CHAPITRE 1

Harry P.O.V.

Après un voyage de noces torride en Floride, Harry vivait un cauchemar horrible. Ce foutu Dumbledore l'avait obligé à retourner à Privet Drive pour cet été et encore le prochain ! Il ne pouvait même pas vivre avec son Roguy, et tout ça à cause de la protection de sa mère ! Le tit gars à lunettes broyait du noir depuis son retour chez les Dursley ; ceux-ci s'étaient royalement payés sa tête en apprenant qu'il était une tapette et marié en plus. Il avait dû rester enfermé dans sa chambre pour éviter que la tante Pétunia ne tente encore de le féminiser, elle qui avait toujours rêvé d'avoir une fille.

- T'es gay, c'est pareil !, avait-t-elle rétorqué quand il lui avait dit qu'il restait un garçon lors d'une séance de maquillage.

Pour rester zen, le jeune Potter allait souvent gambader dans le parc en cueillant des petites fleurs. Mais, ce soir-là, il fut bêtement dérangé par Dudley et sa gang qui vinrent lui déchirer ses jolies marguerites et lui firent enfiler de force une robe à volants.

Alors qu'il rentrait chez les Dursley en compagnie de son cousin, toujours vêtu de la robe, il aperçut une grande silhouette se découper dans le cadre de la porte principale du numéro 4.

- Tabarnak…

Dudley se retourna si vite vers son cousin qu'on entendit un gros craquement en provenance de son cou épais.

- Qu'est-ce t'as dit ?! T'as dit… tabarnak ?!

Harry ne prit pas la peine de répondre et se précipita vers la silhouette, qui était en fait le professeur Dumbledore.

- Harry !, s'exclama-t-il joyeusement avant de le dévisager de haut en bas, Jolie robe…

- Professeur, est-ce que quelque chose est arrivé à…

- Non, non ! Severus va très bien. Il vous envoie d'ailleurs cette lettre coquine qu'il vous recommande de lire seul, dans votre lit, nu de préférence.

- Très bien… Mais que faites-vous là alors ?

- Je suis venu te mener plus tôt au Terrier et te demander un petit service. Mais avant, va préparer tes affaires et revêtir des vêtements plus… appropriés.

Le garçon courut à l'étage supérieur et revint au rez-de-chaussée avec sa valise, Hedwige et son balai. Avant de quitter la maison, il se tourna vers les Dursley, tous les trois silencieux.

- Hey bien…, bafouilla l'oncle Vernon, Ne nous revient pas avec un enfant sur les bras, ça serait l'bout d'la marde…

À partir de ce moment, l'idée d'un enfant ne sortit pas de la tête de notre cher Harry Potter…

Dumbledore P.O.V.

Après que son jeune élève fut fin prêt, le vieil homme transplana avec lui jusque dans une petite rue assez sombre où personne ne semblait vraiment habiter.

- Eille la, j'comprend toujours pas s'que je fais ici.

- Tu sais Harry, j'ai cherché tout l'été un nouveau professeur pour les défenses contre les forces du Mal, ce qui m'a enlevé beaucoup de sexe avec ma Minerva. Mais, bizarrement, ce qui est arrivé à Dolores a semblé avoir ralenti leurs ardeurs. J'ai donc pensé à un de mes anciens collègues maintenant à la retraite qui, je m'en doute, ne coopérera pas facilement. C'est là que tu vas intervenir.

- … Je ne comprends toujours pas…

- Tu verras bien. Ah ! C'est ici !

Le vieillard c'était arrêté devant une maisonnette à belle allure. En s'approchant de la porte, Dumbledore vit le jeune garçon jeter un regard curieux au paillasson en forme d'éclair.

- Soit il est un fan du film « Les bagnoles » et de Flash McQueen, murmura-t-il, soit…

Le directeur l'interrompit en appuyant sur la sonnette, ce qui déclancha une chansonnette assez étrange…

« J'ai la quéquette qui colle, dansons sur le pont d'Avignon ! Si tu vas dans la clairière, tu verras de quoi elle a l'air, et si tu montes au grenier tu pourras la toucher ! »

Harry et le vieil homme se lancèrent un regard du genre « C'est qui s'te mongole-là ! ».

- Euh… Professeur… Est-ce que votre ancien collègue est, disons… sain d'esprit ?

- Ah oui ! Il l'était parfaitement la dernière fois que je l'ai vu, il y a… une trentaine d'années…

Soudain, un monsieur rondelet possédant une moustache assez impressionnante leur ouvrit.

- Albus ! Mon vieil ami ! Que fais-tu… Joseph-Jésus-Marie-du-Saint-Esprit-de-l'eau-bénite c'est… c'est…

Après avoir fixé un moment la cicatrice en forme d'éclair sur le front d'Harry, il s'agenouilla et se mit à l'aduler.

- Harry Potter! C'est Harry Potter!

- Horace, allons, lève-toi ! Tu vas lui faire peur! Calisse, j'ai dit debout !

Dumbledore l'aida à se redresser et les fit entrer dans la maison, leur hôte visiblement sous le choc.

Quand il entra dans le salon, Dumbledore fut dévisagé par des milliers d'Harry Potter. Pas qu'il se fut multiplié, mais les murs de la pièce était couverte de coupures de journaux, d'articles ou de première page de revue à potins concernant le fameux survivant. 4 jours, Le sorcier boutonneux, Perfect magic match, Le balai sportif, Babies of the year, tout y était ! Il y avait même une image agrandie d'Harry en première page du Playwizard dont le gros titre était « Tout sur le tombeur de l'année ». Il n'était pas difficile de constater que Horace Slughorn était un fan d'Harry Potter.

- Ouf !, soupira ce dernier, ne me fait plus jamais des surprises comme ça Albus, j'ai failli faire une attaque !

- J'en suis désolé. Je suis venu te rendre une visite car, comme tu le sais, je suis en pénurie de professeur et…

- Ah ça, non ! De la façon dont les professeurs sont traités à Poudlard…

- Je me doutais bien que tu dirais ça. Enfin, je dois aller au cabinet, si vous m'excusez.

Le vieux directeur se dirigea nonchalamment vers les toilettes, lançant un clin d'œil à Harry dans le dos d'Horace.

Horace P.O.V.

Après le départ de son ancien collègue, Slughorn se sentit quelque peu mal à l'aise ; ce n'est quand même pas tous les jours qu'on rencontre son idole ! Il allait se décider à dire quelque chose, mais ce fut Harry qui prit la parole.

- Écoutez professeur, je sais que ce qui est arrivé à Ombrage paraît effrayant, mais c'est parce qu'elle était une garce ! Elle était presque pire que Voldemort…

Le gros homme sursauta.

- Ne dites surtout pas son nom !

- En plus, vous serez protégé du mage noir puisque vous serez constamment auprès de Dumbledore et…(Harry jeta un regard circulaire à la pièce) vous m'aurez comme élève…

Horace changea totalement d'attitude. Il tourna un regard langoureux vers le jeune homme et murmura de façon sensuelle :

- Ah oui… J'ai entendu dire que vous aviez une attitude… particulière auprès de vos enseignants masculins…

- Écoutez, ma relation avec Severus ne vous regarde aucunement. Et… (voyant l'ex-enseignant s'approcher de lui avec une tentative de démarche séduisante) je suis marié.

- Ah oui ! J'en ai entendu parler dans le Sorciers système mais, entre vous et moi, Rogue n'est pas ici…

Horace Slughorn fut fou de joie quand il entendit l'accord d'Harry, mais il y avait une condition…

- À la condition que ce ne soit qu'une pipe rapide et que vous acceptiez ce poste.

À son retour, son vieil ami Albus avait l'air bien surpris de son changement d'avis. Il était clair qu'il n'avait jamais profité des nombreux talents d'Harry Potter.

Ron P.O.V.

Hermione et lui étaient tout près de l'orgasme quand ils entendirent des pas dans l'escalier. Quand Harry entra dans la chambre, Ron avait un soutien-gorge agrafé sur la tête et Hermione tentait de boutonner une chemise sur ses jambes. Le garçon aux lunettes rit doucement et se tourna, leur laissant le temps de s'habiller convenablement.

- Désolé vieux, dit le rouquin lorsque ce fut fait, Hermione a une certaine libido rendu à ce stade de sa grossesse et elle m'a demandé de…

- Mione !, l'interrompit brusquement Harry, La grossesse te va à merveille !

- Merci ! Mais je trouve qu'une bedaine de huit mois me fait avoir l'air d'une baleine.

- Une baleine très sexy si tu veux mon avis…

- Oh Ronny !

Ron voyait avec délice sa dulcinée s'approcher à nouveau de lui, mais ils furent brutalement ramenés à la réalité par un toussotement bien senti.

- Alors…, dit Harry après avoir capté leur attention, Qu'est-ce que vos parents ont dit de ce nouveau venu ?

- Moi bah ils préfèrent gosser après des dents plutôt que de s'intéresser à moi. Anyway, j'pense le ¾ d'mes vacances chez Ron et le reste de l'année à Poudlard, pis l'année prochaine, Ronny et moi on emménage ensemble !

- Wow ! Toi Ron, ta mère doit être…

- Furieuse, elle m'a menacé avec une hache d'me couper la queue pour ralentir mes hormones… Elle a crié pendant trois jours qu'elle allait la suspendre avec les têtes de chat au-dessus de son lit pis qu'elle nous aiderait surtout pas avec l'enfant, qu'elle en avait élevé sept sans aucune aide de personne, qu'Hermione se ferait traiter de pute par MA faute et que je faisais honte à notre famille. J'ai été étonné qu'elle accepte de me garder pour le reste de l'été…

- Et… on est encore accepté ici nous ?

- Ben oui, pourquoi ce cher Harry et cette jolie Hermione seraient la cause de ma si grande stupidité ?

Ils se bidonnaient depuis déjà un moment quand une petite tête rousse apparue dans le cadre de la porte.

- Ginny, s'écria Ron, tu t'es trompé de chambre là !

- Je sais criss de tarla ! J'suis sortie de désintox pour ton information ! J'voulais juste participer à l'hilarité générale et t'informer que, si maman te pogne dans la même chambre qu'Hermione, t'es fait en osti men !

Aussi vite qu'un écureuil dont la queue a pris feu alors qu'il dormait en-dessous de la grosse tondeuse du voisin, Hermione et Ginny furent de retour dans la chambre de cette dernière, laissant Harry avec son meilleur ami.

- Alors, commença le survivant, Ginny a l'air de bien aller.

- Ah oui. Au début, elle pétait des crises pas possible : elle chiait dans son lit d'hôpital, vomissait sur les guérisseuses, envoyait paître maman et tentait d'enculer tous les docteurs masculins, mais elle s'est calmée à l'aide de plusieurs calmants et coups de poêle ça yeule.

Et les deux jeunes hommes continuèrent de potiner comme avant qu'Harry ne soit gay et marié, que le roux ne soit un futur papa… et avant que Voldemort reprenne le pouvoir.