Alors voilà, cette fic est la suite de Sortilèges sur fond de Shweir

J'introduis un nouveau personnage et j'espère qu'elle vous plaira

Ah oui et je me suis parfois un peu lâchée avec des coms… bon vous êtes prévenus. Vous entrez en territoire inconnu en toute connaissance de cause Oo

Enjoy et surtout donnez-moi votre avis, c'est important pour moi Oo

Bonne lecture à toutes et à tous

Période d'essai avant de se marier

V : Je doute que vous vous mariiez avec le Colonel Sheppard Docteur Weir.
Liz frissonna à l'entente de cette voix. Elle se retourna. Caldwell était là, devant elle, en compagnie de Kavanagh. Liz regarda une dernière fois John avant de sortir dans le couloir en compagnie des deux enf…., euh pardon hommes.
K : Je vous avais bien dit qu'il se tramait quelque chose entre le colonel et le docteur.
Ca : Oui, merci Kavanagh, vous pouvez nous laisser maintenant.
Le scientifique regarda un instant le militaire. Liz aurait presque pu lire dans ses pensées. Elles devaient être du genre : « Les militaires, tous les mêmes ». Il fixa une dernière fois Liz dans les yeux avant de tourner les talons. La jeune femme pensa alors :
E : Mais comment a-t-il pu tout découvrir ? Je lui avais lancé un sortilège d'oubliette.
Ca : Docteur Weir ? Vous êtes là ?
E : Caldwell. Que voulez-vous ?
Ca : Juste vous prévenir que le colonel et vous ne pouvez pas être ensemble et encore moins vous marier.
E : Et pourquoi je vous prie ? Il n'y a pas de règlement interdisant aux militaires de fréquenter les civiles !
Ca : Oui, je le sais. Mais dans votre contrat, il y a une clause, signée par vous, par laquelle vous vous engagez à tout mettre en œuvre pour gérer au mieux cette cité.
E : Oui, et bien ?
Ca : Et bien dans mon contrat il y a une clause par laquelle je m'engage à aviser les personnes concernées si je détectais un problème dans le commandement de la cité. Et votre relation avec le colonel Sheppard est un de ces problèmes.
Liz et Caldwell s'affrontèrent du regard un moment.
E : Je ne vous laisserais pas briser mon bonheur Caldwell !
Ca : Je ne le fais pas de gaieté de cœur Docteur Weir, croyez-moi.
E : Et que comptez-vous faire exactement ?
Ca : En référer aux autorités compétentes. (Devant le regard interrogateur de Liz) : Au général Landry en premier lieu puis au Président s'il le faut.
E : Je vois. Et bien je crois que nous n'avons plus rien à nous dire.
Le colonel Caldwell la salua et tourna les talons. Liz le regarda partirent lorsqu'il tourna au coin du couloir, baissa la tête et laissa échapper un soupir de tristesse. Pourquoi fallait-il, après tout ce qu'ils avaient enduré, que des énergumènes dans le genre de Caldwell viennent leur mettre des bâtons dans les roues ? Elle se recomposa un visage lorsqu'elle vit Carson revenir vers elle.
C : Elizabeth ? Tout va bien ?
E (se forçant à sourire) : Oui Carson, merci. Bon, je vous laisse. Contactez-moi dès que John se réveille voulez-vous ?
C : Bien sûr.
Liz commençait à s'en aller.
C : Elizabeth ?
E (se retournant) : Oui ?
C :Je suis content pour le colonel Sheppard et vous ?
E : Merci.
Carson rentra dans l'infirmerie et Liz reprit son chemin. Si seulement tout le monde pouvait être du même avis, songea Liz.
La jeune femme se dirigea vers son bureau. Au fur et à mesure qu'elle arpentait les couloirs, il lui semblait que tous les regards étaient braqués sur elle et qu'ils la jugeaient. C'est presqu'en courant qu'elle rejoignit son bureau. Elle ferma la porte et tira les stores. Puis elle alla s'installer su son fauteuil qui risquait de ne plus être le sien d'ici peu. Elle tenta en vain de se concentrer sur les dossiers qui s'amassaient devant elle. Mais sans succès. Elle ne pensait qu'à John, à l'état dans lequel il se trouvait, à Ronon bien sûr, mais aussi et surtout à eux, John et elle, à leur relation. Si les « autorités compétentes » comme le disait si bien Caldwell, mettaient leur grain de sel, il était plus que probable qu'elles mettraient un terme à leur relation et à leurs carrières. Et ça Liz ne pouvait l'envisager. John serait anéanti de quitter Atlantis. Elle aussi, mais elle pourrait sans mal retrouver sa place auprès des Nations Unies en tant que diplomate. Le mieux pour eux… oui le mieux serait qu'elle quitte la direction d'Altantis avant que les choses n'aillent plus loin. Oui, John pourrait sans mal retrouver une autre femme. Il pourra en prime conserver son poste au sein de la cité. Elle, oh, elle mourrait probablement de chagrin, mais c'était pour John qu'elle le faisait. Elle l'aimait trop pour lui laisser foutre sa vie en l'air.
Elle ruminait ses noires pensées lorsque sa radio grésilla.
C : Elizabeth ?
E : Oui Carson ?
C : Le colonel est réveillé.
E : J'arrive.
Elle lui parlerait plus tard de sa décision. Pour l'instant, il fallait qu'il retrouve des forces et un visage amical était plus que nécessaire pour cela. Et puis elle n'avait pas envie de penser à ça elle non plus. Le Dédale partirait dans une semaine. Elle allait passer cette semaine à vivre son amour avec le colonel. Elle l'aimait et elle comptait le lui prouver plus que jamais durant ce laps de temps ô combien trop court.
La jeune femme arriva dans l'infirmerie. Elle chassa ses pensées négatives d'une secousse de la tête et entra. Elle contourna le paravent et fit face à l'amour de sa vie. Il n'avait pas l'air très réveillé mais avec le shout maouss de valium (désolée, j'adore cette expression et je voulais la mettre depuis longtemps) que le docteur Beckett lui avait administré, c'était compréhensible.
E : Où est Ronon ?
C (un peu embarrassé) : Je l'ai installé dans les quartiers de Teyla. Comme il ne nécessite pas de soin intensif mais juste une observation, et que Teyla ne voulait pas bouger d'ici, j'ai transféré Ronon. Mais une infirmière passe régulièrement dans sa chambre…
E : Carson, inutile de vous justifié, c'est vous le médecin, et j'ai confiance en vous. (en pensées) : d'autant que si cela ne tenait qu'à moi je ferais pareil avec John.
C : Je vous laisse.
E : Merci Carson.
Liz s'approcha du militaire. Elle l'observa un moment. Il avait les yeux fermés. Il était si beau (oh oui, oh oui !!). Elle se racla discrètement la gorge pour signaler sa présence. John ouvrit lentement les yeux. Un mince sourire étira ses lèvres lorsqu'il vit la dirigeante.
J : Eh.
E : Eh.
J : Alors on a gagné hein ?
E : Oui.
J : Approche.
Liz s'exécuta. John lui tendit la main. Liz la saisit immédiatement. Le militaire avait un pansement qui lui entourait le haut de la tête, ses avants bras ainsi que son étaient eu aussi entourés d'un grand pansement, là où le feu avait fait le plus de dégâts. Après ce constat, Liz fut bouleversée.
J (lui serrant la main) : Liz Liz, ça va allait mon amour.
La jeune femme hocha la tête.
J : J'en ai pour combien de temps ?
E : Deux semaines maximum.
J : Je vais jamais tenir !
E : Je vais négocier avec Carson pour que tu sortes plus tôt.
J( lui souriant) : Il ne serait pas plus simple de me lancer un sort.
E : C'est-à-dire que nos baguettes ont disparu, ainsi que le gêne qu'avait synthétisé Carson. Je pense que se sont les sages qui ont tout remis dans l'ordre.
J Quelle poisse !
E : Il faudra vous montrer patient colonel.
J : Mais j'ai une infirmière à domicile.
Liz lui sourit. Puis, plus sérieusement :
E : J'ai eu peur pour toi. Quand je t'ai cru mort, j'ai réellement cru que mon cœur allait exploser.
J : Et moi, quand j'étais paralysé et que je voyais cet insecte répugnant fondre sur toi. J'aurais voulu être à ta place.
E :John, je t'aime si fort.
J : Plus rien ne pourra nous séparer maintenant mon amour.
Le jeune homme porta la main de Liz à ses lèvres et l'embrassa passionnément.
Hélas si mon chéri, mais tu le découvriras bien assez tôt.
Liz resta avec John une heure et lorsqu'il se fut endormi, elle le laissa à contre cœur pour rejoindre ses dossiers. Au détour d'un couloir, elle croisa Teyla. La dirigeante, plongée dans ses réflexions, ne la remarqua pas. L'athosienne s'arrêta.
T : Docteur Weir ?
Liz se retourna.
E : Oh, Teyla. Je ne vous avais pas vu, excusez-moi. Je pensais à … peu importe. Comment va Ronon ?
T : Très bien. Je me rendais justement à l'infirmerie pour lui chercher quelques médicaments.
E : Il a vraiment la chance de vous avoir, j'espère qu'il s'en rend compte.
T (lui souriant) : Je crois qu'il s'en rend compte. Et comme se porte le colonel Sheppard ?
Le visage de Liz s'assombrit malgré elle, mais pour des raisons différentes que celles venant à l'esprit de Teyla.
T : Son état est si préoccupant ?
E : Non, non.
T : Dans ce cas, pourquoi paraissez-vous si triste ?
E : Non, ce n'est pas de la tristesse. Je suis fatiguée, c'est tout. Nous avons mené une grande bataille très éprouvante.
T (peu convaincue) : Oui, c'est exact.
E : Bon, et bien à toute à l'heure Teyla et transmettez mes vœux de rémission à Ronon.
T :Je le ferai. A plus tard Docteur Weir.
Les deux femmes reprirent leur chemin. Teyla se demandait pourquoi Liz avait l'air si triste alors que la joie et l'allégresse régnaient dans la cité depuis leur éclatante victoire. C'est dans cet état d'esprit que Teyla entra dans l'infirmerie.
C : Ah Teyla, je vous attendais. Voici les médicaments pour Ronon.
T : Merci Docteur Beckett.
Voyant que la jeune femme contemplait les médicaments sans partir, Carson se hasarda à lui poser une question :
C : Teyla, un problème ?
T : Je e sais pas. Vous avez remarqué quelque chose de différent dans l'attitude du Docteur Weir depuis la fin de la bataille ?
C : Euh, ma fois… je ne sais pas. Elle a l'air fatiguée.
T : J'ai décelée autre chose. On dirait qu'elle est triste.
C : Vraiment ? Mais pourquoi ? Nous venons de gagner une victoire de grande ampleur et le colonel Sheppard et elle se sont enfin avoués leurs sentiments. Je ne vois pas ce qui pourrait aller de travers.
T : C'est vrai, tout le monde est heureux pour eux. Enfin, presque tout le monde. Je suppose que si le colonel Caldwell venait à l'apprendre, les choses pourraient s'envenimer.
C (murmurant) Caldwell…
T : Qui a-t-il ?
C : J'ai croisé le colonel Caldwell dans le couloir et Elizabeth quelques instants plus tard. Ce pourrait-il qu'ils aient eu une discussion…
T : Agitée ?
C : Et que Caldwell soit au courant.
T : C'est plus que probable. Mais je ne vois pas où est le problème. Je connais peu de choses sur vos lois, mais il me semble que rien n'empêche un militaire et une civile d'être ensemble, contrairement aux militaires.
C : C'est exact. Cependant, dans les clauses de nos contrats, il est stipulé que si l'un d'entre nous constate que le fonctionnement de la cité est compromis par l'attitude d'un membre, il doit le faire savoir à l'autorité compétente. Pour moi ce serait Elizabeth. Mais si c'était Elizabeth qui était en cause, ce serait Caldwell qui devrait être informé.
T : Et le colonel Caldwell en réfèrerait … ?
C : Au général Landry et peut-être bien au Président.
T : Mais c'est injuste…Je veux dire, le commandement et le fonctionnement d'Atlantis ne souffrent pas de leur relation. Au contraire, elle e s'est jamais mieux porter.
C : Ce n'est, à mon avis, pas l'opinion du Colonel Caldwell. Il a toujours désiré la direction de la cité.
T : Et c'est une occasion en or pour lui.
C : Oui.
T : Mais nous ne pouvons rien faire ?
C : Le Dédale repart dans une semaine. Je ne sais as ce que nous pourrions tenter. Il y a peut-être une parade dans le règlement, mais comment s'y prendre pour la connaître ? Nous ne pouvons pas aller fouiller dans les archives comme ça. Et nous n'en avons pas le temps.
T : Il suffit juste de s'organiser. A qui pouvons-nous faire confiance ?
C : Il y a vous, Ronon, John, Elizabeth, Rodney, Zélenka.
T : Il ne vaut mieux pas impliquer John et le Docteur Weir dans ces recherches en leur donnant de faux espoirs.
C : D'autant qu je n'ai pas l'impression que John soit au courant de la situation.
T : Il ne reste donc plus que vous, Rodney, le Docteur Zélenka, Ronon et moi.
C : Oui.
T : Je crois que j'ai un plan.
C : Je vous écoute !
T : Chacun d'entre nous se rendra aux archives à des heures alternées de la journée, sous un faux prétexte.
C :Un faux prétexte ?
T : Il ne faut pasque quelqu'un soit au courant. Nous ne connaissons pas leur sentiment vis-à-vis de la relation entre Elizabeth et John.
C : Vous avez raison.
T : Bien. Nous n'avons pas de temps à perdre. Je n'ai pas de missions programmées aujourd'hui. J'irais donc me renseigner en premier cet après-midi.
C : Parfait. Je prendrai le relais ce soir.
T : Je préviendrais Ronon.
C : Et moi Rodney et Radek.
Les deux amis se sourirent faiblement.
C : Il est hors de question que leur bonheur soit brisé par un stupide règlement !
T : Je suis d'accord !
V : D'accord à propos de quoi ?
Les deux Atlantes sursautèrent et se retournèrent. Devant eux se tenait…
Rodney Mckay, la plus grand commère de la cité.
C : Rodney !
M : Ben alors, d'accord à propos de quoi ? (Puis, devant le mutisme de ses amis) : Bon, ça va j'ai compris, je m'en vais.
T :Non, attendez Docteur McKay ! Il faut qu'on vous parle d'une chose importante.
M : Alors,allez-y.
C : Pas ici, trop de monde pourrait nous entendre.
M : Oh là, si c'est encore un stratagème pour m'enfermer dans un placard pour pas que je parte en mission…
C : Quelqu'un vous a déjà enfermé dans un placard ?
M : Non ! Euh, non. Et vous ?
Rodney se rendit compte de la stupidité de sa question quand Carson le regarda de travers.
T : Je vais discuter avec Rodney de notre plan.
B : Bien. Rodney, une fois que Teyla vous aura expliqué, vous préviendrez Radek.
M : Il faudra déjà qu'on me dise ce qui se passe.
Carson soupira et s'engouffra dans l'infirmerie. Teyla prit Rodney par les épaules et ils marchèrent en direction du labo de ce dernier. Une fois que la jeune femme eut tout expliqué à Rodney :
T : Alors, vous êtes des nôtres Docteur McKay ?
M : Oui ! Evidemment !
Le ton de Rodney était déterminé, ce qui impressionna et surprit Teyla. Rodney le vit.
M : Quoi ?
T : Rien, je suis juste heureuse que vous preniez cette histoire à cœur.
M : Mais évidemment, qu'est-ce que vous croyez ! Elizabeth est mon amie et il en va de même pour John, même s'il arrive à me taper prodigieusement sur les nerfs la plupart du temps.
Teyla lui sourit.
T : Bien, j'y vais. Merci Rodney.

Le scientifique lui sourit et se replongea dans son travail dès la sortie de l'athosienne. Oui, ses mis méritaient ce qu'il y a de mieux pour eux ! D'autant que Rodney avait parer 100 avec Radek qu'ils se marieraient avant la fin du mois !
Liz était dans son bureau, à lire d'interminables dossiers, lorsqu'une voix la fit se raidir instantanément.
Ca : Docteur Weir ?
E (sans prendre la peine de lever les yeux) : Colonel Caldwell.
Ca (en fermant la porte) : Je voulais vous demander si vous aviez changé d'avis à propos de votre…
E (lui coupant la parole) : Non ! Je n'ai pas changé d'avis. Et vous ?
Ca : Non plus.
E : Dans ce cas là, au revoir Colonel !
Ca : Docteur Weir ?
E (le regardant dans les yeux pour lui montrer sa colère) : Quoi ?!
Ca : Il y a d'autres hommes qui pourraient tout aussi bien vous satisfaire que le colonel Sheppard, sur un plan sentimental j'entends.
En disant ça, le colonel lui avait lancer un regard plein de sous entendus.
E (se levant brusquement) : Sortez de mon bureau Caldwell !!
Le militaire sursauta, la violence du ton l'ayant surprit, et partit sans demander son reste.
Liz resta un moment dans cette position. Elle n'arrivait pas à croire ce qu'elle venait d'entendre. Cette espèce de saucisse chauve venait de lui faire des avances alors qu'elle lui interdisait dans le même temps de vivre son amour avec l'homme qu'elle aimait ! L'homme qu'elle aimait… Liz se dirigea vers l'infirmerie pour aller voir comment se portait John. De toute façon, elle ne pourrait pas se concentrer sur ses dossiers.
Lorsqu'elle arriva dans la salle, Carson était à côté de John, lui changeant sa perfusion.
C : Elizabeth ? Que faites-vous ici ?
E : Je venais voir commet allait John.
C : Il va bien. Il vient juste de se réveiller et il est déjà de bonne humeur.
J Même pas vrai !
Le ton enfantin du militaire fit sourire Liz.
J : Elizabeth, dis lui que je vais bien et que je peux sortir !
E (regardant Carson en faisant semblant d'être sérieuse) : Il va bien et il peut sortir. (Puis, se tournant vers John) : Voilà c'est fait, maintenant reste allongé et laisse faire le Docteur.
Liz avait vraiment l'impression de communiquer avec un gamin de 10 ans.
J : C'est ça, moque toi d'un pauvre mourrant.
Carson regarda Liz d'un air de dire : Et c'est de ça que vous voulez comme mari ?
C : Je vais vous laisser avant que mon niveau intellectuel ne redescende à 0.
Une fois le médecin sortit, Liz tira une chaise et s'installa près de John.
E : Tu as l'air plus en forme que tout à l'heure.
J : Il faut dire que tout à l'heure je n'étais pas très clair. Mais là ça va mieux.
Il lui prit la main et la regarda si intensément qu'elle détourna le regard.
J : Ca va ma chérie ? Tu as l'air patraque.
E : Non, ça va.
J Liz, je te connais ! Qu'est-ce que tu me caches.
E : Caldwell est là et il me tape déjà sur les nerfs.
J( soudain inquiet) : Il sait pour nous.
E : Non.
Ce mensonge arracha le coeur de Liz mais il ne fallait pas qu'il sache, du moins pas tout de suite. La jeune femme regardait le torse de John. Avec sa main elle traça les contours des pansements. Le colonel ferma les yeux de plaisir.
J C'est tellement bon de te sentir près de moi.
John se redressa un peu et se pencha sur Liz pour l'embrasser tendrement.
J : Tes lèvres m'ont manqué aujourd'hui.
E : Les tiennes aussi.
Les jours défilaient. Rodney, Teyla, Ronon, Carson et Radek passaient leur temps libre dans la salle des archives. Le cinquième jour, Rodney poussa un cri dans la salle. Le militaire qui était en faction arriva promptement vers lui.
Mil : Un problème McKay ?
M (cachant sa satisfaction (travail très dur pour lui)) : Non rien, je me suis juste cogner le genou.
Le militaire le jaugea du regard d'un air de dire : Qu'est-ce qu'il est bête ! puis partit. Ce qui permit à Rodney d'afficher enfin un immense sourire et de sortir de la salle, calmé, en affichant une parfaite maîtrise de soi. Une fois hors de la salle des archives, il courut aussi vite qu'il put en direction des appartements de Teyla, comme si un gâteau au chocolat géant l'y attendait. Il arriva tout essoufflé devant la porte et frappa de toutes ses forces jusqu'à ce qu'on vienne lui ouvrir. Mais, à sa grande surprise, ce fut Ronon qui lui ouvrit. Rodney comprit tout de suite qu'il dérangeait. Le runner était torse nu, ses cheveux emmêlés (oui oui, plus que d'habitude). En arrière plan, Rodney aperçut Teyla, un drap enroulé autour d'elle.
M (les yeux grands ouverts) : Vous faites ça l'après midi ?
R (au bord de l'explosion) : McKay, vous avez trois secondes pour vous expliquer, après je vous tue. Et arrêtez de vous rincer l'œil.
Il dit ça en se mettant entre Rodney et Teyla.
M : Vous ne voulez pas dire : sinon je vous tue ?
R : Non.
Ronon avait le même regard que lorsqu'il tuait un wraith.
M : J'ai trouvé une solution pour Elizabeth et John.
Les traits du runner se détendirent aussitôt.
R : Attendez, on arrive.
Et sans que le canadien ait pu dire quoi que ce soit, la porte se referma sur son nez.
M : Quel rustre !
Deux minutes plus tard, les deux aliens sortirent, habillés, des quartiers de la belle athosienne.
T : Qu'avez-vous trouvé Rodney ?
Les trois amis marchaient en direction du labo du scientifique.
M : Je vous le dirai quand on sera tous réunis.
Rodney contacta Carson par radio et tous les 5 se retrouvèrent au calme.
C :Alors ?
M :Alors voilà ce que j'ai découvert. Et croyez moi j'en ai soupé pour trouver les renseignements. Il a d'abord fallu que j'invente une histoire abracadabrante. (Mort de rire lui même) : J'ai dit au garde à l'entrée que j'avais fait un pari avec Radek sur le nombre de femmes qu'il y a dans la base et plus précisément sur…
R : Abrégez McKay !
M : Mais le plus drôle reste à venir.
C : Rodney !
M :Oui, bon. J'ai trouvé à l'article…
Ra : Rodney !
M :Ok, donc : ils peuvent être ensemble si un observateur juge que leur relation ne perturbe pas le fonctionnement de la cité.
T :Un observateur ?
M : Oui, il faut présenter un dossier à Washington avec des éléments solides pour qu'un observateur se déplace.
T : Quel genre de dossier ?
M : Et bien par exemple des témoignages, les succès en mission, comme la découverte et le rapatriement de nouvelles technologies, bref tout ce qui pourrait montrer que leur relation n'affect en rien la direction de la cité.
T : Ils pourront compter sur mon témoignage.
Ra/R/C/M : Sur le mie aussi !
M : Et je pourrais m'occuper de répertorier les technologies rapportées de nos explorations.
Ra Je vous aiderai.
T : Je pourrais faire la liste des peuples avec lesquels nous avons sympathisé grâce à Elizabeth
R :Je t'aiderai.
C : Je pourrais leur parler du gêne du colonel. Grâce à lui presque tous les membres de la cité peuvent se servir de la technologie des Anciens.
M : Nous avons du travail. Il faudra opérer en toute discrétion. Et le dossier devra être fin prêt pour le départ du Dédale, c'est-à-dire après demain.
C : Lequel d'entre nous ira sur Terre ?
M : Moi. J'irais présenter le dossier.
Tous regardèrent leur ami. Ils ne connaissaient pas Rodney sous cet angle, celui de l'ami fidèle qui ferait tout pur ses amis.
M(gêné) :Ben quoi ?
Carson lui sourit en posant simplement sa main sur son bras.
M (réprimant une larme) : Bon, tout le monde sait ce qu'il a à faire ?
Tous hochèrent la tête.
M :Alors au boulot.
Plus loin dans la cité, John se réveillait. Carson arriva à cet instant.
C : Alors colonel, on émerge.
J : Mouis. Carson ? Je peux sortir ? Dites oui, je vous en prie. Je vais devenir dingue moi !
C :Elizabeth ne vous a pas apporter de lecture ?
J : Si mais j'ai déjà tout lu deux fois.
John implorait Carson du regard.
C :Avant de me prononcer je voudrais voir dans quel état se trouvent vos plaies.
L'écossais s'approcha de John et défit soigneusement ses pansements.
J : Alors ?
C (surpris) : Et bien vous cicatriser drôlement vite colonel.
J : Ca veut dire que je peux sortir ?
C : Ca veut dire que vous devrez suivre un traitement et que vous devrait venir à l'infirmerie tous les jours pour vous faire poser de nouvelles bandes. Et que vous ne pourrez pas partir en mission avant au oins deux semaines.
J : Mais je peux sortir ?
C (soupirant) : Oui, vous pouvez sortir.
John sauta au bas de son lit et se précipita vers la sortie.
C : Colonel, vous n'avez rien oublié ?
John se retourna sans comprendre. Il suivit alors du médecin et constata qu'il n'était habillé que d'une blouse blanche et de son boxer (mmmhhh…)
J : Euh, oui, vous avez raison.
Le militaire s'habille en quatrième vitesse et sortit à fond de train de l'infirmerie.
C (pour lui-même) : Ils méritent vraiment qu'on se démène pour eux !
Le premier réflexe du colonel fut d'aller voir Elizabeth. Celle-ci se trouvait dans son bureau, comme toujours à travailler sur des dossiers.
J (frappant à la porte) : Je peux entrer mon cœur.

Liz ferma les yeux et sourit immédiatement en entendant cette voix qu'elle aimait tant. Lorsqu'elle les rouvrit, elle vit John, assis sur son bureau. Il la regardait avec tellement d'amour dans le regard que Liz baissa le sien.
J : Tu travailles encore !
E : Carson t'as laissé sortir ?
J :Ben oui, je l'ai pas assommé pour m'enfuir.
Liz rit et reposa son regard sur l'homme se tenant devant elle. John s'était sensiblement rapproché d'elle. Sa main frôlait maintenant celle de la dirigeante qui en frémit.
J(d'une voix sensuelle) : Elizabeth, si tu savais ce que tu m'as manqué durant toutes ces nuits.
Liz rougit.
E :Et toi donc !
Le jeune militaire se leva et contourna le bureau pour se placer face à Liz. Il lui mit la main sur la joue et la caressa un moment.
J (d'une voix chaude) : Ta peau m'a manquée, ton odeur m'a manquée. Ton si beau visage aussi.
Liz se leva. Les deux leaders étaient à présent face à face, à quelques centimètres l'un de l'autre. John combla lentement l'espace qui les séparait et embrassa très tendrement les lèvres de celle qu'il aimait.
J(murmurant) :Tu as choisi une date pour le mariage.
V : Oui, j'aimerais aussi connaître la réponse à cette question.
Liz et John se retournèrent en sursautant et firent face à …
Caldwell…
J (marmonnant) : Merde !
Liz prit instinctivement sa main dans la sienne.
J : Colonel Caldwell.
Ca : Colonel Sheppard. Alors, cette date de mariage?
John se retourna vers Liz.
J : Il n'a pas l'air surpris.
Liz était tendue. Elle comptait annoncer la situation à John ce soir ou demain matin. Mais là, elle était au pied du mur.
Ca : Je vois que le Docteur Weir ne répond pas. Et pour cause. Il ne peut pas y avoir de mariage.
John sentait la colère monter en lui.
J (serrant les dents) : Quoi ?!
Il se tourna vers Liz.
J : C'est vrai ce qu'il dit ?
Liz détourna son regard de celui de John.
J (se détachant de Liz) : Et tu comptais me le dire quand ?
E : Ce soir ou demain.
John prit sa tête entre ses mains et marcha un moment de long en large dans la pièce.
J (à Caldwell) : Non, vous mentez ! C'est une civile et moi un militaire ! On peut être ensemble !
Ca : Je crains que non !!
J (avec mépris) : Vous craignez ?! (oh oui, qu'est-ce qu'il craint ce gars !!)
Ca : Le règlement est clair à ce sujet. Si je remarque la moindre chose qui puisse interférer avec le commandement de cette base, je dois en avertir les autorités compétentes.
J : Autrement dit le général Landry.
Ca : Voire le Président si nécessaire.
J : Il n'y a rien qui interfère dans le commandement de cette base, à part vous qui venez foutre votre merde.
Ca : Colonel ! Vous oubliez à qui vos parler !
J : Oh non, je ne l'oublie pas !!Vous avez toujours voulu la direction de cette base et vous venez de trouver un prétexte en or !!
Les traits de Caldwell se durcirent. John savait qu'il avait visé juste. Il s'approcha de Caldwell, menaçant. Il fut arrêté dans sa lancée par Liz :
E : Il n'aura pas le commandement de cette base.
Les deux hommes se retournèrent.
E : Je quitte Atlantis et je compte bien recommander John pour ce poste.
Ca/J : Quoi ?!
La jeune femme s'avança vers les deux militaires.
E (les défiant du regard) : Vous avez très bien compris. (Puis, se tournant vers Caldwell) :Vous allez détruire ma vie mais la vôtre n'en sera pas plus facile pour autant.
Et Liz partit sans se retourner. John regarda un moment Caldwell avec haine puis partit derrière Liz. La leader de la cité avait couru vers ses quartiers dès qu'elle sut qu'elle était hors du champ de vision des deux colonels. Elle était à présent allongée sur son lit et elle pleurait toutes les larmes qu'elles avaient réussies à contenir jusqu'à maintenant. Mais là, c'était trop dur. Le plus dur fut la façon dont John l'avait regardée. Elle avait lu le sentiment de trahison dans ses yeux et elle en avait été davantage blessée que par les mots qui avaient été prononcés par la suite. Elle pleurait tellement qu'elle n'entendit pas les coups frappés à la porte ni celle-ci s'ouvrir. Ce n'est que lorsqu'une main vint effleurer son épaule qu'elle se redressa. John était dans la pièce. Il avait le visage triste mais tout sentiment de colère et de haine l'avait quitté, ce qui rassura un peu Liz. Le jeune homme s'assit sur le lit et prit Liz dans ses bras. Ces bras si fort que la jeune femme aimait tant. Dans ces bras elle se sentait invulnérable, tous ses problèmes s'envolaient. D'habitude… Aujourd'hui c'était différent. Le problème était trop important. Au bout d'un moment, Liz releva la tête.
J : Je pars avec toi Liz.
La jeune femme ferma les yeux. Elle redoutait qu'il dise ça.
E : Non, tu ne pars pas. Moi je retrouverai mon poste aux Nations Unies…
J : Mais moi aussi je retrouverais mon poste dans l'armée.
E : John, tu aimes trop les missions spatiales. Tu n'arriveras pas à retrouver une vie ordinaire.
J (s'emportant) : Comment peux-tu croire que je préfère les missions à toi ?! Si je dois choisir entre passer une vie ordinaire avec toi et partir en mission je te choisis toi Elizabeth ! Bon sang, je t'aime comme un fou ! Quand est-ce que tu le comprendras !
Liz regardait l'homme se tenant devant elle. Il ne lui avait jamais fait une telle déclaration. Et comme pour ajouter du poids à ce qu'il venait de dire, John emprisonna le visage de Liz entre ses mains et l'embrassa avec passion.
Ce furent trois coups discrets qui les firent revenir sur terre.
J (entre deux baisers) : Pas maintenant !!
V : Si maintenant !
J : (regardant Liz dans les yeux) : Je vais tuer l'intrus et je reviens mon amour. Reste dans cet état surtout.
Liz lui sourit et l'embrassa une dernière fois. John alla rouvrir et tomba sur Carson et Rodney.
J( surpris) : Qu'est-ce que vous faites là ?
C : Il faut qu'on vous parle.
J (regardant derrière lui) : Le moment est mal choisi pour ça.
M : Elizabeth est avec vous ?
J : Euh, oui.
M : Parfait.
Et McKay entra sans préambule.
J : Non mais oh !
Liz remit rapidement son t-shirt en place. Carson suivit Rodney à l'intérieur en faisant un sourire d'excuse à un John scié par le toupet de ses amis. Le militaire referma la porte.
E : Carson, Rodney, que faites-vous là ?
Le ton de Liz essayait d'être aimable mais les deux hommes y décelèrent tout de même une pointe d'énervement.
C : Quand vous connaîtrez la raison de notre venu, vous n'allez plus nous en vouloir.
J : Ca reste à voir. Allez-y, on vous écoute.
John était revenu se placer aux cotés de Liz et fixait les deux scientifiques.
M : Alors voilà, il y a peut-être un moyen pour que vous restiez ensemble…
J : On en a déjà trouvé un.
M (déconcerté) : Ah bon ?
E : John non ! Laisse-les finir.
C : Alors voilà…
M (d'un air pincé) : Vous permettez, c'est moi qui est trouvé.
Carson leva les yeux au ciel.

TBC

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