Auteur : Akemi.
Traductrice : Yami Flo. Et oui, je passe en première L avec l'option anglais renforcé à la rentrée, il faut bien que je m'entraîne un peu en attendant.
Disclaimer : Les personnages de Ronin Warriors (aka les Samouraïs de l'éternel en version française) ne sont pas à moi, mais à leur créateur, Hajime Yadate. L'histoire n'est pas à moi, mais à Akemi. Seul la traduction m'appartient.
Résumé pour ceux qui ne connaissent pas la série : (Pour plus de facilité, ce résumé utilise les noms japonais. Merci de votre compréhension) Il y a mille ans, Arago, empereur du Youjakai (monde des démons), fut battu par un valeureux guerrier samouraïs et bannit de notre monde. Néanmoins, son armure resta sur Terre. Le guerrier qui le vainquit, Kaosu, devient prêtre, et, grâce à la magie, réussit à séparer l'armure en neuf plus petites, chacune dotée d'une qualité ou d'une vertu. Mais Arago réussit à récupérer quatre de ces armures, faisant serment d'un jour revenir pour asservir l'humanité. Kaosu confia les cinq armures restantes à des gens de confiance et attendit la réapparition du roi des démons. 1988 : la bataille s'engage entre les Samouraïs Trooper et le Youjakai.
Note : Ah, les Samouraïs de l'éternel, j'en suis une grande fan. Cela fait longtemps que je lis des histoires sur les Ronin Warriors. Vu le très faible nombre d'histoires existantes en français, j'ai décidé d'en traduire quelques unes, à commencer par l'une de mes préférées. Mon anglais étant assez peu développé sur certains points, quelques phrases sont traduites de manière approximative, aussi, merci de ne pas m'en vouloir si certaines choses ne sont pas correctes. Pour rester fidèle à l'histoire d'Akemi, je garderais les noms anglais. La liste des personnages serra donnée au prochain chapitre.
Prologue : La Tempête qui Approche
Il se dressait au sommet d'une falaise à pic sur une montagne balayée par le vent. Ses vieilles robes flottaient autour de lui dans une rafale de blanc comme la brise vive soufflait au travers de la vallée. Un chapeau de paille triangulaire ornait sa tête et protégeait ses yeux des fortes rafales. Il tenait son bâton de manière légère dans sa main droite, son sommet de cristal brillant intensément avec les rayons du soleil couchant. Des sandales firent des pas feutrés dans l'herbe du côté du tranchant de la falaise de pierre grise. Derrière lui gisait un large tigre blanc qui dressa la tête au mouvement soudain de son maître. Des yeux bruns regardèrent l'homme silencieusement alors qu'il entendait le soupir abattu. Dans le lointain, des flots de nuages noirs avaient commencé à se rassembler sur l'horizon, épousant la beauté du soleil couchant. Déjà, la moitié du ciel avait été recouverte, écrasant les rayons dorés. Des éclairs clignèrent brièvement, dansant parmi les nuages sombres. L'homme secoua la tête en désespoir et se tourna et regarda à sa gauche. Le Majestueux Mont Fuji commença à gronder comme s'il répondait à la tempête qui s'approchait, un flamboiement de rouge à son sommet ; un flamboiement qui n'avait rien à voir avec le soleil couchant. Une avalanche de rochers de délogea soudainement et tomba en bas dans la vallée, ouvrant une profonde fissure dans le flan de la montagne. Loin sur la droite, les vagues d'une mer de saphir avaient grandi en agitation. L'eau clapotait de colère contre la distante côte de sable. Le vent s'était ramassé et les robes de l'homme fouettaient autour de lui avec frénésie. Alors cela s'abattu abruptement, comme si cela attendait quelque chose.
L'homme leva son regard vers le ciel. « Le temps est venu. » Le tigre remua encore, comme s'il sentait l'importance des mots de l'homme.
L'homme leva haut son bâton. « Torche de l'esprit, cherche au travers des cinq. »
L'air luit autour de lui et cinq kanji apparurent soudainement devant lui. L'homme regarda chacun d'entre eux et traça les symboles scintillants avec son doigt. Vertu. Sagesse. Confiance. Justice. Vie. Les cinq commencèrent à flamboyer, comme le doigt de l'homme traçait chacun, une sphère se forma autour de chacun d'eux, encastrant le kanji dans un cristal brillant d'énergie. Rouge. Vert. Bleu pâle. Orange. Bleu sombre. Chacun battait avec sa propre vie et sa propre couleur. Les orbes tourbillonnèrent et formèrent un pentagone toujours en suspension dans les airs.
L'homme regarda fixement la forme suspendue à quelques pieds de lui et se perdit dans un profond soupir. « Ils sont encore jeunes. » Avec cela vint une brève admission venue de sa mémoire de quatre cent ans auparavant, quand il avait exécuté le même travail. Cela avait été un moment de désespoir. Il avait alors était incapable de sauver les quatre saisons et les élus avaient été trop jeunes et inexpérimentés. L'homme ferma les yeux face à la douleur de ce souvenir. Maintenant, il pouvait encore les voir, si jeunes, si innocents, et si brutalement abattues par des forces qu'ils ne pouvaient alors pas comprendre. Cinq vies prisent dans la fleur de leur jeunesse.
« Non. Ils sont près. Les élus sont forts. Je l'ai vu. » L'homme se souvint de...était-ce réellement il y a neuf ans ? Le temps avait cessé d'avoir la moindre signification pour quelqu'un d'aussi ancien qu'il l'était et les années depuis ce terrible jour il y a quatre cent ans passés l'avait balayé, à la fois trop lent et maintenant trop rapide. Il les vit encore, cinq jeunes garçons de six ans trop innocent pour comprendre leur destinées compliquées. Imposer des responsabilités à des personnes si jeunes avait été une cruelle altération du sort pourtant il savait que cela devait se faire. Ils devaient être prêts ; il avait appris sa leçon.
« Oui ils sont prêts. » Se murmura l'homme à lui-même. Leurs forces avaient bourgeonnées où il avait rencontré chacun de ces jeunes élus individuellement, cependant ils ne le savaient probablement pas. Ils pouvaient faire face à la tempête qui approchait ; ils le devaient.
« Mais je retarde, cela doit être fait. »
L'homme leva encore son bâton, et le pointa vers le bleu sombre incandescent. « Inochi – Vie. Flottant au travers des yeux des âges, amarré dans la mer du ciel. » Chanta-t-il. L'orbe devint plus brillante et soudain se sauva à toute allure dans le lointain.
L'homme tourna son bâton vers les autres et chanta pour chacune d'entre elles tour à tour. « Gi – Justice. Brûlant à l'intérieur d'un trône de pierre. » « Shin – Confiance. Bouillonnant derrière un tourbillon de sel. » « Chi – Sagesse. La plus sombre des prisons retient la lumière. » Les trois orbes brillèrent et filèrent dans le lointain dans trois directions différentes. L'homme tourna alors son regard vers la dernière orbe ; elle pulsait fièrement d'un rouge vif.
« A toi revient le plus grand travail. Avoir foie en tes amis pour qu'ils puissent te guider. » L'homme leva à nouveau son bâton, le léger tintement des cloches prenant maintenant écho sur tout le sommet de la montagne. « Jin – Vertu. Buvant la force du feu immortel. » Avec ces derniers mots, l'orbe s'enfuit vers l'atmosphère et disparue à l'horizon. L'homme la regarda s'effacer avec des yeux hantés par la tristesse. Le tigre avait été complètement éveillé maintenant et se tenait auprès de l'homme, grognant légèrement après l'orbe brillante rouge.
« T'es tu décidé Byakuen ? » Demanda tranquillement, en regardant le tigre.
Le tigre baissa la tête en admission à cet état.
« Alors part. » Dit l'homme en faisant un geste de vague de sa main libre.
L'homme regarda le tigre bondir et bondir dans la direction qu'avait prise l'orbe rouge. Il lâcha un soupir poignant avant de se tourner vers le flot de nuages noirs.
« La tempête approche. Soyez forts, mes Ronin Warriors. Le futur en dépend.
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Voilà, et un chapitre de traduit. Alors, qu'en pensez-vous ?
Pour une première traduction, je la trouve assez réussie.
Je posterais le prochain chapitre dès que j'en aurais fini la traduction.
