La fille Jedusor

Bonjour tout le monde !

J'espère que cette histoire va vous plaire ! Beaucoup de choses s'y produisent même si les pièces de l'échiquier se mettent très lentement en place. J'espère que ça va vous plaire !

résumé : Une sixième année mouvementée attend Hermione Granger. Quels sont tous ces secrets qui entourent poudlard ? Venez les découvrir ! Ne tiens pas compte des deux derniers tomes.

Rating : M.

Disclamer : tout est à la grande auteur de Harry Potter sans qui rien ne serait possible, notre chère J. K. Rowling, et grâce aux longs trajets en train, vive la SNCF. Enfin tout… sauf quelques uns de MES personnages. Et bien sûr je ne touche pas un centime de cette fanfiction.

J'arrête de nous ennuyer, place à l'histoire.

La vie va

Milieu du mois de juillet, Hermione se trouve chez ses parents où elle se prépare sans relâche à sa future 6ème année à Poudlard.

Hermione retira vivement sa plume goût cerise de sa bouche lorsqu'elle vit des pieds dépasser sous la porte. Sa mère ne prit pas le temps de frapper et entra dans la chambre de sa fille.

Comme on peut dire de quelqu'un qu'elle est bien la fille de sa mère on pouvait dire de madame Granger qu'elle était bien la mère de sa fille. Droite et énergique, elle savait convaincre n'importe qui de se rallier à ses causes et ce à coup de discours interminables animés de mille exemples. Une nouvelle fois Hermione allait en avoir la preuve.

« Ma puce, tu as vu l'heure ! Travailler c'est bien mais les vacances c'est aussi fait pour se reposer. Tu ne t'arrêtes pas, c'est vraiment frustrant ; ton père et moi nous ne te voyons que l'été et à Noël, et encore, et tu passes tes journées enfermée dans ta chambre à travailler. Tu vas me faire le plaisir d'aller prendre l'air. »

« Maman ! Gémit la griffondor. J'ai un emploi du temps à respecter ! »

« Non mais regarde-moi cette chambre !! »

Les yeux de sa mère toisèrent la pièce avec horreur.

La chambre s'écroulait sous les livres de magie et les vêtements éparpillés ici et là, seuls les sachets de bonbons n'étaient pas visibles, soigneusement cachés sous le lit dans une boîte qu'Hermione jetterait plus tard hors de la maison. Le pire était sans aucun doute son bureau qui était investi de tubes et potions en tout genre, vomissant leurs mixtures lugubres sur le bois de hêtre.

Hermione se décida à prendre l'air comme sa mère lui avait demandé, elle évitait ainsi un sermon sur l'état de sa chambre. Vous me direz que ça ne colle pas, une Hermione bordélique, mais c'est que vous ne prenez pas en compte le fait que l'on s'habitue à l'utilisation d'une baguette magique, et hors de Poudlard elle ne pouvait pas l'utiliser, elle considérait donc que remettre en ordre de façon moldu une chambre qu'elle n'occupait qu'un mois dans l'année était une pure perte de temps. Elle avait déjà tellement à faire…

« Pour te féliciter d'être sortie de ta caverne je vais te préparer des crêpes (sans sucre bien sûr.) »

Elles sortirent ensemble complices. Sa mère s'étonna un instant de sentir une odeur de cerise ce qui amusa beaucoup la jeune fille.

ooOoo

Hermione était assez anxieuse. Elle s'entraînait à une potion particulièrement difficile qui tombait souvent aux ASPICS. C'était une potion énergisante, quelques gouttes suffisaient pour se remettre d'aplomb et ne pas avoir besoin de manger toute la journée. Etrangement les ingrédients qui servaient à cette potion étaient tout sauf « appétissants ».

Elle arrivait au point culminant : il fallait ajouter trois yeux de cafards au moment où la mixture prendrait un aspect miel et surtout pas une seconde après quand elle redeviendrait violacée. Toute sa concentration était tournée sur le chaudron qui trônait sur sa table de bureau, encore quelques secondes… ça y est..

« Pupuce ! A table ! »

Surprise par cette interruption, elle laissa tombée les yeux de cafard une seconde trop tard. Une épaisse fumée sortit du chaudron recouvrant le plafond à une vitesse alarmante, Hermione se retourna vers le livre pour trouver une façon de se débarrasser de cette fumée et de la mixture sans baguette.

« Qu'est-ce qui se passe là-haut ? Hermione ? »

Arg !! C'était la panique, sa mère ne devait surtout pas voir ça !! Elle s'élança vers son lit pour trouver une solution. BOUM.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !! MAMAAAAAAAAAAAAAN !! »

Le chaudron avait explosé. A présent sa chambre entière était recouverte d'une épaisse glue violacée. Et le pire c'était elle !! Ses cheveux ressemblaient à présent à un chewing-gum géant !! Ses vêtements eux-mêmes étaient englués dans la mixture qui bullait puis se durcit.

Sa mère entra en trombe, affolée par les cris. En voyant les dégâts elle devint elle-même violette de rage.

ooOoo

Il s'était passé une journée depuis son explosion potionnesque digne de Longdubat. Sa mère lui avait depuis formellement interdit tout devoir de potion et elle avait à peine le droit de lire un livre, mais elle s'en fichait. Il y avait bien plus grave…

Malgré des heures sous la douche, différents shampoings et démêlants, et même des produits détergents, le chewing-gum géant qui recouvrait sa tête refusait de s'en aller. Rien ne pouvait le défaire.

Maudite loi sur l'interdiction de l'usage de la magie pour les élèves de premier cycle…

Même sa chambre était inlavable. La potion violette avait durci et s'accrochait partout comme des moules contre des rochers.

« Au moins c'est l'occasion de tout jeter et tout changer ! » S'exclama sa mère, radieuse. « Et puis je vais t'emmener chez mon coiffeur, il va te couper tout ça. »

« Couper… » S'étrangla hermione.

Sans trop comprendre ce qui lui arrivait la jeune brune se retrouva coincée dans la voiture, puis enchaînée au fauteuil d'un coiffeur chic de Londres.

« Sainte Marie, mais qu'est-ce qui est arrivé à vos cheveux ! » Cria le coiffeur-catho-latino.

« Un petit accident… » rougit Hermione.

Il toucha sans cacher son dégoût les cheveux de la jeune fille.

« A voir ce qu'il en reste ça n'avait déjà pas l'air terrible avant. »

« Mais je ne vous permets pas !! »

Sa mère derrière elle s'exclaffa de rire et se remit à la lecture du magazine people.

Le coiffeur observa attentivement le visage de sa cliente, il encercla ses cheveux pour les cacher. Puis il les relâcha brutalement et ordonna :

« On coupe tout. »

Hermione poussa un petit cri de chiot effrayé. Puis son cerveau se remit en marche.

Après tout elle allait dans une semaine chez la famille Weasley. Elle irait voir un visagomage qui lui referait pousser les cheveux avec une potion. En attendant elle ne pouvait pas rester dans cet état… Elle ne s'intéressait pas du tout à son apparence mais il y avait quand même des limites !

Des larmes ne purent s'empêcher de couler de ses yeux au moment où sa chevelure toucha le sol. C'était une part d'elle-même qui s'en allait.

Deux heures plus tard.

« Mon dieu… » Murmura Hermione.

Elle était… elle était… ravissante !! Se dit-elle à elle-même. La coiffure mettait vraiment son visage en valeur. Ils étaient coupés très courts, elle n'avait plus que 3-4 cm de longueur de cheveux, pourtant loin de la masculiniser les cheveux courts la rendaient beaucoup plus adulte et féminine.

Sa mère l'enlaça dans ses bras et paya comblée la somme faramineuse au coiffeur.

ooOoo

Nda : Il est dit que Hermione habite la banlieue londonienne (à mes souvenirs) et ses parents sont tous deux dentistes, je ne sais pas si vous avez une idée des tarifs des dentistes, en particulier à Londres… Ceci me persuade que la famille Granger est largement aisée.

Après cette aventure sa mère l'attira dans toutes les boutiques de vêtements de la capitale, elle semblait tirer un plaisir enfantin à déguiser sa fille comme une poupée, elle qui n'avait jamais pu le faire. Prise au jeu Hermione commença à trouver cette activité amusante et refit totalement sa garde-robe des petites culottes au tailleur.

Hermione donna ensuite carte blanche à sa mère pour la redécoration de sa chambre, elle n'avait pas du tout l'âme d'une décoratrice d'intérieur.

Elle n'eut pas le temps de voir le résultat car nous étions déjà le 31 juillet, jour d'anniversaire de son meilleur ami Harry et journée de son départ chez les Weasley. Après d'émouvantes embrassades elle emprunta anxieuse la voie des cheminettes.

- Le terriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiartchoum

Horreur et décadence ! Vraiment plus rien n'allait. Si Hermione avait cru au karma et à toutes ses choses stupides, elle se serait dite qu'elle avait vraiment dû mal se comporter dans une vie antérieure. A cause de son éternuement elle se retrouvait, mais où ça d'ailleurs ? Elle scruta les alentours. Un gigantesque hall se dressait devant elle, majestueux, elle s'approcha du centre et vit 5 cheminées accolées, un luxueux escalier de marbre bordé de colonnes, et une secrétaire au coin droit. Elle distingua à travers une porte-fenêtre un salon privé. Au-dessus de la porte était inscrit « LE TERRACIO ».

Elle avait déjà entendu parler de l'endroit, c'était un hôtel sorcier au cœur de Londres, seul le gratin pouvait s'y payer une chambre.

Non, pas lui. Les jointures des mains de Hermione blêmirent alors qu'elle serrait son poing. Malefoy père et fils descendaient de l'escalier. Par chance personne ne la reconnut.

Le ministère avait libéré Lucius Malefoy pour « manque de preuves » ; traduction : il avait payé et fait chanter des gens haut placés. Pire possibilité : des gens haut placés étaient au service de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.

Un homme à la peau basanée et au sourire facile serra chaleureusement la main de Lucius, celui-ci lui fit une moue que l'on pouvait juger d'amical en connaissant le caractère loin d'être exhaustif du mangemort.

Les deux hommes étaient en grande conversation, lorsque l'inconnu chuchota quelque chose à l'oreille de Malefoy, celui-ci l'entraîna dans le salon privé en laissant son fils traîné derrière eux.

Cet homme n'inspirait aucune confiance à la préfète. Tout en se redirigeant vers les cheminées elle se promit de parler de cette rencontre dès son arrivée au Terrier à Ron et Harry et surtout à Mr Weasley.

A suivre...