Tournent les violons (cendrillon revisitée)


Coucou les loulous ! Me revoila avec une toute nouvelle fiction, je ne pensais pas en écrire une nouvelle tout de suite, mais l'inspiration m'est venue comme un éclair ^^. Mon chapitre est très court, j'en suis désolée mais j'espère qu'il vous plaira quand même ! Bonne lecture !


Chapitre 1 :

1675, une jeune fille, à la somptueuse chevelure bleutée, slalomait entre la vingtaine de domestique qui courait ça et là dans les longs couloirs animés du château. Tenant une haute pile d'assiettes en porcelaine, la jeune fille tâchait de son mieux de ne pas trébucher – comme elle en avait si souvent l'habitude – et de ne pas faire tomber sa précieuse pile, qui, à ses yeux, représentait tout l'or du monde.

Virevoltant avec toute la grâce du monde, elle évita de justesse une énième servante, qui courrait comme une possédée avec du linge tout frais sorti de la laverie, et manqua de faire tomber son précieux. Poussa un ultime juron – à la fois pour les autres mais aussi pour elle-même – elle se remise en chemin et traversa, cette fois-ci sans encombres, l'interminable couloir qui lui faisait face.

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Une immense porte en bois massif se trouvait au bout du couloir. Avec ses couleurs brunes et dorée en plus de ses magnifiques dessins gravés dans le bois, cette porte était digne de se retrouver dans les plus somptueux châteaux de tout Paris, la ville Lumière.

En arrivant devant cette immense porte de bois, la bleutée se tourna de sorte à pouvoir être dos à la géante de bois et la poussa en s'aidant de son dos et de ses fesses. Après avoir soupiré face à la lourdeur de la géante, elle entra dans l'immense salle à manger qui se présentait à elle et soupira rien qu'en imaginant tout le travail qui lui était offert avec la bénédiction d'être servante dans l'un des plus grand châteaux de Paris.

- Allez Marinette ! plus vite commencé, plus vite terminé et plus Alya sera satisfaite.

Alya n'était autre que la maîtresse du château, bien que riche soit-elle, cette jeune fille – du même âge que notre belle Marinette – était un véritable ange tombé du ciel. Elle était aussi douce qu'un agneau et traitait ses domestiques avec énormément de bonté et de gentillesse – contrairement à une certaine Chloé Bourgeois, fille d'un riche compte de Paris, qui traitait ses domestiques comme de vulgaires objets – Marinette se répétait chaque jour qu'elle avait beaucoup de chance d'être naît dans ce château.

Elle avança avec beaucoup de peine dans la pièce et commença à disposer, selon les désirs de sa maîtresse, les assiettes une part une sur les longues tables de banquet qui meublait cette immense salle. Tout comme l'ensemble du château et de ses nombreuses pièces à vivre, la salle à manger était décorée de noble tapisserie et drapeaux en soie, brodés à la main par les meilleurs tapisseurs de France, ceux-ci était tous dans les tons dorés, rouge et marron et racontaient certains passage de l'histoire de France.

Se laissant aller à son admiration pour ses merveilleuses tapisseries, Marinette en oublia sa tâche principale et se hâta de finir ce qu'elle avait débuté.

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- Ouf ! c'était la dernière.

Marinette, qui venait tout juste de terminer son long dressage d'assiette, s'essuya le front où avait perlait quelques gouttelettes de sueurs et se pencha en arrière pour s'étirer son dos devenu douloureux à force d'avoir eu à se pencher au dessus des longues tables de bois.

Elle se stoppa nette en entendant l'éternelle porte de bois. Se tournant vers celle-ci pour voir qui venait d'entrer, elle soupira et souri soulagée en apercevant Alya à l'entrée de la salle. Celle-ci s'avança vers elle, presque en sautillant trop heureuse de découvrir son amie dans la pièce. Elle l'enlaça chaleureusement dans ses bras et se stoppa en voyant Marinette grimacer.

- Tout va bien Mari ? demanda Alya à son amie, qui s'inquiétait réellement de son état. En effet celle-ci en faisait toujours trop et bien plus que ce qu'on lui demandait.

- Oui ne t'inquiète pas, c'est juste une douleur passagère à force de me pencher au dessus des tables.

La maîtresse de maison grimaça en suggérant qu'elle n'aurait pas dû laisser son amie faire cette tâche seule, mais Marinette la rassura en lui disant que ce n'était rien, alors elle lui demanda en gardant son jolie sourire.

- J'ai l'impression que tu me cherchais ?

- Oui, j'aimerai que tu fasses un tout petit quelque chose pour moi… elle se stoppa dans sa phrase pour voir la réaction de la bleutée qui gardait son éternel sourire. Alya continua en voyant le sourire de son amie. J'aurai besoin que tu me crée une robe pour le bal costumé que j'organise dans deux semaines.

Marinette écarquilla les yeux face à la demande de la jeune fille réaliser une robe était tout à fait dans ses cordes – Marinette était réputée pour faire de somptueuses créations dignes des plus grands couturiers de France – mais en deux semaines ?! Cela lui paraissait impossible à réaliser. Mais elle voulait tout de même relever le défi de sa jeune maîtresse pour lui faire plaisir, faire plaisir aux autres était ce qui la rendait vraiment heureuse, aussi ce n'était pas la première fois qu'elle acceptait les délires un peu fous de son amie.

- Je ne te promets pas d'y arriver…mais… je veux bien essayer de faire ça pour toi. Alya se jeta immédiatement dans ses bras en hurlant de joie.

- Merci Mari ! tu es vraiment la meilleure ! elle s'arrêta un instant comme pour réfléchir, levant les yeux vers le plafond elle enchaîna. Aussi, j'espère que tu auras le temps de te créer une tenue pour que tu puisses, toi aussi, venir lors du bal.

Marinette écarquilla les yeux tout en se figeant complètement en entendant la dernière phrase de son amie, elle ne pouvait pas avoir entendu ce qu'elle avait entendu, ce n'était pas possible…

- Je… ça y est elle recommençait à bégayer. Je ne peux pas participer à ce bal, je ne suis qu'une domestique.

- Bien sur que si, et j'insiste ! tu fais assez de chose pour moi pour que je te remercie. Alya lui afficha un sourire sincère et Marinette ne pu que sauter de joie en criant de bonheur tellement elle était heureuse.

Alya congédia Marinette pour que celle-ci puisse se mettre au travaille et, décidément, Marinette allait avoir du pain sur la planche. Marinette se hâta de retourner à sa chambre de domestique, une vieille paillasse ainsi qu'une vieille bougie ornait la petite pièce. La seule différence que l'on pouvait constater avec les autres chambres des autres domestiques, c'est que Marinette, elle, possédait assez de matériel de couture pour rhabiller toute une armée prête à partir en guerre. S'installant sur le petit siège devait sa machine à coudre, Marinette choisissait les tissu qu'elle allait utiliser pour les deux robes et se mis au travail en soupirant, vraiment ce n'était pas demain la veille qu'elle allait pouvoir se reposer en toute sérénité…

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Voilou ! J'espère que ce premier chapitre vous plaira, je vais me presser de commencer le second chapitre avant que Dame Inspiration ne décide de me laisser seule ^^ !