Bonjour à tous !

Ça fait pas mal de temps que je voulais écrire quelque chose sur les Fondateurs mais je n'arrivais jamais à savoir comment le présenter.

J'ai finalement trouvé en lisant la fanfiction « Quelques faits sans importance sur les Malefoy » de Ywena. J'ai réutilisé le même style qu'elle, un peu retravaillé pour qu'il me corresponde plus. Donc un grand merci à elle ! D'ailleurs si vous ne la connaissez pas il faut absolument que vous passiez sur son profil : ses fics sont tout simplement géniales !

Cette fic sera courte : quatre chapitres pour vous présenter comment je vois les Fondateurs. C'est donc un avis totalement subjectif, que ce soit dit ! Elle sera exclusivement narrative.

J'espère que ça vous plaira ! N'hésitez pas à me laisser une review pour me dire si vous avez aimé ou pas (et pourquoi) et si vous les voyez différemment de moi.

Sur ce, bonne lecture !


Helga Poufsouffle

Helga Poufsouffle naquit au cœur de l'automne, la saison où on récolte les résultats d'une année de dur labeur. La saison où on sait si l'hiver sera marqué par la famine ou par trois repas par jour, aussi maigres soient –ils.

Elle fut la 7ème enfant d'une fratrie qui en compta 11. La 7ème fille d'une mère elle-même 7ème fille. Avec un tel ascendant, Helga ne pouvait devenir qu'une personne extraordinaire.

Ses parents et sa famille furent –ils sorciers ? La question ne trouva jamais de réponse.

Certes, sa mère était la guérisseuse la plus renommée de la région. On disait que les gens venaient de mille lieues à la ronde pour acquérir ses breuvages contre quelques sous, un lapin, des épices, un bijou. Personne ne connaissait aussi bien les plantes qu'elle. Savoir qu'elle partageait régulièrement avec toute personne lui en faisant la demande.

Certes, son père ne revenait jamais bredouille de la chasse et savait toujours quand commencer la moisson pour éviter les averses qui gâcheraient ce dur labeur.

Mais aucun ne posséda jamais de baguette. Aucun ne prononça jamais le moindre sort. Ils faisaient simplement. Et personne ne les associa jamais à la magie, cet art noir si effrayant que pratiquaient les démons.

La petite Helga grandit entourée d'attention, tantôt surveillée par sa mère qui lui parlait doucement des mystères de la terre, tantôt embarquée par son père lorsqu'il partait de longues heures en forêt. Et dès qu'elle tînt sur ses jambes, se furent ses sœurs qui la tirèrent hors de la maison au sol de terre battu qui l'avait vue naître.

Les sœurs Poufsouffles étaient connues dans les collines alentours. On entendait les 7 filles rire quand elles courraient dans les champs, semant leur bonne humeur partout où elles passaient. L'une d'elle usa t –elle un jour de la magie ? Helga ne le sut jamais. L'aînée, Anne, prit mari dans un village voisin alors que sa benjamine avait à peine 5ans et fut rapidement trop accaparée par ses propres enfants pour continuer à dévales les collines en riant. Les autres suivirent rapidement.

En grandissant, les cheveux d'Helga s'éclaircirent, finissant par adopter les milles et uns reflets des feuilles d'automne. Étaient –ils roux ? Étaient –ils bruns ? Était – ce important ? Sa longue cascade de cheveux auburn était belle, c'était tout ce qu'il y avait à savoir.

Helga fit de la magie pour la première fois à l'âge de 7 ans. Un soir, son père s'inquiétait de pluie absente depuis trop longtemps. Et le lendemain, à son réveil, la pluie tombait à flots. C'était une pluie comme il n'en avait jamais vu. Et quand il regarda dehors, il trouva la petite Helga, debout sous les trombes d'eau. Elle lui dit en souriant que les récoltes allaient avoir de l'eau comme ça.

Son père était –il sorcier ? Helga ne le sut jamais, mais il se contenta de sourire, d'embrasser son front et de la remercier. A partir de cette année là, les récoltes furent plus fournies les unes que les autres dans la région. Il faisait toujours doux et pluvieux au printemps, chaud mais entrecoupé d'averses régulières en été, frais mais vivifiant en automne et glacial en hiver.

Ce que l'Histoire oublia, ce fut que Helga Poufsouffle fut la plus extraordinaire sorcière élémentaire que porta le monde depuis la disparition de Merlin.

Elle accomplissait sans baguette des miracles jamais reproduis par la suite. Elle apprit de sa mère l'art du soin et la connaissance des plantes.

Et quand son père se fit vieux et que ses frères étaient encore trop jeunes, elle prit la responsabilité d'entretenir les récoltes. Elle faucha les blés, instruisit ses frères, mit du pain sur leur table. On lui avait appris qu'on obtenait rien sans travailler, alors elle travaillait et en retirait une grande satisfaction.

Mais Helga fut également une enfant, puis une jeune adulte rêveuse. Le dimanche, après la messe, elle quittait sa famille, et elle allait marcher dans la forêt ses chaussures autours du cou. Elle parlait aux animaux et aux arbres, elle écoutait ce que la nature lui disait. Ce fut comme ça qu'elle rencontra des Créatures que peu de gens peuvent prétendre avoir côtoyé. Des naïades, des nymphes, des lutins. Et comme elle était exempte de peur et de préjugés, ces êtres lui parlèrent, lui apprenant le langage de l'eau, la présence d'une âme dans chaque chose vivante.

Ce que l'Histoire oublia, c'est que Helga Poufsouffle fut la première à enseigner la langue de l'eau.

Quand Helga grandit, elle devînt une adulte de 18 ans travailleuse, joyeuse, altruiste. Ses cheveux d'automne n'avaient pas cessé de pousser auréolant un visage hâlé par le travail aux champs au milieu duquel brillaient deux yeux bleus comme le ciel d'été. Elle était un peu replète, mais c'était là le signe qu'elle était bien nourrie. Oui, Helga était séduisante. Ça aussi, l'Histoire oublia de le mentionner.

Naturellement, la question du mariage arriva. Quel dommage cela aurait été qu'une si belle fille n'ait pas d'enfants ! Mais Helga n'était pas prête à se marier. Helga était aussi rêveuse que travailleuse. Elle regardait les cavaliers et les marchants passer et elle se demandait ce qu'il y avait là bas, plus loin, au-delà de la colline. Qu'est ce que le monde cachait comme merveilles ?

Le temps et les rumeurs la forcèrent à céder. Elle se maria au forgeron du le village. Il avait des cheveux blonds et des yeux bruns chaleureux. Quand il la regardait, personne n'aurait pu mettre en doute les liens les unissant même s'ils ne s'étaient pas mariés par amour.

Un peu plus d'un an après leur mariage elle donna naissance à une petite fille qu'elle appela Elvira. La petite mourut à 3 ans, foudroyée par la maladie qui emporta également son père, laissant Helga seule, malheureuse et enceinte. Elle retourna vivre dans le foyer de ses parents qui avaient bien besoin d'aide. Helga était toujours travailleuse. Mais Helga rêvait plus que jamais de s'en aller, loin du malheur s'étant abattu sur elle. Malheureusement son enfance s'en était allée. Helga avait 30 ans soit bien trop pour partir.

Puis, un jour, tout changea. Un jour, alors qu'elle était assise au bord d'un ruisseau, échangeant avec une naïade, quelqu'un la vit.

Un jeune homme avec une crinière mordorée pourvu d'une barbe et d'une épée rutilante au côté. Un chevalier. Helga prit peur. Elle savait ce qu'on faisait aux gens pourvus de magie comme elle. Elle savait qu'elle serait jugée coupable de sorcellerie pour avoir été vue à parler avec un être fait d'eau.

Mais le chevalier ne cria pas. Il ne s'enfuit pas. Ne la ramena pas de force jusqu'au village le plus proche pour la faire juger et brûler vive. Non. L'homme posa doucement un genou à terre, de l'autre côté du ruisseau. Et il parla d'une voix grave, basse et sérieuse. Il lui parla des sorciers, ces gens qui, loin d'être maléfiques, étaient simplement différents. De ces enfants qui avaient besoin qu'on leur enseigne comment dompter leur magie, comment se protéger. Il lui parla d'un projet fou. Une école pour tous ces enfants différents. Il lui parla de la rumeur qui l'avait fait venir jusque là, à la recherche d'un quatrième sorcier extraordinaire pour l'aider dans sa tâche. Il lui parla d'une personne si puissante qu'elle pouvait manipuler le temps d'une pensée. Il lui parla d'Elle.

Ce que l'Histoire oublia aussi de mentionner, ce fut que Gryffondor, Serdaigle et Serpentard vinrent chercher Poufsouffle et non l'inverse.

Helga commença par refuser. Elle n'avait plus l'âge. On avait besoin d'elle. Elle était enceinte. Gryffondor revînt 7 mois plus tard, accompagné d'une femme pâle aux longs cheveux bruns et d'un homme maigre si blond qu'il avait l'air d'avoir des cheveux blancs. Serdaigle et Serpentard furent sceptiques. Qu'est ce qu'une paysanne illettrée et sans baguette pouvait apporter à leur Grand Projet ?

Helga était gentille, serviable, souriante, aimable et altruiste. Mais elle n'admettait en aucun cas qu'on la traite de cette façon. Les montures de Serdaigle et Serpentard les désarçonnèrent brutalement et ils atterrirent le nez dans une flaque de boue qui n'aurait jamais dû être là, puisque le soleil d'été brillait haut dans le ciel et asséchait les sols. Ils n'apprécièrent pas le tour qui leur avait été joué, et tentèrent de se venger, sortant leurs baguettes d'un geste vif. Baguettes qui se mirent à fleurir dès qu'ils les pointèrent sur elle, devenant inutilisables.

Ce que l'Histoire oublia, ce fut que Helga Poufsouffle, illettrée et sans baguette, rendit impuissant deux des plus puissants sorciers de leur époque en quelques secondes.

Malgré ce début cahoteux, elle accepta de les accompagner. Elle quitta sa mère, son père ayant rendu l'âme entre les deux visites de Gryffondor, ses sœurs, ses frères, toutes ses connaissances. Sans se douter que la prochaine fois qu'elle reviendrait là serait pour être enterrée aux côtés de toute sa famille. Elle n'emporta avec elle que son fils. La naissance avait été difficile, mais il était bien portant. Blond comme l'avait été son père, avec les yeux azurés de sa mère. Elle l'appela Clarence, en souvenir de son mari.

Les trois sorciers l'amenèrent à Londres. Jamais elle n'avait visité une ville aussi grande, jamais elle n'avait marché sur des pavés. Ils lui achetèrent une baguette dans une petite boutique chez un sorcier qui lui dit s'appeler Ollivanders. Helga Poufsouffle eut sa première baguette entre les mains à l'âge de 32 ans et elle ne cessa jamais d'impressionner ses collègues. Car c'est ce que devinrent les trois sorciers qui étaient venus la chercher dans son village natal au fin fond du pays de Galles.

Helga ne savait pas lire, elle apprit. Helga ne savait pas utiliser de baguette, elle apprit. Car Helga était intelligente et jamais elle ne laissa aucun d'entre eux, aucun de ces sorciers de haute naissance, lui marcher sur les pieds.

Quand Serdaigle leur annonça qu'ils construiraient leur château en écosse, en haut d'une colline donnant sur un immense lac, elle fut la première à la soutenir. Helga parla aux naïades et aux nymphes qui habitaient ces lieux. Elle conversa avec la tribu de centaure. Elle fit appel à toute sa science de la magie élémentaire pour extraire de la terre et des montagnes alentours chaque pierre nécessaire pour bâtir un château à la mesure des ambitions de Gryffondor. N'oublions pas que les quatre Fondateurs étaient pris pour des fous à leur époque. Ils ne reçurent l'aide de personne.

Il fallut 5 ans de travail acharné des 4 plus grands sorciers de l'époque pour que Poudlard jaillisse de terre.

Cinq ans durant lesquels Helga apprit. Cinq ans durant lesquels Helga ne cessa pas de parcourir les bois, d'abord avec son fils dans les bras, puis en lui tenant la main. Clarence grandit entouré de sorciers sous l'œil scrutateur des adultes. Serait –il sorcier malgré un père qui ne l'avait pas été ? Qu'importe ! répondait Helga. Non, ça importe, chuchotait Serpentard.

Poufsouffle entretînt toute sa vie des rapports conflictuels avec Serpentard. Elle n'éprouva jamais de haine envers lui. Juste un profond désaccord. Serpentard était de haute naissance et avait appris par ses parents à mépriser les gens sans magie, les moldus comme il les nommait. Elle y voyait juste un profond déni de la peur que ces gens lui inspiraient. Un jour, elle lui demanda ce que les moldus avaient pu lui faire pour qu'il les considère de la sorte. Elle n'obtint jamais de réponse.

Helga éprouvait également des sentiments contradictoires pour Serdaigle. Rowena était d'une intelligence aiguë et cette intelligence l'amenait parfois à considérer le reste du monde de haut. Chose que jamais Helga n'avait apprécié. Mais Serdaigle était aussi avide de partager ce savoir et d'apprendre des autres. Elle écoutait Poufsouffle disserter sur les naïades, les nymphes, les lutins, la magie des éléments, le temps pendant des heures. Ce fut Rowena qui apprit à écrire, lire et compter à Helga. Cette dernière finit par éprouver un profond attachement envers sa cadette.

Quant à Gryffondor, il fut sans doute celui des 3 Fondateurs de qui elle fut le plus proche. Elle partageait son idéalisme débordant et son enthousiasme. Elle était prête à le suivre dans ses délires, ce Chevalier venu la tirer de son petit village pour l'intégrer dans son projet fou.

Un jour où elle faisait sa promenade quotidienne dans la Forêt entourant l'école, elle fit la connaissance d'un être étrange. Assit sur un lit de mousse, au milieu d'un rayon de soleil, il s'agissait là de l'être le plus étrange qu'elle ait jamais rencontré malgré son apparence humaine. Il avait une peau aussi blanche que l'ivoire recouvrant un corps fin et grand aux membres fuselés. Il était là, pieds nus comme elle, en train de méditer. De longs cheveux tombaient dans son dos, tels des fils d'argent purs.

Doucement, elle s'approcha, ne voulant pas l'effrayer. Elle arrivait devant lui quand il ouvrit les yeux –il s'agissait vraisemblablement d'un mâle malgré sa délicate composition. Il avait des yeux faits de trois cercles concentriques. Autours de la pupille un cercle doré était entouré d'un autre, vert pomme puis d'un troisième vert comme les sapins. Ils s'observèrent un instant, puis Poufsouffle vînt s'asseoir face à lui, fascinée.

L'être finit par prendre la parole, et sa voix sembla chanter à ses oreilles, les oiseaux se turent pour l'écouter parler. Il lui demanda si elle n'avait pas peur. Elle lui répondit que non et s'enquit de ce qu'il était. Aes Sidhe, répondit –il, sans qu'elle n'ait jamais entendu pareil mot. Ils restèrent là des heures. A parler, à échanger en silence. Elle n'avait jamais vu un être si fusionné avec la nature. Celle-ci semblait bouger avec chacune de ses respirations.

Quand l'être parti, il lui confia un objet. Une petit coupe qui semblait être faite d'or et sertie de pierres précieuses. Il l'appela Calice et il lui dit que grâce à ça, elle nourrirait des milliers de gens. Il ne lui dit pas comment il avait obtenu un artefact magique aussi puissant, ni pourquoi il le lui confiait. Il la lui donna, et s'en alla. Elle ne le rencontra plus jamais, malgré les nombreuses fois où elle retournait à l'endroit où ils s'étaient croisés.

En rentrant au château, elle annonça à ses collègues qu'elle avait résolu le problème des repas. Ça avait en effet une des préoccupations principale des sorciers : comment nourrir des dizaines d'enfants alors qu'ils étaient isolés au fin fond de l'Écosse sans personne disposé à les aider ?

Ils voulurent savoir comment, elle ne le leur dit jamais. Et l'école put ouvrir.

Poudlard ouvrit ses portes quand Poufsouffle atteignit l'âge avancé de quarante ans. Mais elle ne se sentait ni usée par la vie, ni enfermée dans son corps vieillit. Quiconque voyait la doyenne de l'école n'aurait jamais deviné son âge.

Le système de répartition des élèves avait déplu à Poufsouffle dès qu'elle en avait entendu parler. N'aurait –il pas été plus intelligent que les élèves rusés se mêlent aux esprits les plus vifs et aux courageux ? Que les sorciers d'origine sorcière partagent leur savoir avec les sorciers d'origine moldue ? On ne voulut pas l'écouter. Alors elle décida d'accueillir tous les enfants sans distinction aucune.

Helga enseigna aux enfants de basse extraction l'écriture, la lecture, les nombres comme Rowena l'avait fait pour elle. Elle enseigna les sortilèges et les enchantements. Elle enseigna également en potion en alternance avec Gryffondor et Serpentard ainsi que la botanique qu'elle avait appris avec sa mère. Elle enseigna à ses élèves à respecter toute forme de vie. Elle leur transmit son savoir sur les Créatures Magiques et leurs cultures. Elle offrit un refuge à tous ceux qui en avaient besoin. Accueillit même quelques élèves qui avaient décidés de changer de Maison. Car, oui, c'était possible à une époque…

A l'automne de sa vie, elle confia la Coupe à son fils. Clarence avait grandi à Poudlard et s'était finalement révélé sorcier. Un sorcier peut –être pas aussi puissant qu'avait pu l'être a mère, mais néanmoins doué. Il devînt le deuxième directeur de la maison Poufsouffle et aussi le deuxième Directeur de l'École quand Gryffondor, le dernier des Fondateurs, vînt à mourir.

Helga mourut à l'âge de 81 ans, soit exceptionnellement vieille pour l'époque. Elle s'éteignit une nuit et on entendit des plaintes résonner dans toutes les montagnes de l'Écosse quand la nouvelle se sut. Les Créatures autant que les humains pleurèrent leur amie.

Ce que l'Histoire retiendra de la vie d'Helga Poufsouffle ? Le portrait peu flatteur d'une femme rondouillarde acharnée au travail. Jamais on ne mentionna son don pour la magie élémentaire, sa connaissance profonde du monde magique ou sa participation indispensable à l'avènement de Poudlard. Oubli intentionnel ou simple mégarde ? Helga dirait, en souriant, que c'est à chacun de se faire sa propre opinion.


Voilà ! J'espère que vous avez aimé même si c'était court ! :)

Pour ceux qui lisent ma trilogie sur les Poufsouffles, cette fic peut -être considérée comme canon. Autrement dit, il y a certains éléments qui se trouvent dans cette histoire qui seront retrouvés dans mes autres fics ! Soyez attentifs ;)

Je vous donne rendez vous samedi prochain pour le deuxième chapitre !