Bonjour et merci à toutes celles et ceux qui ont cliqué sur cette histoire! C'est la première fiction que j'ose publier et j'avoue que ça me fait peur X)
Comme vous avez pu le voir le couple principal sera Katsuki X Izuku.
L'histoire se déroule dans un univers alternatif sans alter donc les personnages sont un peu OOC.
Disclaimer : présence de language vulgaire et érotique dans certains chapitres
The One and Only
Chapitre 1 - Tu vas bien ?
– Vous devriez la voir les gars, elle est magnifique, une vraie princesse, trop mignonne, s'exclama joyeusement Kirishima en croquant dans son pain.
Il s'était installé dans la cour du lycée UA avec ses amis pour la pause déjeuner. L'année scolaire venait de commencer et le temps s'était réchauffé, idéal pour manger dehors tout en profitant des rayons du soleil.
– Ta gueule putain !, se lassa Bakugo. Tu nous l'a répété environ 356 fois.
Le cendré leva les yeux au ciel avant de se concentrer sur son repas. Son meilleur ami n'arrêtait pas de les soûler lui et Denki. Il avait rencontré une fille à la supérette près de leur lycée un peu avant la rentrée et était complètement sous la charme depuis. Le coup de foudre paraissait-il.
– Mais je vous ai pas dit ce que j'ai appris hier !
– On t'écoute, répondit sans conviction Kaminari.
– Elle s'appelle Ochako Uraraka et elle est dans notre lycée !
Les deux amis semblèrent tout à coup plus intéressés. Si elle était à UA cela voulait dire qu'il y avait un moyen pour la caser avec le rouge et ainsi ils auraient enfin la paix.
– Comment tu le sais ? demanda Katsuki suspicieux.
Avec cet abruti il fallait s'attendre à tout.
– Je l'ai vu avec l'uniforme de UA, déclara fièrement Eijiro avec un grand sourire.
– Dans quelle classe elle est ? demanda le jaune sûr que son ami avait fait ses recherches.
– En 1ère B.
– Ah mais elle est dans la même classe que Kyoka !
Kyoka était la petite amie de Denki. Ces deux là étaient très différents mais ça ne les empêchait pas d'être aussi très amoureux l'un de l'autre. Comme quoi, les opposés s'attirent. Ils s'encourageaient mutuellement, se poussaient vers le haut, se soutenaient dans tout leurs projets. Les deux avaient fréquenté le même établissement au collège puis s'étaient mis en couple en début de seconde. C'est la jeune fille qui avait pris l'initiative, Denki croyant dur comme fer que son amour était à sens unique.
– Et en sachant tout ça t'es pas allé la voir ? se moqua le meilleur ami d'Eijiro.
Eux aussi s'étaient rencontrés au collège. Et bien que Katsuki l'ait envoyé chier plusieurs fois le rouge n'avait jamais abandonné l'idée de devenir son ami le trouvant « trop viril ». Le blond avait fini par s'habituer à sa présence et le considérait à présent comme son meilleur ami bien qu'il ne lui avouerait jamais. De toute façon les mots n'étaient pas nécessaires entre eux.
Eijiro avait sympathisé avec Kaminari à leur entrée en seconde. Et c'est tout naturellement que ce dernier avait commencé à fréquenter Katsuki puisque lui et Kirishima étaient inséparables.
– C'est ce que je voulais faire mais quand je l'ai aperçu elle était avec un mec alors j'ai pas osé, répondit Kirishima qui avait perdu son entrain d'un seul coup. J'ai juste put apprendre son nom par une fille de sa classe.
– Pourquoi t'as pas osé ? le questionna son ami.
– Bah imagines que ce soit son mec justement ?
– Et alors ? rétorqua le cendré. C'est pas parce qu'il y a un gardien dans les buts qu'on peut pas marquer.
Eijiro le regarda avec une mine choquée qui le fit sourire en coin.
– C'est pas digne d'un homme ! En plus tu dis ça mais je sais que t'oserais jamais voler le mec de quelqu'un.
– Pff. Moi l'amour je m'en fou, y'a que vous pour vous encombrer d'un truc débile comme ça.
– Tu dis ça mais attends de rencontrer la bonne personne, ricana Denki. Tu verras que tu changeras de discours.
Le cendré haussa les épaules pas du tout convaincu et prit un morceau de son bento en bouche. Lui l'amour il s'en foutait, ça ne l'intéressait pas. Son objectif du moment c'était de réussir à rentrer dans la meilleure fac de Tokyo. Alors l'amour ça passait bien après.
De toute façon il n'avait pas le temps. Sortir avec quelqu'un ça voulait dire de la distraction et moins de temps pour réviser. Et puis, lui n'était attiré que par les mecs et il n'y en avait aucun de potable dans ce lycée. Enfin c'est ce qu'il avançait mais ce n'était pas comme si il faisait vraiment attention aux têtes qui l'entourait.
– Tu sais quoi Kirishima, je demanderais des infos à Kyoka sur ce fameux mec. Peut-être que c'est juste un pote et que t'as toutes tes chances.
– Tu ferais ça ?, pleurnicha le rouge. T'es un vrai frère Kaminari.
– Mais oui t'en fais pas ! Au fait vous venez à la soirée que Sero organise pour la rentrée ?
– Évidemment !
– Non.
– Oh aller Bakugo viens avec nous !, le supplia gentiment Kaminari. En plus Kyoka va jouer avec son groupe.
Quel argument, pensa le cendré. Mais il est vrai qu'il appréciait bien la rockeuse. Ils avaient les mêmes goûts musicaux et elle assurait vraiment en tant que musicienne. Les concerts qu'elle avait donné avec son groupe auxquels il avait assisté lui avait tous plu.
– Aller Katsuki, essaya de le convaincre son meilleur ami.
– C'est bon me les brisez pas, abdiqua-t-il facilement. Elle a intérêt à assurer ta meuf face d'idiot.
Le début d'année était la période où il pouvait encore s'amuser alors il préférait ne pas laisser passer cette occasion. Puis bien qu'il ne le disait pas, il appréciait passer du temps avec ses amis. Il aimait simplement se faire désirer auprès de ses deux imbéciles.
— Tu gères Bakugo, sourit le petit ami de Kyoka.
— Bon faut qu'on retourne en cours sinon Aizawa va nous tuer.
Le cendré grogna. Ce prof était vraiment chiant. Heureusement qu'il avait besoin d'un bon dossier et d'une lettre de recommandation sinon il aurait glandé dans son cours depuis longtemps.
La fête battait son plein chez le jeune Sero Hanta. Presque tous les élèves de première du lycée avaient été invités. Eijiro avait espéré voir sa belle et l'avait même cherché durant un bon quart d'heure avec Katsuki qui y mettait tout sauf de la bonne volonté mais ça c'était soldé par un échec. Même le garçon avec qui il l'avait aperçue n'était pas là.
"Tu aurais dû l'inviter !" l'avait réprimandé Denki. Cependant même si Eijiro avait un petit espoir quant à la possibilité d'une relation avec elle, il n'arrivait pas à se sortir de la tête ce garçon avec qui il l'avait vu. Pour lui c'était clair et net, si elle avait un petit ami il abandonnerait l'idée de sortir avec elle.
Finalement il avait arrêté les recherches préférant s'amuser avec ses amis. Ils avaient discuté, rigolé, dansé et bu durant une bonne partie de la soirée.
Comme annoncé par Denki, l'ambiance musicale était assurée par Kyoka et son groupe. L'habitant des lieux leur avait aménager une scène artificielle pour que tout le monde puisse avoir une bonne vue sur le groupe. C'était le cas notamment de Katsuki qui avait profiter à fond de la musique et de la boisson. Il ne buvait pas très souvent mais quand ça arrivait il s'en donnait à cœur joie.
Vers les coups de minuit ses deux amis étaient complètement déchirés. Eijiro et Denki avaient la particularité de ne pas du tout tenir l'alcool. C'est pour ça qu'il était prévu dés le départ que le rouge dorme chez Hanta et que Kyoka reste sobre pour pouvoir ramener son petit ami à bon port.
L'organisateur de la fête avait aussi proposé au cendré de rester mais ce dernier tenait absolument à rentrer chez lui prétextant qu'il ne pouvait passer une bonne nuit de sommeil que dans son lit. Et puis contrairement aux deux idiots qui lui servaient d'amis, Katsuki savait arrêter de boire à temps. Il était bourré mais pas au point de ne pas pouvoir se déplacer et de ne plus reconnaître le chemin.
Le cendré fit un bout du retour avec Kyoka l'aidant à porter son mec. Ce fut laborieux au départ puis son ami avait finit par se mettre à vomir ce qui lui permit de retrouver un peu ses esprits. Ils se quittèrent lorsque leur chemins se séparèrent et Bakugo continua sa route seul. Cependant au bout d'une dizaine de minutes de marche, il percuta une personne le faisait tituber légèrement à cause de la boisson.
– Putain sale gamin tu peux pas faire attention?! s'emporta l'homme furieux.
– Je t'emmerde connard, cracha le blond avec son mordant habituel. T'avais qu'à dégager de mon chemin !
– Alors là tu vas le regretter. Attrapez le les gars !
Deux mecs que le blond n'avait pas aperçu avant lui attrapèrent chacun un bras.
– Qu'est-ce que- Lâchez moi bande d'enfoirés !
Le blond se débattit comme un diable mais fut vite calmé par un coup de poing dans le ventre. Ceux qui le maintenait en profitèrent pour l'emmener dans une ruelle à l'abri des regards. Elle était sombre, simplement éclairée par la faible lumière d'un lampadaire. Au fond un mur de pierre était dressé. La définition même d'un cul de sac et d'une situation de merde pour notre Bakugo.
Ils le jetèrent par terre non loin d'une poubelle pleine. Le lycéen toussa et fronça les sourcils à cause de l'horrible odeur d'ordures qui se dégageait.
Les deux hommes le maintenaient toujours pour être sûr qu'il ne puisse pas aller bien loin laissant tout le loisir au chef de la bande de toiser le Bakugo de haut. Et ça tuait le blond de l'admettre mais ils avaient une sacré force.
– Je vais te faire regretter d'avoir ouvert ta grande gueule petit merdeux, lui lança le fameux chef de la bande.
Le blond eut un rictus. Ce n'était pas des lâches empestant l'alcool et le tabac qui allaient lui faire peur.
– C'est ce qu'on va voir, répondit-il avec son insolence habituel.
Mais même si il faisait le fier il n'en tenait par large. À seul contre trois, alcoolisé et fatigué, sans personne aux alentours, il ne voyait pas vraiment comment se sortir de cette situation.
– Fils de pute, hurla l'agresseur hors de lui que ce gamin puisse se foutre de sa gueule.
Il lui asséna un coup de poing au visage puis un autre et encore un autre. Il ne s'arrêtait pas ruant le visage du blond de coups. Ce dernier ne sentait même plus ses joues à force de s'en prendre plein la gueule. Du sang coulait de son arcade sourcilière, son visage était couvert de bleus et son esprit commençait à tanguer.
L'homme qui le battait finit par se stopper contemplant son œuvre sur l'étudiant de UA. Il l'avait bien amoché. Cela le fit sourire tant il était fier de lui.
– Je vais vous faire la peau bande de connards ! Hurla Katsuki de rage profitant du fait que les coups avaient cessé.
Ce n'était pas des petits connards qui allaient avoir raison de lui tout de même ! Bordel pourquoi est-ce qu'il l'avait bu ? Si il avait été en pleine possession de ses moyens il leur auraient fait la peau. Mais bordel ça lui faisait un mal de chien. Sans l'adrénaline, il serait incapable de parler.
Un des deux larbins se mit à ricaner.
– Essayes un peu mais à un contre trois j'vois pas trop c'que tu pourrais faire.
Il lui donnèrent chacun un puissant coup dans les genoux, lui arrachant un cri de douleur et le faisant tomber à terre par la même occasion.
– Tu sais quoi, proposa le chef d'un air sadique en le voyant si misérable, je veux bien en rester là à condition que tu me présentes tes excuses pour m'avoir foncé dedans.
– Plutôt crever. Vas en enfer ! répondit le blond avant de cracher sur sa chaussure.
Lui et sa grande gueule. Sa mère lui avait toujours dit que ça finirait par le perdre.
Le visage de l'homme se transforma complètement et il lui administra un coup de pied beaucoup plus puissant que ses poings dans la mâchoire l'empêchant de prononcer un mot de plus tant la douleur était forte. Son agresseur se leva et attrapa une bouteille d'alcool vide qui traînait à côté de la poubelle dans le but de le frapper. Les deux qui le maintenait le lâchèrent enfin mais complètement à bout de force, il ne parvint pas à se lever.
Le blond commençait à sérieusement paniquer. Ce cinglé allait vraiment le frapper avec ça ? Il cherchait à le tuer ou quoi ? Déjà qu'il se sentait partir, ça allait être le coup fatal. Il était tombé sur un malade. Et les deux autres qui restaient plantés là comme des cons et ne faisaient rien pour l'en empêcher !
Il essaya de se relever mais c'était peine perdu. Les coups que cette brute lui avait donné le faisaient trop souffrir.
Tandis que Katsuki sentait sa fin arrivée, son tortionnaire s'approcha de lui d'une aura menaçante. Les deux autres imbéciles les observait un air satisfait collé au visage.
Le blond ferma les yeux attendant l'impact. Au moins il avait passé une bonne soirée avant de mourir c'était déjà ça. Et alors que l'homme allait abattre la bouteille sur son crâne, une voix forte accompagnée de bruits de pas rapides se fit entendre :
– Laissez-le tranquille !
Le blond ouvrit légèrement les yeux, autant que la douleur lui permettait, pour scruter la personne qui venait de parler. C'était un garçon était donné sa voix. Il se planta rapidement entre lui et ses agresseurs.
– C'est qui celui là ?
Le garçon l'ignora et se tourna rapidement vers Katsuki analysant son état une seconde. Il vit toutes les blessures qui lui avaient été infligés et son sang ne fit qu'un tour. Il se tourna vers les agresseurs les poings serrés, la colère déformant son visage.
– Laissez-le tranquille, ordonna-t-il en posant la pochette qu'il tenait dans les mains. Partez et je ne vous ferez aucun mal.
Le rire de celui qui avait la bouteille en main s'éleva dans la pénombre de la nuit suivi rapidement des deux autres.
– Mais dites moi les gars on a d'la chance ce soir dis donc. Deux cons pour le prix d'un. Je vais bien m'amuser.
– Ça j'vous l'fais pas dire Gin-san. Donnez leur une bonne correction à ces sales mioches.
– Faites leur passer l'envie de jouer les héros, renchérit l'autre brute.
Il abaissa la bouteille sur le nouvel arrivant voulant lui donner une bonne leçon mais ce dernier le bloqua avec son bras provoquant des éclats de verres. Il enchaîna avec un coup de genoux puissant dans son ventre qui le fit se plier en deux, le souffle coupé.
– Qu'est-ce que ?, s'indigna un des deux autres en le voyant répliquer.
Le blond était estomaqué. Le connard qui avait voulu le tuer à moitié avait brisé la bouteille de verre sur le bras de son sauveur. Heureusement qu'il portait un sweat épais sinon son membre serait sûrement en sang à l'heure qu'il est. Il se demanda qui pouvait bien être ce garçon mais ne pouvait pas distinguer son visage car il était dos à lui et sa capuche était rabattue.
–Qu'est-ce que vous attendez, défoncez les ! Hurla difficilement le chef de la bande la douleur encore présente l'empêchant de s'exécuter de lui-même.
Rarement des blessures lui étaient infligés alors il n'avait pas l'habitude de gérer ce genre de douleur.
Cet ordre sembla provoquer un électrochoc chez eux qui n'avaient pas bouger d'un pouce suite à l'action du garçon. À partir de là tout se passa très vite.
Les hommes furent vite mit à terre par le garçon. Ils revinrent à la charge à plusieurs reprises mais l'individu capuchonné les envoyaient au tapis à chaque essai. Il n'avait même pas l'air d'y mettre beaucoup de force mais ses mouvements étaient précis, coordonnés. On pouvait lui prêter une certaine expérience du combat rapproché.
– Partez maintenant, ordonna-t-il d'une voix dure.
Les deux compagnons prirent peur en se rendant compte qu'ils n'arrivaient pas à la cheville de ce jeune garç les maîtrisaient totalement. Les deux hommes à terre se relevèrent et s'empressèrent de s'éloigner de lui. Le plus proche des deux étudiants jeta un œil à son acolyte qui comprit directement le message. « On se casse»
Ce dernier marcha jusqu'au niveau de son leader qui avait assisté à toute la scène impuissant, le coup l'ayant pratiquement achevé. Il se fit saisir le bras par un de ses hommes ce qui le fit bouillir de rage.
– Lâches moi Daiki ! Qu'est-ce que tu fous putain?, lui hurla-t-il.
– On se barre !, cria le dénommé Daiki en l'aidant à se relever. Il est trop fort Gin-san !
Très vite il le mit debout et à l'aide de son ami qui les avait rejoint ils s'éclipsèrent de cette maudite ruelle. Ça leur apprendra à jouer les caïd.
Le garçon les regarda partirent avant de se retourner vers Katsuki qui le regardait les yeux dans la vague.
– Tu vas bien ? s'enquit-il en lui tendant une main couverte d'une cicatrice.
Le blond eut juste le temps d'imprimer ses grands yeux verts dans son esprit avant de s'évanouir. L'alcool, la fatigue mélangé à la douleur des coups et à l'émotion qui retombaient avaient eu raison de lui.
Pas grand chose dans ce chapitre, on plante juste le décor.
N'hésitez pas à dire ce que vous en avez pensé, ça fait toujours plaisir.
À la prochaine :)
