Ludwig rejoignit Francis qui l'attendait devant les entrées du stade de France. Le blond français eut un sourir un le voyant et lui dit un bonjour charmant auquel il répondit lui aussi avec un sourir.
- Oh mon Dieu! fit France. J'adore ta chemise, cria-t-il. Où l'as-tu achetée? Dis-le moi, s'il te plait!
Il répondit avec un rire qu'il ne lui dirait jamais, juste pour l'énerver.
- Mais regarde-moi ces coutures! Ils sont magnifiques et je te parle même pas du tisssu! Un vrai chef-d'œuvre cet habit, dit-il avec enthousiasme. Crois-moi Lulu', moi qui s'y connaît si bien en mode, je te le dis: cette chemise est un vrai bijou!
- Va-t-on aller regarder ce match?
Son sourire s'agrandit et il dit sur le ton de la plaisanterie:
- Ou peut-être veux-tu plutôt m'enlever mon habit pour l'explorer sous tous les angles?
- Si la France gagne, je garde cette chemise. Marché conclut? dit-il.
- Ja. Et si c'est l'Allemagne qui gagne, tu devras faire la cuisine pendant deux jour chez moi. D'accord?
Le rire cristallin du français fut sa réponse. Pas besoin de mot, Francis acceptait le marché.
OoO
Allemagne tourna sa tête vers France. Ce dernier criait pour son équipe. Il sourit et se concentra une nouvelle fois sur les joueurs. Ce match amical de football entre eux lui plaisait beaucoup. Il se souvint de l'insistance qu'avait eu Francis pour qu'ils le regardent ensemble. Alors que un des ses joueurs avait pris le ballon, il entendit soudain un bruit, comme ceux des pétards, mais amplement plus fort. Tout à coup, il senti deux mains aggriper sa chemise et il baissa la tête pour voir les yeux de Francis, les lèvres rouges et des gouttes écarlates traçant un chemin le long de son cou. Puis il remarqua la tâche de sang qui était sur sa chemise.
Francis sourit tristement.
- Désolé Ludwig… Je l'ai tâchée… en toussant…
Et le blond tomba inconscient dans ses bras.
J'admet que le texte que j'ai écris reste très léger par rapport à ce qui est arrivé, mais franchement, je n'arrive pas à trouver les mots exactes pour vous décrire l'horreur que je ressens. Peut-être que tout simplement, ces mots n'existent pas, car l'ampleur de ma rage ne peut être mesuré.
