Draco papillonna des yeux lentement, presque douloureusement. Ses paupières semblaient collées, et ses lèvres étaient horriblement sèches. La pièce, bien que dans la pénombre, lui brûlait les rétines et l'empêchait de voir correctement. Tout n'était que formes grises et noires, qui tournoyaient devant lui. Il aurait bien tenté de se redresser, mais il avait l'impression que son corps ne contenait plus de muscles, mou et sans véritable consistance.
Quelque chose se mouvait devant ses yeux et le jeune blond tenta d'attirer son attention à travers un son qui se rapprochait plus d'une onomatopée. Aussitôt, une voix persiflante jaillit de l'autre bout de la pièce, méprisante, dangereuse.
« Pettigrow… N'avais-je pas mentionné de lui donner la potion toutes les six heures, sans exception ? »
Quelque chose s'appuya contre les lèvres de Draco tandis qu'une main aux doigts crochus lui faisait incliner la tête. Il tenta en vain de ne pas avaler, mais sa gorge asséchée déglutit bien malgré lui. Quelques secondes plus tard, il replongea dans l'abime sombre de l'inconscience.
Quelques mètres plus loin, deux étages plus bas…
Harry se réveilla en sursaut, le visage baigné de larmes. Les mains tremblantes, il chercha ses lunettes qu'il finit par retrouver, et les posa sur son nez. Le visage inquiet de son meilleur ami, Ron lui faisait face. Son visage crasseux bougea pour lui permettre de se redresser, et se fit après avoir toussé faiblement.
« Harry, tu vas bien ? Un cauchemar ? »
Son ami poussa un soupir tremblant avant de répondre d'une petite voix cassée :
« Il venait de tuer une famille entière de moldus. Et… il a laissé un avada le toucher… Pour me prouver qu'il était immortel. Je ne comprends pas Ron… Comment n'a-t-on pas pu le tuer alors qu'on avait détruit tout les horcruxes ? »
Bonjour tout le monde !
J'espère que ce prologue vous plaira.
Si je ne reçois pas quelques reviews, je suis désolée mais je ne continuerai pas. Je sais que ça prend un petit peu de temps, mais même simplement m'indiquer que vous avez lu et pas seulement survolé m'emplit de joie. Un petit clic sur « suivre » sans commentaire est également un présent pour nous, auteurs.
Publier nous permet de montrer au monde ce que l'on sait faire, mais avoir l'impression d'être ignorés est simplement horrible comme sentiment.
Je compte sur vous !
