Disclaimer : Oda Eiichiro.
Notes : Je suis dans le déni. Ace fait du tourisme, en vacances, quelque part sur Grand Line, assurément ! Et en un seul morceau, merci bien. En dehors de ça (et plus sérieusement), ne pouvant accepter son trépas - trépas ? quel trépas ? kof - j'ai quelque peu divagué, comme il est courant de le faire dans le fandom, à propos des pouvoirs de Marco, car, nous le savons tous, le phénix renaît de ses cendres. Alors, pourquoi pas ?
J'ai seulement appliqué la chose à la lettre : dans renaissance, il y naissance ; n'oublions pas qu'un phénix qui se meurt ressuscite au stade juvénile, hé ! Tout le processus sera explicité en temps et en heure, n'ayez crainte.
Une petite dizaine de chapitres vous attend, chacun assez court.
Bonne lecture !
Cannibale flammèche.
Après la guerre, chacun des membres d'équipage de feu Barbe Blanche crut férocement que Marco serait emporté par le chagrin. Des nuits durant, il demeura là, devant les tombes, roide, le cœur gelé sous les étoiles.
Un matin – la brume était bleue – leur commandant embarqua, un rejeton dans les bras. C'était Ace, et les bonshommes furent bien trop occupés à verser de grosses larmes de joie ou à renifler joliment pour se préoccuper des moyens, des implications, des sacrifices.
Bien vite, l'amertume noya l'allégresse, parce que leur (désormais) capitaine était rongé par une passion insensée, comme un feu qui couve et qui dévore dans le noir, en silence ; nul pirate sur la caravelle n'était dupe, pourtant aucun n'ôta le verrou sur sa bouche.
Un murmure, dans le vent tiède, subsista : Il n'est pas le paternel, il est obnubilé.
Plus tard, les Papa qui résonnent sur l'océan entre deux abordages finissent par avoir raison d'eux, car Marco n'a jamais cessé de veiller sur sa famille morcelée.
Tous imitèrent bientôt le marmot au sourire trop, trop vieux.
