Les événements suivants se situent pendant le tome 7 et n'entrent en aucun cas dans les hypothèses de scénarios:
Un soir Mégane et Vicky se rendaient au cinéma, en passant par le parc afin d'arriver à l'heure.
Près de l'étang, où se promenaient des canards, Vicky aperçu, assis sur un banc, trois personnes a l'apparence plus que douteuse: une fille habillée d'un fin mélange d'écolière et de rockeuse avec des écouteurs semblait concentrée sur sa musique et était assise à côté de deux garçons. L'un portait un tuque et rigolait bêtement du pansement au nez que portait son camarade aux deux bras couverts de tatouages:
- Quel brute! Je vais parler comme un canard pendant une semaine!
- HéHéHé, hihihi!
- J'trouve pas ça drôle Jack!
- Si tu veux parler avec les canards, ils sont derrière toi!
- TA GUEULE! J'te rappelle que ton cerveau est celui d'un canard.
- Non, c'est toi le canard!
Les deux garçons se mirent alors à se chamaîller, mais furent rapidement arrêté par la fille qui leur colla à chacun une gifle.
- C'EST PAS BIENTOT FINI? J'écoute le dernier disque que t'a piqué.
La fille sembla reconnaître Vicky au loin:
-Hé... regardez qui vient là!
Dès que les deux garçons virent Vicky et Mégane, la bande des trois se leva et barra la route à Vicky et Mégane.
- Voici Vicky, la nouvelle célébrité du bled. Alors, il paraît que le pôpa dirige une grosse boîte? A ton avis, qu'est ce qu'il va dire si on te pique des trucs?
- Vous êtes qui?
- Ah oui... il faut se présenter aux personnes haut placées: Moi c'est Joy, celui au chapeau débile, c'est Jack, et le dernier c'est Jeffrey. Sinon... j'aimerais mieux vous connaître... pour cela je vais devoir emprunter vos sacs. Les gars, chopez-les!
Vicky et Mégane n'eurent pas le temps de réagir, Jeffrey avait déjà saisi Mégane et Jack bloquait Vicky. Joy, quant à elle, récupéra le premier sac qu'on lui tendait: c'était celui de Vicky.
Elle farfouilla dedans et prit tout ce qui lui tombait sous la main: téléphone, argent, maquillage... et trouva enfin quelque chose qui semblait l'intéresser.
- C'est quoi ce bouquin? C'est ton journal intime?
- Je t'interdit d'y toucher!
- T'inquiète pas poulette, on va pas te tuer. Les gars, ça vous intéresse l'histoire de la princesse Vicky?
- Oh oui, j'adore les contes de fées! lança Jack.
- Raconte toujours! surenchérit Jeffrey le canard.
Elle parcouru pendant un moment les pages et trouva un passage intéressant à son goût, se racla la gorge et se mit à lire:
- "Cette semaine, j'ai rencontrée la nouvelle voisine au camp d'anglais, elle n'arrête pas de m'appeller Barbie, ça m'énerve mais je l'aime bien quand même. Et ce week-end, je vais chez elle, je vais pouvoir draguer James!"
- Arrête!
- "Aujourd'hui j'ai été chez Mégane, j'ai tenté de draguer son frère, mais elle m'a entraînée dans sa chambre et ma soeur en a profité pour draguer James à ma place..." Que veux-tu, la concurrence est rude. "Avant de rentrer chez moi, Mégane m'a parlé de son frère et m'a donné un bouquin sur la pensée unique, comme si je lisais ça! Elle m'a aussi proposée d'aller faire du shopping avec elle demain, j'aurais bien aimer voir chez qui elle trouve ses fringues, mais on pouvait pas à cause du camp d'anglais"
Vicky savait que Joy approchait du passage qu'elle redoutait tant, Joy le vit et ricana.
- Non!
Sifflements d'encouragement des garçons
-Oh que si, le public en réclame encore: "Aujourd'hui, je me suis fais punir par mes parents parce que je me suis faite virer du camp d'anglais avec Mégane, en effet, elle m'a embrassée ce soir et j'ai décidée de me tenir éloignée d'elle."
Vicky commençait à se débattre, mais Jack tenait bon. Mégane, de son côté, écoutait attentivement.
- Nous sommes un autre jour : "Je n'arrive pas à sortir Mégane de ma tête, je sais pas si je dois l'aimer elle ou son frère" encore un autre jour, mais cette fois-ci tu t'es mise à la poèsie ma grande:
"Mégane,
Je n'ai jamais voulu l'avouer,
J'ai en effet aimé ton baiser,
Mais de leur droiture
Mes parents me torturent
Avec toi j'aimerais mourir
Plutôt que de rester à en souffrir
Tu es mon âme sœur,
L'élue de mon cœur
Mais quand sera-t-il l'heure
De transformer ma peur
En éternel bonheur?
Je voudrais que nous lions nos vies
Ton amour, ta barbie,
Ta chère et tendre Vicky."
Je te mets 10/10 en poésie, mais un beau 0 en amour.
- C'est trop beau! s'ému Jack.
- J'pourrais faire mieux! se vanta Jeffrey.
- Tu sais pas aligner deux mots, ducon. rappella Joy.
C'est alors que Vicky se rappella qu'elle portait des talons aiguille, et n'hésita pas à en planter un dans le pied de Jack, qui hurla et se mit à sauter à cloche-pied de douleur, en se tenant le pied. Il ne restait plus que Jeffrey qui la séparait de son journal, ce dernier ayant laché Mégane voyant qu'elle ne réagissait pas.
- Faudra me passer sur le corps, pétasse! dit Jeffrey en se prenant pour un boxeur professionnel, seule sa voix de canard brisait cette image.
Avant de pouvoir commencer à frapper, Vicky lui donna un coup de pied droit dans l'entrejambe, Jeffrey tomba par terre en poussant un petit cri étouffé en se tenant l'endroit attaqué.
- C'est ton journal que tu veux? lança Joy à Vicky.
- RENDS LE MOI!
- Attrape moi d'abord!
Vicky fonça en direction de Joy qui l'attendait, mais elle avait beau tenir le précieux journal le plus haut qu'elle pouvait, Vicky arriva néanmoins à l'attraper et a le tirer vers elle, Joy faisant de même.
- REND MOI CA!
- CE QUE JE TROUVE M'APPARTIENS !
- SAUF QUE C'EST A MOI !
Vicky lui arracha le journal des mains et poussa violemment Joy qui tomba dans l'étang. Vicky observa alors le champ de bataille: Jack s'était assommé tout seul en se prenant un poteau, Jeffrey râlait de douleur, Joy se débattait dans l'eau avec les canards. Son regard s'arrêta enfin sur Mégane qui ne bougeait toujours pas. Elle ne se remettait pas de ce qu'elle venait d'entendre; Vicky le compris et rougi en détournant le regard en direction de l'étang. Elle se sentait honteuse de ne pas lui avoir avouer son amour plus tôt. Elle vit soudain Joy se redresser dans l'eau, elle semblait prête pour un second round. Vicky recupéra rapidement ses affaires, son sac et Mégane qui se laissa faire:
- Ne restons pas là, cette tarée va nous étriper.
En sortant du parc, Vicky souffla, et Mégane lui demanda:
- C'est vrai tout ce qu'elle a raconté?
Vicky regarda Mégane, hésita, et répondit:
- Oui, de A à Z.
Mégane la regarda pendant quelques secondes et dit:
- J'ai besoin de me changer les idées.
- Pareil, allons voir ce film.
Et ainsi s'en allèrent Vicky et Mégane vers le cinéma.
Du côté du trio de racketteurs, Jack se tenait la tête à deux mains appuyé sur son "agresseur" Joy était en train de rager du fait qu'elle était trempée, Jeffrey, qui s'était un peu remit de sa blessure, l'aida à remonter sur la berge:
- ça va?
Joy fixa Jeffrey. Sa voix de canard la ramena au fait qu'elle en avait fréquenté quelques secondes plus tôt, de rage elle donna à Jeffrey un autre coup de pied au même endroit que Vicky précédemment.
- Une fois... ça me suffisait... amplement. murmura Jeffrey qui reprit la même position que tout à l'heure.
- QU'ON ME PARLE PLUS DE CANARDS! hurla Joy.
