Bonjour, bonsoir, et bonne nuit à tous !
Je vous souhaite de bonnes fêtes et une très bonne lecture !
Il ouvrit lentement les yeux et posa ses orbes émeraudes sur un petit paquet, enrobé de papier doré, se trouvant au pied de son lit.
Il se demanda brièvement qui avait bien pu poser ça là quand il nota être seul dans le dortoir.
Il ouvrit alors le paquet, défaisant soigneusement le ruban bleu qui l'entourait et enlevant avec douceur l'emballage brillant.
Tombant sur une petite boîte en bois, il l'ouvrit avec prudence. Le contenu le fit sourire. Un sourire doux, comme peu de personnes pouvaient attester en avoir déjà vu un sur ses lèvres.
Le Gryffondor eut alors, dans un léger éclat de rire, une étincelle dans le regard, et fonça dans la grande salle, son cadeau enfilé.
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Ce matin là était parfaitement normal, comme tous les autres d'ailleurs.
Pour le vieux monsieur qu'il était, recevoir des présents n'était plus ce qui égayait ses Noëls, mais plus le fait de se tenir prêt des êtres chers à son cœur.
Ainsi, lorsqu'il aperçu le paquet, grossièrement emballé dans un papier bleu clair, il fut surpris. Il l'ouvrit alors, avec une certaine révérence, et le contenu fit naître un air de joie pure sur son visage.
Qui l'aurait cru ? Sûrement pas lui. Mais Merlin qu'il n'aurait pas pu être plus heureux. C'est alors, son cadeau en place, qu'il prit le chemin de la grande salle.
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Elle n'était pas une jeune fille attachée aux choses matérielles. Son cœur et son esprit ne savaient apprécier que peu de choses, et ces choses là n'en faisaient pas réellement partie.
Cependant, lorsqu'elle aperçut un éclair blanc nacré dans son champ de vision, la petite boîte, sur un rebord de fenêtre, attira son attention.
La Lune, dessinée maladroitement sur le dessus, ne laissait aucune question transparaître quant à l'identité de destinataire. Troublée, la jeune fille aux cheveux blonds ouvrit le paquet, non sans une certaine crainte, et en découvrit... ce qui lui plaisait le plus.
Au nombre de deux, son cadeau dessina un air doux et rêveur sur son visage, qui ne s'en départissait jamais, sans oublier deux petits éclairs de malice, présents dans les perles océanes de la Serdaigle.
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Les abysses insondables qui lui servaient d'yeux s'ouvrirent sur un plafond beige, loin de l'image lugubre qu'on lui attribuait si facilement.
Un soupir las quitta ses lèvres. Il n'en avait cure, ne recevoir aucun cadeau en cette période de fête ne le dérangeait pas. Il en avait l'habitude.
Ses cheveux mi-longs repoussés en arrière, il se servit une tasse de thé et la sirota longuement. Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire, après tout ? Alors pourquoi avait-il ce pincement au cœur, après toutes ces années ? Il ne le savait pas.
Sortant de ses appartements pour se rendre à la grande salle, il buta dans un paquet qui, dans un bruit étouffé, alla buter contre le mur en face de lui.
Se figeant dans le couloir, il se pencha et le ramassa. Le paquet, entouré de papier sombre comme la nuit, avait une forme très aléatoire. Dans le plus grand calme abasourdi, il l'ouvrit.
En en découvrant le contenu, il se figea de stupeur. Pourquoi cela lui faisait t-il plaisir à ce point ?!
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Ses cheveux blonds parfaitement peignés, il sortit enfin de la salle de bain. Puis, noblement, il alla s'affaler sans aucune grâce dans le fauteuil de la salle commune qu'il s'était auto-attribué. Ses yeux bleu glace scrutèrent les alentours, espérant voir une lettre qui lui était adressée, en vain.
Soupirant, il amorça un mouvement pour se lever, quand il se rendit compte que quelque chose était écrasée par son noble postérieur.
L'attrapant, il regarda le paquet avec attention : entouré de papier rouge, un dragon gris foncé le regardait fixement, sagement dessiné sur l'enrobage.
Élevant un sourcil perplexe, il l'enleva et découvrit, une rougeur soudaine aux joues, ce qui n'aurait pas pu le gêner autant que lui faire plus plaisir.
