Note de l'auteur : les personnages principaux déja connus appartiennent à Stephenie Meyer, je ne fais que jouer avec et laisser libre court à mon imagination...
FRUSTRATIONS par bloodykitchengirl
CHAPITRE 1
Je me sentais devenir lentement mais sûrement complètement dingue. Une fois de plus, Edward n'avait pas voulu dépasser le stade du baiser torride. Il était encore parti précipitamment après m'avoir bien allumée, en prétextant un soudain besoin urgent de chasser dont il n'avait pas saisi la nécessité auparavant. Je restais là comme une conne chauffée à bloc sur le lit, seule avec mes yeux pour pleurer… Quelques baisers par-ci par-là, parfois quelques caresses mais jamais au-dessous du nombril… Je n'en pouvais plus, bon sang, à presque vingt ans, j'étais toujours désespérément vierge ! Il ne se rendait pas compte que j'avais des besoins sexuels physiologiques. Pensait-il que cet aspect de ma nature humaine allait disparaître d'un coup de baguette magique du jour au lendemain et que j'allais devenir asexuée comme lui semblait déjà l'être ? Je ne comprenais pas son attitude. Pour quelqu'un d'aussi cultivé qui avait fait plusieurs fois des études médicales, il paressait vraiment borné et stupide…
Chacune de ses caresses même innocente et anodine me faisait frémir de désir. Le simple contact de sa peau contre la mienne embrasait tout mon corps à chaque fois. Je savais que lui aussi ressentait un peu de désir pour moi car je pouvais parfois sentir un semblant d'érection contre mon bas-ventre quand il me tenait dans ses bras mais bon visiblement ce ne devait pas être aussi intenable pour lui que pour moi puisque cela ne semblait pas le travailler outre mesure.
J'avais à plusieurs reprises longuement discuté avec Alice et Rosalie. Comme des sœurs nous pouvions tout nous raconter sans aucune gêne. Je les enviais d'avoir une vie amoureuse plus qu'épanouie. Les vampires étaient eux aussi des êtres sexués et pouvaient avoir une vie sexuelle plus que débridée si je prenais l'exemple d' Emmett et de Rosalie quand leur nature animale primaire prenait le dessus sur leur humanité. C'était vrai qu'il y avait des détails croustillants sur l'anatomie de mes frères dont j'aurais bien pu me passer. Apparemment Emmett et Jasper avaient été plus que généreusement dotés par Dame Nature. A travers leurs vêtements, leurs corps magnifiquement bien sculptés laissaient peu de place à l'imagination. Non, non je ne fantasmais pas sur mes frères mais bon je n'étais pas aveugle. Foutues hormones ! Est-ce qu' Edward était aussi bien membré que ses frères ? J'étais incapable de le dire avec certitude étant donné que je ne l'avais jamais vu nu et encore moins touché en dessous de la ceinture !
Les filles m'avaient donné des conseils soi-disant infaillibles pour le faire craquer. J'avais suivi ceux-ci à la lettre et avais tout essayé sans jamais tomber dans la vulgarité pour ne pas le choquer : les tenues sexy aguicheuses, les expressions corporelles sensuelles, les allusions coquines, les caresses accidentelles mais en vain, il reculait toujours au dernier moment avec la sempiternelle excuse de la fragilité de mon enveloppe charnelle humaine. C'était bien ma veine d'être tombée sur un vampire prude et asexué. J'étais pratiquement sûre qu'il ne s'était jamais masturbé de sa vie.
Je finirai par faire l'objet d'un article dans les journaux scientifiques dont j'imaginais déjà le titre : combustion spontanée d'une jeune fille sexuellement frustrée…
C'est sûr, je savais qu'il m'aimait car il me le disait au moins cent fois par jour. Qui avait dit un jour que les actes valaient mieux que les mots ? Il avait toujours une attention délicate pour moi et était constamment à l'affût de mes moindres désirs sauf de celui qui était le plus important et le plus urgent. Edward, le petit ami parfait, celui dont rêvent toutes les mères pour leurs filles. Jamais un mot plus haut que l'autre. J'avais lu ce qu'était l'amour courtois au collège et j'avais trouvé cela drôle et très romantique mais maintenant que je le vivais au quotidien, cela ne m'amusait plus du tout. J'avais déjà essayé de lui parler de mon mal être croissant mais il faisait la sourde oreille en insistant sur le fait que ce serait trop dangereux pour moi que nous devenions intimes et qu'il tenait trop à moi pour risquer de me perdre. Cela me rappelait d'ailleurs que nous évitions toujours de parler de mon éventuelle future transformation…
Je commençais à penser que je l'aimais moi aussi mais peut-être moins qu'auparavant car toute cette frustration me rendait folle et je lui en voulais de plus en plus de me faire souffrir de cette façon. On disait dans tous les magazines que pour qu'un couple perdure dans le temps, l'attachement émotionnel devait être renforcé par une vie sexuelle épanouie. En tout cas moi, j'aurais aimé déjà en avoir une de vie sexuelle ! Je ne savais pas pendant combien de temps encore j'allais pouvoir supporter tout cela.
Même si pour tenter d'assouvir mes désirs, j'étais devenue une adepte des plaisirs solitaires, je savais avec certitude que l'orgasme le plus puissant obtenu de cette façon n'était rien en comparaison de celui que je pourrais avoir en passant à l'acte avec l'homme de ma vie. Alice m'avait même acheté pour mon dernier anniversaire quelques sex toys que je gardais dans une boîte cachée sous mon lit. Ce qu'il y avait de bien avec Edward c'est qu'il respectait ma vie privée. En parfait gentleman bien élevé, il ne lui viendrait jamais à l'esprit de fouiller dans mes affaires. A ma grande surprise, j'étais rapidement devenue une inconditionnelle de ces gadgets. Je m'en servais quand je me retrouvais seule dans ma chambre ou dans la salle de bains, ce qui arrivait généralement quand il devait aller chasser soit au moins une fois par semaine. Le reste du temps, nous étions quasiment inséparables. Et cela commençait à devenir de plus en plus gênant pour moi.
Une nuit il était rentré à l'improviste plus tôt que prévu dans ma chambre chez Charlie. Je m'étais endormie après une intense séance de masturbation sans avoir pris le temps de remettre ma nuisette et ma culotte. Ses lèvres glacées posées sur ma tempe m'avaient réveillée. On m'avait dit que les vampires avaient un odorat sur développé. Il avait certainement dû sentir mon excitation sexuelle résiduelle mais il avait fait comme si de rien n'était. Il avait seulement paru un peu surpris par ma nudité mais il ne me posa aucune question. Malgré tout, j'avais ressenti le besoin de me justifier. Je lui avais alors déclaré qu'il faisait trop chaud d'où ma décision de dormir nue sachant qu'il ne me tiendrait pas compagnie cette nuit-là. Il s'était simplement retourné pour que je puisse me rhabiller rapidement sous les draps avant de s'installer sur mon lit. Est-il besoin de rajouter qu'il dormait toujours sur les draps soi-disant pour que je n'aie pas froid et pour limiter les tentations ?
J'étais venue passer le week-end chez les Cullen car Charlie était parti à Seattle pour un congrès de criminologie. Maintenant qu' Edward était lâchement parti, je me retrouvais seule dans cette immense maison. Ils étaient tous partis chasser en famille pour nous laisser un peu d'intimité. Quelle blague, de quelle intimité parlaient-ils ?
Je n'avais pas sommeil. Puisque j'étais seule autant en profiter pour me soulager un peu. J'éteignis la lampe de chevet et je me déshabillai. Cette fois encore j'avais mis un ensemble caraco/boxer en fine dentelle de couleur bleu nuit, sa couleur préférée. Je jetai le tout sur le sol, à quoi bon me servaient-ils à présent ? J'humidifiai légèrement mon index droit avant de le placer au niveau de mon petit bouton de plaisir. Délicatement je le caressai circulairement tandis qu'avec l'autre main je malaxai fermement mon sein gauche. Les yeux clos, j'imaginai que c'était un homme qui s'occupait de moi. Ben oui, je pouvais bien l'avouer que je ne fantasmais plus uniquement sur Edward. Mon petit paquet de nerfs était engorgé et très sensible. J'étais très excitée, très humide, je me caressai avec plus de frénésie tandis que ma respiration s'accélérait malgré moi. J'atteignis rapidement l'extase presque silencieusement mais je restai quand même sur ma faim. Après avoir rallumé la lumière, je me levai pour aller fouiller dans mon sac de voyage à la recherche de mon œuf vibrant et de sa télécommande waterproof. J'avais prévu le coup, je l'avais en permanence au fond de mon sac dans une petite trousse noire, question de survie… Je me dirigeai ensuite dans la magnifique salle de bains annexée à la chambre d' Edward. J'ouvris la cabine de douche et je fis les réglages nécessaires pour que l'eau soit très chaude. Je me glissai rapidement à l'intérieur car j'adorais sentir couler l'eau chaude sur ma peau. Mes muscles se détendirent complètement. J'attrapai mon gel douche à la fraise et m'en versai un peu dans la main avant de me caresser lentement les seins. Descendant mes mains au niveau de mon entrejambe, je vérifiai mon humidité avant d'introduire l'œuf dans mon intimité. La télécommande permettait de régler l'intensité des vibrations. Mon choix se porta sans hésitation sur la position forte. Fermant les yeux, imaginant une scène érotique lue dans un de mes nombreux romans féminins, je me masturbai en m'appuyant contre la paroi de la douche pour ne pas tomber. Cela me fit jouir quasiment instantanément non sans gémir bruyamment, tellement mon orgasme avait été puissant. Heureusement que j'étais seule dans la maison ! De toute façon au point où j'en étais, même si cela n'avait pas été le cas je m'en fichais désormais et je n'en avais pas honte. Après tout, c'était de sa faute si j'avais été réduite à me satisfaire ainsi …
Retirant mon œuf et décidant de prendre une vraie douche cette fois-ci, j'attrapai mon shampoing à la fraise pour me laver les cheveux. Je me rinçais quand soudain je sentis une paire de mains froides sur ma poitrine et je criai de surprise. J'avais été tellement absorbée par la recherche de mon plaisir que je n'avais pas entendu la vitre de la cabine s'ouvrir.
- Alors comme cela, petite coquine, tu te donnes du plaisir en cachette, susurra une voix chaude et sensuelle au creux de mon oreille tandis que je sentais un corps nu froid contre mon dos. Tu ne peux pas imaginer ce que cela m'a fait de t'entendre gémir de plaisir dans le lit puis dans la douche.
- Cela ne se fait pas de surprendre une jeune fille dans sa douche, j'aurais pu avoir une crise cardiaque ! rétorquai-je avec une voix troublée, tout en essayant d'analyser la situation.
Oh ! Si ! Je pouvais très bien l'imaginer étant donné la dureté de la virilité saillante que je sentais contre mes fesses ! La seule chose qui me venait à l'esprit, c'était de savoir qui se trouvait à son autre extrémité ! La cabine était remplie de vapeurs à cause de l'eau chaude. L'atmosphère était tendue. Je n'osais pas me retourner ni lever la tête pour avoir ma réponse, pourtant la situation m'excitait énormément.
- Vilaine petite Bella ! Je savais que tu étais frustrée à cause de cet idiot qui te sert de petit ami mais je n'imaginais pas que c'était à ce point. Tu as vraiment un corps magnifique, tu sens tellement bon quand tu es excitée, je ne comprends pas comment il a pu te résister jusqu'à présent, rajouta mon inconnu en reniflant mon cou avant de le lécher sensuellement.
- Oui moi aussi je me le demande tous les jours ! J'ai même cru à un moment qu'il était gay, affirmai-je en soupirant de plaisir, sans avoir envie de penser à Edward à ce moment précis. Ne parlons plus de lui.
Mon inconnu étouffa un petit rire avant de malaxer délicatement mais fermement mes seins en pinçant de façon experte mes mamelons. Je ne pouvais m'empêcher de gémir en savourant pleinement la sensation. C'était encore meilleur que ce que j'avais imaginé, rien ne valait les mains d'un homme ! L'eau coulait sur nos deux corps, le contraste entre ses mains froides et la chaleur de la douche était exquis. Mon corps semblait déconnecté de mon cerveau et tremblait de désir. J'étais brûlante dans tous les sens du terme. Je ne souhaitais qu'une seule chose, c'était qu'il ne s'arrête pas en si bon chemin, j'en voulais plus !
- Apparemment tu aimes ce que je te fais, j'aime t'entendre gémir, rajouta mon inconnu avant qu'une de ses mains descende plus bas vers mon intimité tout en léchant sensuellement mon cou. C'est fou ce que tu peux mouiller petite vicieuse !
- Vas-y continue ! N'arrête pas ! répliquai-je entre deux halètements avec une assurance qui me surprit.
J'adorais ce qu'il me faisait. Ses paroles me retournaient. Mes jambes étaient flagada, je me tenais comme je pouvais aux parois de la douche pour ne pas tomber. Soudain, il commença à titiller franchement mon bouton de plaisir tout en continuant à jouer avec un de mes mamelons. Jamais je n'avais été aussi prête d'exploser de plaisir de toute ma vie ! Soudain une vague de plaisir immense me submergea et je faillis m'écrouler sur le sol. Deux bras puissants me rattrapèrent à temps.
- Ce n'est pas fini ma chère. Allons continuer dans la chambre ! déclara mon inconnu avec une voix éraillée par le désir mais ô combien sexy et envoûtante. Ton corps est fait pour être ravagé, tu es magnifique quand tu jouis.
- J'attends la suite avec impatience, parvins-je à peine à balbutier tant ma tête tournait.
Il éteignit l'eau et me prit dans ses bras pour sortir de la douche. Il attrapa une serviette et me sécha soigneusement. Le miroir était recouvert de buée, je ne pouvais pas voir qui était mon inconnu. En sortant de la salle de bains, redescendue de mes hauteurs, je m'aperçus que la lumière dans la chambre avait été éteinte. C'était le noir total, les rideaux avaient été aussi tirés. Je sentis qu'il me déposait délicatement sur le lit dont les draps avaient été défaits. J'étais sur le lit, totalement vulnérable, seule dans une maison vide dans une chambre plongée dans le noir total avec un parfait inconnu. Un vampire qui plus est, ça au moins j'en étais sûre à cause de la froideur de son corps et de ses mains. Mais je ne reconnaissais toujours pas cette voix qui me semblait pourtant familière. Pourtant je n'avais pas peur et j'étais paradoxalement enchantée par la situation actuelle. Après tout je n'avais jamais rien fait comme les autres, faut-il le rappeler que ma famille de cœur ainsi que mon petit ami étaient des vampires !
Il prit mes mains et les plaça au-dessus de ma tête. Docile je le laissai faire. De toute façon qu'aurais-je pu faire face à la force surhumaine d'un vampire ? Posant soudain ses lèvres sur les miennes, avec sa langue il força un peu rudement ma bouche à s'ouvrir. Je le sentis explorer consciencieusement ma cavité buccale avant de jouer avec ma langue. Sa langue était douce et avait un bon goût. Il déposa ensuite toute une série de baisers le long de ma mâchoire puis de mon cou. Il sentait divinement bon. J'en frissonnai de plaisir et enfonçai ma tête plus profondément dans l'oreiller. Ma respiration devint erratique, mon cœur s'emballa. Au niveau du point de pulsation sur ma jugulaire, ses lèvres suçotèrent doucement ma peau. Il me sembla entendre comme un ronronnement. Il caressa mes seins avant d'en saisir un et de mordiller gentiment mon téton. Je gémis de plaisir et je me cambrai contre lui. Il caressa ensuite mon ventre plat et descendit sa tête au niveau de mon entrejambe. Je le sentis me renifler à cet endroit en faisant des commentaires sur mon délicat fumet. Il écarta un peu rudement mes cuisses et je sentis tout à coup sa langue glacée parcourir mes lèvres inférieures. Il enfonça ensuite un doigt dans mon intimité et commença à faire des petits mouvements de va et vient tout en torturant avec sa langue mon bouton de plaisir. Cette sensation était indescriptible, je n'étais plus moi même, j'avais l'impression que ma tête allait exploser à cause de l'intensité du plaisir ressenti. La petite mort je comprenais à présent la véracité de cette expression. Je ne tardais pas à jouir contre sa bouche. Il lécha mes sécrétions de plaisir non sans grogner lui-même de plaisir. D'un seul coup il s'écarta de moi et me força à m'asseoir.
Je pouvais le deviner assis sur ses genoux devant moi, je sentis son sexe devant mes lèvres. Je n'avais jamais pratiqué de fellation mais j'avais lu des articles à ce sujet donc je savais plus ou moins ce que je devais faire. J'étais quand même un peu embarrassée à l'idée de faire tout de travers après tout le plaisir qu'il venait de me donner. Qu'avais-je à perdre sinon un peu de fierté mal placée ? Je saisis avec précaution son sexe déjà dressé entre mes mains. Il était énorme ou du moins paraissait l'être étant donné que je n'en avais jamais vu de près auparavant, enfin touché puisque je ne voyais rien ! Avec un peu d'hésitation, je commençai à faire de petits mouvements de va et vient avec ma main avant de poser mes lèvres sur son extrémité. Une goutte de son liquide perla sur mes lèvres, cela avait bon goût. J'imaginais alors que j'avais affaire à une bonne glace que je devais savourer lentement. Avec ma langue je léchai toute sa longueur avant de prendre son sexe dans ma bouche. Avec une de mes mains je malaxais doucement ses bourses tandis qu'avec l'autre je faisais d'amples mouvements sur la partie excédentaire. Il grogna de plaisir et me tira davantage la tête en arrière pour s'enfoncer davantage dans ma bouche et commencer à remuer avec précaution. Ses coups de reins s'accélèrent légèrement et rapidement il déversa violemment son fluide dans ma bouche. Sans avoir d'autre choix, j'avalai tout sans hésiter.
- Passons aux choses sérieuses maintenant ! Tu ne peux pas imaginer depuis combien de temps j'attends le moment de te faire mienne.
- Alors n'hésite pas ! Prends-moi, déclarai-je avec un semblant d'audace avant qu'il ne me rallonge sur le dos et se place entre mes jambes. Je réalisai que j'allais bientôt perdre définitivement ma virginité avec un inconnu. J'aurais vraiment aimé que ma première fois se fasse avec Edward mais j'étais trop excitée avec un ruisseau entre les jambes. Je voulais qu'il prenne totalement possession de mon corps, cela faisait si longtemps que j'attendais une délivrance. Pourtant j'appréhendais un peu la douleur que je ressentirai sûrement étant donné la taille de son sexe.
- Tu vas avoir un peu mal au début mais la douleur partira ensuite rapidement. Tu ne jouiras sans doute pas cette fois-ci mais tu ne seras pas déçue. Je vais essayer d'être tendre mais je ne te promets rien, accroche-toi à mes épaules, déclara-t-il doucement en caressant presque tendrement ma joue. Es-tu prête ?
Je hochai la tête en sachant que même dans l'obscurité il pouvait me voir et je m'accrochai à ses épaules. C'était maintenant ou jamais. Si jusqu'à présent il s'était montré un peu rude, il semblait maintenant se soucier un peu plus de moi. Je sentis son sexe à l'entrée de mon intimité. Lentement il me pénétra non sans jurer, en mentionnant ma chaleur et mon étroitesse. Je me sentis écartelée progressivement. C'était très inconfortable. Soudain il s'arrêta et d'un rapide coup de rein, il rompit ma barrière virginale ce qui me fit hurler de douleur. Il resta immobile quelques secondes avant de s'enfoncer totalement dans mes profondeurs. Son sexe était glacé et ma douleur s'estompa progressivement. Il me demanda si j'allais bien et de nouveau je hochai la tête même si j'avais encore les larmes aux yeux. Mon vampire commença alors à entrer et à sortir de moi, d'abord lentement puis de plus en plus vite. Mon inconfort se transforma peu à peu en sensation de plus en plus agréable mais pas au point d'atteindre l'extase. En même temps qu'il me pénétrait, il m'embrassait dans le cou et ne cessait de me complimenter sur ma beauté et combien il était fier d'être le premier à explorer mon corps. Je sentis soudain son souffle dans mon oreille devenir plus laborieux, chose curieuse car les vampires normalement n'avaient pas besoin de respirer. Ses pénétrations se firent soudain plus pressantes et je le sentis se raidir avant de gémir bruyamment au moment où il jouit en moi. Il se retira rapidement et roula sur le côté pour ne pas m'écraser. J'étais contente d'être enfin devenue une femme mais j'étais exténuée. Engourdie, je ne pouvais plus bouger et je commençai à frissonner cette fois-ci vraiment à cause du froid et de la fatigue. Mon amant dut s'en apercevoir car il remonta rapidement les draps sur mon corps dénudé avant de m'embrasser sur le front et de me souhaiter une bonne nuit. Le sourire aux lèvres, je sombrai rapidement dans un sommeil profond.
