Titre :
Pars sans te retourner
Auteur : Meanne77
Genre : angst
Disclaimer : Kyou Kara Maoh ! n'est pas à moi (sniffouille)
Spoilers : épisode 78 ! (Ceci dit, je n'ai toujours pas vu l'épisode en question… XD)
Plot bunny
n°38 ; écrit le 26 février 2006 (à 5 heures
du matin v.v)
Fanwork100 : thème #83 (« Délaissé »)
Mots : 342.
Résumé : A l'heure où un choix doit être fait…
Pars sans te retourner
« Va. Rejoins ta famille. Mon fiancé n'est pas cruel au point de les quitter à jamais pour un autre monde. »
Pour un
autre monde qui a besoin de lui, certes, mais Yuuri a tant fait
déjà…
Yuuri n'est pas cruel au point de ne pas
retourner auprès de ses parents alors qu'il doit choisir
pour toujours quel sera son monde.
Yuuri est cruel, il l'a
fait souffrir bien des fois. Parfois sans le vouloir, parfois –
pire – sans même s'en rendre compte. Yuuri est cruel, oui,
mais si aimant aussi et c'est sa famille, son monde, sa vie.
« Alors pars. »
Pars,
puisque je ne suis pas une raison suffisante pour que tu restes. Et
je n'ai pas le droit de te demander de rester.
Je ne suis pas
cruel à ce point-là, moi non plus. Plus maintenant. Tu
m'as changé, Yuuri, tu as changé tellement de choses
ici.
Va t'en, va t'en, va t'en vite !
« Yuuri ! »
Il se mord
la langue après ce dernier appel, se la mord fort pour ne plus
rien laisser échapper d'autre, se la mord au sang parce
qu'il est faible, faible.
Emmène-moi avec toi ?
Mais
Wolfram n'est pas égoïste au point de demander une
telle chose. Si Yuuri le lui avait demandé, peut-être…
Mais ici il y a encore Greta, quelqu'un qui aura besoin de lui,
surtout une fois Yuuri parti pour de bon.
Et Wolfram n'est pas
assez aimé pour être emmené.
Si Yuuri le lui avait demandé… Peut-être…
Wolfram
n'est pas stupide, il sait que l'amour ne dure pas. Sa mère
est un exemple, pas une exception. Les mazokus vivent trop longtemps
pour s'aimer toute une vie.
Wolfram sait qu'il finira par
oublier. Pas Yuuri, pas l'homme qu'il est devenu grâce à
lui, mais son amour pour lui. Dans un an, dix ans, cent ans.
Un
jour.
Un jour, il sait que ça ne fera plus mal. Et en
attendant… les épaules raides de Yuuri, son dos
irrémédiablement tourné et sa voix aussi brisée
que la sienne quelques instants plus tôt alors qu'il lui dit
adieu…
Merci de m'avoir offert cela.
