Bonjour à tous. Cette « fanfiction » est en réalité un recueil de ficlet (Plus de 100 mots, mais moins de 1000). Chaque jour, correspond à un couple. Il n'y aura jamais deux fois le même. Donc sans plus attendre, bonne lecture !
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SHINGEKI NO KYOJIN – ADVENT CALENDAR
Jour 1:Judgement (Eren x Livai)
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Son pied m'arriva directement dans la gueule. Violemment et puissamment. Etonnant, qu'un petit homme comme cela puisse me faire aussi mal. Le liquide vermeil coulant de ma bouche, ainsi que les hématomes sur mon corps, en attestant parfaitement. La sensation du sang, au gout si métallique, et ses chaines qui me retenaient les mains, cette position servile. Putain de merde, on se croirait dans un porno sado-maso. J'avais l'épée de Damoclès au dessus du crane et une poutre dans le dos. Plutôt cool, comme mort. Parce qu'il était évident que dans ce tribunal, on se battait pour savoir comment j'allais mourir. Soit tué directement, soit un peu plus tard, bouffé par un titan. Oui, j'en suis un, et j'aurais certainement plus de chance que d'autres, mais bon, le principe y est ! Livai me regarde, me juge de toute sa hauteur, il en profite, je le sais, et tandis qu'il approche sa figure de la mienne, je lui crache dessus. Un grognement s'échappe de ses lèvres, et il s'essuie le visage, juste avant de me donner une bonne dizaine d'autre coup de pied. Il me saisit par le col.
« - Petit merdeux… »
Je pouvais voir ses cernes, sa peau blanche, et une goutte de sueur qui coulait le long de sa mâchoire pour finir sa course sous sa chemise impeccablement blanche.
« -C'est quoi ce regard inquisiteur ? » murmurais-je entre deux respirations erratiques. Après tout personne ne nous entendait.
« -Va te faire foutre, fais pas ton rigolo ce n'est pas le jour. » Et sans plus de cérémonie, il appuya sa chaussure contre ma tête.
Ils parlèrent longuement de ma modeste personne. Et puis, on m'emmena dans une pièce plus confortable que ce à quoi je m'attendais. Un canapé bistre, des murs orangés, une table en bois de noyer, un verre d'eau, une chaise. Ma pseudo-liberté saveur simplicité. Je déchantai rapidement lorsque mon bourreau ouvrit la porte. Il était seul.
« -Salut. »
Il s'assit à l'envers sur la chaise face de moi.
« -J'espère que tu as compris que c'était nécessaire de te frapper, crois moi que je n'ai pas pris tant de plaisir que ça à te latter, t'étais tellement inoffensif. C'était pas marrant. Ça va mieux ta bouche, je t'ai pété des dents non ? »
Il attrapa ma lèvre inférieure et la descendit de sorte à ce que je l'ouvre. Il inspecta, et je le senti fondre sur moi. Il posa sa bouche sur la mienne. Ses lèvres avaient le goût de… nettoyant pour vitre. Bien que je n'en ai jamais bu, je ne suis pas fou à ce point, cela me rappelait l'odeur du liquide au citron que ma mère utilisait lorsque j'étais enfant, mais cela semble si loin maintenant. Mes lèvres gercées se firent mordre, et je me reculais sous le geste. Ce gars avait le don de me faire mal. Lorsqu'il se retira, il souffla méchamment, en m'attrapant par le menton.
« -Mon regard inquisiteur comme tu dis, tout le monde te servira à toutes les sauces. Parce que tout le monde te jugera toute ta vie. La vie est un jugement constant. »
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Je ne suis pas fan du Ereri, je l'avoue, mais vu qu'il en faut pour tout les goûts !
Les reviews sont le salaire de l'auteur, elles vous prennent moins d'une minute à écrire, pourtant elle nous réchauffe le cœur !
