Salut, salut !

Une nouvelle fic, ça vous tente ? Parce que j'en ai justement une ici en, tenez vous bien, : 10 chapitres !

Je ne change pas mes habitudes et vous aurez donc le droit à un chapitre par semaine ! J'espère, comme à chaque fois que je poste, que cette nouvelle histoire plaira (et que j'aurais tout plein de reviews !)

Je crois que c'est tout pour aujourd'hui et vous laisse en paix lire ce tout premier chapitre :

Bonne Lecture !

PSs : - Encore et toujours Mille Mercis à ma correctrice attitrée. N'oubliez pas d'aller jeter un œil à ses fics. Elles en valent vraiment le coup, elles sont d'ailleurs plus que génialissime, avec des intrigues vraiment toujours bien ficelées et des scènes touchantes à souhaits. Des fics d'un niveau qu'il est rare de trouver ^^) Vraiment merci isatis2013, pour ton soutien sans faille :)

- Merci aussi à ceux/celles qui laissent des commentaires à chacun de leur passage, même si je ne réponds pas, cela me touche énormément. je suis contente de voir que mes histoires plaisent à certain(e)s Encore MERCI à vous ^^

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Découverte de nouveaux sentiments

Chapitre n°1 : Mission

La nuit tombait peu à peu sur la ville, mais les rues n'en restaient pas moins animées. Un concert exceptionnel avait en effet lieu dans Central Park et les gens commençaient peu à peu à affluer dans cette direction. John Reese regardait la foule se presser vers le Park, sans pour autant rejoindre la foule. Indifférent au brouhaha, il poursuivait sa route d'un pas monotone. Leur précédente mission, à lui et à Finch enfin terminée, l'informaticien lui avait donné sa soirée un peu plus tôt.

- Nul besoin de repasser Mr Reese, lui avait dit son patron, rentrez directement chez vous. Enfin, sauf si vous aviez déjà prévu quelque chose d'autre, avait-il ajouté.

Reese soupira. En voulant lui faire plaisir, Finch avait au contraire involontairement gâché sa soirée. Il avait en effet prévu, au départ, de prendre de quoi manger sur le chemin le reconduisant à la bibliothèque et de passer ainsi le reste de la soirée en tête-à-tête avec l'informaticien. Il avait bien pensé y faire un tour tout de même, mais ne sachant pas quoi donner comme prétexte et ne sachant même pas si patron y serait toujours, cela n'en valait pas la peine. Il avait bien pensé aussi à l'inviter pour le concert, mais connaissant les goûts musicaux de ce dernier, il pouvait déjà entendre son refus. Il continua d'arpenter les rues pendant plus de deux heures, réfléchissant sur la tournure qu'avait pris sa vie il y a encore peu de temps. Il ne rentra finalement chez lui qu'à une heure avancée de la nuit.

Le lendemain matin, le réveil fut plutôt pénible pour l'ex-agent de la CIA qui aurait bien dormi une ou deux heures de plus. Il se leva tout de même, sachant que Finch, lui, devait sûrement déjà être à son poste. En réalité, l'informaticien ne se trouvait pas à la bibliothèque, mais bien en train de prendre son petit déjeuner à deux rues de leur "base".

Un livre posé à côté de son assiette, Finch ne faisait nullement attention à ce qui l'entourait et ne vit donc pas Reese passer derrière la vitre, à sa hauteur. Ce dernier, par contre, ne manqua pas de remarquer la présence de son comparse. Il sourit alors devant l'air si concentré qu'affichait l'informaticien, plongé dans sa lecture. Reese le contempla quelques secondes avant de longer le reste du bâtiment, arrivant à la porte d'entrée. Il rejoignit Finch qui ne réagit que lorsque son partenaire lui adressa la parole.

- Bonjour Finch, le salua poliment Reese.

Finch quitta enfin son livre des yeux, se tournant vers l'intrus.

- Mr Reese, dit-il surpris, bonjour.

Il fit signe à son coéquipier de prendre place en face de lui, avant de marquer la page là où il avait interrompu sa lecture.

- Je ne pensais pas vous voir ici, remarqua l'informaticien alors que Reese prenait la carte des menus.

- Je vous ai vu par hasard en passant devant. Je me rendais à la bibliothèque et, honnêtement, je pensais d'ailleurs vous y trouver.

- Sachez que je n'y passe pas mes journées, loin de là, répondit Finch, se sentant obligé de se justifier.

- Peut-être, mais en général quand j'ai besoin de vous, vous y êtes.

- En même temps, vous ne cherchez à me joindre que pendant nos missions. Il est donc normal que j'y sois en cas de besoin.

- Est-ce votre manière de me dire que vous voulez que je vous joigne plus souvent ? Demanda Reese taquin.

- Pas le moins du monde, non, répondit l'informaticien beaucoup trop rapidement au goût de Reese.

- Dommage, et moi qui voulait que nous fassions quelques sorties en dehors des missions, répondit Reese déçu. J'avais même déjà prévue quelques excursions d'ailleurs.

Finch ne sut dire si cette déception était feinte ou non, et ne s'attarda d'ailleurs pas longtemps sur cette question. Il finit évidemment son petit-déjeuner avant son partenaire et reprit sa lecture en attendant ce dernier. Étant de nouveau pleinement absorbé par son roman, il ne remarqua pas les nombreux coups d'œil de Reese dans sa direction. Observer son patron était, à l'origine, le seul moyen qu'il avait pour percer les mystères du passé de ce dernier, mais maintenant, il ne le faisait que par pur plaisir. Bien évidemment il cherchait toujours à en apprendre le plus possible sur lui, mais les raisons avaient, elles, changées. De la simple curiosité, c'était devenu un besoin, limite une nécessité. C'était plus fort que lui, il voulait tous savoir de son patron, même les plus petits détails, aussi insignifiants soient-ils. Tous savoir sur lui, comme si cela pouvait l'aider à créer un lien particulier entre eux, même si, ce lien n'était valable que dans un sens. L'informaticien paya les deux repas avant de se lever. Reese l'imita. À peine sorti, ils prirent la direction de la bibliothèque.

- Plus qu'à se remettre au travail, remarqua Reese pour combler ce silence qui commençait à l'exaspérer.

- Et plus vite que vous ne le pensez, rétorqua Finch quand une cabine sonna à deux pas d'eux.

Finch s'empara du combiné, papier et stylo en main. La machine lui donna alors le code dont il aurait besoin pour déchiffrer le numéro de sécurité sociale de leur prochain client.

- Encore une fois la pause aura été de courte durée, remarqua Reese en reprenant sa marche.

- Déjà fatigué de notre collaboration ? Demanda Finch, se surprenant lui même.

- Non, pas du tout. Ne me dites pas que vous me surmenez dans le but de me voir démissionner ? Demanda Reese tout en sachant pourtant déjà la réponse.

- Bien sûr que non, si je ne voulais plus de vous, je serai tout de même capable de vous le dire de vive voix, rétorqua l'informaticien.

- Me voilà rassuré, dit Reese en souriant.

Finch pensa à lui demander s'il pensait vraiment qu'il pourrait vouloir se débarrasser de lui. Après de longues secondes d'hésitation et ne supportant déjà plus de ne pas savoir, il demanda :

- Vous pensiez vraiment que je pourrais chercher...

- Bien sûr que non, le coupa Reese. Je ne cherchais qu'à vous taquiner.

- Évidemment, répondit l'informaticien tout de même soulagé par cette réponse. En tout cas pour que les choses soient bien claires entre nous Mr Reese, je n'espère en aucun cas qu'un jour viendra où je devrais bel et bien vous chercher un remplaçant, lui dit Finch.

Reese fut touché par cet aveu, bien plus que les mots n'auraient pu le dire. Il se doutait tout de même qu'il ne devait rien y voir de plus que de l'amitié, mais une partie de lui ne pouvait s'empêcher d'espérer encore une réciprocité dans ses sentiments. Qu'importe à quel point cela paraissait pourtant impossible. Le silence lui parut bien moins pesant sur le reste du chemin. La grille à peine ouverte Bear vint les accueillir. Quelques caresses de la part de l'informaticien et ce dernier partait déjà à la quête des trois fameux livres. Reese continua, pendant ce temps, à jouer avec le malinois. Alors que Finch refaisait son apparition, Reese le suivit jusqu'à son poste habituel. L'informaticien entra les données nécessaires et le nom de Jennifer Parker, ainsi qu'une photo, apparut sur l'un des cinq écrans présents sur la table.

- Jennifer Parker, lui dit Finch, est née le 16 Mai 1998 dans l'Illinois. Joueuse prodige et espoir du tennis. Elle vit avec son père, sa mère étant décédée quand elle était jeune.

- Ce nom me dit quelque chose, dit alors Reese après réflexion.

- Vous avez sûrement entendu son nom aux informations. Elle s'est qualifiée pour la finale d'un grand tournoi régional junior et le vainqueur sera automatiquement qualifié pour un tournoi, national cette fois-ci, lui répondit l'informaticien.

- C'est sûrement ça. En tout cas elle doit faire pas mal d'envieuse, ce qui ne fait qu'allonger la liste des éventuelles menaces la concernant.

- Sauf si c'est elle l'instigatrice et non la victime, lui rétorqua l'informaticien.

- Oui, j'oublie parfois que nous n'avons pas toujours affaire à des victimes. Vous savez où elle se trouve en ce moment ? Demanda Reese, déjà prêt à se remettre au boulot.

- À cette heure-ci, commença l'informaticien tout en cherchant la réponse, elle doit être à son entraînement, conclut-il.

- Son père travaille ou bien la fouille de son domicile devra attendre ?

- Vous avez le champ libre. En attendant je vais aller voir son entraînement, ajouta Harold.

- Le domicile est si éloigné du terrain d'entraînement que vous pensez devoir entrer en scène ? Demanda Reese étonné.

- Un peu moins d'une heure sépare les deux lieux, mais je dois récupérer quelques pièces informatiques non loin, répondit Finch qui souhaitait aussi, même s'il ne voulait pas l'avouer, aider son partenaire en allégeant quelque peu son emploi du temps.

- Vous comptez faire d'une pierre deux coups en somme.

Ou plutôt trois, pensa-t-il avant de répondre :

- Exactement. Cela vous donnera tout le temps nécessaire pour la fouille.

- Merci du coup de main dans ce cas. Bien, reprit-il après quelques secondes, je crois qu'il est temps pour moi d'y aller.

- En effet, allons-y, dit-il en se levant.

Ils partirent donc ensemble mais se séparèrent rapidement une fois arrivé au pied de la bâtisse.

- Si quelque chose vous semble clocher, appelez-moi et je viendrais aussi rapidement que possible, dit Reese alors que l'informaticien s'éloignait déjà de lui.

- Oui, Mr Reese, mais je ne suis pas en sucre. Oh, et n'oubliez pas de faire une copie de l'historique de son ordinateur, et éventuellement de celui de son père, sait-on jamais.

- Ne vous en faites pas, je connais la chanson, dit Reese préférant de rien dire concernant la première partie de sa phrase sans risquer d'en dire trop sur ses propres sentiments.

Reese se dirigea donc vers le domicile de Jennifer et de son père, alors que Finch, lui, se rendait là où elle se trouvait. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été ainsi en première ligne, au cœur de l'action... enfin, si on pouvait parler d'action à ce stade de l'enquête. Après avoir récupéré une de ses voitures, il se rendit dans le club qui accueillait la jeune joueuse de tennis. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver le court où elle s'entraînait. Il n'eut en effet qu'à suivre les bruits des appareils photos des journalistes venus faire un article sur "la jeune championne".

Finch s'installa dans les gradins et, alors que Jennifer allait se rafraîchir un peu, vérifiant par la même occasion ses messages, il en profita pour appairer son portable.

- Ça c'est fait, dit-il pour lui-même tout en commençant la fouille du portable.

Pendant que Finch suivait, plus ou moins de près, l'entraînement matinal de la jeune fille, après inspection de son téléphone, Reese lui, commençait la fouille de la chambre de cette dernière. Il inspecta son bureau pendant que les fichiers informatiques de son ordinateur personnel étaient tous copiés sur une clé USB. Il parcourut rapidement son journal intime et trouva, dans les jours précédents, la mention de SMS de menaces. Il ne trouva rien d'autre d'intéressant, que se soit dans la poubelle ou dans les étagères de la bibliothèque. Une fois la fouille terminée, et après avoir vérifié que Finch aurait bien un accès à l'ordinateur, l'ex-agent quitta la chambre. Il copia rapidement l'historique de l'ordinateur de la maison.

- Vous allez avoir du boulot en rentrant Harold, remarqua Reese ne pouvant s'empêcher de penser à son patron en pleine "filature".

La pause de midi arrivant finalement, Jennifer pu prendre une pause bien méritée.

- Va prendre une bonne douche et on se retrouve à table pour parler de l'entraînement de cet après-midi, put entendre Finch alors qu'il suivait Jennifer et son coach dans les allées du club.

- Compris. Oh, et cet après-midi, Rosie sera bien là, n'est-ce pas ? Demanda Jennifer à son coach.

- Oui, vous ferez même un match en contre pour préparer la finale, répondit l'entraîneur.

- Qui est Rosie ? Demanda Reese en débarquant de nulle part.

- Rosalinda "Rosie" Savage est une autre joueuse junior membre du club. Elle est accessoirement la meilleure amie de Miss Parker.

- Il faut toujours se méfier des meilleurs amis, remarqua Reese l'air sombre.

- Expérience personnelle ? Demanda Finch tout en connaissant déjà la réponse.

- Si on veut, mais bon, ce n'est pas le cas pour tout "les meilleurs amis", reprit Reese en se tournant vers son partenaire. Nous en sommes la preuve vivante.

- Parce que nous sommes meilleurs amis ? Demanda Finch, plaisantant à moitié.

- En tout cas j'aime le croire, ou au moins penser que nous sommes amis Finch, le contraire me blesserait, répondit John sérieux.

- Si ce n'était pas le cas, vous ne sauriez pas autant de choses personnelles me concernant. Comme vous le savez déjà je suis quelqu'un de très secret, se sentit obligé de répondre Finch pour rassurer son coéquipier.

- Vous m'en voyez ravi alors, rétorqua l'ex-agent spécial alors qu'ils entraient dans le restaurant du club.

Une demi-heure plus tard Jennifer faisait son entrée, toujours accompagnée par son coach.

- Qu'avons-nous sur le coach ? Demanda Reese en s'installant en face de Finch, à deux tables de leur numéro.

- Je n'ai pas encore pu faire de recherches approfondies sur lui pour le moment, mais voilà ce que j'ai déjà pu réunir le concernant. Aaron Smith est entraîneur depuis près de vingt ans déjà. Il a arrêté sa carrière professionnelle suite à une blessure à l'épaule qui aurait été mal rééduqué. Il a commencé en tant que coach peu après. On dit même que c'est lui qui aurait découvert le potentiel de la jeune Parker, alors qu'elle n'avait que cinq ans.

- C'est donc lui qui la suit depuis ses débuts ?

- C'est exact. Elle a commencé le tennis vers ses trois ans en même temps que sa camarade, Miss Savage.

Rien ne semblait venir perturber la jeune championne qui semblait être d'un tempérament enjoué. Alors que Finch allait s'emparer du poivrier, son partenaire fit de même. Ce ne fut qu'un léger frôlement, mais Reese fut déçu que ce simple contact ne dure pas plus longtemps et se retint tant bien que mal de ne pas prendre la main de son partenaire dans la sienne.

- Désolé, s'excusa Finch en ôtant sa main.

- Ce n'est rien, dit Reese avant de prendre le poivrier tant convoité.

Il tenta un nouveau contact en le tendant à l'informaticien, mais échoua. Le reste du repas se passa calmement. Les deux hommes se mirent d'accord sur la poursuite de l'affaire : Finch retournerait à la bibliothèque approfondir ses recherches sur Jennifer et son entourage, pendant que Reese garderait un œil sur cette dernière pendant le reste de la journée. C'est à contre cœur que l'ex-agent regarda s'éloigner son patron, sans pour autant le montrer.

- À plus tard Harold, murmura Reese sachant que Finch ne pouvait plus l'entendre.

La fin de la journée arriva finalement sans qu'il n'ait eu d'autre contact avec son patron. Le soir venu, Reese suivit Jennifer jusque chez elle. Son père l'avait retrouvé au club en fin d'après-midi et été resté jusqu'à la fin de l'entraînement. Reese ne nota rien de particulier à son encontre. Il se souvenait que, d'après ce que lui avait appris Finch, il travaillait en tant que vendeur dans un magasin d'articles de sports. Elle a ça dans le sang, avait même pensé John à ce moment là. Ce dernier paya le chauffeur avant de sortir du taxi. Il remonta la rue avant de prendre l'allée de gauche, étant désormais à quelques mètres seulement de l'entrée de la bibliothèque.

- Vous tombez, encore une fois, à pic Mr Reese, lui dit Finch alors qu'il grimpait les dernières marches.

Bear vint une nouvelle fois l'accueillir comme s'il ne l'avait pas vu depuis longtemps. Si seulement vous étiez plus démonstratif de temps à autre, pensa Reese en regardant le stoïcisme dont faisait une nouvelle fois preuve son patron.

- Que me vaut ce compliment ? Enfin, s'il en s'agit bien d'un, acheva Reese.

- Vous avez du lire dans mes pensées, car j'étais justement sur le point de vous joindre.

- Ah, vous avez découvert quelque chose ? Demanda Reese, tout en pensant qu'il aimerait réellement avoir la capacité de sonder l'esprit de son patron.

- J'ai découvert que le père de Miss Parker avait fait une demande pour que sa fille change de coach.

- Pour quelle raison ? Ils avaient l'air de bien s'entendre.

- C'est sûrement là qu'est tout le problème. J'ai poussé mes recherches sur lui et j'ai découvert qu'il possède un casier judiciaire pour harcèlement sexuel et détournement de mineur.

- Je crois bien que l'on avance, bravo Finch, le félicita Reese tout en lui donnant une légère tape sur l'épaule.

- Je n'ai pas fait grand chose, répondit l'informaticien tout en se décalant légèrement. N'importe qui aurait pu le trouver.

- Toujours aussi modeste...

Finch n'ajouta rien, montrant simplement la plainte à Reese. Un peu plus d'une demi-heure après, ils se quittaient finalement après de rapides salutations, chacun rentrant à son domicile pour une bonne nuit de sommeil.