Bon alors je réédite une fois encore cette histoire que j'ai laissée en plan très souvent. Je n'arrive simplement pas à continuer. Alors voilà!
Chapitre 2 sous peu
Seul l'histoire est à moi tous le reste est à J.K. Rowling.
Il se réveilla en sursaut, en sueur et à bout de souffle, comme s'il venait de courir un cent mètres. Son cœur battait à tout rompre. Une fois de plus, il l'avait revu, toutes les nuits c'était la même chose, il voyait et revoyait sans cesse la scène, comme un cauchemar duquel il ne pouvait sortir. Quand il réussissait à s'extirper de ses rêves cauchemardesques, il revoyait et se repassait tel un film la scène dans son esprit.
La mort de Sirius et tout ce qu'elle représentait ne cessaient de le harceler. Sirius était mort! MORT!!! Ce mot! Ce mot Merlin savait comment il le faisait souffrir. Depuis le début des vacances scolaires, il se ressassait les paroles de Dumbledore. Malgré la tentative louable du grand homme pour le déculpabiliser, il savait que la mort de Sirius était de son fait. Il s'en voulait à mort. Il se serait volontiers lancé l'Avada Kedavra à lui-même s'il en avait été capable.
Malgré sa peine, les deux semaines et demie qu'il venait de passer auraient pu être bien pires. Maintenant que les Dursley se tenaient à carreaux, il obtenait la plupart du temps ses trois repas par jour et il le laissait aller à sa guise. Ils lui avaient même installé un vieux poste de télévision. Encore mieux, il avait des hiboux tous les jours et des nouvelles, de ses amis Ron et Hermione, plus substantielles que l'été dernier. Harry savait que ses amis viendraient le chercher cette semaine. Il n'était pas encore certain d'avoir hâte de se retrouver en compagnie de Ron et Hermione. Il était persuadé qu'ils voudraient l'aider, qu'ils voudraient lui parler. Et franchement, il n'en avait pas du tout envie, il ne voulait surtout pas partager sa peine. Il ne voulait même pas qu'on lui en parle.
Il était toujours en pleine réflexion quand Hedwige entra dans un bruissement par la fenêtre. Elle vint lui donner la lettre qu'elle tenait dans son bec. Harry se redressa dans son lit et commença à lire la lettre. Elle était codée comme toujours. C'est ce système ingénieux qu'Hermione avait inventé en se basant sur la carte des maraudeurs qui avait permis à Harry de recevoir des nouvelles du monde des sorciers, depuis qu'il était retourné chez les Dursley au début des vacances. Harry énonça la phrase clé qui révélait le vrai message de la lettre, autrement celle-ci ressemblait à n'importe quelle lettre que deux amis pouvaient s'envoyer durant l'été :
Patmol et Cornedrue, vous qui êtes maintenant disparut, ces mots le rendaient si mélancolique qu'il avait envie de pleurer chaque fois qu'il les prononçait, révélez-moi les secrets de cette lettre aujourd'hui et maintenant.
La lettre décodée disait dans l'écriture précipitée de Ron :
Harry
Tiens-toi près! Ton départ est prévu pour 8 h ce matin. On va venir te chercher.
Prépare ta valise! À tout à l'heure.
Ron et Hermione
Harry effaça la lettre d'un coup de baguette distrait. Il pensait que Ron et Hermione étaient en phase de devenir beaucoup plus que des amis. Mais, lui, il resterait seul, seul à jamais. L'amour n'était pas pour lui, il n'arriverait jamais à partager tout son être. Il se sentait d'autant plus seul maintenant à cause de la mort de Sirius, lui qui était une des rares personnes qui le comprenait. Et voilà, il y revenait encore. Une fois de plus il revit la scène : Sirius qui passait au travers de l'arcade et ce rideau noir qui le cachait à sa vue pour toujours. Une lame coula sur son visage, une larme douloureuse, amère.
Harry se ressaisit, il le devait. Sinon il retomberait dans sa torpeur et finirait par ne même plus être capable de se lever de son lit. Il regarda sa montre. Il était 6 h 30, cela lui laissait donc 1 h 30 pour faire sa valise et se préparer à partir. Il se leva enfin et enfila un jean. À Poudlard, il mettait un pyjama, mais l'été il dormait en sous-vêtement, il faisait bien trop chaud pour mettre un pyjama. Il se regarda dans le miroir, décidément il avait beaucoup grandi durant l'année précédente. Il allait devoir refaire sa garde-robe. Il enfila un t-shirt. Il était beaucoup trop juste, on pouvait voir ses épaules et son torse musclé que son chandail moulait à la perfection. Harry passât sa main dans ses cheveux pour les aplatir un peu, mais peine perdue.
Il décida de faire sa valise immédiatement. Il était encore trop tôt pour descendre déjeuner. S'il y allait maintenant l'oncle Vernon se mettrait à râler que Dudley lui ne se levait jamais aussi tôt quand il était en vacances.
Une demi-heure plus tard, Harry avait bouclé sa valise. Décidément, il devait s'acheter de nouveaux vêtements, même ses robes d'uniformes étaient trop courtes d'une bonne dizaine de centimètres. Harry décida de descendre prendre son petit déjeuner. Il était suffisamment tard.
Il salua l'oncle Vernon et lui dit qu'il partirait ce matin même à 8 h. La réaction de l'oncle Vernon fut immédiate. Il hurla de joie. Un hurlement d'effroi venant de Dudley accueillit la fin de la phrase d'Harry qui annonçait du même coup que ses amis viendraient le chercher : «
— Bien, dit l'oncle Vernon avec une expression d'extase intense sur son gros visage joufflu, on sera enfin débarrassé de toi une fois pour toutes.
— Très heureux de vous départir de l'énorme fardeau de ma présence, dit Harry d'un ton aussi enjoué que celui de l'oncle Vernon. Au fait, dit Harry, J'ai le plaisir de vous annoncer que vous n'aurez plus jamais le plaisir de me détester. Je ne reviendrai pas l'été prochain, car j'aurai enfin atteint l'âge de la majorité dans le monde des sorciers, dit Harry avec le plaisir de voir apparaître sur les visages de tous les Dursley une expression d'horreur au simple mot de sorcier.
— Ne dis plus jamais une chose pareille sous notre toit, explosa la tante Pétunia, sa colère s'estompa vite quand elle réalisa la portée des paroles de Harry, son visage s'ouvrit en un large sourire et elle s'exclama. Tu ne reviendras plus jamais ici, dis-tu! Quelle joie! Vernon je crois que nous devrions fêter cela ce soir! ».
Et sur ce, Harry remonta dans la chambre avec une rôtie en main. Ron et Hermione devaient arriver dans 30 minutes. Il entreprit de les passer en enlevant tout ce qui lui appartenait dans la chambre : affiches, cartes de Chocogrenouilles et bonbons sorciers. Il devait s'occuper pour s'empêcher de penser à Sirius. Au moins avec ses amis, il ne devrait pas chercher sans cesse quelque chose à faire, car il serait rarement seul. Une fois cette opération terminée, il se dit qu'il ne retournerait plus jamais à Privet drive. Enfin! L'été prochain, il aurait 17 ans et serait majeur dans le monde des sorciers. Ses pensées dérivaient, il aurait 16 ans à la fin du mois de juillet, le 31. Il pensa avec un mélange de joie et de tristesse qu'il avait eu beaucoup de chance d'atteindre cet âge. Mais ça n'avait pas été sans perte. D'abord, ses parents avaient été tués par Voldemort quand il avait à peine un an. Et puis, Sirius, la personne qui était ce qui ressemblait le plus à une famille, avait péri, lui qui avait été comme un père et un frère en même temps. Pourquoi tous les gens qu'il aimait se retrouvaient-ils dans des situations périlleuses pour leur vie?
Soudain un grand cri, le sortie de sa rêverie, il descendit à la course les escaliers pour se diriger vers la source du bruit, la cuisine. Quand il y pénétra, il vit avec une joie non contenue Ron, Hermione, Lupin, Tonk et M. Weasley dans le milieu de la cuisine qui était en train de calmer l'oncle Vernon. Le cri qu'il avait entendu venait de la tante Pétunia qui s'était mise à hurler en voyant cinq personnes apparaître soudainement dans sa cuisine étincelante. Harry éclata de rire. La situation était tordante, Ron et Hermione étaient debout sur la table de la cuisine.
— Nous sommes désolés, cria Hermione. Nous n'avions pas l'intention de vous faire peur.
— Nous faire peur, rugit Vernon. Mais vous apparaissez, comme par… par ma… par magie sur notre table pendant qu'on déjeune. Comment osez-vous!!! Vous vous croyez tout permis parce que vous êtes des ma… ma… magiciens.
— Désolée réitéra Hermione, c'est une petite erreur de visualisation, nous n'avions pas l'intention de transplaner sur votre table de cuisine. Nous sommes Aille! Désolés aouch!
Pétunia s'était mis à les rouer de coups de balai pour les faire descendre. Ron se tordait de rire en roulant sur la table ainsi que Tonk et Lupin un peu plus loin. Tandis qu'Hermione et M. Weasley essayaient de calmer Vernon.
Ils réussirent tous à sortir de la cuisine en courant, Harry en tête pour leur montrer où se trouvait sa chambre. Ils montèrent l'escalier quatre à quatre, poursuivis par les invectives de Vernon et de Pétunia qui continuaient à s'époumoner dans la cuisine. Une fois le groupe enfermé dans la chambre de Harry. Ils se calmèrent un peu. Harry demanda :
— Alors, vous êtes venus en transplanant à ce que j'ai compris, s'exclama Harry. Mais comment ça se fait, vous n'avez pas encore l'âge! dit Harry d'un ton sournois.
— Comme tu l'as remarqué, nous sommes « tous » venus en transplanant, dit Lupin avec un soupçon de rire dans la voie. Tout le monde éclata de rire. Hermione et Ron roussirent légèrement et une expression de gêne apparut sur leur visage. Bien entendu, ni l'un ni l'autre n'étaient habitués à transplaner. C'est pour cela qu'ils étaient apparus sur la table de la cuisine causant l'émoi de l'oncle Vernon et de la tante Pétunia. Ce qui avait entraîné leurs hostilités envers les arrivants. Bien sûr pour les sorciers ce genre d'apparition était chose courante, même si la situation était assez comique. Pour les Dursley, c'était une tout autre chose, eux qui n'étaient même pas capables de prononcer le mot magie sans frémir et affichaient une grimace à son simple son ne pouvaient admettre que 5 personnes puissent apparaître de cette façon dans leur cuisine et bousculer leur quotidien paisible de moldus bourrus et butés.
— On est désolé d'avoir causé autant de problèmes, dit Hermione. Quand tout le monde eu fini de s'esclaffer. C'est parce que nous avons encore quelques difficultés avec le transplanage, dit timidement Hermione. Harry se mit à rire tellement qu'il finit par se rouler par terre. C'était trop drôle. Voir Hermione, avouée qu'elle ne réussissait pas un sortilège du premier coup, était aussi peu probable que Rogue dise à Harry avec un grand sourire de satisfaction et de joie qu'il était le meilleur élève en potion qu'il ait jamais eu et qu'il voulait l'adopter ou de voir Voldemort distribuer des cadeaux aux enfants moldus qu'ils croisaient dans la rue.
— Bon, alors Harry toutes tes affaires sont prêtes, je l'espère. Vous continuerez cette discussion plus tard, dit M.Weasley avec un sourire en coin, Le portoloin s'active, prend-le.
— C'est bon, je suis prêt, dit Harry. Alors que le portoloin semettait à scintiller d'une lueur bleutée. Harry ressentitla secousse familière au nombril et ses pieds quittèrent le sol. Il vit au même moment ses 5 amis disparaître dans un « pop » sonore.
Il ferma les yeux pendant que le tourbillon continuait autour de lui, il se demanda soudainement où il allait atterrir chez Sirius, chez les Weasley ou ailleurs. Quelque temps plus tard, il sentit le sol sous ses pieds dans un choc soudain. Il ouvrit les yeux et se retrouva au terrier dans un chahut indescriptible.
