait, ici, toutes les pâtisseries qu'elle avait ingurgitées.
...
Et puis surtout parce que les fenêtres devaient-être maintenues fermées.
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《 Ça va aller Marinette ? Je te soutiens assez ? 》 demanda Adrien, après avoir passé son bras au-dessus de sa nuque.
Mais ne recevant pas de réponse immédiate, il glissa sa main libre le long du dos de la bleuté pour la tenir au niveau des hanches, faisant rougir inconsciemment Marinette.
《Tu.. parfait...》 bégaya trèèès naturellement la jeune fille.
Aaah, si seulement il n'y avait pas urgence, elle aurait pu profiter de la situation. Mais le devoir l'appelait, et Paris avait besoin de son alter-ego plus que jamais.
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《 Adrien ? demanda, hésitante, la bleuté.
- Qu'y a-t-il ? Tu veux faire une pause ? 》
"Pourquoi faut-il que le destin me fasse mentir au plus beau et gentil garçon que ce monde ait porté ?" jura Marinette, maudissant sa conscience par la suite.
《 Non... C'est juste que je vais aller aux toilettes dès que je serai à l'infirmerie. Tu pourras repartir avant, je parlerai à l'infirmière moi-même. expliqua la jeune fille tout en forçant sa voix pour paraître maladive.
- Pas de soucis. Et je m'occupe du mail pour madame Mendeleïev. 》conclu le blond.
"C'est parfait." pensèrent les jeunes super-héros en cœur.
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Une fois arrivée, Adrien laissa la jeune fille comme convenu, non pas sans vérifier sa capacité à tenir debout.
《 Bon bah... J'y vais. dit-il en marchant à reculons, regrettant déjà de devoir la laisser si faible.
- A plus, A-Adrien... 》 fit Marinette en lui adressant un bref signe de main.
La bleuté regarda le garçon de ses rêves s'éloigner, puis, quand il tourna à l'angle du couloir, elle s'empressa d'ouvrir sa bourse rose pour laisser sortir Tikki :
《 Impressionnant, je ne t'aurais jamais crue capable d'un tel talent d'acteur ! clama la Kwami rouge.
- Uniquement parce que je ne me sentais vraiment mal au début ! s'exclama Marinette. Mais le contact avec Adrien m'a revigorée. Je suis prête ! dit-elle en serrant les poings vers le haut.
- Fais bien attention. C'est un gros morceau qu'on attaque aujourd'hui.
- Promis, et il faudra parler des nouvelles tendances du Papillon plus tard. Tikki ! Transforme-moi ! 》
Des gerbes d'étincelles roses entourèrent tout son corps, tandis que les pouvoirs de la chance submergeaient tout son être.
Désormais, elle était Ladybug, l'héroïne de Paris.
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Se posant sur le toit d'un immeuble avoisinant, elle fit coulisser une des faces de son yoyo pour accéder à la fonction d'appel.
Chat Noir ou la police en premier ?
La police. Il était inutile de joindre Chat Noir sans pouvoir lui indiquer à quel poste ils devaient se donner rendez-vous.
《 T'appelles qui ma Lady ? 》demanda une voix amusée dans son oreille.
L'héroïne sursauta, mais se reprit rapidement. Après tout, il ne s'agissait que de son chaton.
《 La police, alors chuuut.》 dit-elle en lui intimant le silence, son doigt ganté sur les lèvres du garçon.
A cet instant, le détenteur de la destruction ne put contrôler le sourire niais qui se dessinait sur son visage. Parfaite. Cette fille était décidément parfaite, peu importe sous quel angle on la regardait.
Mais assez de fantasme, sa Lady resta au téléphone un petit moment tandis le héros pouvait aisément suivre la conversation sans se rapprocher -ce qu'il aurait quand même pu faire pour la taquiner- de par son ouïe surdéveloppée.
《 La jeune femme est terrorisée. disait un homme à l'autre bout du fil. Elle s'appelle Alyson Nipal. Elle prétend être la femme de cet akumatisé et également être responsable de sa colère. Cependant, madame refuse de donner plus d'explications.
- Elle a peur ? demanda la coccinelle, les sourcils froncés.
- Et comment ! s'exclama le policier. Van-gor la veut coûte que coûte, et l'a déjà menacé. Il faut que vous veniez, Ladybug. En cas d'attaque, mes hommes ne pourront jamais tenir contre ce super-vilain. "Il est capable de tout." comme dit si bien madame Alyson.
- Aucun souci. Chat Noir et moi arrivons immédiatement. 》
La bleuté coupa sec l'appel avant de se tourner vers son partenaire.
《 Tu es prêt ? lui demanda-t-elle en se forçant de cacher son inquiétude avec un sourire de façade.
- C'est quand tu veux ma Lady.》
Les deux supers héros fendirent l'air plus rapidement qu'à l'accoutumée. Pourtant, ils prenaient toujours chaque mission au sérieux. Peut-être que leur instinct les poussaient à s'activer, ou peut-être culpabilisaient-ils d'arriver si tard au combat.
Quoi qu'il en soit, le duo arriva en une poignée de minutes à destination, et c'est cela qui importait.
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《 Madame Nipal. insista une énième fois Ladybug. Il faut que vous nous disiez ce qu'il s'est passé. Autrement, nous ne serons pas en mesure de résoudre la situation dans les meilleures conditions possibles. 》
Mais la dénommée Alyson restait interdite. Le regard vide, elle restait assise sur sa chaise. Ses doigts illustrant l'état de son esprit en s'entortillant inlassablement.
Parfois, son visage changeait d'expression. Ses yeux s'exorbitaient à la mention de son mari. Sa mâchoire se resserrait, faisant grincer de temps à autre ses dents.
L'âme de Marinette n'appréciait pas de voir quelqu'un aussi terrorisé. L'état dans lequel se trouvait cette femme lui empoignait le cœur, et à chaque question qu'elle posait, la bleuté avait l'impression d'infliger la pire des tortures à la blonde.
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《 Chat Noir, on échange. annonça-t-elle en sortant de la salle d'interrogatoire.
- Tu craques ? 》 demanda son partenaire, un triste sourire aux lèvres.
Car oui, c'est triste de voir sa Lady prendre un air aussi grave.
《 Pas spécialement. Je ne suis pas faite pour ça, c'est tout. 》elle soupira, et en voyant le regard interrogateur de son chaton, elle reprit. 《 Je comprends qu'en tant que héros, on nous donne ce genre de responsabilité. Mais je ne suis pas spécialiste dans ce domaine, voilà.
- Doooonc... Tu craques. 》 finalisa le blondinet.
Ladybug sourit et lui murmura un 《 Idiot de Chat.》 avant de le pousser vers la porte.
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Lorsque son coéquipier disparu dans la salle, la coccinelle le remplaça dans sa précédente occupation : TVI.
Le programme laissait défiler en boucle les dernières nouvelles pour répondre au mieux à la population.
Bien sûr, il y avait quelques bêtises par-ci par-là. Comme par exemple l'annonce en majuscule "LADYBUG EN PLEIN COMBAT".
Mais ce qui préoccupait le plus l'héroïne, c'était leur manque d'information concernant leurs adversaires. Ils ne pouvaient décidément pas foncer tête baissée contre des hommes armés jusqu'aux dents. Non.
Soit ils se précipitaient vers la catastrophe, soit le super-vilain venait à eux. Quel était le plus judicieux ?
《 Le groupe de malfrats ayant pris pour cible Notre Dame...》 commença le présentateur.
"Faites qu'ils n'annoncent pas des victimes..." supplia intérieurement la bleuté.
《... redresse un drapeau. Il s'agit d'un groupe bien connu des forces de l'ordre. N'ayant jamais commis de crime, il était jusqu'alors impossible de faire dissoudre cette organisation douteuse. Maintenant... 》
"Alors ce rassemblement n'était pas dû aux pouvoirs de Van-gor ?" s'étonna la bleuté. "Pas possible... Alors pourquoi..."
Ladybug activa ses méninges comme elle ne l'avait jamais fait.
Le groupe de super-héros n'avaient plus aucune information concernant l'akumatisé. Que voulait-il à Alyson ? Quel arme le Papillon lui avait-il transmit ? Pourquoi prendre ce monument ? Qu'attendait-il de la population parisienne ? D'eux ?
C'est alors que la coccinelle comprit que les choses n'allaient que se compliquer plus elle y pensait.
Des civils. De simples civils s'étaient alliés de leur propre grè au mal incarné. A cet homme, Willem.
Willem. Qui était-il ?
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Chat Noir sursauta lorsque Ladybug ouvrit la porte avec une violence qui lui était inhabituelle.
Ignorant complètement ce qu'elle venait d'interrompre, la super-héroïne se planta devant le seul témoin qu'ils avaient.
《 Madame Nipal Alyson. Qui-EST Willem Nipal ? 》
La jeune femme, pétrifié de terreur, trembla de tout son corps, mais semblait toujours disposée à garder le silence.
Cependant, Ladybug ne lâchera rien.
《 Madame Nipal Alyson. Quel lien votre mari entretient avec ce groupe de terroriste. Qui sont-ils ? 》demanda la coccinelle d'une voix étranglée, compressant son anxiété au fond de son être.
Cette fois, ce fut le tour de Chat Noir d'avoir les yeux exorbités et de se contrôler pour ne pas perdre son sang-froid.
Il venait tout juste de réaliser ce que cela signifiait.
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La pauvre femme se recroquevilla sur elle-même. Elle était sur le point de craquer.
《 Madame Nip...
- Je n'ai rien avoir avec ça ! cria Alyson, laissant enfin couler les larmes qu'elle retenait depuis le début de l'interrogatoire. Il voulait de l'argent, je ne lui ai pas donné ! Des fous ! Ce sont tous des fous ! 》
Ladybug regarda la femme hurler son mal-être sans pouvoir réagir. Elle ne comprenait pas ses paroles, complètement déformées par ses émotions. Ou plutôt, elle avait peur de comprendre.
《 Madame. Reprenez votre calme. 》 demanda avec douceur son partenaire, s'agenouillant aux côtés de la femme.
La blonde souffrait. Elle était tiraillée entre tout avouer pour accomplir son devoir de citoyen ou se jurer au silence éternel.
La première option était évidemment la meilleure, mais reviendrait à trahir de nouveau son mari. Car après tout, malgré les horreurs qu'il était en train d'accomplir, elle l'aimait. Elle l'aimait, et voulait l'aider à s'en sortir. C'est pour cela qu'elle était restée auprès de lui.
Du moins, au début.
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Aujourd'hui, si elle se taisait, ce n'était que par peur. Alyson craignait cet homme, du plus qu'elle le pouvait. Autre fois, elle redoutait seulement sa colère, maintenant, elle pleurait pour sa vie.
《 Alyson, n'ayez pas peur, nous allons vous protéger. Nous allons assurer votre protection. 》
Que c'est drôle. Comme si une phrase aussi simple allait pouvoir apaiser son âme agonisante.
De belles paroles, voilà ce que c'était aux yeux de la jeune femme. Et peut-être même des mensonges.
Alyson allait cracher au visage du héros le fond de sa pensée, mais à l'instant où elle croisa son regard, toutes paroles insultantes moururent au bout de ses lèvres.
Le visage de Chat Noir affichait une détermination sans faille. Le genre de regard capable de remettre en question toute une vie d'existence.
Il le fera. Il défendra tous ceux qui auront besoin de lui. Il se le jurait.
《 Croyez en nous, s'il-vous-plaît. 》
Les dernières paroles du blond firent mouche dans le cœur de la femme.
Elle devait parler, et allait le faire.
Essuyant ses larmes avec des manches, elle reprit lentement contenance, se répétant d'être forte pour le bien de tous.
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《 Van-gor ! Je t'ordonne de cesser immédiatement tes actes ! 》hurla le Papillon.
" Cet homme est dément, complètement aliéné" pensait ce dernier tout en jouant sa patience pour se retenir de faire "inutilement" souffrir son serviteur du jour.
《 Mais calmez-vous Papillon. Caaalmeeeez-vouuus... 》
Oui. Inutilement. Car même si l'homme en costume violacé torturait l'akumatisé, ce dernier ne réagirait même pas comme il le souhaitait. Surtout après avoir pris de ces substances illicites, en tout cas.
《 Tout se passe bien Papillon. Elle va tout avouer... Et pouf ! Je saurais tout...》
S'ensuivit un rire informe, sortant du fond de sa gorge.
《 Hoooo, ça commence ! Elle va encore me trahir... Là ! 》
Le super-vilain ferma les yeux et se concentra sur la voix qui était émise.
- "Ce groupe... C'est-ce sont... Une secte. Willem a intégré cette secte." 》
Van-gor n'était pas étonné. Cette femme l'avait trahi une fois, pourquoi pas deux ?
A présent qu'elle avait enclenché son pouvoir en brisant leur promesse, le super-vilain avait la capacité de voir à travers les yeux du traître. Pratique, n'est-ce pas ?
Lieu de trahison : poste de police dans le 21ème arrondissement, dans une salle d'interrogatoire.
La propriétaire de la voix avait les yeux embués par les larmes. En face d'elle, se tenaient deux silhouettes respectivement rouge et noir.
L'anciennement dénommé Willem sourit de toutes ses dents.
Lui qui était avide de vengeance allait enfin pouvoir exécuter les actes sanguinaires dont il rêvait tant.
Van-gor avait hâte. Hâte de lui rendre physiquement ce qu'il avait vécu mentalement. De lui écorcher la peau, lui plonger les membres dans de l'acide, et de lui faire arracher ses propres yeux... Oups. Peut-être que ses fantasmes allaient trop loin ? Paaauvre homme malmené.
L'akumatisé se tourna vers ses frères pour tenir un discours :
《 Ma chère famille. Il est temps de s'éclipser. Nous avons une mission commandée par les cieux à accomplir...》
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L'entrée explosa. Faisant voler de plusieurs mètres les véhicules se trouvant à proximité.
Les policiers s'étaient comportés comme des lâches et avait fui face aux hommes armés.
En même temps, qu'auraient-ils pu faire ? Il n'était pas sans savoir que les poseurs de bombe étaient également des kamikazes. Autant sauver sa peau plutôt que risquer courageusement mais inutilement leurs vies.
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《 Comment nous a-t-il trouvé ? 》
Ladybug, la pauvre Alyson dans ses bras, n'en revenait pas.《 Il y a des centaines de postes de police dans Paris ! Il ne peut pas nous avoir retrouvés aussi vite ! cria-t-elle en reprenant sa course.
- J'aimerai sincèrement le savoir ma Lady, mais pour l'heure, fuyons les emplacements qui regorgent de civiles. Nous devons minimiser les pertes. répondit son compagnon en prenant la femme de l'akumatisé sur son dos.
- D-Des pertes ? Tu le penses sérieusement ? 》La super-héroïne s'arrêta au sommet d'un immeuble. 《Ils ont... Tué ?》
Chat Noir avait rarement vu sa partenaire aussi déstabilisé. Elle avait les mains jointes et les épaules tellement levées qu'elles pouvaient atteindre son cou.
Dans ce genre de moment, le blond savait que son rôle était de rassurer la coccinelle.
《 Tu oublies ton Lucky Charm. Tes petites bêbêtes volantes sauront quoi faire.》puis, il ajouta pour lui-même 《J'espère. 》
Jouer les durs et les décontractés était indéniablement le rôle du Chat Noir au sein du duo. Ce n'était pas pour rien qu'il se jurait de rester auprès de sa bien-aimée. C'est une femme forte et téméraire, mais ce que Paris oubliait souvent, c'est que Ladybug est humaine. Et cette humaine pouvait compter sur le plus beau et drôle des partenaires.
C'est ce qu'il voulait croire.
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Sur son dos, Alyson murmurait de sombres paroles, qui lui arrivaient au creux de l'oreille :
《 Il va tous nous tuer... 》ou encore 《 On va tous mourir... 》
Ne pouvant pas faire grand-chose pour la jeune femme, le héros se contenta de siffloter un air qui se voulait rassurant tout en continuant d'avancer à l'aide de son bâton.
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Lui et Ladybug se déplaçaient à toute allure dans les airs. Ils avaient communément décidé de ne pas laisser Alyson à un autre poste de police. Il était trop dangereux de la laisser sans défense.
Ils effectuèrent plusieurs détours et se séparaient plusieurs fois pendant quelques secondes en espérant semer leurs poursuivants invisibles de cette manière.
Attentifs, aux aguets, il était hors de question de se laisser surprendre par de quelconques opposants.
Cependant, le paysage parisien formé à 90% d'immeubles montant à au moins cinq étages ne leur facilitait pas la tâche.
Ils se sentaient constamment épiés, et c'était au point de les rendre fous.
Un bruissement à gauche, un battement d'aile dans les airs, des clapotis d'eau provenant des égouts...
Tous leurs sens se surmenaient pour espérer capter le premier assaut.
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Soudain, du coin de l'œil, Ladybug repéra un éclat de lumière.
Ne perdant pas de temps à chercher de quoi il s'agissait, elle eut pour unique réflexe de plonger au sol, entraînant son compagnon dans sa descente.
Au même moment, il y eut une détonation.
Un tire.
On les visait.
On voulait leur peau.
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Sans avoir besoin de plus d'explications, les héros, ainsi qu'Alyson, se jetèrent derrière une voiture dont la carrosserie arrêtait les balles qui commençaient déjà à fuser.
《 Des armes à feux. J'y crois pas. Ils sont fous ! s'exclama Chat Noir.
- Absolument, chaton. Et ce n'est pas la culpabilité qui les arrêtera. Le Papillon n'avait encore jamais fait un coup pareil.》fit remarquer sa partenaire.
Que devait faire Ladybug ? Invoquer son Lucky Charm ? Alors qu'il était impossible de se déplacer ? Hors de question. Il ne lui resterait plus que cinq minutes.
Mais alors quoi ? N'y avait-il pas d'autre solution ? Elle ne pouvait décidément pas attendre que leurs ennemis gagnent du terrain jusqu'à les atteindre.
Et puis son regard s'attarda sur la jeune femme qui les accompagnait. Alyson Nipal était encore plus terrorisée qu'auparavant. Son corps était pris de sursauts irréguliers et ses ongles s'enfonçaient dans la peau de ses bras. C'était dur à voir. C'était une raison de plus pour tout donner.
Ladybug jeta un coup d'œil à son partenaire, dont les yeux étaient également rivés sur la blonde, d'un air désolé.
《 Chat... Tu as une idée ? demanda la coccinelle, l'interrompant dans son flot de pensée.
- Une idée, non. Une première attaque, oui. soupira-t-il. Mais tu ne vas pas aimer. Surtout que je ne garantis pas ce qui s'ensuivra.
- Si c'est la seule solution pour nous sortir de ce pétrin, il va falloir s'y faire. répliqua Ladybug, un mince sourire aux lèvres.
- Très bien... Couvre-moi. 》
Sur ces mots, Chat Noir se jeta sur le champ de bataille, son bâton tournoyant devant lui.
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Un fou. Un excentrique. Un inconscient.
Ladybug cherchait quel mot qualifiait le mieux son partenaire à ce moment précis et jura avant de courir à sa suite.
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Les supers-héros progressèrent côte à côte au milieu de cette marée de balles, utilisant leurs armes comme bouclier pour se protéger respectivement.
Les balles éclataient dans tous les sens, les écorchures se multipliaient, et les cris au nom d'une entité supérieure quelconque résonnaient en parallèle des détonations.
Leurs assaillants les visaient avec acharnement, ne leur laissant pas une seconde de répit. Les tirs arrivaient de tous les côtés. Aucun angle mort en leur faveur.
"Chat Noir, à quoi tu penses ?" aurait voulu demander la coccinelle. Mais dans ces circonstances, mieux valait garder le silence et toute la concentration dont ils étaient capables pour se protéger.
Le vent se lève, il est temps de survivre.
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《 LADYBUG ! A TERRE ! 》
Chat Noir ne laissa pas sa partenaire esquisser un seul mouvement qu'il se jeta déjà sur elle.
N'ayant pu réagir assez vite, la coccinelle se retrouva ventre à terre, son compagnon au-dessus d'elle.
Bien que le choc ait été assez violent, Ladybug comprit rapidement ce qui venait de se produire.
Le héros venait de la sauver d'un tir en rafale.
《 Chat Noir ! cria-t-elle instinctivement.
- Ne t'en fait pas ma Lady, je me chat-rge de tout. 》répondit ce dernier en se relevant d'un bond pour continuer à dévier les balles.
Rassurée, la super-héroïne se leva en vitesse et se plaça stratégiquement dos à son partenaire tout en reprenant du service.
《 Ce n'est pas drôle, Chat.
- Hey, je m'attendais à un "merci" ! répliqua ce dernier, toujours aussi jovial durant un combat.
- Aller, promet-moi de faire attention maintenant. On ne sait même pas où se trouve le super-vilain.
- Puuuuur-mis. Mais toi aussi, alors.
- Sérieu... 》
Ses paroles moururent à l'instant même où elle vit une ombre se rapprocher d'une voiture.
De LA voiture.
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La super-héroïne brisa la position de combat pour s'élancer dans les airs afin d'arriver le plus vite possible auprès d'Alyson. Chat Noir, n'ayant pas manqué le danger imminent, avait assuré ses arrières avant de la poursuivre.
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C'était lui. Elle en était certaine.
Lui. Le fameux Van-gor.
Qui d'autre s'intéresserait à Alyson ?
Dans un dernier lancer de yoyo, la super-héroïne marqua une frontière invisible entre l'ennemi et sa cible.
《 Écarte-toi ! 》 ordonna-t-elle avant d'atterrir devant Alyson.
Son compagnon la rejoignit la seconde qui suivit et tous deux se relevèrent dans toute leur splendeur.
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Face à eux, un homme dans un accoutrement les plus lugubres se tenait.
Ses cheveux noirs plaqués, formant une crête à l'arrière de son crâne, comme pour simuler un aileron. Son visage d'une blancheur maladive était souligné d'un sourire noir qui reflétait sa folie. Juste au-dessus, un masque mettait désagréablement ses yeux en valeur. Des yeux de sang, évidemment.
Le costume de cet homme était fait de tissus déchirés et d'écailles superposés de manière hasardeuse, lui collant à la peau. Ce n'était pas si horrible que ça à voir, mais étrangement, on ne pouvait que ressentir du dégoût en le regardant.
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L'effet de surprise passé, Ladybug chercha immédiatement où pourrait se trouver l'Akuma. Le bas de son corps ne portait rien de suspicieux, tandis que le haut ne montrait pas plus de menace.
Elle traça mentalement les courbes de leur cible et fini par repérer un gadget à son poignet gauche. Une extension anormale du costume, faisant penser à un foulard, un bracelet...
《 Une montre...》 marmonna la super-héroïne en lançant un regard en biais à son partenaire.
Ce dernier se tint attentif, prêt à recevoir n'importe quel ordre de sa Lady.
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Elle allait parler. Ladybug allait parler. Elle ouvrit la bouche.
Mais au lieu de la voix de la jeune fille, un crépitement retentit, suivi de paroles à intonations robotiques :
《... Il faut détourner son attention. Je te laisse t'en occuper. Pendant ce temps, je vais...》
La bouche de Ladybug se referma, avant de se rouvrir un instant plus tard, de stupéfaction.
《 Chat... C'est ce que j'allais te dire...》marmonna-t-elle.
Son coéquipier, tout aussi surpris et déboussolé, ajouta d'une voix faible :
《 Sa montre transmet à voix haute ce que l'on pense ? 》
Van-gor se mit à ricaner de manière incontrôlée. Leurs têtes de désespérés étaient décidément des plus divertissantes.
Et puis... Ignorer la rage du Papillon lui procurait également un plaisir indescriptible.
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《 C'est fini. Il va nous tuer.》couina Alyson, refoulant ses sanglots. Elle ne tenait plus, elle sentait déjà mentalement son corps se déchirer.
Des héros pour la sauver ? Foutaise. Baliverne. Ils allaient y passer eux aussi. Ces incapables.
Elle avait peur. Elle avait très peur. Van-gor était incontrôlable, et personne n'avait la puissance pour lui faire face.
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Tout comme madame Nipal, le Papillon devait se rendre à l'évidence. Ce fou furieux était insensible à la douleur physique, la drogue qu'il avait incorporé le rendant complètement euphorique, et sa mentalité brisé ne mènera cette quête qu'à la catastrophe.
《 Et. Mainte. Nant. La. Finaaaaaaleuuh. articula avec un plaisir non dissimuler l'akumatisé.
- Van-gor ! Que comptes-tu faire ? ragea le Papillon qui fulminait dans son antre.
- Oh... Désolééé, j'aurai dû dire la "tuerie" finale. 》
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A cet instant, le Papillon ne pouvait plus tenir. Cet akumatisé avait perdu toute trace d'humanité. Jamais il n'avait commis une aussi grosse erreur en tant que Hawk Moth -de son nom anglais. D'une part, il se montrait pitoyable de laisser son serviteur chambouler tous ses plans. D'autre part, le meurtre n'était jamais apparu dans aucun de ses programmes.
La situation ne devait plus durer, et le Papillon se retrouvait obligé de retirer les pouvoirs de cet homme.
Le détenteur de la broche avait un objectif bien plus important à ses yeux, mais jamais son cœur de mortel ne le laisserait commettre un crime de sang froid.
Jamais.
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Mais cela ne reviendrait-il pas à rendre les armes devant l'héroïne de Paris ? N'est-ce pas une honte de s'incliner ainsi devant ses pires ennemis ?
Le Papillon serra les poings et se concentra sur son akumatisé. Sans prévenir, il effectua un mouvement ample et sec dans sa direction : 《Van-gor, je te retire tes pouvoirs.》prononça-t-il avec colère avant d'achever son geste.
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Sous les yeux ébahis de Ladybug et Chat Noir, le redoutable adversaire qu'ils allaient affronter tituba avant de tomber lourdement au sol inconscient.
D'abord interdite, la coccinelle fut la première à réagir : 《 L'Akuma ! Où est-il ? Il faut le purifier ! 》
Chat Noir se précipita sur le Willem inconscient : 《 Il doit encore se trouver sur lui. Il faut l'éjecter de sa cachette !》
Les deux héros s'attelèrent à la tâche tandis que l'homme masqué rugissait dans sa cachette. La menace de Paris avait commis une terrible erreur, et cherchait d'ores et déjà un moyen d'essuyer cette défaite.
Que pouvait-il faire ? Réakumatisé ce fou furieux ? Sans façon. Il venait de prendre une "sage décision". Ou alors... S'adresser au duo pour leur dire que ce n'était que partie remise ? Ridicule.
Non. Il devait agir immédiatement, de manière inattendue.
Le Papillon calma sa colère et commença à passer en revue l'état d'esprit des personnes environnements. Faire d'un autre sectaire son super-vilain ? Quelle horreur. L'homme était tout de même capable d'apprendre de ses erreurs.
Et puis il repéra cette fille, Alyson. Une jeune demoiselle torturée par ses craintes, tourmentée par son homme. Elle ne savait plus où s'en donner la tête et était entièrement soumise à ses émotions.
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Jusqu'alors, le Papillon n'avait exploité que la colère et la tristesse comme moyen de contrôle.
Mais la peur, elle, n'était pas un candidat bien moins alléchant, au contraire.
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Pendant que Chat Noir fouillait la veste de Willem et que Ladybug le couvrait des balles qui s'étaient remises à fuser dans leur direction, l'Akuma se défit discrètement de la montre de l'anciennement dénommé "Van-gor" pour se fondre dans la bague qui ornait le doigt de la jeune femme blonde.
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Sans perdre une seule seconde, Papillon récita toute une tirade pour convaincre Alyson de se joindre à ses rangs. Il faut avouer que convertir une personne au mental épuisé fut une tâche des plus faciles.
La jeune fille s'était contentée de garder le silence avant de murmurer un faible et pitoyable : 《 Protégez-moi, Papillon. 》
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Chat Noir, paniqué de ne trouver aucun objet susceptible de contenir le moindre insecte violacé, continuait ses recherches. Il devait y parvenir, et vite, afin qu'ils puissent en finir avec tout cette histoire.
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《 AAA-A-aa-agh. 》 entendit-il, juste derrière lui.
Le héros se retourna vivement, appréhendant déjà de voir sa Lady blessée par des tirs, mais il n'en était rien. Non.
Une femme à une allure qui lui était à la fois familière et inconnue se trouvait au dos de Ladybug. Cette "femme" portait un costume surmonté de cuirasse de protection, et même un casque.
De quelle manière avait-il pu reconnaître qu'il s'agissait d'une personne de la gente féminine ? Et bien tout simplement parce que ses cheveux blonds tombaient en cascade dans son dos, et que ses courbes restaient celle d'une femme.
Chat Noir allait décocher une réplique commandant à l'individu de décliner son identité, mais un rire diabolique s'échappa des lèvres de la femme.
Plus alarmant, Ladybug avait cessé de faire tournoyer son yoyo, et ses mains retombaient mollement le long de son corps. Ses jambes commencèrent à flageller de manière inquiétante.
《 Ma... Ma Lady ?... 》
La femme en tenue cuirassée se tourna vers le garçon en costume noir, plus menaçante que jamais, mais l'alter-ego d'Adrien ne voyait à ce moment-là que Ladybug.
Ou plutôt...
La plaie béante qui ouvrait la nuque de Ladybug.
Le sang en sortant par vague de petits clapotis, tandis qu'une affreuse odeur de fer arrivait jusqu'aux narines de Chat Noir. Ou alors était-ce son imagination, aliénée par ce spectacle.
Le sang. Le sang de Ladybug coulait.
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Pétrifié par cette vue, le super-héros ne put réagir à l'instant où le couteau que détenait la femme casqué se planta une deuxième fois dans le corps de la coccinelle, visant, cette fois-ci, un peu plus bas.
Au moment de l'impact, Chat Noir fut pris d'un soubresaut. Son âme lui hurlant d'agir mais son corps, prit de vertige, n'accepta de se mettre en mouvement seulement au troisième coup de couteau.
Chat Noir envoya valser à une vingtaine de mètre la femme -qu'il identifia comme étant une akumatisé- d'une simple extension de bâton en visant ses côtes.
Au même instant, le corps de Ladybug céda à la gravité et tomba lourdement au sol.
Le teint livide, la super-héroïne cherchait fébrilement Chat Noir du regard, incapable d'esquisser le moindre mouvement.
Sa gorge, ainsi que ses poumons, étaient noyés par le sang, l'empêchant d'émettre le moindre son. Ses muscles déchirés et affaibli ne lui permettaient même plus de cracher le liquide visqueux qui l'asphyxiait avec lenteur.
D'un pas peu assuré, Chat Noir s'approcha avec lenteur de la super-héroïne, les larmes gagnant déjà ses joues.
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Lorsque que le garçon apparu dans le champ de vision de la jeune fille, cette dernière réalisa à quel point sa vue avait déjà faibli. La tignasse blonde du héros se fondait maintenant avec sa peau bronzée.
Seuls ses yeux incroyablement verts étaient véritablement distinguables, et cela l'attristait déjà.
Ladybug ne pouvait plus effectuer le moindre mouvement. Elle sentait la vie quitter lentement son corps impropre à toute utilisation immédiate. Comment aurait-elle pu imaginer que sa chance la quitterait aujourd'hui ? Comment pouvait-elle surmonter cette épreuve seule ? Elle avait peur, mal et froid.
Inconsciemment, elle voulait sentir la chaleur de Chat Noir, la douceur du contact de Chat Noir, une dernière caresse de Chat Noir... Quelque chose qui l'accompagnerait dans ses derniers instants. Quelque chose venant de celui en qui elle avait le plus confiance.
Mais rien de tout cela ne fut réalisé.
Le garçon regardait sa Lady s'éteindre sous ses yeux, tendant fébrilement sa main vers la sienne, mais incapable d'effectuer le moindre geste, ni d'émettre la moindre parole.
Comment pouvait-il croire que la situation actuelle était bel et bien réelle ? Comment pouvait-il se résoudre à accepter l'état physique de son amour ?
Non. C'est tout bonnement impossible, n'est-ce pas.
Toucher sa partenaire reviendrait à admettre la véracité de ce destin.
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Ladybug ne sentait plus de douleur, tout ce qui l'entourait perdait sa signification.
Tout, sauf le visage de son partenaire, et ses traits à peine déchiffrables.
Elle ne saura jamais qu'à ce moment-là, le super-héros était en train de pleurer. Et pire encore, elle ne saura jamais pourquoi le blond avait, soudainement, disparu de son champ de vision. Pour elle, il était parti. La laissant seule contre du béton glacé.
Mais peu importe, car bientôt, sa capacité de réflexion la quittera, et ses sens s'évanouiront.
Bientôt, soit, maintenant.
Ladybug était morte.
Ladybug avait quitté ce monde.
Ladybug n'était plus.
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Chat Noir se battait avec rage contre l'akumatisée qui était revenue l'attaquer alors que la coccinelle vivait ses derniers instants. Était- ce trop demander de vouloir rester auprès d'elle ?
La vie répondait : O. U. I. en lui riant au nez.
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La femme surprotégée ne criait pas son nom durant le combat. Ni ne réclamait les Miraculous. Non. Au lieu de ça, elle hurlait vouloir la paix, ainsi qu'avoir pour ambition de détruire toute forme de vie. Elle voulait "vivre tranquille", qu'elle disait.
C'est à cela que Chat Noir finit par reconnaître Alyson derrière le casque.
Le visage en larme, l'esprit embrumé par la colère, il combattait actuellement avec ardeur son ennemie.
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Afin de ne pas commettre l'irréparable, il devait s'empêcher de considérer cette femme comme étant la meurtrière de Ladybug. Il devait l'ignorer, et combattre de toutes ses forces.
Trouver l'objet où se nichait l'Akuma. C'est la seule chose à laquelle il devait penser.
Mais face à un corps cuirassé, que devait-il espérer détruire ? Aucune parcelle de peau ne semblait avoir été délaissée de protection.
Ah. Si. Sa main.
Une bague.
Quelle ironie. Cette femme se plaignait de son mari, mais l'objet qui lui restait le plus cher se trouvait être leur alliance.
Après ce combat, elle, elle retrouvera ses proches.
Après ce combat, lui, aura perdu sa Lady à jamais.
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Grâce à son expérience, Chat Noir fini par désarmer l'ennemie d'un coup bien placé. Le couteau portant le sang de la coccinelle fut envoyé au loin, tandis que le héros se jetta sur l'akumatisé afin de la plaquer au sol.
Alors que la femme se débattait misérablement, le blond la maintenait dos au béton. Chat Noir passa ses doigts entre les siens en prenant soin d'accrocher la bague pour la retirer dans un deuxième mouvement.
L'akumatisé eut à peine le temps pousser un cri de rage que le héros brisa l'anneau entre ses doigts, et ce fut sans surprise que l'Akuma s'en extirpa.
《 CATACLYSME ! 》 cria le dieu de la destruction avant d'abattre sa malédiction sur l'insecte qui fut instantanément réduit en cendres. Au même moment, l'interconnexion qui liait le serviteur à son hôte se brisa.
Alyson fut libérée de l'emprise du Papillon et s'écroula au sol. Inconsciente.
《 Saleté. 》 marmona le Chat en regardant les particules noirs s'éparpiller dans les airs.
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Pendant quelques instants, il resta debout, dans une sorte de transe.
Que venait-Il de se passer déjà ? Pourquoi Alyson s'était faite akumatiser? Pourquoi avait-il utilisé son cataclysme contre un papillon violacé ? N'était-ce pas le rôle de...
Ladybug.
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Le cou de Chat Noir se tourna si rapidement dans la direction qu'il venait de quitter que ce dernier aurait pu se rompre.
Oubliant complètement la femme à ses pieds, le garçon courut de toutes ses forces. Oubliant également ses muscles qui lui imploraient le repos, oubliant la première victime au sol, oubliant les potentiels ennemis.
Quoique, ces derniers avaient fui en voyant le nouveau disciple du Papillon. Il ne restait donc plus personne, plus rien.
Plus rien, à part lui et le corps de...
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Marinette Dupain-Cheng.
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La franco-chinoise.
La fille de boulanger.
La déléguée de la classe.
Sa camarade de classe.
Celle qui était assise derrière lui.
Celle qui était douée en couture.
Celle qui promettait d'être une styliste talentueuse.
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Sa première véritable amie.
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Chat Noir en eu le souffle coupé, réalisant à peine ce que cela signifiait.
Avant qu'il ne comprenne le pourquoi du comment, il fut pris d'un rire frénétique, tout en regardant le corps de Marinette, misérablement étendu au sol.
《 C'est une blague, hein ? 》 murmura-il en compressant son propre front de sa main droite.
Sa conscience lui chuchotait le lien qui existait entre la bleuté et la super-héroïne, tandis que son corps étaient pris de tremblements incontrôlables, rejetant l'entièreté de cette révélation.
《 C'est pas possible. C'est impossible. 》parvint-il à articuler entre deux sanglots.
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Ne tenant plus, les genoux du jeune homme finirent pas s'écraser au sol.
Ce choc n'apporterait rien de bon à ses articulations, mais au point où il en était, peu lui importait.
Cachant ses yeux avec ses mains, comme un enfant, il n'osait pas retenter un regard en direction de la bleuté.
C'était trop dur. C'était trop douloureux. C'était trop déchirant de la voir dans un tel état.
Le premier bip de sa bague retentit. Il ne le perçu même pas.
Trop bouleversé par la situation.
Deux autres alertes passèrent.
Lentement, les doigts de l'alter-ego d'Adrien se rouvrirent, laissant la vue du corps inanimé apparaître.
Chat Noir se forçait à s'infliger cette torture. Ce visage dépourvu de couleur. Ses yeux dépourvus d'étincelles.
Aah...
《 POURQUOI ELLE ? 》 hurla le héros, déchirant le silence qui s'était installé. Détruisant ses cordes vocales. Il répéta encore et encore cette phrase, jusqu'à en perdre la voix.
Oui, pourquoi ? Pourquoi avait-il autant souhaité que sa Lady et lui se connaissent dans leurs vies ? Pourquoi a-t-il fallu qu'elle soit aussi près de lui ? Pourquoi ne pouvait-il juste pas se morfondre devant le corps d'une inconnue ?
Les larmes du Chat Noir coulaient à flot. Régulièrement, il était forcé d'essuyer tout ce qui coulait de sa figure.
C'était désastreux. Le jeune homme était désastreux à voir.
Mais franchement, qui s'en souciait ?
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L'avant-dernier et le dernier "bip" se succédèrent.
L'instant qui suivit, une boule noire fut éjecté de la bague.
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La petite créature regarda autour de lui, la mâchoire décrochée. Il faut dire que le spectacle qui lui était proposé était loin de lui plaire, mais le Kwami noir avait plus important à faire.
Son porteur était pris de spasmes irréguliers, et c'est à peine s'il avait remarqué sa détransformation. Réaction plutôt normale, vu que le corps de Ladybug reposait devant lui.
Doucement, la créature voleta dans une autre direction, vers un petit corps rouge, surmonté de taches noire.
À cet instant, il craignait le pire, mais lorsqu'il comprit que la Kwami était "seulement" évanoui, Plagg s'empressa de la soulever, et revint vers le garçon.
《 Gamin, on doit partir. 》
Adrien resta sourd à ce que disait Plagg, à la moindre de ses paroles. Il n'avait pas envie d'écouter ses jérémiades.
《 Gamin, il faut que tu te transformes ! 》
Cette fois, le garçon releva brutalement la tête, choqué par cette demande.
《 Tu dois partir. Vite. Personne ne doit te voir. 》
Hilarant. Adrien laissa un rire narquois s'échapper de ses lèvres.
《 Attend, Plagg, tu crois sincèrement que j'en ai quelque chose à faire, de mon identité, là ? 》
Évidemment qu'Adrien était dans un état de "Je m'en foutiste." Évidemment.
《 Tu dois laisser cette fille ici.
- NON. 》 cria instantanément le garçon, qui prit instinctivement le corps de Marinette pour la serrer contre lui.
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"Leur" premier contact depuis sa mort.
Adrien fut pétrifié en réalisant à quel point le corps de la jeune fille était froid. Il regarda une nouvelle fois son visage, les larmes coulant de plus belle.
Et puis lentement, il réalisa que ses mains étaient tachetées de sang.
Du sang poisseux de Ladybug.
Mais également celui de Marinette.
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Adrien vomit.
Il n'en pouvait plus. Il était physiquement et mentalement à bout.
Plagg attendit patiemment que le garçon finisse de vider son estomac pour se rapprocher.
《 Écoute-moi. Tu vas te transformer, utiliser le portable de... Marinette pour appeler les secours et ensuite, tu prends Tikki pour rentrer. 》dit-il en indiquant la petite créature rouge. 《 Tu ne peux pas rester dans cet état. Ni rester ici. Désolé. Je suis sincèrement désolé, pour vous deux. 》
Adrien se contenta de hocher machinalement la tête cette fois-ci. Étant vidé de toutes forces, ses pensées s'entremêlaient et formaient des ensembles incohérents.
Mieux valait répondre aux attentes de Plagg. Il n'était pas en état de réfléchir. -merci le sang et le vomi. Et puis...
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《 Ladybug n'aurait pas voulu...》chuchota-t-il en osant une caresse sur la joue blanche macabre de la jeune fille.
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Voilà, ce premier chapitre est acheuvé. Il y en aura encore un, et puis c'est tout. (pas moins, pas plus.)
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Je pense que maintenant, les personnes qui sont arrivées jusqu'ici comprennent l'inquiétude que j'ai évoqué au tout début.
Bref.
J'espère que ce Premier Orgue vous a plu.
Je remercie Mister Citron (sans toi, ça n'aurait jamais été aussi parfaitement cruel) et Orphée ( Ophélia-Agreste) qui m'ont respectivement aidées dans le scénario et relu encore et encore. (désolée de t'avoir infligés sa, ma Lady Orphée. TwT)
Merci également à ma Lola ( lo-la_blonde ) d'amour et ma soeurette Merry ( MerricupBis) pour m'avoir encouragée à poster. :')
Bref, je vous aime et nem.
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Merci d'avoir lu !
A peluche !
