Titre : Les Cracheurs de Feu des Hébrides

Personnages : Esther Weiss, Theodore Nott, Ernie MacMillan, Hermione Granger

Remerciements : Je tiens aussi à remercier Temperance01 et Steph Monet qui ont corrigé cette fanfiction et m'ont permis de l'améliorer.

Disclaimer : Tout l'univers de Harry Potter appartient à J.K Rowling et je ne touche donc pas un seul centime pour mes écrits.

Note : Cette fanfiction a été publiée pour la première fois entre 2012 et 2013 sur un autre site de fanfictions dédié à l'univers de Harry Potter.

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Prologue


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Le nid n'avait pas été facile à repérer. Le Noir des Hébrides avait toujours été un des dragons les plus difficiles à observer. Les hommes présents le savaient bien et faisaient donc attention à ne pas faire de bruit. L'un des hommes glissa pourtant, étouffant un juron. La dragonne qui veillait sur ses œufs leva la tête, humant l'air.

Un sourire mauvais naquit sur les lèvres de Wulfric. Cela faisait tant d'années qu'il attendait de se mesurer à une telle créature. Il jeta un coup d'œil méprisant en direction de leur informateur. Ce dernier baissa les yeux de honte.

Wulfric tourna ensuite son regard vers ses collègues braconniers. Chacun d'eux avait la main sur sa baguette, prêts à la sortir dès qu'il en donnerait l'ordre. Wulfric fit le décompte sur ses doigts. Quatre, trois, deux, un. Les hommes se redressèrent dans un seul mouvement et lancèrent le sortilège de la mort. Le dragon lança une gerbe de flammes pour protéger ses œufs avant de s'effondrer à côté de son nid.

Wulfric se tourna vers leur informateur dont les yeux s'étaient agrandis d'horreur. Le braconnier l'avait même entendu pousser un cri d'effroi.

— Ce n'était pas ce qui était prévu ! s'exclama-t-il. Vous deviez la neutraliser, pas la tuer.

— Eh bien, il faut croire que les directives ont changé, rétorqua Wulfric en s'approchant du corps encore chaud du dragon.

— Vous… Vous… Vous l'avez tuée, bredouilla l'informateur.

Wulfric esquissa un sourire moqueur en voyant que l'autre commençait à pleurer.

— Et tu nous as aidés ! Merci à toi, d'ailleurs !

Wulfric reporta son attention sur la dragonne. Ses hommes avaient déjà commencé à l'entourer et à prendre les parties qui se vendaient sur le marché noir. Le sourire de Wulfric s'élargit lorsqu'il repéra les deux œufs argentés qui trônaient au milieu du nid. L'homme enjamba la queue de la créature et s'accroupit devant ce qui lui permettrait de recevoir son salaire. Wulfric les examina avec minutie et comprit pourquoi son patron voulait absolument ses deux sphères. Argentées et hautes de cinquante centimètres, elles donnaient l'impression d'être d'une fragilité peu commune. Toutefois, lorsque Wulfric caressa la surface d'un des œufs, il comprit que rien n'était moins vrai. L'homme enfourna le premier œuf dans son sac.

Lorsqu'il tendit le bras pour récupérer l'autre, il sentit un sortilège de paralysie le percuter de plein fouet. L'informateur venait sans doute de se rendre compte des conséquences qu'allaient avoir ses actes. Il tomba en avant et vit avec effroi le deuxième œuf rouler vers le précipice et tomber. Le cri qu'il voulut pousser resta bloqué dans sa gorge tandis qu'il entendait un de ses collègues jeter un sortilège de paralysie à l'informateur. On jeta à Wulfric le contre-sort et il put se relever.

Il jeta un regard haineux au traître et lui donna un coup de pied dans le visage. L'os du nez craqua. Un sourire mauvais étira les lèvres de Wulfric.

— Espèce de fiente de troll ! s'énerva-t-il. Tu croyais vraiment m'avoir !

Il lui donna un deuxième coup, cette fois-ci dans le ventre.

— Est-ce qu'on cherche le deuxième œuf, patron ?

— Non ! On ne le retrouvera jamais. C'est d'ailleurs ce qu'il voulait ce petit veracrasse ! cracha-t-il. Vous avez pris tout ce qu'il fallait sur la dragonne ?

Les hommes acquiescèrent. Wulfric les autorisa donc à quitter les lieux. L'homme jeta un dernier regard à l'informateur et aux restes de la dragonne. Un sourire méprisant naquit sur ses lèvres. Il regrettait de ne pouvoir assister à la découverte de leur œuvre.