.
.
Hey les gens ! J'espère que vous allez bien :) On se retrouve aujourd'hui pour ma toute nouvelle fanfiction de cinq chapitres, « Au commencement » J'espère qu'elle vous plaira :)
N'hésitez pas à aller voir ma fanfiction publiée récemment Poupée de chair et de sang ! Sinon, il me reste encore une semaine de vacances ! J'espère que vous profitez bien aussi de votre côté :)
N'hésitez pas à me laisser une review pour me dire ce que vous en avez pensé, ça m'aidera beaucoup à m'améliorer !
Bref, je vous laisse à votre chapitre ^^
.
.
.
Bonne lecture !
.
.
.
.
.
~ Au commencement ~
.
.
.
.
.
Chapitre I : Mathieu.
.
.
.
.
.
23 septembre 1988. St-Étienne, à minuit.
C'était un jour pluvieux, un jour froid et terne quand il est né. Un jour qui, tout compte fait, lui correspondait bien. Cette nuit-là, les employés de l'hôpital avaient tous été débordés, une épidémie de grippe avait frappé la ville. La chambre dans laquelle se trouvait sa mère était sombre, froide et vide de couleurs. L'accouchement avait été compliqué, et très long surtout, les contractions n'en finissaient pas mais son père avait soutenu la jeune femme jusqu'au bout. Il était né entouré d'amour. Ses premiers cris et pleurs avaient émus ses parents aux larmes, un jeune couple heureux et amoureux. C'était leur deuxième enfant, et même s'ils avaient tous les deux espérés une fille cette fois-ci, ils ne regrettaient rien. Emma et Paul s'étaient rencontrés durant leur dernière année de lycée et avaient rapidement fini ensemble, s'étaient marié et avaient eu leur premier enfant au bout de moins d'un an de relation. Mathieu avait rapidement suivit : il était né le jour de l'anniversaire de leur rencontre. Au bout de deux ans de relation.
Paul et Emma s'étaient aimés. Il n'y avait aucun doute là-dessus, mais Nicolas et Mathieu devaient être trop petits pour s'en souvenir. Ils ne se rappelaient que des soupirs, des disputes et des cris, de l'agacement et la colère. Les deux adultes s'étaient mis en couple trop vite, avaient fait des enfants trop vite, tout trop vite. Les années qui passent les avaient rendus aigris, ils ne s'aimaient plus, mais restaient ensemble. Parce que les procédures de divorce étaient trop compliquées, pour ne pas déranger le développement de leurs fils.
Mathieu avait eu une enfance tranquille, heureuse. Durant les premières années de leur vie, Nicolas et Mathieu étaient très proches, même si comme tous les frères et soeurs, ils se chamaillaient de temps à autre.
Août 1991, St-Étienne.
Sans doute un des plus vieux souvenirs que Mathieu avait. A cette époque déjà, le couple d'Emma et de Paul battait de l'aile. Fini les mots doux le matin, les caresses, bisous et autres petites attentions, désormais lorsque les deux tourtereaux se parlaient, il n'y avait que de la fatigue, du mépris ou de l'indifférence. C'était tout ce que Mathieu et Nicolas avaient connu, ça ne les étonnait plus, c'était leur quotidien. Emma était encore une étudiante, elle suivait des cours de droit pour devenir avocate et ouvrir ainsi son propre cabinet, elle était par conséquent toujours très occupée, mais trouvait toujours du temps pour s'occuper de ses fils. Paul lui, était infirmier avec des horaires interminables. Il travaillait un week-end sur deux, tôt le matin ou tard dans la nuit, et n'était pas très présent dans la vie de ses garçons.
Assis dans le jardin en train de jouer dans la boue, Mathieu et Nicolas s'amusaient à mélanger de l'eau et de la terre pour en faire un château de sable, s'entraînant ainsi pour leurs prochaines vacances au bord de la mer. Mathieu, beau bébé potelé, sa tétine en bouche, avait le visage rougi par un méchant coup de soleil, tout comme son frère. Les deux petits avaient de belles boucles blondes, mais qui tout comme leurs vêtements, étaient pleine de terre. Il était tard, presque vingt heures, mais il faisait encore beau et chaud en cette soirée d'été. Paul profitait de sa seule journée de congé de la semaine en regardant la télévision, ne surveillant que d'un oeil discret sa progéniture.
Emma rentra à la maison à cet instant après une journée interminable de cours, épuisée. La jeune femme en robe légère aux motifs fleuris rouge et rose ferma la porte d'entrée en soupirant, laissant son sac à main tomber par terre dans un coin du corridor. Elle noua ses longs cheveux roux en jetant un coup d'oeil à son mari allongé sur le canapé.
« Où sont les enfants ?
-Dehors.
-Tu te moques de moi ?! Tu devais leur donner leur bain ! Ils ont mangé, au moins ?
-Je... je ne savais pas quoi cuisiner...
-Mais bordel, on ne peut rien te demander, c'est dingue quand même ! »
Paul, irrité, passa ses mains sur son visage crispé, fatigué d'entendre les lamentations de la mère de ses enfants, en le voyant, Emma ouvrit la bouche pour le disputer, mais des pleurs retentirent. Aussitôt, elle se tourna vers la baie vitrée du salon, grande ouverte, qui donnait vue sur le petit jardin. Mathieu pleurait, le front ouvert, étalé de tout son long par terre. Il venait visiblement de se cogner la tête contre le sol, alors que son frère le regardait, ne sachant pas quoi faire. Ni une ni deux, le petit se retrouva dans les bras de sa mère, agenouillée à ses côtés.
« C'est de ta faute, tout ça ! » vociféra-t-elle en se relevant, son fils cadet dans les bras.
D'une main, elle saisit brusquement celle de Nicolas et le releva, l'entrainant rapidement à l'intérieur. Le gamin couina de douleur et de surprise, assez effrayé, mais se laissa faire en lâchant le doudou qu'il tenait dans sa main. Paule, d'un geste rageur, éteignit la télé en se redressant, avant de la regarder.
« Ma faute ?! C'est ma faute s'il est tombé, peut-être ?!
-Depuis combien de temps ils sont dehors, hein ?! Ils sont pleins de coup de soleil ! Depuis combien de temps tu es vautré comme un porc sur ce putain de canapé ?! Tu peux me le dire ?! Tu ne les surveilles pas, jamais ! Tu ne t'occupes pas d'eux ! Une journée, une seule journée je te les confie et tu ne branles rien !
-Ils sont dehors depuis cet après-midi, et je les ai laissé dehors parce qu'ils s'amusent, ça leur fait du bien ! Puis merde, je peux me détendre ?! Je bosse toute la semaine, c'est grâce à moi que cette putain de baraque tient debout !
-Moi aussi, je bosse ! Je ne ramène pas encore d'argent, mais je bosse ! Et le jour où je terminerais mes études, on verra qui ramènera le plus d'argent ! Et surtout ne me parle pas de te détendre ! Surtout pas ! Moi, je peux me détendre quand, hein ?! Je suis toujours en cours, je bosse pour avoir mon putain de diplôme, c'est stressant, et quand j'ai du temps libre, qu'est-ce que je fais ?! Je m'occupe des gosses, je fais la cuisine, les courses et le ménage ! Et toi ?! Hein ?! Rien, absolument rien ! »
Ayant le sentiment d'avoir tout dit, ou du moins le plus important, Emma lâcha la main de Nicolas et passa la sienne sur la tête de Mathieu, observant son front et le sang qui s'écoulait de l'entaille, laissant son mari crier dans le vide. Elle se fichait bien de ses excuses, ou de ce qu'il pouvait penser. Enervée et inquiète, elle soupira légèrement, et dit d'un ton tranchant :
« Je l'emmène à l'hôpital, occupe-toi de Nicolas.
-Qu'est-ce que tu veux l'emmener à l'hôpital, hein ?! Je suis infirmier, je dois te le rappeler ?! »
Elle l'ignora royalement, ne lui faisant visiblement pas confiance. Son fils n'avait certainement rien de grave, mais elle ne voulait pas prendre de risque et aller consulter. Nicolas observait la scène, debout près du canapé, interdit. Sa mère dit d'un ton sec :
« Fais le manger et donne lui son bain. »
Avant de s'en aller à nouveau en claquant la porte. Le bruit du moteur de la voiture se fit entendre, et Paul se retrouva seul avec son aîné. Mathieu n'avait effectivement rien eu de grave, on lui avait fait un ou deux points de sutures et tout c'était arrangé. Ils étaient rentrés vers vingt-et-une heures. Emma n'avait pas laissé son mari approcher leur fils une fois rentré, encore très en colère. Elle l'avait lavé, nourrit et bordé. Une main dans ses cheveux, caressant tendrement ses boucles blondes, embrassant son front.
Aucun des souvenirs d'enfance de Mathieu n'était plus beau ou rassurant que les lèvres de sa mère sur sa peau.
Emma s'était endormie avec lui cette nuit-là, un bras entourant le corps frêle de son fils. Sachant que sa femme avait le sommeil lourd, Paul était venu les rejoindre. Pas longtemps, quelques minutes seulement, pour ébouriffer rapidement les cheveux de son fils. Ce dernier s'était réveillé, et avait longuement regardé son père. Innocemment, il avait osé demander une chose. Une seule chose, de sa petite voix fluette :
« Pourquoi maman est fâchée ?
-Pourquoi ? Parce qu'elle est conne, voilà pourquoi. »
Son ton était sec, agressif, et il sortit aussitôt de la chambre pour retourner dans le lit conjugal. Mathieu n'avait pas compris. Comment aurait-il pu comprendre, du haut de ses trois ans ? Il ne connaissait pas la violence, ni la haine et les injures, juste l'amour et la tendresse. Ce souvenir était le plus ancien de tous ses souvenirs. Pas le plus joyeux non plus. Cette journée restait floue dans son esprit, mais il se souvenait de la colère de ses parents, de l'amertume de son père, de l'agacement de sa mère. Aujourd'hui encore, une légère cicatrice sur son front lui rappelait cet après-midi, ainsi que la violente dispute.
23 septembre 1994, St-Étienne.
Pour ses six ans, Mathieu avait eu droit à un bel anniversaire. Il était, déjà à l'époque, assez solitaire. Il n'avait par conséquent invité qu'un ami, ses deux cousines, et évidemment son frère qui n'avait pas d'autre choix que d'être là. Sa mère avait préparé un gâteau aux pépites de chocolat, son préféré, malgré les protestations de Nicolas qui souhaitait avoir un gâteau tout chocolat. Ses parents s'étaient cotisés pour lui acheter sa première Gameboy : Nicolas en avait lui aussi eu une pour ses six ans, et son petit frère avait été charmé par l'engin. L'aîné n'utilisait que très peu sa console, il préférait jouer dehors avec ses amis.
Emma surveillait les enfants, travaillant en même temps : elle avait fini ses études, obtenu son diplôme d'avocate, et tentait désormais de faire décoller son cabinet. Paul avait décidé d'aller travailler aujourd'hui : il ne voulait plus passer cette date symbolique avec sa femme, leur amour était mort, alors pourquoi passer leur anniversaire de mariage ensemble ? Ça le mettait mal à laise. Pourtant Mathieu aurait beaucoup apprécié qu'il soit là, avec lui, ne serait-ce que pour voir le spectacle du clown que sa mère avait commandé. Oui, il aurait beaucoup aimé, même si le spectacle était franchement nul.
« Mathieu, ne traîne pas dans mes pattes.
-Mais maman, où est papa ?
-Au travail, je te l'ai déjà dit. »
Le garçon soupira, tirant sur le t-shirt brun légèrement trop grand qu'il avait hérité de son frère, et s'installa à la table de la cuisine avec un air contrarié. Sa mère, les cheveux noués en queue de cheval, assise en face de lui, tapait sur le clavier de son ordinateur, le téléphone fixe près d'elle. Les cheveux du jeune garçon qui autrefois étaient blonds et bouclés, devenaient plus foncés avec l'âge. A présent, ils étaient châtains, et avaient cessé de boucler. Emma soupira, remettant en place son pull large et sale qu'elle mettait pour traîner à la maison, posant les yeux sur son garçon un instant, avant de regarder à nouveau l'écran. Des cris et des rires se faisaient entendre depuis le jardin où les enfants jouaient entre eux. Un ballon entra dans la maison, traversant le salon pour arriver à la cuisine et cogner la table, suivit de Nicolas.
« Nicolas, ne court pas dans la maison. Et pas de ballon à l'intérieur, fais un peu attention !
-Oui, oui... »
Emma passa une main dans les cheveux dressés sur la tête de son aîné par du gel afin de les remettre en place, et fronça les sourcils en voyant sa salopette couverte de terre, dépité en pensant à la machine de linge qu'elle devrait faire. Elle ne dit malgré tout rien, et reporta son attention sur son ordinateur, sous le regard mécontent de Mathieu, qui dit d'un ton accusateur :
« Papa était là pour l'anniversaire de Nicolas.
-Oui, mais c'est parce que je suis son préféré ! » le nargua Nicolas en lui tirant la langue.
Mathieu grogna, et marmonna dans sa barbe un « C'est pas vrai » alors qu'Emma tourna la tête vers le plus âgé de ses fils en lui jetant un regard sévère, et dit avant qu'il ne retourne en courant dans le jardin :
« Arrête d'embêter ton frère. Et toi Mathieu, arrête de te plaindre ! On n'a pas toujours ce qu'on veut, dans la vie ! Alors oui, papa n'est pas là aujourd'hui, mais peut-être l'an prochain ? Tu auras encore plein d'anniversaire ! »
Mathieu ronchonna dans son coin, observant dehors ses cousines, son frère et son ami. Il se fichait des prochains anniversaires, il voulait son père aujourd'hui, maintenant, là tout de suite près de lui. Sa mère soupira légèrement, surveillant d'un oeil le jardin, avant de dire rapidement à son fils lorsque le téléphone sonna :
« Allez, va jouer avec les autres. »
Mathieu soupira en voyant sa mère décrocher, et d'un pas nonchalant, se leva de sa chaise pour se rendre dans le jardin, allant jouer avec les quatre autres enfants. C'était un bel anniversaire, avec des ballons, des beaux cadeaux, des invités supers, des serpentins et des confettis de toutes les couleurs, et même le clown ! Mathieu en avait bien profité et malgré l'absence de son père, il s'était beaucoup amusé. Mais son père n'avait assisté à aucun autre de ses anniversaires, ni à ses sept ans, dix ans, quinze ans ou aucun autre. Avec le temps, il avait appris à ne pas le regretter, à être indifférent à son absence.
Décembre 1998, St-Étienne.
Le salon était plongé dans le noir, seulement éclairé par la lumière de la télévision allumée. Paul était assis dans son vieux fauteuil vert, face à l'écran, alors qu'à ses pieds se trouvait Mathieu. C'était un des rares moments qu'ils partageaient ensemble. Le soir, Paul s'installait au salon pour regarder les informations, et Mathieu venait s'assoir à ses pieds pour regarder lui aussi quelques minutes, avant qu'un de ses parents ne lui demande d'aller au lit.
Paul et Mathieu ne parlaient jamais. Enfin, si, ils parlaient, mais de chose sans importance. Des discussions vides, sans intérêt, sur le temps qu'il faisait dehors, ou encore les devoirs donnés par le professeur. Les soirs face à la télé devant les infos sans échanger une parole étaient sacrés pour Mathieu, et pour son père sans doute aussi. Ils étaient là, l'un contre l'autre dans l'obscurité. Les cheveux grisonnants de Paul semblant presque briller dans le noir, ses yeux bruns identiques à ceux de son cadet, observant ce dernier avec bienveillance. Mathieu entendait son père respirer, il était là près de lui, a portée de main. Il aurait presque pu le toucher, sa peau contre la sienne. Mais ils étaient trop pudiques tous les deux, alors ils restaient chacun de leur côté, gardant ce trop-plein d'amour qu'ils n'osaient exprimer pour eux.
Paul passait beaucoup plus de temps avec Nicolas, son aîné. Du haut de ses onze ans, le jeune garçon s'intéressait à toutes sortes de sport : foot, natation, vélo, basket, gymnastique... le papa en était très fier, étant lui-même un grand sportif et il passait chacun de ses jours de congé avec le plus âgé de ses fils à s'entraîner avec lui. Il était sa plus grande fierté, et il avait plus de conversation avec lui qu'avec Mathieu. Pourtant il ne faisait pas de préférence, d'ailleurs il n'en avait aucune, mais la nature était ainsi : il avait plus de point commun avec Nicolas. Le plus jeune de ses fils enviait cette relation entre son père et son frère, mais en grandissant il perdit cette jalousie et ce besoin de reconnaissance.
Emma était devenue une avocate reconnue dans toute la région, elle n'était par conséquent plus aussi présente à la maison qu'auparavant. Heureusement, ses fils de dix et onze ans étaient assez âgés pour rester seuls de temps en temps. Mais ils étaient encore des enfants, elle en avait conscience, elle s'empêchait donc de vivre pleinement sa vie professionnelle pour ne pas les laisser sans surveillance trop longtemps ou trop souvent.
La porte d'entrée souvrit et le vent froid d'hiver s'engouffra dans la maison, avant qu'Emma ne referme la porte d'entrée. Elle retira son épais mentaux et l'accrocha à la penderie, jetant un oeil au salon. Son visage était fatigué par le temps qui passe, mais elle restait une très belle femme qui prenait soin d'elle. Habillée d'un tailleur, d'une jupe courte et de collant noir, toujours très professionnelle, elle faisait tourner la tête de plus d'une personne.
« Mathieu, va te coucher. » intima-t-elle à son fils.
Ce dernier sans broncher se leva, sans saluer son père ou lui adresser un seul regard, et alla embrasser sa mère avant de monter dans sa chambre. Mathieu était un enfant obéissant la plupart du temps, ce qui ravissait Emma. Cette dernière sourit et lui dit en l'observant monter les escaliers :
« Les dents, un pipi et au lit ! »
L'époque où elle bordait ses enfants était loin derrière elle, heureusement. Elle le savait, plus ses fils grandissaient, moins elle aurait à s'occuper d'eux, et plus elle aurait de temps pour elle.
Mathieu était un enfant né de l'amour, sa vie commençait dans une belle histoire pleine de tendresse, même s'il n'avait pas eu le temps de le voir, ou même de s'en rendre compte. Il avait passé son enfance dans une famille modeste et banale, avec un père plus ou moins présent et une mère ayant sacrifié dix années de sa vie pour l'élever convenablement lui et son frère. Il gardait un bon souvenir de son enfance qui avait été heureuse, même si par la suite, sa vie n'avait pas toujours été facile, en particulier à cause de la maladie.
.
.
.
Voilà, c'était le premier chapitre ! J'espère qu'il vous a plu, merci de l'avoir lu ! N'hésitez pas à aller jeter un oeil à mes autres travaux :)
Review ? Ça me ferait très plaisir et m'aidera à m'améliorer !
On se retrouve samedi prochain pour le chapitre deux ! En attendant, bon week-end à vous ;)
Amour et licorne *^*
.
.
