Ennuis internationaux

Spoiler : Quand j'ai commencé à écrire j'en étais à l'épisode 7.09. donc spoiler jusqu'à cet épisode.

Note : Et me revoilà avec une grosse fic avec plusieurs one shots... Mais je n'abandonne pas les one shot pour autant, j'ai pas fini de vous faire pleurer.

Juste un petit mot pour une excellente auteure, Di (ou Di-bee sur ), bien qu'elle ne joue pas vraiment dans la cour que moi, elle a su me soutenir et donner son avis tout au long de cette fic, qui à la base ne devait être qu'un one shot… Vous comprendrez avec le temps que le one shot s'est allongé de manière…. Un gros bisou à toi, dame Di-bee, on se revoit sur msn. En tout cas, je n'aurais pas besoin de torture psychologique pour finir, il reste si peu à ecrire, à peine trois ou quatre chapitres...

Bonne lecture à vous autre.


Le téléphone de Gibbs sonna. Ses trois agents jetèrent un œil à leur boss qui décrocha, échangeant quelques mots, il raccrocha sans un « au revoir » et se mit à pianoter sur son ordinateur. Gibbs utiliser un ordinateur ça ne présageait rien de bon.

Gibbs : Tony, Ziva dans mon bureau.

Les deux partenaires se levèrent en s'observant, le ton que venait d'employer leur boss n'était pas pour les rassurer. Gibbs imprima une feuille et les entraina tout deux vers l'ascenseur sans dire un mot, la mine renfrognée. Une fois tous trois dans le cube de métal, Gibbs le bloqua, plongé dans la pénombre, il prit quelques secondes pour observer ses deux agents. Que leur était-il passé par la tête ? Pourquoi avait-il fait ça sans en parler. Il aurait pu les aider, voilà que maintenant ils étaient dans un sacré pétrin, tant vis-à-vis des États-Unis que d'Israël.

Gibbs : Pourquoi ?

Tony : Pourquoi quoi boss ?

Gibbs : Ne joue pas à ce jeu avec moi DiNozzo ! Toi et elle, vous êtes dans les ennuis jusqu'au cou.

L'homme aux cheveux gris tendit la feuille de papier qu'il avait imprimé à son agent, qui la parcourra des yeux. Il vit le sang se retirer de son visage avant qu'il ne passe la feuille à la jeune israélienne.

Ziva : Oups.

Gibbs : Oups ????

Tony : On peut t'expliquer, boss…

Gibbs : J'aimerais bien oui, le directeur Vance est furieux, il parle de te renvoyer en Israël, Ziva.

Ziva : Non. Je ne suis plus au Mossad.

Tony : Il ne peut pas faire ça, Gibbs.

Gibbs : Et pourquoi ça ? Je te rappelle que Ziva est une espionne israélienne sur le sol américain. Tu sais ce que ça signifie ?

Ziva : Gibbs je viens de te dire que je n'ai plus rien à voir avec le Mossad !

Tony : Boss… Nous nous sommes mariés, elle n'a tué personne.

Gibbs : Vous vous êtes marié !!! C'est bien là le problème ! Que vous défiez la règles n°12 j'aurais pu passer, mais pourquoi avoir fait ça ? Vous ne pouviez pas vous contenter de vivre en couple comme la majorité des gens dans ce monde ! La position de Ziva a toujours été précaire ! Et maintenant elle va avoir l'immigration sur le dos. Qu'est ce qui vous est passé par la tête ?

Ziva : Avoir un enfant hors mariage est plutôt mal vu dans ma religion.

Tony : Mon enfant doit avoir un père.

Gibbs : Vous voulez ma mort tous les deux ?

Tony : On pensait qu'en te disant rien…

Gibbs : Et bien vous avez pensé à tord. Merde… Marier…

Il observa une nouvelle fois ses deux agents, proche l'un de l'autre, il aurait juré qu'ils se tenaient la main, mais alors que Ziva semblait paniquée, Tony lui avait mis son sort entre les mains de son patron, lui faisant confiance pour les sortir de là. Non il n'était pas politicien et il n'allait pas le devenir en quelques jours. Il fallait qu'il parle à Vance, bien que ça ne serve pas à grand-chose. Il lui fallait un plan de bataille mais surtout des alliés de poids des deux cotés de l'Atlantique.

Gibbs : Ziva, tu as la possibilité d'avoir des appuis en Israël ? Des personnes de confiance de préférence.

Ziva : Oui, c'est bien possible, si elles ne se mettent pas du coté de mon père.

Gibbs : Tony, prend contact avec ton père.

Tony : Gibbs…

Gibbs : Tu veux garder ta femme et ton bébé ?

Tony : Oui.

Gibbs : Alors prend sur toi, que tu le veuilles ou non ton père est influent vis-à-vis du gouvernement. Soyez discret. A la maison ce soir à 21h. Amenez McGee.

Résidence de Leroy Jethro Gibbs.21h.

Alors qu'il suivait le couple dans l'escalier descendant à la cave du chef de l'équipe, McGee se demandait pourquoi il était là, pourquoi ses deux collègues, il les avait vu dans la voiture se jeter des regards inquiets, Ziva passant le plus clair de son temps pendue au téléphone à discuter en hébreu avec son interlocuteur. Il avait l'impression qu'une crise se préparait et apparemment il serait de la partie.

**FLASHBACK**

Tony au volant roulait étrangement prudemment, alors que Ziva tenait une conversation animée, jetant de temps à autre des regards à sa compagne. Sur le siège arrière, McGee semblait perdu dans ses pensées, mais soudain…

Ziva : Tony ! Stop !

L'italien tourna son visage vers sa femme puis se gara brusquement sur le bas coté. Quittant la voiture brusquement, elle s'enfonça en contre bas. Dans la voiture, Tony se tourna vers McGee.

Tony : Reste là le bleu.

McGee : Un problème ?

Tony : Non, ne t'inquiète pas.

Se penchant, il attrapa un paquet de mouchoirs dans la boite à gants et une petite bouteille d'eau puis sortie du véhicule. Descendant à son tour dans le fossé avec plus de difficulté que sa compagne, et la rattrapa près d'un arbre. Se penchant vers elle, il lui dégagea le visage en attrapant ses cheveux.

Tony : Chut… Ca va aller doucement.

Ziva : Oh toi !!! Boucle là c'est un conseil ! C'est de ta faute si je suis malade.

Tony : Il ne me semble pas avoir été tout seul pour nos nuits torrides.

Elle lui donna un coup de poing sur l'épaule avant de rendre une nouvelle fois ce qui lui restait encore sur l'estomac. Tony sortie un mouchoir et lui tendit, elle lui prit des mains, s'essuyant la bouche.

Ziva : Je dois avoir l'air de rien !

Tony : Pour moi tu restes la plus belle.

Ziva : Tu ne diras pas ça quand j'aurais prit 10 kilo.

Mais alors qu'il voulu l'embrasser, il se résigna et lui tendit la bouteille d'eau. Elle but doucement quelques gorgées, l'eau passant difficilement dans sa gorge en feu.

Tony : Si tu veux, je te ramène à la maison.

Ziva : Tu sais bien qu'on ne peut pas.

Lui glissant une mèche derrière l'oreille, il la serra dans ses bras avec tendresse.

Ziva : Ca ne fait pas très agent du NCIS, si je te dis que je suis morte de trouille.

Tony : C'est vrai !

Ziva : Tu parles d'un soutien moral !

Tony : On devrait y aller avant que McGee se casse une jambe en descendant nous rejoindre.

Enlaçant la taille de la jeune femme, ils prirent la direction de la voiture se séparant avant d'être en vue. Reprenant leur place dans la voiture, Tony redémarra.

McGee : Ca va Ziva ?

Ziva : Oui, j'ai un peu mal digéré le diner. Tony n'est pas un excellent cuisinier.

**FLASHBACK**

TBC...

Alors vous en pensez quoi ??? Une Review fait toujours plaisir.