Ce sera comme si je n'avais jamais existé. Cette phrase m'a hantée toute la décennie qui a suivit son départ. J'avais cru ne jamais me relever de cette épreuve. D'ailleurs je ne m'en étais jamais remise. C'était il y a pourtant quinze ans. Pas une lettre, pas un message, rien. Ni d'Edward ni de aucun autre Cullen. La seule promesse qu'il avait tenu c'était celle-ci. La plus douloureuse. Si j'avais su le destin tragique que me réservait Forks, je ne serais probablement jamais venu dans cette insignifiante bourgade, préférant encore enquiquiner ma pauvre mère avec Phil plutôt que de vivre l'enfer malsain que j'ai vécu les quatre années qui ont suivis son départ, leur départ. Cette famille à laquelle j'ai cru appartenir pendant ces six pauvres mois. Six mois de bonheur absolu, de magie, pour sombrer quatre ans dans une profonde dépression et le reste d'une vie déchirée par un amour trop fort, trop violent et surtout non partagé. Cela m'apprendra à être trop gentille. J'ai voulu libérer Renée du fardeau que je devenais pour elle, une entrave dans son histoire d'amour, et pour ça c'est ma vie que j'ai gâchée et mon coeur que j'ai brisé. $

Même si aujourd'hui je suis fière du parcours que j'ai mené jusqu'ici, il n'en reste pas moins que la blessure n'a jamais cessé de saigner. Même mon mariage avec Micky et la naissance de notre fille Renesmée n'avaient pas épanché mon coeur détruit. Bien sur j'aime Michael mais l'amour que je lui porte ne sera jamais aussi fort que celui que j'avais et ai toujours au fond de moi pour Edward. J'ai refais ma vie point barre. Cependant Micky m'a apporté deux choses qu'Edward n'a jamais voulu me donner et pour cette raison je lui en serais à jamais reconnaissante, tout d'abord ma fille qui est le cadeau de ma vie, ma raison d'être celle qui par bien des aspect m'a sauvé, mais aussi Michael m'a ouvert la porte de l'immortalité. En effet, j'ai rencontré Michael en Afrique du sud lors de mon tour du monde. Sa beauté et son caractère joueur et continuellement taquin m'ont instantanément fait craquée. Après Edward je n'avais eu que des amourettes, des hommes qui venaient et partaient pour lesquels je n'avais aucune attirance autre que sexuelle. Je les gardais un mois ou deux à la rigueur puis je les jetés lorsque j'en avais marre.

Et Michael est arrivé dans ma vie il y à onze ans de cela. J'avais alors 22 ans. C'était un vampire végétarien, je l'ai compris immédiatement bien sur, qui avait 216 ans et qui depuis toujours ne se nourrissait que de sang animal. Il m'a aimé à l'instant où il m'a vu. Pendant un an il m'a aidé, m'a choyé, m'a fait voyagé, m'a préparé psychologiquement à la transformation puis il m'a demandé en mariage en contre partie d'être transformée. J'ai accepté. Nous nous sommes mariés et c'est durant notre lune de miel que je suis tombé enceinte. Le foetus grandissait à peu près normalement et les premiers mois de ma grossesse furent tout à fait normaux. C'est au septième mois que les choses se sont gâtées. En effet le foetus est devenu plus fort que moi et le processus à commencé à s'accélérer très rapidement. Le bébé me brisait les os et je m'affaiblissais de jours en jours. Au huitième mois, lorsque l'enfant me brisa la colonne vertébrale, et malgré mes supplications, Micky à provoqué l'accouchement prématurément. C'était une fille. Il m'a alors transformé juste après l'accouchement, me figeant à jamais dans mes 24 ans. Les onze dernières années ne furent que du bonheur, enfin presque si je met à part mon amour pour Edward. Je m'étais, grâce à la patience de Micky rapidement accoutumée au sang animal et au bout de ma deuxième année en tant que vampire j'avais pu retourner auprès des humains sans trop en souffrir. Bien que Renesmée est une croissance physique normale, elle était aussi intelligente qu'une femme de 20 ans à seulement 7 ans. Nous l'avons tout de même inscrite à l'école où elle était bien sur la meilleure. Moi j'avais entamée une carrière en tant que psychanalyste et Micky en tant que pompier. Les cinq années qui ont suivis la naissance de Renesmée, nous vagabondions de ville en ville ne restant en général que six mois tout au plus sept. Nous nous sommes finalement établi à New-York il à cinq ans de cela.

J'étais aujourd'hui heureuse avec l'éternité devant moi pour profiter de ma fille et de mon Micky. Aucune ombre ne semblait parfaire ce tableau que j'avais soigneusement peins en omettant les coins obscures de mon existence. Mais évidement la vie se fait toujours un malin plaisir à bousculer au grand jour ce qui devrait resté enfoui dans les profondeurs abyssales.

Comme aujourd'hui par exemple. Nous sommes le 9 juillet et cela fait dix ans que je suis mariée à Micky. Ma fille et moi nous promenons dans les rues de Manhattan pour trouver un cadeau à offrir à Micky. Vers 17h Jacob devrait passer chercher ma chérie pour la garder ce soir, afin que Micky et moi ayons un peu d'intimité. Jacob, mon meilleur ami, depuis qu'Edward est parti. Ce loup garou qui s'est imprégné de ma fille huit ans plus tôt et que j'avais failli étriper si Micky n'avait pas été là pour me retenir. Depuis le temps je m'étais faite à l'idée que ma fille ne m'appartenais qu'à moitié. Mais Jacob avait respecté mes souhaits et se tenait à l'écart d'elle au moins le soir lorsque nous étions tous les trois en familles et le samedi que je me réservais personnellement avec elle. Le reste du temps, il surveillait que tout allait bien et le dimanche il venait chez nous le matin vers 10h pour n'en repartir qu'à 19h. Je savais que ces horaires que je lui imposais lui faisait mal, mais je ne pouvais pas me résoudre à lui céder ma fille si facilement. Et puis elle n'avait que 8 ans, elle avait la vie devant elle pour connaitre l'amour. Je refusais qu'on brule les étapes, je voulais qu'elle vive pleinement toutes ces années d'innocence. Je voulais qu'elle soit la plus heureuse du monde. Que son enfance soit parfaite, son adolescence aussi et sa vie de femme ensuite. Jacob avait compris cela et parce que seul le bonheur de ma fille comptait il s'était résolu à m'obéir. Mais partout ou j'allais avec elle, il y était. Son monde convergeait intrinsèquement vers celui de Renesmée. N'empêche que sans lui, je n'en serais jamais là où j'en étais aujourd'hui. J'avais trouvé un bonheur doux et calme grâce à lui. Sur tous les plans il avait été là. Il me connaissait mieux que personne. Il avait tellement fait pour moi ces quinze dernières années. Que ce soit pour me relever du départ des Cullen, en passant par mes années de débauche, par ma transformation et les difficultés qui ont suivis cette dernière, la maitrise de mon pouvoir, le bonheur de ma fille, les déménagements incessants que je l'ai forcé à faire et ainsi de suite.

Si je n'avais pas rencontré Micky, il aurait était évident que j'aurai fini mes jours auprès de Jacob. Je l'aurai épousé et nous aurions eu des enfants. Nous aurions achetés une petite maison pas loin au Canada ou à la Push peut -être. Je m'étais souvent imaginé avant Micky, avec un gros bouquin sur les genoux lisant près d'un feu de cheminé alors que dehors le vent glacial de l'hivers frapperait les carreaux. Je m'étais imaginé qu'il serait à mes côtés en me parlant des dernières nouvelles, ou me taquinant sur les quelques cheveux blancs que j'avais alors que je vieillissais en voyant nos deux ou trois enfants grandirent. Je les voyais brun avec la peau hélée, deux garçons et une fille. Si Micky n'était pas entré dans ma vie, c'est la vie que j'espérais avoir, parce qu'à l'époque la tendresse et la patience dont avait fait preuve Jacob pour m'aider à me sortir de l'épisode dramatique des Cullen, m'avait tout simplement ouverte à lui plus que je l'aurai cru. Je l'aimais tendrement mais pas assez pour ne pas partir deux ans pour un tour du monde que je voulais faire seule, pour me ressourcer. Ce voyage avait changé ma vie sur tous les plans. Il représentait mes années d'humaines les plus riches en émotions et en rencontres. J'avais appris tant de choses, j'avais vu tant de monde, j'avais parcouru tant de kilomètres. Très souvent je repensais dans ma nuit éternelle à cette période de ma vie, ou j'avais accompli une sorte de purification, un retour à soi qui m'avait permit de prendre de la distance face à l'amour de ma vie. C'est ce voyage qui m'avait permit d'aimer à nouveau quelqu'un à sa juste valeur. Injustement je n'avais pas choisi Jacob, parce qu'en rencontrant Micky je m'étais dis au fond de moi que c'était peut-être une chance pour moi d'appartenir à la même race que lui. Réaliser ce rêve que j'avais cru éteint depuis longtemps, et un moyen d'aller contre sa volonté. Un moyen de me venger en quelque sorte du mal qu'il m'avait fait. Et je m'étais toujours dit que si je le croisais un jour, dans quelques décennies ou même quelques siècles après tout, j'aurai la chance de pouvoir me venger du mal qu'il m'avait fait. De cet amour qu'il m'avait fait rêver, de ces instants de bonheur pour moi, qui n'étaient que des distractions pour lui.

Je n'y pensais que rarement à cette idée, car le monde était vaste, il pouvait être n'importe où et d'ailleurs je ne le cherchais pas. Je préférais le revoir dans mille ans espérant que d'ici là je l'aurai oublié, qu'il ne saurait qu'un vague souvenir dans ma mémoire d'humaine. D'ailleurs je n'avais une image de lui que de ma mémoire d'humaine. Je le voyais continuellement brouillé, son image étant faussée par ce voile, signe de la défaillance de ma mémoire d'autre fois. Et c'était mieux comme ça.

Mais aujourd'hui en marchant sur la cinquième avenue de Manhattan, j'avais l'étrange impression que je n'étais pas la seule vampire. L'odeur de ma race était présente partout en fait, comme si des vampires avaient vagabondes ici i peine quelques heures. Resserrant ma poigne sur ma fille, mi-humaine, mi-immortelle, je nous fîmes entrer dans la première boutique que je recentrais. Un Starbucks. Parfait, je commandé des viennoiseries pour ma fille, ainsi qu'un jus d'orange et nous nous installâmes sur une table prêt de la vitre donnant sur la rue.

- Qu'y à t'il maman ? Tu as l'air tendue ? me demanda ma fille de sa voix pur et angélique.

- Je crois que nous ne sommes pas les seuls êtres surnaturels, répondis-je en chuchotant afin de n'être entendu de personne. Concentres toi tu devrais sentir une odeur caractéristique de notre race. Elle ferma ses magnifiques soyeux chocolats qu'elle avait hérité de moi, mais avec une pointe de dorée qui les rendaient parfait, et se mit à inspirait fortement. Quelques secondes plus tard, elle rouvrit les yeux et l'inquiétude se peignit sur son visage. Elle posa sa main sur la mienne et me montra une image de vampires affamés qui s'en prenaient au humains. Elle était vraiment comme moi, toujours là à s'inquiéter pour les autres au lieu de se préoccupé d'elle. Je me voyait tellement distinctement en ma fille. Une immense vague de fierté m'envahit en la regardant me détailler avec un petit mais splendide sourire au lèvres.

- Je pense qu'ils étaient là, il y a deux ou trois heures tout au plus. Je ne pense pas que des vampires assoiffés de sang auraient pu marchés dans la rue la plus fréquentée de New-York, sans faire un carnage. De plus les vampires assoiffés ne sortent que la nuit lorsqu'ils sont dans les grandes villes. C'était soit de très vieux vampires capable de se contrôler en présence d'humains ce qui me parait difficile soit des vampires végétariens comme ton père et moi, lui répondis-je à vitesse vampirique.

Elle se détendit rapidement. A l'inverse de moi. Il n'y avait pas beaucoup de vampires végétariens dans le monde, et il y avait de forte chance que ce ne soit pas les Denali qui vivent terrés en Alaska. En admettant que ce ne soit pas des vampires nomades parce qu'ils sont très rares en ville, il ne restait pas beaucoup de solutions quant à l'identité des présences que nous avions détectées. Si mon coeur le pouvait encore il aurait perdu tout contrôle et battrait la chamade. La j'avais la sensation qu'il faisait un petit tour dans mon estomac. Pour la première fois depuis que j'avais était transformé, je me sentis mal. Si je pensais un jour revoir les Cullen j'avais imaginé une scène de rencontre dans des dizaines de décennies, pas après seulement ma huitième année en tant que vampire, et quinze ans après leur départ. Refusant de plus m'aventurais plus loin dans le sujet. Je me concentrais sur la nourriture que mangeait ma fille. Pas très tentant d'ailleurs. Peut -être que je pourrais m'octroyer un week-end en amoureux sur les caraïbes avec Micky. Ou bien partir un mois avec Jacob, et Renesmé, puisque Micky ne prenait pas de vacances cet été. Et pourquoi pas faire les deux. Nous étions mercredi. Je pouvais très bien partir vendredi avec Micky et revenir le dimanche, puis partir un mois avec ma fils et Jake en Europe par exemple. Mon salaire de psychanalyste me permettais de le faire. Oui parce que pour que la vie soit plus drôle Micky et moi avions décidés de jouer les humains jusqu'au bout. Il avait beaucoup d'argent sur plusieurs comptes mais ne voulait pas y toucher pour qu'on puisse vivre comme les humains. Nous avions un appartement au coeur de New-York de 170 m avec trois chambres. C'était notre seul vrai caprice. Ah oui lui avait une Range Rover SPORT noir et moi une BMW noir également. Mais à New-york j'utilisais plus ma Mini Cooper rouge, pour resté dans le cliché de la femme fatal dans sa petit voiture sexy. C'était la phrase exacte qu'avait sorti une femme dans une pub, un jour et cela m'avais marquée. Jake lui s'était lancé dans la comptabilité, un choix qui m'avait désarçonné le pensant plus ouvrir un garage de mécano, mais il me surprenait toujours de toutes les manières alors. Je notais au passage la facilité avec laquelle je parvenais à oublié LE sujet qui fâche. Et j'en étais fière.

- Dis moi mon ange, voudrais-tu partir pour les vacances, un mois en Europe avec Jake et moi-même ? lui demandais-je tout à trac. Elle me regarda en souriant et se mit presque à crier pour me signifier son contentement.

Tout le monde la regardait d'abord énervé puis quand il voyait à quel point elle était belle et mignonne, les gens ne pouvaient s'empêchés de la regarder avec admiration. Elle était la perfection, et elle serait la plus belle femme du monde, j'en étais assurée. Et savoir que c'était moi qui avait mis au monde cette beauté, gonfla mon coeur mort, de joie.

- Oui j'adorerais maman ! Ce serait génial ! Je le dirais ce soir à Jake. Il va être content tu crois ?

- Bien sur qu'il le sera ! Comment pourrait-il en aller autrement ?

- Mais papa ne pourra pas venir ?

- Il ne voulait pas prendre de vacances. En été trop de gens meurent parce qu'il y a un manque de personnel chez les pompiers. Ce que je comprends parfaitement. Mais ne t'inquiètes pas nous partirons tous ensembles pour les vacances d'hivers chez papi. Il sera contente de te voir.

- Oh oui. Il me manque papi parfois.

- A moi aussi tu sais.

Charlie. Il avait tant souffert de mon malheur. Il avait sombré avec moi et c'était pour cette raison que j'étais parti pour lui éviter la douleur plus longtemps. J'avais eu mon bac puis j'étais parti pour Los Angeles avec Jake sur mes talons. J'y étais resté que trois ans puis j'avait tout plaqué pour faire mon tour du monde. Après mon départ de Forks, je n'avais pas vu Charlie pendant six longues années. J'étais revenue pour lui annoncer mon mariage auquel il avait assisté bien sur ainsi que ma mère. Puis pendant deux ans encore à la suite de ma transformation et de la naissance de ma fille, je ne lui avait donné que peu de nouvelle. Ces six dernières années j'avais nettement repris le contact avec mes parents, surtout mon père. Il s'était marié avec Sue, et j'avais appris que durant mes six années d'absences Renée avait eu un fils avec Phil. Il avait aujourd'hui quatorze ans. Il s'appelait Anthony. Comme le hasard fait si bien les choses. A l'inverse de Charlie, ma mère m'en a voulut de l'avoir écartée de ma vie pendant si longtemps et nos rapports sont devenus plus compliqués qu'autre fois, à cause d'Edward ! J'avais accepté difficilement la naissance de mon demi-frère. J'avais eu la sensation d'être remplacée. Charlie avait fêtait ses cinquante trois ans et comme tous les ans je lui envoyé des fleurs pour son anniversaire. Depuis six ans d'ailleurs nous venions le voir à tous les Noël et il venait à New-York deux semaines au mois d'aout avec Sue. Charlie m'avait pardonné mes années d'absence et était ravi de voir que j'avais tourné la page. Même si j'étais censé avoir 32 ans bientôt 33, je refusais de ne plus voir mon père. Je savais que je n'avais pas les marques d'une femme à la trentaine mais pour le moment la différence n'était pas trop flagrante. Micky qui lui avait était transformé à 27 ans sans sortait mieux pour le mensonge. Mais un jour il était inévitable que je ne pourrais plus voir mon père. A moins de trouver un moyen de paraitre plus vieille. Il était aussi évident que nous ne pouvions resté indéfiniment à New-York. Nous avions décidé de ne déménager que dans trois ans. Ces pensées me firent mal, je voulais continuer à voir Charlie. J'avais la sensation de ne pas avoir profité de lui comme je l'aurait du. Et j'avais peur du jour où il partirait. Quand il s'en ira, mon dernier lien avec Edward se coupera définitivement. Retourner a Forks tous les ans, me faisait mal même si je ne laissai rien paraitre. Cette maison, ma chambre recelait bien trop de souvenir de lui . Je n'étais jamais retourné à la villa après leur départ. Enfin si, une fois j'avais cru bon d'y aller pour voir si les choses avaient changés. J'étais reparti le coeur en miette. Pourtant aujourd'hui j'avais envie d'y aller. Envie de voir si les choses avaient bougées en quinze ans de temps ou si la poussière avait définitivement élue domicile. Il fallait que j'attende encore six mois pour le vérifier c'était pas la mort.

- Maman on y va ? lança ma fille, me ramenant à la réalité.

- Oui allons-y.

- On a toujours pas de cadeau.

- J'ai trouvé j'étais entrain d'y réfléchir tout à l'heure fis-en en sortant du café.

- Et c'est quoi ? me demanda Renesmée, pleine de joie.

- Que penserais-tu d'un week-end en amoureux sur une île dans les Caraîbes ? Nous partirons le vendredi après son travail et reviendrons que le lundi au matin. Ca sera ses vacances, puis vu que nous partons un mois en Europe sans lui, je pense qu'on devrait profiter de ne pas se voir pendant si longtemps ton père et moi. Tu crois que c'est bien ?

- Oui c'est une bonne idée ! Comme ça moi je serais chez Jacob ! couina t'elle me donnant l'impression d'être une adolescente. Je grinçais des dents.

- Et jeudi soir c'est à dire demain pendant que moi j'irai chasser, tu passeras la soirée avec ton père. Il t'as pas beaucoup vu ces derniers temps et tu lui manques.

- D'accord concéda t'elle.

- Bon trouvons une agence de voyage, pour prendre les billets. Il te plairait de partir Mardi soir ?

- Oui ce serait parfait ! dit-elle en rigolant.

Lorsque tout fut fait il était déjà 16h45. Il était temps que j'emmène ma fille chez Jake. Il m'attendait impatient comme une puce et lorsqu'il nous vit ses yeux se posèrent directement sur Renesmée et son visage se détendit. Une immense sourire fendit son visage, dévoilant ses dents très blanches en perpétuel contraste avec sa peau foncée. Renesmée se jeta dans ses bras musclés et Jacob la serra fort contre elle. Je retins difficilement une bouffée de jalousie. J'étais surement un peu trop possessive. Je devais m'intentant m'activait. Passant dans un fleuriste j'achetais tout ce dont j'avais besoin pour ce soir. Je voulais faire quelque chose de romantique.

Lorsque j'arrivais à la maison je m'activais à re-décorer pour un soir l'immense salon et notre chambre qui était juxtaposé à ce dernier. J'avais commandé des centaines de colliers de jasmin que je fis suspendre au plafond pour faire écho à notre mariage qui avait été dans les tons rouge et blanc. Le Jasmin était la fleur préféré de Micky. Etalant les milliers de pétales de roses rouges au sol qui traçait un chemin en direction de notre chambre. Je restais dans la simplicité. Micky était comme moi sur ce point là. Je me fis un chignon lâche pour discipliné juste ce qu'il fallait mes cheveux qui m'arrivais à cinq centimètres des fesses. Je sortis la robe rouge que j'avais acheté exprès pour l'événement. C'était une robe bustier sans bretelle qui moulait à la perfection ma poitrine et qui s'arrêté sur au dessus du genou. Avec j'accordais, ma pair de Louboutin, et mis des colliers et des bracelets en or. J'étais prête.

Il arriva quinze minute plus tard en costard cravate, ce qui m'étonna vu qu'il sortait du boulot. Il fut choquer un instant, et posa son regard sur moi. Un sourire splendide s'étira sur son beau visage. ( Si vous voulez un portrait de Micky c'est très simple taper Chris Hemsworth sur internet c'est à peu près comme ça que je l'imagine ). Il me détailla sans retenue, puis s'avança vers moi. Arrivé à ma hauteur, même avec 12 cm de talon il me dépassait toujours de cinq bon centimètres, il posa ses deux grandes mains de chaque côté de mon visage pour me fixer intensément. Au bout de quelques secondes il rompit notre échange silencieux en baissant son regard vers mes lèvres qui n'attendaient qu'à être embrassées. Délicatement il déposa ses fines lèvres sur les miennes. Même si nous étions aussi froid que la glace, ce contact me laissa une sensation de tiédeur infiniment douce et agréable. Nous nous accordions parfaitement. Nous formions vraiment un très beau couple, beaucoup de vampires dans le passé nous l'avez dit, et de nombreux humains nous observaient avec admiration tant nous nous accordions bien. Si je n'avais jamais connu Edward assurément que Micky aurait été l'homme de ma vie. Même après 10 ans, j'avais la sensation que si mon coeur avait pu, il se serait mit à battre plus vite et mes joues se seraient probablement colorées d'une teinte rosée. Sous ses regards amoureux et ses gestes tendres et à la fois passionnés, j'avais vraiment l'impression d'être une princesse, une étoile inaccessible. Il me vénérait de la même manière qu'au premier jour, peut être même que ses sentiments s'étaient amplifiés avec le temps. Jamais il ne se lassait de moi, toujours il se languissait de ne pas me voir. Micky m'avait plu dés le premier instant mais à l'inverse de lui j'avais appris à l'aimer. Cependant, aujourd'hui je n'imaginais plus la vie sans lui. D'abord parce que nous avions une fille ensemble, mais aussi parce qu'il m'aimait et que jamais il ne m'abandonnerait à l'inverse de mon premier amour. Il mis fin à notre baiser, pour poser son front sur le mien.

- Bon anniversaire mon amour, chuchota t'il, son haleine me happa, et le parfum délicat qu'il dégageait me donna envie de l'embrasser à nouveau.

- Bon anniversaire à toi aussi.

Brisant le contact de ses mains sur mes joues, il prit alors ma main et y déposa un écrin en velours bleu foncé, avec des reliures en or au niveau de l'ouverture. Le regardant surprise, j'ouvris aisément le fermoir pour y découvrir un magnifique collier en or blanc sertis de minuscule diamant avec à son bout un saphir. Il n'allait pas forcément avec la tenu que j'avais mais il était absolument splendide.

- Mic' c'est trop tu n'aurais pas due. Il est … vraiment parfait.

- Je suis heureux qu'il te plaise. Et bien sur l'occasion était idéal pour t'offrir ce collier. Mais je suis encore plus ravi de constater que ta sainte détestation des cadeaux s'est terni avec le temps.

- Bien sur que tu es ravi, tu sais que tu es en grande parti responsable de ce changement.

- Oui et j'en suis pas peu fier.

- Cause toujours.

Micky m'avait rebâti et m'avait avec le temps fait prendre l'assurance qu'il me manquait à l'époque pour m'affirmer. Je n'étais plus constamment là à me dégrader face aux autres. C'était peut être aussi due au fait que depuis que j'étais vampire j'étais devenue une magnifique femme et aussi incroyable que cela puisse paraitre la beauté avait été de pair dans les surprises avec une grâce qui m'était inconnue en tant qu'humaine.

- Tu est chaud pour une partie de chasse ?

- Hum je préférerais rester avec ma divine femme ce soir. Cela fait trop longtemps que je n'ai pas eu de moment intime avec elle.

- Oh, elle est chanceuse votre femme que vous pensiez à elle.

- Je pense à elle tout le temps. Elle fait la pluie et le beau temps dans mon monde, mais la vérité c'est qu'elle est le soleil l'ombre de mon existence.

- Vous êtes un homme qui sait comment parler aux femmes dites moi ?

- Seulement depuis que j'ai cette perle rare, que je parle ainsi.

- Oh et parce qu'avant vous parliez comment ?

- Je ne parlais pas, j'étais une brute !

- Et Mr Minghay pensez vous que vous trouveriez de m'accorder un peu de temps à moi ?

- Et bien Isabella Minghay, j'ai la nuit entière pour m'occuper de vous ! fit-il d'une voix extrêmement sexy.

Nous adorions jouer à ce genre de jeu. Il était tellement beau quand il utilisait cette voix si virile qui me faisait à coup sur craquer.

- Je serais honorez que vous vous occupiez de moi. J'eu tout juste le temps de finir ma phrase, qu'il plaqua ses lèvres contres les miennes et qu'il me souleva avec facilité pour coller mon corps au sien. Mes jambes s'enroulèrent autour de sa taille. Rapidement, nous nous retrouvâmes sur le lit, et les lumières tamisées des bougies reflétaient sur notre peau, donnant un effet presque exotique à la scène. Il me déshabilla à avec lenteur, tandis que ses lèvres s'activaient sur ma bouche. Sa main droite explora comme des milliers d'autres fois ma gorge pour atterrir sur ma poitrine dure et dressée pour lui. Il titilla mon téton droit d'abord délicatement, puis avec de plus en plus de force, me faisant gémir de plaisir. Il connaissait exactement tous les gestes qui me faisait perdre le contrôle. Ainsi il plaça ses lèvres au creux de mon cou juste à la naissance de mon oreille et chuchota des vers français de la poésie du style romantique. Son souffle qui se fracassa délicatement sur ma peau de marbre, me chatouilla et me procura des frissons qui partirent de mes épaules, pour arrivés avec sollicitude sur mon bassin et mon bas ventre, qui papillonnait déjà rien qu'à l'idée de ce qui allait suivre. Il déposa des centaines de baisers sur ma peau en partant de mes clavicules pour descendre vers ma poitrine exposée en créant un sillage humide de douceur et de plaisir avec ses lèvres expertes. Lorsqu'il arriva au niveau de mes seins il pris sensuellement mon sein droit en main et donna un léger et très lent coup de langue, me frustrant de la sensation fugace qu'il me procura, sachant très bien que j'attendais avec impatience qu'il extrait avec mansuétude et persévérance mon plaisir jusqu'au bout de la masturbation perverse mais incroyablement agréable qu'il me donnait. Ainsi il finit par prendre en bouche un a une mes seins et à les titiller, les mordre, les sucer, me faisait presque hurler de plaisir. Il lâcha ensuite ma poitrine épanouie, pour s'attaquer sans pitié à mon ventre. Comme sur le cou, il déposa des baisers légers tout en laissant échapper l'air de sa respiration sur ma peau si sensible à cet exercice. Au fur et à mesure qu'il descendait, ma robe plongeai vers mes jambes, dévoilant toujours un peu plus mon corps. Lorsqu'il atteignit mon bas ventre, je cru mourir lorsque je sentis par l'air qui s'engouffrait entre nos deux corps, qu'il s'éloignait de moi pour me regarder. Je voulu exprimer mon mécontentement, mais il me devança en plaçant deux doigts sur ma bouche boudeuse. Il souris tendrement.

- Que veux tu Isabella ? J'adorais lors de nos ébats qu'il utilise mon nom en entier.

- Je… veux que .. que tu … tu ?

- Que quoi ?

- Que tu poses ta bouche … sur … sur mon sexe !

- Comme ceci ? fit-il alors qu'il plongea sa bouche sur mes lèvres humides de désirs.

- Oui ! clamais-je avec force. Mais il retira sa bouche au moment ou le désir se transformait en plaisir, me frustrant au plus au point. Puis se jeta littéralement sur mon sexe en me léchant chaque parcelle possible de peau, titillant mon clitoris, léchant mes lèvres chacune leur tour et avalant la semence qu'il faisait jaillir sous sa langue horriblement bien entraînée. Je gémissais à chacun de ses coups de langue et agrippais tantôt avec ma main droite sa longue chevelure blonde, tantôt de la main gauche le drap qui se déchira sous la pression qu'exerçaient mes doigts. Et ainsi de suite jusqu'à ce que finisse par passer des gémissements au cris, mais je me fis violence et repris contact avec la réalité, seulement dans le but de l'arrêter de me faire subir ça. Je refusais d'avoir mon plaisir maintenant, j'aimais la sensation de frustration elle grisait mon esprit et mon humeur, me rendant encore plus déchainée au fur et à mesure qu'on répète cet épisode, et ainsi le sexe n'en ai que plus fort. Bien sur Micky l'avait compris, je lui faisait toujours le coup. Au début c'est doux puis ça devient de plus en plus violent. Ainsi il se redressa et je le retournais en une demi seconde, me retrouvant au dessus de lui. Je lui arrachais presque ses vêtements, et déposai à mon tours des milliers de baisers sur sa peau qui me paraissait chauffer sous l'excitation. J'embrassai ses muscle, ses pectoraux, ses tétons que je titillais à mon tour le faisant tendre au maximum de désir et d'envie. Il voulut poser ses mains sur mes seins mais je les écartées immédiatement ce qui le fit grogner. A son tour d'être frustré. Je relevais ses bras au dessus de sa tête et lié mes doigts aux siens, me retrouvant étirée au dessus de lui. Je déposai un baiser fougues sur sa bouche, il demanda l'accès à ma bouche avec sa langue, que je lui donnait sans hésitation. Je rompis le baiser ce qui me valut un nouveau râle de mécontentement, mais je m'en souciais guerre, je descendis très lentement, créant un chemin imaginaire avec mes baisers de sa bouche jusqu'au bas de son ventre, pendant que mes bras caressaient, en suivant le mouvement du reste de mon corps, ses bras musclé. Mes mains se posèrent sur ses épaules et les massèrent avec force alors que ma bouche était sur le point de prendre en bouche son sexe gonflé, je mis juste un cou de langue, avant de me redressais et de regarder son expression écorchée parfaitement illustré par une grimace sur le visage et un rictus si mignon sur ses lèvres.

- Que veux tu Michael ?

- Je veux que … Tu prennes … mon sexe dans ta… ta bouche ?

- Comme ceci ? fis-je en prenant son sexe d'un coup dans ma bouche puis en me retirant totalement.

- Oui comme ça … mais sans t'arrêter.

Je m'exécutais. J'entamais un long va et viens sur son membre dur d'abord très lent puis de plus en plus rapide en ajoutant à ce mouvement des coups de langues aspirant son sexe plus profondément dans ma gorge. Rapidement, il perdit lui aussi connaissance avec la réalité et je sentais son corps se tendre sous la torture que je lui infligeais, le voyant lutter de toutes ses forces pour ne pas jouir comme moi tout à l'heure. Lorsque cependant, il devint pour lui trop dur de résister il prit ma tête et me fit reculer. Ensuite il me prit dans ses bras et se redressa de telle sorte qu'on se retrouva tous les deux à genou l'un en face de l'autre. Il me regarda droit dans les yeux avec une intensité déstabilisante.

- Je t'aime Bella. Je t'aime comme un fou mon amour. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé dans la vie.

Si mon coeur l'avait pu il aurait battu à un rythme effréné.

- Moi aussi Michael. Tu as changé ma vie du tout au tout et je ne te saurais jamais assez reconnaissante pour tout ce que tu m'as offert.

Il me poussa délicatement sur le lit et s'allongea ensuite au dessus de moi. Il fis bouger son bassin sur le mien, créant une friction délicieuse entre nos deux sexes. Il m'embrassa en même temps avec douceur, puis s'en que je m'y attende il entra en moi me faisant hurler de plaisir. Il grogna lui aussi de plaisir, mais n'amorça aucun mouvement en moi, profitant juste de la sensation de nos deux corps imbriqués l'un dans l'autre. Puis au bout d'un moment il entama une longue, très longue procession de mouvements toujours plus puissant en moi. Il était doux au départ mais il devint de plus en plus sauvage, me faisant voyager aux quatre coins de la planète. Je me sentais perdue au grès de ces courants qui m'entraînaient toujours plus profondément dans la jouissance, je sentais qu'il n'y avait pas de fonds pas de limites et que j'aurai plus descendre encore plus bas dans les abysses obscure du plaisir sans jamais me dire qu'il y avait un moment ou j'en aurais marre. Pourtant lorsque nous atteignions notre apogée, le point culminant de notre fusion idyllique, je me rendis compte que j'aurai pu aller encore plus loin en creusant dans cet abysse. J'avais la sensation qu'il manquait quelque chose à ce plaisir pourtant extraordinaire, mais je n'aurai su dire quoi à cet instant. Cependant Micky lui semblait totalement épanouie alors je me contentais d'observer son bonheur sur ses traits et de m'en inspirer pour imiter ses expressions sur mon visage à moi aussi. Depuis 10 ans , le plaisir que je prenais avec Micky était intense mais comme à chaque fois je savais qu'il manquait une note, une goute pour que j'atteigne ce point de non retour que j'espérais tant touché à chaque fois. Lorsque je fus totalement redescendue je vis avec effarement que le jour s'était levé. Micky eu plus de mal à revenir à lui et lorsqu'il parvint à ouvrir les yeux il m'adressa un magnifique sourire qui me réchauffa le coeur. Il se retira lentement de moi et s'installa à mes côtés. Lorsque j'entendis mon portable vibrer surement encore rangé dans mon sac qui était sur la table de la cuisine près de l'entré de l'appartement, je me propulsai, encore nue, hors du lit pour l'atteindre avant qu'il ne cesse de sonner signalant l'appel manqué. Un vampire ne rate jamais un appel sinon c'est qu'il à un problème.

La deuxième tonalité ne s'était même pas enclenché que je pris tranquillement mon portable pour répondre.

- Allo ? fis-je.

- Bell's écoutes j'ai détecté la présence d'autres vampires en me promenant avec Nessie hier soir. Je voulais pas te déranger avant, mais je voulais te mettre au courant. J'espère que je ne t'ai pas dérangé à cette heure ci ?

- Jake t'inquiètes pas, tu ne me déranges pas. Et bien écoutes j'avais déjà sentie ces présences dans la journée. Je pense qu'ils sont végétariens mais il faut préserver Renesmée du moindre danger, voilà pourquoi nous allons partir un mois en espérant que ce laps de temps soit suffisant pour que ces présences soient parties.

- Et si elles ne partent pas ?

- J'imagine qu'il faudra moi et Micky allions à l'encontre de ces vampires pour connaitre leurs intentions à Manhattan.

- Mouais. Je suis pratiquement sur moi aussi qu'ils sont végétariens mais Bella ils sont au moins quatre j'ai sentie quatre voir cinq odeurs différents hier. Je connais très peu de rassemblement de vampire aussi conséquent.

- Je sais Jake. Je vois très bien où tu veux en venir et t'inquiètes pas on saura gérer la situation.

- Tu ne peux pas trop parler ? chuchota t'il.

- Bingo en plein de le mile.

- D'accord on se voit se soir. J'ai cru comprendre que Nessie passé la soirée avec Micky donc je t'accompagnerais chasser. C'est ce que Nessie m'a raconté hier.

- Oui ça serait cool que tu viennes avec moi, je serais pas seule du coup. Tu as déposé ma fille à l'école ? demandais -je en voyant qu'il était 7h40 au cadran de l'horloge murale de la cuisine.

- Tu me prend pour qui Bella sérieusement ?

- Venant de toi qui n'a même pas son bac, laisses moi rire, dis-je en rigolant.

- Haha très drôle.

- A ce soir Jake.

- Bisous Bella.

Je raccrochais . Micky s'était entre temps habillait et m'avait rejoint.

- Il y a des vampires à New-York ?

- Oui. Mais je pense pas qu'il représente un danger pour nous. Cependant je vais emmener Renesmée en Europe pour ses vacances.

- Tu as finalement trouvé une destination pour où aller ?

- Oui tu es sur de ne pas vouloir venir ?

- Oui ma chérie j'en suis sur et tu connais déjà les raisons.

- Tu vas me manquer.

- Moi aussi mon amour.

- Heureusement que je nous ai prévue un week-end juste toi et moi. On pars demain après ton travail et on rentre lundi matin.

- Et tu comptais me le dire quand ? rigola t'il.

- C'était ton cadeau d'anniversaire mais hier j'ai été rapidement distraite en fait.

Il rigola avec moi et me pris dans ses bras.

- Dommage que je dois aller travailler, je t'aurai bien distraite encore un peu.

- Demain mon coeur, ce soir tu seras en tête à tête avec ta fille pendant que j'irai chasser. T'inquiètes pas je lui aurais déjà préparer sa nourriture.

- Tu as tant besoin d'aller te nourrir ?

- Oui je commence à avoir du mal à faire abstraction du sang des humains là. N'oublies pas que je n'ai que huit ans. Comparé à toi qui en à deux cent vingt deux, tu pourrais être plus indulgent dis donc.

- Mon amour j'ai été tellement indulgent avec toi que je t'ai fais mienne et que je t'ai transformé, n'est-ce pas la preuve de mon admiration et de mon amour pour toi ?

- Et je suis ravie de ce que tu as fait !

- Aller va te préparé avant que le voisin vienne te faire des avances alors que tu es totalement dévêtue.

- Le voisin ? Mais de quoi tu me parles ? fis-je franchement étonné.

- Je l'ai vu te regarder avec insistance plus d'une fois. Tu lui plais et moi ça me plais pas du tout ça.

- Beaucoup d'hommes me regardent tu en as conscience comme beaucoup de femmes te regardent.

- Certes mais tous ne vivent pas à trois mètres de chez toi.

- Seriez vous jaloux Mr Minghay ?

- Toujours lorsqu'il s'agit de ma femme.

Je me hissais sur la pointe des pieds le sourire aux lèvres et déposé un baiser tendre sur les lèvres de mon homme jaloux.

- Aller va travailler et va sauver des vies, moi je m'occupe de réparer les âmes sensibles de notre société, fis-je d'une voix coquine.

- Hum j'ai hâte d'être demain soir.

Sur ceux il déposa un long baiser sur mes lèvres pleines. Puis partit en fermant délicatement la porte derrière lui me laissant ainsi seule. Je m'habillais rapidement, d'une jupe noir moulante mais juste assez pour faire femme professionnelle et non pas vulgaire qui m'arrivait au dessus du genou. J'associais à ça un tailleur rayé blanc ainsi que des chaussures à talon noires ouvertes pour laisser visibles mes pieds manucurés d'un vernis rouge parfaitement accordé à mes ongles des mains peins de la même couleur. Je rajoutais des chaines fines en argent autour de mon cou ainsi des bracelet du même matériaux. Je récupérais mes dossiers des clients que je recevais aujourd'hui et les fourrais dans mon sac noir, récupérais mes clés et mon Iphone et partis pour une nouvelle journée à New-York.