Disclaimer: Tout à JKR.

Couple: HP/DM RW/BZ NL/TN SF/DT

Genre: Romance / Drame / Humour / Pervers (si la catégorie existait)

AVERTISSEMENT: La fin de cette fic sera extrêmement guimauve, le début par contre ne l'est aucunement et pourrait choquer certains lecteurs pro-vie. Homophobe s'abstenir. Je suis perverse et je l'assume, donc les lemons arrivent rapidement. (Après tout, cette fic est un peu PWP et est classé M)

Parution: Mensuel (peut-être hebdomadaire si l'inspiration collabore)

Note: L'histoire se déroule durant leur sixième année et Snape est professeur de potion.

Note 2: Petite précision, l'histoire se concentre d'abord sur les couples Nott/Londubat et Finnigan/Thomas. Les couples Harry/Draco et Zabini/Weasley viennent dans les chapitre 4 et 5.

Note 3: Je fais beaucoup de fautes et j'aimerais m'améliorer, toutes critiques constructives sera grandement appréciées.

Résumé: Après un accident de potion certains élèves mâles de sixième année se retrouvent enceints. MPREG HP/DM RW/BZ NL/TN SF/DT Fic PWP/Mièvre

LES HÉRITIERS ACCIDENTELS

Chapitre 1-Réveil difficile

Draco Malfoy se réveilla dans un endroit lumineux, beaucoup trop lumineux. Il referma les yeux et cacha son visage avec ses bras pour amoindrir la torture infligée par cette lumière aveuglante.

Il ignorait où il se trouvait, il savait qu'il était étendu dans un lit qui n'était pas celui de son dortoir, n'y celui se trouvant au manoir Malfoy. Peut-être était-il à l'infirmerie?

Draco attendait des voix à proximités de lui, des murmures.

Il essaya de ressembler ses derniers souvenirs; il s'était levé, douché, avait prit son petit déjeuner et était aller en cours...

Le cours de potion avec les griffons. Snape avait changé Londubat, Potter et Weasley de place. Blaise Zabini, son meilleur ami, avait été obligé d'endurer Weasmoche, Théodore Nott, son second meilleur ami, avait supporté le candide de service et lui avait dû se coltiner Saint-Potty. Ses souvenirs n'allaient pas plus loin, ils s'arrêtaient lorsque Potter s'était assit à côté de lui.

Draco se força à ouvrir les yeux, il se trouvait effectivement dans l'infirmerie. Blaise était couché dans le lit à sa gauche, il dormait. Théodore Nott, était dans le lit à sa droite la tête dans les mains, se massant les tempes.

Draco se dit qu'il n'était pas le seul à être indisposé par la lumière. À la droite de Théo, se trouvaient Crabbe et Goyle, les deux gorilles s'étaient assis sur le rebord de leur lit et discutaient de Quidditch, comme ils le faisaient chaque matin dans leur dortoir.

Draco ne put retenir un grognement de rage lorsqu'il aperçu les gryffondors dans les lits en face de lui. Il ne se rappelait peut-être rien, mais il était prêt à parier que c'était de leur faute s'ils se retrouvaient tous à l'infirmerie. Ils avaient dus faire exploser leurs potions comme à l'accoutumée, les principaux suspects; Londubat et Finnigan. Les trois autres n'avaient aucune compétence en potion, mais ils étaient moins empotés que les deux autres.

Les lionceaux ne leur accordaient même pas un regard, ils discutaient entre eux comme si de rien n'était, aucune excuse à leur égard. Aucun savoir vivre ces griffons.

-Draco? Théo?

Les deux serpentards se tournèrent en direction du métis qui émergeait du sommeil.

-Comment ça va Blaise?

-Mal. C'est moi ou il y a trop de lumière ici?

Avant que Théo ou Draco puissent répondre, la porte de l'infirmerie s'ouvrit; Dumbledore entra suivit de l'infirmière Pomfresh et des professeurs McGonagall et Snape.

-Parfait, je vois que vous êtes tous finalement réveillés. Vous devez tous vous demander la raison pour laquelle vous êtes ici? Il est possible que vous souffrez de perte de mémoire, ne vous en faîtes pas, ceci est temporaire, du moins nous l'espérons. Es-ce que certains parmi vous se rappellent l'incident qui c'est produit durant votre cours de potion?

Nott leva la tête et regarda son directeur de maison.

-Je ne me rappelle pas d'un cours de potion.

-Ceci est tout à fait normal, monsieur Nott puisque vous et Londubat étiez au centre de l'explosion.

Tous les garçons commencèrent à paniquer à ce mot. Dumbledore leva les mains et attendit qu'ils se calment.

-Vous êtes tous en parfaite santé, aucun de vous a étés blessés. Il est inutile de céder à la panique.

-Pourquoi sommes-nous à l'infirmerie alors?

-Il y a eu des complications suite à l'explosion. Vous venez de vous réveilliez d'un coma de quatre jours.

La panique s'empara à nouveau des étudiants.

-Calmez-vous, je ne vous ai pas encore annoncé la nouvelle importante.

Les élèves se turent terrifiés par ce que leur directeur allait leur annoncer.

-En quatre jours, nous avons put faire plusieurs tests, plusieurs expériences. J'ai eu beau chercher la manière la plus délicate de vous l'annoncer, je crois que la méthode direct s'impose.

Dumbledore regarda les deux professeurs, avant de leur annoncer la mauvaise nouvelle.

-Vous êtes tous enceints.

Dix mâchoires se décrochèrent, croyant tous à une mauvaise blague. Dumbledore profita de cette accalmie pour expliquer d'avantage les évènements.

-La potion que préparait messieurs Nott et Londubat a explosée, vous éclaboussant. La mixture vous a tous fait tomber dans un profond sommeil, nous vous avons immédiatement conduit à l'infirmerie. Après plusieurs analyse Pomfresh est arrivée à la conclusion que vous étiez tous tombés enceints de la personne se trouvant à proximité de vous lors de l'explosion.

Dix regards terrifiés le fixèrent.

-Par exemple; monsieur Nott porte l'enfant de son union avec monsieur Londubat, l'enfant aura par conséquence les gènes des deux, comme une grossesse normale, si vous me permettez cette expression. Donc, messieurs Goyle et Crabbe, messieurs Thomas et Finnigan, messieurs Weasley et Zabini et messieurs Potter et Malfoy.

-QUOI!

Les dix cris avaient étés puissants, dix adolescents en paniquent, remplis de détresse. Dumbledore se sentait triste pour eux, il espéra qu'il verraient le bon côté rapidement.

-Mes chers amis, vous devez avoir beaucoup de questions. Nous répondrons à chacune d'elles, mais juste avant que le silence imposé à vos cordes vocales par le choque de cette annonce se termine, je dois vous signaler que vous êtes restés endormis durant quatre jours, beaucoup de choses se produisent en quatre jours. Nous avons contactés vos familles, des médiocomages de sainte-mangouste et le ministère. Les médiocomages ont faits plusieurs tests et chacun d'entre vous, comme je vous l'ai déjà dit, est en parfaite santé, ainsi que le fruit de votre union avec votre partenaire de potion. Ils m'ont assurés que vos grossesses se déroulent comme toute grossesse...féminine.

La gorge de Malfoy se serra, il avait peur de comprendre.

-Espèce de vieux fou, vous en parlez comme si c'était un acte magnifique, «le fruit de l'union». Enlever moi le machin que j'ai dans le ventre et tout de suite. Je n'ai aucune envie d'être l'incubateur d'un Potter.

- Je tiens à vous rappeler qu'il est aussi à moitié Malfoy, monsieur Malfoy. McGonagall fixait intensément Draco, n'appréciant aucunement le ton sur lequel ce serpentard osait s'adresser au directeur.

-Ce truc est un quart sang de bourbe, il n'a rien en commun avec les Malfoy.

-La ferme Malfoy, tu crois peut-être que j'aime avoir une descendance de mangemort dans mon ventre.

Draco voulu se lever pour aller défoncer la tronche du balafré une bonne fois pour toute, mais Snape le repoussa violement sur le lit.

-Vous garderez vos petites querelles parentales pour une autre fois.

Draco se calma par respect pour son directeur de maison, cependant son père allait en entendre parler.

Dumbledore remercia Severus d'un signe de tête et poursuivit son discourt.

-Je comprend votre colère et j'ai une bonne nouvelle pour ceux qui choisiront cette voie. Après plusieurs analyses de la potion, nous sommes arrivés à une solution, nous avons créés une potion qui vous permettra d'avorter. La potion de monsieur Londubat s'est retrouvée à être extrêmement puissante et aucuns sortilèges n'avaient eus d'effets.

Sept des dix garçons soupirèrent de joie et de soulagement.

-Cependant...

Ce simple mot glaça leur sang.

-...Le ministère a prit la décision que cette potion ne pourra être prit que par un sorcier majeur ou avec la permission d'un tuteur. Le ministère ainsi que moi-même vous incitent à grandement réfléchir avant de prendre une telle décision.

-C'est déjà tout réfléchis donnez moi cette potion.

Malfoy avait hurlé cette phrase, ne comprenant pas tout ce spectacle que donnait le directeur et le ministère. Une grossesse masculine n'était pas normal, mais une erreur de la nature, comme le créateur de cette potion. Il n'y avait aucune décision à prendre. Draco ne comprenait pas pourquoi, ils ne leur avaient pas donnés la potion directement durant leur sommeil, aucuns crétins se trouvant dans cette pièce voudra garder l'aberration se trouvant à l'intérieur de lui.

-Vous êtes mineur monsieur Malfoy, je dois attendre l'accord de vos parents avant de vous donner cette potion.

-Ridicule.

-Harry, Neville et Draco sont les seuls qui doivent attendre l'arriver de leur parents ou tuteurs. Tous les autres, vous avez dix-sept ans vous êtes majeurs la décision vous appartient.

Ronald Weasley, Dean Thomas, Théodore Nott, Vincent Crabbe et Gregory Goyle se mirent à parler en même temps.

Dumbledore leva les mains pour les inciter au silence.

-Si je comprend bien, vous voulez tous prendre la potion.

-Évidement, vous connaissez beaucoup de garçons qui rêvent de tomber enceint.

-Draco je peux comprendre que tu es en colère, mais je te prierais de te calmer.

-Pomfresh vous pouvez emmener les potions, donnez en une à chacun, sauf aux messieurs Londubat, Potter et Malfoy, qu'ils doivent attendre la décision d'un tuteur.

Dumbledore regarda fixement Malfoy, ce dernier ce dit que son père en allait entendre parler, ce vieux fou n'était plus apte à prendre des décisions réfléchis.

Pomfresh fit l'éviter sept fioles de potions qui s'arrêtèrent devant les élèves concernés. Crabbe et Goyle l'avalèrent sans hésiter, suivit de Nott. Draco les enviait et espérait que ses parents arrivent rapidement pour qu'il puisse se débarrasser de ce fœtus avant qu'il soit en âge de marcher. Il voulait quitter cette pièce et retrouver son dortoir, loin du vieux cinglé et des griffons.

Son regard alla en direction des rouge et or, Dean avait déjà avalé sa potion et tendait le flacon vide à Pomfresh.

-Beurk! Cette potion est vraiment dégoutante.

-Toi, tu peux la boire Weasley, alors ferme-là et avale.

Nott ricana à cette remarque et Malfoy lui sourit.

Théo qui l'observait toujours, prit un air extrêmement sérieux et fit signe à Draco de se tourner en direction de Zabini.

Le prince blond se tourna en direction du métis, ce dernier observait la fiole, toujours pleine devant lui.

-Qu'es-ce que tu attends Blaise?

Le garçon à la peau d'ébène se tourna en direction de ses deux amis, il ouvrit la bouche puis la referma aussitôt et retourna à sa contemplation de sa potion.

-Blaise qu'es-ce que tu fais? J'espère que tu ne penses pas à ce que je crois que tu penses? Avale ça immédiatement.

-Je...Madame Pomfresh.

L'infirmière se dirigea vers Blaise, lorsqu'elle arriva à sa hauteur, il lui tendit la fiole pleine, avant qu'elle puisse demander le sujet de son appel. L'infirmière se figea et regarda la fiole, cela lui prit un petit moment avant de comprendre. Elle lui sourit tendrement et prit la fiole.

-Il va falloir que vous veniez me rendre visite régulièrement, une grossesse comme la votre est une première et nécessitera par conséquence un suivit plus grand. Si vous avez la moindre question, il me fera un grand plaisir de vous répondre.

Blaise hocha la tête et la remercia. Elle caressa l'épaule du jeune homme et s'éloigna. Draco et Théo le fixaient les yeux aussi ronds qu'un rappel tout.

-Mais...mais...mais.

Théo ne pouvait en dire plus c'était les seuls mots qu'il arrivait à prononcer, ne comprenant pas l'attitude de son ami.

-Blaise tu es un homme, les hommes ne donnent pas naissance. En plus, c'est la progéniture de Weasmoche qui est là-dedans.

-Ainsi que la mienne Draco. J'ai toujours voulu avoir des enfants et tu le sais.

-Oui, cependant lorsque tu me le disais, j'imaginais que tu mettrais en cloque une des greluches après lesquelles tu cours et non que tu porterais toi-même tes enfants.

Blaise émit un petit sourire en coin.

-J'ai envie de tenter l'expérience. Il n'y a rien qui me garantie, que je vais pouvoir mettre une fille enceinte dans l'avenir. Regarde le mari numéro quatre de ma mère, il a toujours voulu des enfants et aucunes des femmes qu'il a connu n'est tombées enceintes et à cinquante-sept ans il en a connu.

-Blaise tu es un homme.

-Tu te répètes mon chou.

-Tu es un homme, tu possèdes un service trois pièces pour implanter ta semence dans un corps de femme avec des attributs féminin. Par où il va sortir?

-C'est une bonne question. Professeur Dumbledore?

-Oui monsieur Zabini.

-Comment mon bébé va sortir, lorsqu'il sera arrivé à maturité.

Un hoquet de surprise se fit entendre à l'extrémité de la pièce suivit d'un bruit sourd. Draco regarda dans la direction des gryffondors et vit la belette étendu de tout son long dans son lit, Potter et Thomas à son chevet, lui donnant de faible claque.

-Les médicomages vont vous ouvrir par magie le ventre et sortir votre enfant. Comme chez les moldus, ils appellent cette opération une césarienne, bien entendu, il n'y aura aucun risque pour vous ou le bébé, puisque tout sera superviser par magie après nous vous mettrons une petite pommade et vous pourrez tenir votre enfant sur votre ventre parfaitement cicatrisé.

-Merci, je vous demanderez surement plus de détail lorsque j'approcherais de la fin de ma grossesse.

-Pomfresh ma informé de votre décision de garder l'enfant, si vous avez besoin de quoi que ce soit ou la moindre question ou tout simplement besoin de parler, n'hésitez pas.

-Merci professeur.

Le vieux débris s'éloigna en direction de cette fiotte de Weasley.

-Mais qu'es-ce qui te prend? Tu es enceint que depuis quatre jour et tu te transforme déjà en bon petit gryffondor. Blaise réveille toi par Merlin, tu ne peux pas garder cette erreur de la nature.

-Draco j'ai pris ma décision, soit tu l'accepte, me soutien et la ferme, soit tu m'adresse plus jamais la parole.

-D'accord, fais ce que tu veux, mais je tiens à te rappeler que tu portes l'enfant de la belette. Ton descendant va naître roux recouvert de taches de rousseur, portant des haillons. C'est une grossesse magique, il va naître habillé et peut-être même avec une tête d'hippogriffe. Tu vas donner naissance à l'enfant le plus laid du monde sorcier.

Blaise lui sourit, une lueur perverse dans le regard.

-Cela m'étonnerait. Ginny Weasley est extrêmement bandante, les jumeaux sont terriblement sexy et la belette est un appel à la luxure, comme moi. Donc le mélange de nos gênes ne peu que donner un apollon.

Draco le regarda horrifié, il reprit finalement constance et explosa sur son compagnon de serpentard.

-Tu es un mâle, tu ne peux pas et ne doit pas donner naissance, choisi LA Weasley si tu veux absolument de reproduire avec cette famille.

-Monsieur Malfoy je vous prierais de respecter la décision de monsieur Zabini. Ce jeune homme est majeur et donc en âge de prendre c'est propre décision. Je tiens à rajouter que votre compagnon de serpentard fait preuve d'ouverture d'esprit et de maturité dans cette situation, contrairement à vous.

McGonagall détailla froidement Malfoy du regard et émit un faible sourire en direction de Zabini, avant de sortir de l'infirmerie, suivant le directeur, le professeur Snape et Pomfresh.

Draco soupira, tout le monde était il devenu fou, ils se comportaient comme si une grossesse masculine était une chose normal et naturel. Draco se cala dans ses oreillers et souhaita que ses parents abrivent pour qu'il puisse enfin enlever cette anomalie qui vit dans son ventre.

OoOoO

Ron ouvrit finalement les yeux, se demandant où il se trouvait, puis tout lui revint à l'esprit, tout.

Les paroles de Zabini et de Dumbledore le transpercèrent comme un poignard.

Ron agrippa durement la chemise d'hôpital de Harry et le rapprocha de son visage.

-Harry tu as entendu ce que vient de dire Dumbledore? Zabini le garde, il a dit ça uniquement pour énerver la fouine, rassure moi.

-Je l'ignore Ron, mais je ne crois pas que ce serait le genre de Zabini, il est peut-être sincère.

Les yeux du rouquin s'ouvrirent d'effroi.

-C'est un garçon, il ne peut pas penser sincèrement à le garder.

Ron ne comprenait pas la situation, comment un garçon pouvait-il envisager de garder un fœtus dans son ventre. Ils ne possèdent pas ce qu'il faut pour donner naissance, n'y l'anatomie pour le porter, c'est contre nature. Les serpentards sont timbrés.

La colère prit possession de Seamus, il hurla son point de vue, à la surprise de ses camarades.

-C'est son choix Ron. Qu'es-ce que ça peut te faire qu'il le garde ou non, c'est son corps, son bébé, son problème.

Ses amis observèrent attentivement le jeune irlandais rougissant. Seamus porta son attention sur les drap du lit évitant les regards des gryffondors et en particulier celui à la peau mate.

-Seamus ne me dit pas...que toi aussi.

Seamus déposa sur les draps la fiole encore pleine, les larmes lui montaient aux yeux, le regard de Dean lui pesait.

-J'ai envie de le garder, j'ai toujours voulu avoir une famille et vue mes préférences mes chances étaient minces.

Ron perçut la honte dans le regard de son ami. Il se sentait extrêmement mal à l'aise, il ne voulait pas offenser Seamus, il se doutait depuis un moment déjà que le blond préférait les garçons, mais il avait toujours espéré, qu'il n'aurait jamais à en parler avec lui.

Ron n'avait rien contre les homosexuels, ils étaient rare dans la société sorcière. La majorité du temps, c'était des nés moldus, puisque les sang purs se cachaient et épousaient une personne de sexe opposé, qu'il trompait discrètement.

Il voyait les yeux de son ami s'humidifiés, il ne voulait pas lui faire de mal en disant ces paroles, ce n'était pas contre les gay, mais contre les grossesses masculines.

Tout ça à cause d'une potion. Pourquoi cette tête grasse de chauve-souris enseigne? Sans lui, aucun gryffondors ne sauraient stressés, Neville n'aurait pas raté sa potion et ils ne sauraient pas coincer dans l'infirmerie à avoir une discutions du fait de garder son bébé ou non lorsque nous sommes un homme.

La réponse était tellement évidente, mais à présent son manque de délicatesse le faisait passer pour un gros rustre de sang-pur homophobe.

Ron se dit qu'il devrait trouver un moyen de prouver à Seamus qu'il était ouvert d'esprit et que son homosexualité n'était pas un problème. Il était et restera leur ami.

La voix tremblante de Dean, le sortit de ses pensée.

-Tes préférences, quelles préférences?

Dean fixait Seamus attendant sa réponse.

-Je suis gay. Je suis désolé les gars.

Ron sauta sur l'occasion.

-Tu n'as pas à être désolé. Que tu préfères les boules ou les queues tu resteras toujours notre ami.

-Ron!

Les voix des quatre gryffondors le fit sourire. Il ne passera peut-être pas pour un rustre homophobe après tout.

-Quoi? Vous êtes pas de mon avis.

-Oui...mais tu n'avais pas à le dire de façon aussi illustré, lui répondit Neville, le visage prenant une couleur cramoisie.

-Illustré? Je n'ai rien dit d'illustré, j'ai simplement prononcé le mot queue, si queue te donnes des idées Neville, tu peux tout nous avouer, l'infirmerie prête à la confidence c'est connue. En plus, tu vas pouvoir former un couple avec Seamus, c'est génial, mais n'oubliez pas de jeter un sort de silence la nuit parce que moi, Harry et Dean préfèrent ne rien entendre.

-Ron!

Ron éclata de rire en voyant les expressions à la fois offensés et amusés de ses amis.

Il pensa qu'après tout Seamus avait raison, il avait le droit de garder son fœtus s'il le voulait, ainsi que Zabini et comme Seamus l'avait si bien dit: c'est leur choix, donc LEUR problème. Même s'il était génétiquement impliqué dans le mélange se trouvant dans le ventre de Zabini, il n'avait aucune responsabilité.

Rassurer, Ron se cala dans ses oreillers et laissa un sourire niais élire domicile sur ses lèvres.

Cet incident n'était pas si catastrophique qu'il y paressait, il avait manqué la fin du cours de potion, ainsi que quatre jours de cours supplémentaires, nous étions donc dimanche, la semaine était déjà fini, il devrait se rappeler d'offrir un cadeau à Neville.

Il attendrait que Harry se débarrasse à son tour du truc se trouvant dans son ventre et ils iraient traîner sur le terrain de Quidditch ou dans leur salle commune.

Il avait envie de perdre son temps avec son meilleur ami, mais il se dit qu'il devrait peut-être essayer de trouver une activité très mâle après tout, pour aider à faire passer cette petite expérience extrêmement féminine. Peut-être qu'il demanderait à Harry et Dean de leurs montrer à lui et Neville le jeu que les moldus appellent rugby, Seamus fera l'arbitre dans son état il ne pourra pas jouer.

Perdu dans ses pensés Ron ne remarqua pas les gens entrant dans l'infirmerie.

-RONALD WEASLEY!

Ron sursauta dans son lit, se tournant vers sa mère. Telle une furie, elle se dirigeait dans sa direction, le pointant du doigt des poignards dans les yeux.

Ron ignorait comment réagir, il se figea, elle ne pouvait tout de même pas penser que c'était de sa faute, que c'était volontaire. Peut-être que Dumbledore ne leurs avait pas tout révélé et qu'elle pensait qu'ils s'étaient battus avec les serpentards.

Ron remarqua Fred et Gorge un immense sourire moqueur sur le visage, suivant leur mère. Non ils savaient, Ron le voyait sur leur visage, ils allaient lui en parler jusqu'à la fin de ses jours, il allait en entendre des blague de femmes enceintes.

Pourquoi sa mère était-elle furieuse alors?

-Ronald Weasley comment as-tu osé tuer un membre de notre famille?

-Pardon?

-Tu devrais avoir honte jeune homme de tuer un être sans défense.

-C'est une anomalie maman, un effet secondaire d'une potion. Je ne...

-Nous en reparlerons. Sa mère le regarda froidement et lui tourna le dos se dirigeant vers les serpentards. Ron dégluti, il n'avait jamais vu autant de haine et de déception dans le regard de sa mère.

-Ne t'en fais pas Ronald, elle était juste heureuse d'être grand-mère lorsque Dumbledore nous a expliqué la situation, elle n'a pas comprit pourquoi son fils et les autres garçons ont avalés la potion d'avortement, c'est un crime à ses yeux. Elle va finir par comprendre.

Remus Lupin qui venait de pénétrer dans l'infirmerie, serra l'épaule de Ron avant de s'assoir sur le lit de Harry.

Ron lui sourit et le remercia.

OoOoO

Harry fut soulagé de voir entrer Remus, il avait eu peur que Dumbledore contacte les Dursley, ses véritables tuteurs.

Lupin lui expliqua que Dumbledore avait trouvé plus judicieux de le choisir comme tuteur dans cette situation, puisque les Dursley étaient des moldus. Ils n'auraient peut-être pas compris la situation.

Ce n'était pas le fait qu'ils ne comprennent pas le problème qui avait effrayé Harry, sa peur principal avait été que les Dursley l'obligent à le garder pour le punir.

-Alors que choisis-tu Harry?

-Je prend la potion.

Remus sembla déçu, il leva la main et fit signe à Pomfresh.

-Je doit admettre que tu me surprends, je croyais que tu voulais une famille.

-Bien sûr Remus, je veux une famille. J'espère trouver une gentille fille qui portera mes enfants et non les porter moi-même, surtout s'il est à moitié mangemort.

-Harry! Tu ne devrais pas tenir de tels propos, surtout ici. Les Malfoy sont dans le corridor avec Dumbledore et Draco Malfoy n'est encore qu'un enfant, comme toi, il n'est en rien responsable des actions de son père.

Ron éclata de rire.

-Merlin, j'aurais adoré voir la tête de Lucius Malfoy quand il a apprit que tu avais mit en cloque son fils.

Harry, Dean, Neville et Seamus se joignirent aux éclats de rire de leur ami, sans remarquer que Remus, Arthur et les jumeaux Weasley ne riaient pas, mais restaient de marbre.

OoOoO

-Grosse tenancière de porcherie à l'horizon.

Zabini tourna la tête dans la direction indiquée par Malfoy, il vit une dame rousse d'âge mûre s'approcher d'eux, surement la mère des Weasley.

Elle tenait un morceau de tissu vert dans les mains et affichait un immense sourire.

-Bonjour. Tu es Blaise Zabini?

Le jeune serpentard métis hocha la tête.

-Moi c'est Molly Weasley, je suis la maman de Ron, enchantée de te connaître.

Elle lui tendit le morceau de tissu qu'elle tenait. Il s'agissait d'un foulard vert et argent, avec les lettre B et Z dans des petits vif d'or, brodés à plusieurs endroits.

Du coin de l'œil, Blaise vit le visage dégouté de Malfoy. Zabini fut extrêmement touché par ce geste, sa mère ne lui avait jamais rien tricoté. Il se demandait même par moment si elle se souvenait de son prénom, alors lui tricoté un foulard avec ses initiales.

-Ceci est pour toi, il ne faut surtout pas que tu attrapes froid dans ton état. Je sais qu'à ton âge la décision que tu viens de prendre peut te paraître stupide, mais je tiens à te dire que tu as pris le bon choix, dès que tu vas tenir se petit être dans tes bras, tu ne pourras pas imaginer avoir prit un autre choix. Je suis fier de toi jeune homme, il fallait beaucoup de courage pour prendre cette décision et si tu as la moindre question, le moindre problème n'hésite pas à me demander mon aide, tu peux m'envoyer un hibou ou utiliser la poudre de cheminette à n'importe quel heure.

-Merci. Merci beaucoup madame Weasley.

Zabini était touché, il ne s'était pas attendu à ça. Surtout il n'avait pas penser qu'en gardant son bébé, il deviendrait apparenté à cette famille. Il ne l'avouerait jamais, mais cela lui réchauffait le cœur, il était submergé par un sentiment d'appartenance, enfin il aurait peut-être l'occasion de connaitre l'amour normal d'une mère.

-Appelle moi Molly, après tout nous allons faire partie de la même famille dans neuf mois.

Trois bruits sourds se firent entendre en provenance de la section de l'infirmerie occupée par les gryffondors, Molly se retourna et soupira de découragement. Blaise suivit son regard et remarqua, les jumeaux Weasley et Ron Weasley, évanouis sur le sol.

Arthur Weasley regardait sa femme avec colère, Remus Lupin et les autres gryffondors regardaient la matriarche, retenant leurs fous rires.

Molly Weasley sourit à Blaise, avant de retourner au près de ses enfants. Dès qu'elle fut partie Malfoy se pencha dans sa direction un sourire méprisant sur le visage.

-Tu remercie ta future belle-maman, c'est si mignon. J'espère que tu vas faire brûler cette horreur.

Blaise regarda son ami avec un air de défi et enroula l'échappe autour de son cou.

Draco murmura à l'oreille de Nott et les deux serpentards éclatèrent de rire, Zabini décida de les ignorer et se concentra sur un séduisant rouquin reprenant conscience devant lui.

Blaise Zabini était bisexuel, il s'était amusé avec plusieurs serpentards et serdaigles, garçons et filles. Il se dit qu'il serait peut-être temps qu'il goûte à la viande de Gryffondor.

OoOoO

McGonagall entra dans l'infirmerie, tenant une lettre écrite par la grand-mère de Neville et lui tendit. Les parents des autres adolescents entrèrent dans la pièce et se dirigèrent vers leurs progénitures, à l'exception des Malfoy. Ils restèrent dans l'entrée à discuter avec Dumbledore.

Le bruit des voix se fient assourdissant, Malfoy fixait à tour de rôles ses parents, qui l'ignoraient et discutaient avec le vieux fou, et Pomfresh qui apportait une potion à Potter qui cala cette dernière avec une grande satisfaction et à Londubat, qui la prit et la déposa sur la table. Il se tournant vers Dumbledore en lui faisant des signes.

Le barbu lui fit signe d'attendre, le fanatique du citron essaya de s'excuser au près de son père, mais Malfoy sénior le retint.

Draco soupira, son père pouvait bien attendre avant de se plaindre, lui il voulait la potion, il voulait se débarrasser de ce truc au plus vite, tous les autres avaient eu droit à sa potion, lui aussi la voulait et tout de suite.

Comme son père ne daignait pas finir sa conversation, qui semblait très mouvementé, Draco décida de prendre les grand moyen, il fit signe à Pomfresh et attendit qu'elle arrive.

-Il y a t'il un problème monsieur Malfoy?

-Oui espèce d'idiote, je n'ai pas eu ma potion, tous les autres l'ont eus, je la veux moi aussi.

-Je suis désolé, mais...

-Mes parents sont là vous les voyez non? À moins que vous soyez aveugle en plus. Apportez la moi immédiatement.

Pomfresh était clairement mal-à-l'aise elle se tourna vers McGonagall, cette dernière regarda Malfoy avec pitié, puis alla murmurer à l'oreille de Dumbledore.

Ce dernier se tourna vers lui imité par ses parents, le petit quatuor se dirigea vers son lit.

Un silence pesant envahit l'infirmerie, un étrange pressentiment envahit Draco.

-Père pouvez-vous demander à cette infirmière de me donner la potion, je vous pris.

-Non, mon fils, tu vas garder cet enfant.

-Pardon!

Lucius s'assit sur le rebord du lit de son fils. Draco souhaitait avoir mal attendu, son père devait lui faire une blague, même s'il ne plaisantait jamais. Il devait lui faire une farce, il le fallait.

-Dumbledore et Snape nous ont expliqués ce qui c'est produit. Potter est un sorcier extrêmement puisant, il a déjoué à cinq reprises le seigneur des ténèbres et il est fourchelangue. Comprends-tu Draco, la lignée des Malfoy va devenir fourchelangue.

-Père, je suis un garçon, lui aussi et il est un sang mêlé.

-Il est arrivé dans le passé que certains détails de ce genre fut oubliés, les Potter sont une digne famille de sang-pur, il faut juste oublier que leur avant dernier héritier a épousé une sang de bourbe. Et le fait que vous êtes deux garçons sera vite oublié après quelques années, je suis même persuadé que cette méthode sera pratique courante dans une génération ou deux.

Draco n'en croyait pas un mot, il devait halluciner, cela devait être un effet secondaire de la potion.

-Père, je ne veux pas de cet enfant. Pensez à la honte qui va s'abattre sur notre famille.

-Ce ne sera que temporaire. Les lignés Potter et Malfoy sont d'anciennes et puissantes familles sorcières, l'union des deux clans imposera le respect. Puisque mon futur petit-fils sera d'une puissance absolue.

Le regard de son père devint vague, une lueur de soif éperdue de pouvoir se glissa dans son regard, fixant le ventre plat de son fils.

-Je n'en veux pas père. Si vous ne motorisez pas à prendre cette potion je trouverais un autre moyen de me débarrasser de cette chose.

- Alors, tu iras à Azcaban pour meurtre. Je suis ton père et j'ai prit la décision que tu garderas cet enfant, s'il lui arrive quoi que ce soit, je n'aurais aucuns scrupules à te le faire payer, fils.

Draco avala les paroles de son père, comprenant leur double sens. Il retint ses larmes, ceci devait être un mauvais rêve, ce n'était pas possible. Pourquoi lui?

Draco regarda ses meilleurs amis à tour de rôle et vu de la pitié dans leur regard, cela l'enragea d'avantage. Il allait devenir le porteur d'un Potter. Les gens allaient le considérer comme une petite chose sensible et faible. Il fallait qu'il trouve un moyen de se débarrasser de ce truc qui grandissait à l'intérieur de lui.

Il allait trouvé un moyen et faire regretter à son père sa décision, il se le jura foi de Malfoy.

Fin du chapitre 1

Bisous à ceux qui ont aimés...et aussi à ceux qui ont détestés(si vous êtes arrivés ici vous ne devez pas avoir détestés autant que ça, hihihi).

À la prochaine.