Disclaimer : l'univers et les persos appartiennent à J. K. Rowling et Stephenie Meyer
Blabla de l'auteur : Ça donne dans les loups cette semaine.
Loup protecteur
Chapitre 1 : Forks
Toute cette affaire de chambre des secrets s'était bien finie, sans autre mort que celle du basilic et la destruction du journal hanté par le souvenir de Voldemort. Mais si tout le monde se réjouissait - les Gryffondors encore plus avec tous les points attribués à Harry et Ron qui leur faisaient gagner la coupe - ce n'était pas le cas d'Harry. Certes il était ravi d'avoir pu sauver Ginny et d'être encore vivant, mais il avait vraiment dû rassembler tout son courage pour affronter le basilic - à moins que ce ne soit juste qu'un effort désespéré pour rester en vie. Ce "grand exploit" avait été de son point de vue une expérience fort traumatisante. Et malheureusement le monde magique ne semblait pas versé dans le traitement des traumatismes et aucune cellule de prise en charge psychologique n'avait mis les pieds à Poudlard. Au lieu de quoi on l'avait renvoyé chez son oncle et sa tante, auxquels il avait préféré éviter de mentionner qu'il avait failli ne pas revenir. Il subissait déjà assez les colères de son oncle sans en provoquer une nouvelle. Surtout que grâce au bienveillant mais maladroit Dobby, sa protection du "Attention, je peux faire de la magie maintenant" n'avait duré qu'un seul été et maintenant il était de retour au point de départ.
Enfin pas tout à fait. En effet, la si prestigieuse école de Smelting n'avait pas empêché Dudley de se faire de nouvelles mauvaises fréquentations. Sauf qu'au lieu de se contenter de taper sur les autres élèves et de les obliger à faire ses devoirs, il s'était retrouvé à consommer de la drogue. Et il s'était fait prendre la main dans le sac - d'herbe évidement. Dû au jeune âge du petit cercle de champignons-addicts, ils s'en étaient tirés avec une exclusion temporaire, des travaux d'intérêt général et une formation sur les méfaits des drogues. Cependant Pétunia et Vernon, honteux de cet anicroche à leur parfaite réputation - au contraire de d'habitude, preuves et jugement à l'appui empêchaient leurs cerveaux de trouver des excuses aux soit-disant méfaits de leur adorable rejeton - étaient inquiets du retour à Smelting. Après tout c'était entièrement la faute aux mauvaises fréquentations qu'il y avait faites que Dudley s'était ainsi égaré. Et s'il restait près d'eux, qui sait dans quoi il pourrait encore se faire embarquer ? C'est pourquoi, quand Vernon reçut une proposition pour reprendre la direction de la filiale américaine de sa société - le directeur actuel allait prendre une retraite anticipée à cause de gros problèmes de santé - il ne prit le temps que de consulter sa femme avant d'accepter.
Quand Harry revint de Poudlard, la machine était déjà bien engagée. Une maison avait été achetée près de l'entreprise à Forks et l'inscription de Dudley à l'école de la ville avait été acceptée - ça ne valait pas Smelting mais après ce scandale, mieux valait se faire oublier et au moins Dudley resterait sous la surveillance rapprochée de sa mère vu qu'il n'y avait pas d'internat. Harry passa donc le début de son été à faire des cartons de déménagement avant de prendre l'avion pour la première fois de sa vie. Bizarrement, malgré les accidents qu'il avait eu au Quidditch, il s'était senti moins rassuré dans ce grand oiseau de métal que sur son petit balai - qu'il avait bien fait de rétrécir pour le ranger dans sa malle à Poudlard, son oncle aurait sûrement refusé de payer un excédent de bagages pour un balai qu'on pouvait racheter à l'arrivée - toute mention de ses capacités volantes lui aurait valu de finir en petit bois pour le barbecue, été oblige on n'allait pas faire de feu dans la cheminée. Déjà que la malle d'Harry était un peu hors norme. Heureusement elle était passée sans trop de mal - vive le sortilège de poids-plume jeté avant de partir de Poudlard, en espérant qu'il marcherait toujours pour rentrer fin août.
Harry se retrouvait donc dans son emploi habituel d'esclave - ou d'elfe de maison - mais dans un décor différent. Il avait dû prendre de nouvelles marques pour les courses et se familiariser avec le plan de sa nouvelle ville. Au moins pour l'instant il n'y avait pas de bande à Dudley pour lui courir après - avec de la chance pas avant l'été prochain - et les gens ne le regardaient pas comme un voyou envoyé à St Brutus - Pétunia devait se reconstruire un cercle de ménagères cancaneuses et trouver une explication pour le fait qu'Harry retourne à son école en Ecosse alors qu'il y avait des centres de redressements aux Etats-Unis. Une chose qu'Harry appréciait dans sa nouvelle ville était la proximité de cette immense forêt où il pouvait aller se promener. Ça serait sûrement un meilleur moyen de prendre l'air que l'unique parc de Privet Drive où Dudley pouvait facilement le retrouver. Il y avait même l'océan à proximité - qu'Harry avait pour la première fois vu du haut du hublot de l'avion - mais hélas un peu loin pour lui qui n'avait pas de voiture. Mais peut-être qu'il pourrait trouver un bus ou faire du stop pour y aller si les Dursley lui laissaient quelques heures de libres ? Vraiment si on mettait de côté le fait qu'il se retrouvait loin de ses amis et que son oncle déchargeait sur lui le stress de s'ajuster à son nouveau poste - ce qui avait probablement dû être impossible pour la chaise de l'ancien directeur qui avait dû le suivre en retraite forcée - Forks était quand même mieux que Privet Drive.
A SUIVRE
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Iroko
