Hello ! Me voici encore à poster une fiction sur Mass Effect (je suis vraiment accro, je plaide coupable). Le résumé se veut assez flou, normal. L'histoire sera compté par différents persos, je pense que c'est assez compréhensible mais si jamais ça ne l'est pas, ne pas hésiter à me le dire.
Rating M : Deux lemons sont présents dans l'histoire, le premier dans le chapitre 1 et le deuxième dans le chapitre 2, (je préviens au cas où). Sinon, l'histoire est assez soft.
L'histoire est finie, mais la publication se fera au fur et à mesure. Elle sera composée de huit chapitres (sept + épilogue)
Voilà. Bien sur, l'univers de Mass Effect est la propriété de Bioware, je m'en inspire seulement.
Bonne lecture, et bien sûr, les reviews sont les bienvenues (bonnes ou mauvaises, c'est toujours mieux que rien du tout)
« Je vous suivrai partout… Hormis dans vos quartiers ». Voilà ce qu'il avait osé me répondre. Assise à ses côtés au bar du Purgatoire, je restais impassible devant cette réplique meurtrière. Il me regardait, perplexe, voyant que je ne tiltais mot. Je ne devais pas montrer que sa réponse m'avait blessé du plus profond de mon être. Alors je lui souriais légèrement, rajoutant que je blaguais avec lui. Tout de suite, son visage se décrispait. Je pris congé et le laissait siroter son verre. J'avais été bête. Pourquoi avais-je balancé ça ? Certes, il m'avait tendu une perche. Mais pourquoi avais-je eu la mauvaise idée d'y répondre ? Lorsqu'il m'avait demandé qu'est-ce que je penserais d'une relation avec IDA, j'aurais dû mentir. Mais jamais je n'aurais pu lui donner mon aval. Au pire, j'aurais pu lui mettre en tête qu'une intelligence artificielle n'était pas apte à aimer. Mais cela aurait été vache. Et je n'étais pas comme ça, ou en tout cas je ne le voulais pas. Surtout pas avec Joker. Il ne méritait pas ma méchanceté. Mais j'avais fait pire au fond. Je lui avais avoué indirectement mes sentiments. Ce « vous n'avez jamais envisagé avoir une relation avec quelqu'un d'autre ? » j'aurais dû me le garder pour moi. Il avait pris un certain temps avant de comprendre que je parlais de moi. Il était gêné, et m'avouait qu'il n'y avait jamais pensé. Et comme une conne, il avait fallu que j'en rajoute une couche, en lui demandant si maintenant, il l'envisageait. Son visage tournait au rouge, et après une longue tirade, il m'avouait que non, il n'était pas intéressé. Voilà le sens de sa réponse. C'était un non catégorique. Je rentrais directement au Normandy, j'avais besoin d'être un peu seule. Une fois à l'intérieur, je saluais les quelques membres à bord et filait directement vers ma chambre. Je devais oublier. Il me fallait mettre de côté ma grosse boulette. Le plus dur serait les prochains jours. Faire semblant devant lui, sourire comme à l'accoutumé. Maintenant que j'avais franchi la limite, ça allait être corsé. Le plus important, ce serait de lui faire gober le fait que c'était une blague. C'était mon souhait le plus cher. Une fois arrivée à mes quartiers, je me dirigeais d'instinct vers mon frigo et en sortit une bonne bouteille de Vodka. Je pensais la garder pour les grandes occasions mais il faut croire qu'elle allait me servir pour bien autre chose.
Je patientais déjà depuis près de cinq minutes devant la porte de Shepard. Je pensais qu'elle dormait, mais j'entendais légèrement sa voix au-delà de ces murs. Du coup, j'étais presque vexé qu'elle ne prenne pas la peine de m'ouvrir. Ce que j'avais à lui dire n'avait pas d'importance, mais maintenant que j'étais là, ça me dérangerait de partir bredouille. Mais mon espoir s'envolait au fil des secondes. Tout en soupirant, je me détournais de la porte de la chambre pour appuyer sur le bouton de l'ascenseur. Elle ne devait pas être disposée à me recevoir, tout simplement. Mais juste avant que je monte à bord de l'ascenseur, j'entendis la porte du sas s'ouvrir. Et je vis Shepard dans un état inimaginable. Elle m'ordonnait de rentrer, avec un air joyeux dans la voix. Maintenant j'en étais sûr, elle était bourrée. J'essayais de lui faire comprendre gentiment que je devais y aller, mais elle me tirait de force jusqu'à ces appartements. Je n'étais venu qu'une seule fois dans son espace personnel. Mais la dernière fois, elle était sobre et avait toujours cette stature de commandant. Son visage était dur, impassible, froid. Malgré tout, je sentais toute la douceur de son être à travers ses mots, ses intentions envers les membres. Dont moi. Ce serait mentir que de dire que je n'appréciais pas mon commandant. Même plutôt beaucoup. Mais là n'était pas la question. Je ne comprenais pas pourquoi elle était comme ça. Elle n'était pas du genre à se bourrer la gueule. Enfin, c'était mon avis. Elle s'adressait à moi en me donnant des mots affectifs. Moi, son « chéri » ? Je rêvais, je ne voyais pas d'autre alternative. Elle posait sa main sur mon torse, et je ne pus m'empêcher de voir que les bretelles de sa robe étaient descendues sur ses bras. Elle était sublime dans cette robe noir, simple mais parfaite pour elle. Et merde, je devrais me maudire pour avoir pareille pensée. Mes yeux ne pouvaient s'empêcher de se détourner d'elle, même si je faisais mon possible pour résister. Ses mains traversaient mon corps. Mais que voulait-elle bon sang ? Je reculais, mais à chaque fois elle se rapprochait. Puis une fois qu'elle me vit proche de la sortie, elle retirait immédiatement ses mains et les croisaient. D'un air sérieux et d'un ton grave, elle m'ordonnait de rester. Ainsi, on aurait presque dit la Shepard de d'habitude. Craquante. Absolument sublime. Etais-je maso que d'aimer recevoir des ordres ? Fallait croire que oui. Alors je m'approchais d'elle. Elle ne put s'empêcher de lâcher un « c'est bien » avant de poser ses mains sur mes joues. Puis elle approchait sa bouche de mon oreille et me susurrait des mots que je n'aurais jamais cru entendre : « Comme tu aimes bien recevoir des ordres de ma part, alors je t'ordonne de me baiser. Sur le champ. » Jamais je n'avais entendu mon commandant parler ainsi. Elle était sceptique au langage grossier de Jack et la voir parler comme elle me choquait. Et en même temps m'excitait. Mais très vite le doute s'éprit de moi. Elle était bourrée. Ce ne serait pas bien. Mais d'un coup, elle s'approchait dangereusement de mon visage. Puis, elle m'embrassait de pleine haleine, jouant avec ma langue. Automatiquement, je lui répondis, malgré mes réticences. Après avoir mis fin à ce baiser passionné, comprenant surement que j'étais emplie de doutes, elle m'attrapait par le bras et me jetait violement sur le lit. Elle se mit immédiatement à califourchon sur moi et commençait à dézipper mon haut. Un sourire large se dessinait sur son visage. Je ne l'avais jamais vu comme ça. J'aimais à croire que ce n'était pas seulement les effets de l'alcool. J'espérais que c'était moi qui l'a rendait ainsi, ne serais-ce qu'un peu. Puis elle fit descendre entièrement les bretelles de sa robe. Elle se relevait du lit afin d'enlever complètement son habit. Ses dessous noirs étaient diablement sexy. Je n'avais pas d'autre choix que de me laisser aller avec elle. Cela allait contre l'éthique, mais comment refuser la demande de son commandant. Alors je la pris par la taille et la remis sur moi. Elle détachait ses cheveux qui vinrent me chatouiller. Je les sentais sur les pores de ma peau. Cela m'excitait encore plus. Ce simple contact me faisait gonfler. J'étais peut être pathétique mais elle était vraiment à tomber. Je balayais d'une traite mon pantalon et mon boxer. J'aurais voulu prendre les devants, mais face à cette tigresse, c'était impossible. Elle prit dans sa main mon organe et fit des mouvements de va-et-vient. C'était trop bon pour être vrai. Trop vite à mon goût, l'envie d'éjaculer montait au fond de moi. Et comme si elle avait un sixième sens, elle enlevait sa main et cessait de jouer avec mon sexe. Puis, elle enlevait son soutien-gorge et sa culote. Elle était magnifique. Son corps était abimé mais pas meurtri. Elle m'attrapait les mains et les posait sur ses seins. Ils étaient chauds et doux. Ses tétons durcissaient avec les secondes et sauvagement, je les mis en bouche pour les mordiller. Une de mes mains se détachait d'eux pour descendre plus bas. J'enfonçais un de mes doigts en son intérieur déjà humide. Un petit ralliement de plaisir se fit entendre. Léger, aigu. Le plus doux des sons jamais entendus. Je m'aventurais en elle, découvrant la paroi que j'allais bientôt pénétrer. Je ne pouvais croire que j'allais vraiment le faire avec Shepard. Je l'appréciais comme commandant. Je la trouvais attirante. Mais je n'étais pas amoureux d'elle. Je n'aurais jamais pensé le faire avec elle. Non pas que je n'en avais pas envie. Loin de là. C'était plus un fantasme qu'autre chose. Sentant surement que j'avais la tête ailleurs, elle prit ma tête et m'embrassait une nouvelle fois langoureusement. Je prenais goût à ces baisers, même si ils avaient un arrière-goût de Vodka. L'espace de quelques millièmes de secondes, je me rappelais qu'elle était bourrée. Mais je m'enlevais vite cette idée de la tête. Tant pis pour la morale, je voulais vraiment faire l'amour avec elle. Pas juste « baiser » comme elle me l'avait ordonné. Non, je voulais la faire mienne passionnément. Elle était importante pour moi. C'était mon désir le plus cher que de lui donner entière satisfaction. Nos lèvres se séparèrent puis elle m'ordonnait de la pénétrer. Je calmais ses ardeurs puis sans lui demander, ouvrait un de ses tiroirs. Je fus étonné de voir qu'elle avait l'objet que je cherchais. Envisageait-elle de le faire avec quelqu'un à bord ? Ou peut-être le faisait-elle déjà avec quelqu'un ? J'effaçais de suite cette pensée. Si elle était avec un membre de l'équipage, on serait déjà au courant. Alors j'enfilais ma protection en essayant de ne pas me prendre la tête sur la raison et lui obéissant, je m'engouffrais en elle. Ces quelques minutes furent des plus intenses. Au-dessus de moi, elle était la maitresse des opérations. Elle bougeait au rythme qu'elle voulait, me faisant ressentir un plaisir intense. Je n'aurais jamais cru qu'être en elle serait aussi bon. Nos cris retentissaient dans sa chambre. Ses mains ne cessaient de frapper mon torse à chaque nouvelle pression. J'avais posé mes mains sur son fessier, l'agrippant, l'aidant à s'empaler plus profondément. La jouissance arrivait à un point culminant et je me déchargeais complétement. Elle s'écroulait dans mes bras et s'y endormit. Je lui apposais un bisou sur le front et la posait à côté de moi. Elle était exténuée. Mais j'avais le sentiment que ce n'était pas seulement dû à notre ébat. Je pris la couverture et la mit sur nous. Je me mis de profil et l'admirais. A cet instant précis, elle apparaissait à mes yeux comme était la plus belle femme au monde.
En me réveillant, j'avais un mal de crane horrible. Péniblement, je me retournais. Je souffrais de courbatures sans savoir réellement pourquoi. J'arrivais difficilement à ouvrir mes yeux. Puis j'aperçus une silhouette, allongée à mes côtés. Interloquée, je me forçais à ouvrir complètement mes paupières. Je n'arrivais pas à croire ce que je voyais. James était endormi, l'air niait. J'essayais de comprendre ce qui se passait, de savoir pourquoi James était dans mon lit. Je quittais les draps et me levais, allant pour me diriger vers la salle de bain. J'étais nue. Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait. Une fois sous la douche, je mis mon cerveau en marche afin de pouvoir répondre à mes questions. Hier soir, je me souvenais avoir dit la connerie du siècle à Joker. Puis, j'étais rentrée au Normandy, seule. Alors comment Vega était-il venu dans l'équation ? Cela, je n'arrivais pas réellement à m'en souvenir. Devrais-je lui demander ? Non, cela vexerait son ego surdimensionné. Je n'étais pas crédule; j'avais très bien compris ce qui s'était passé hier soir. Maintenant, je devais savoir comment une telle chose avait-elle pu arriver. Connaissant James, il n'aurait jamais osé quoique ce soit. En temps normal, il aimait me draguer. Mais je savais qu'il n'aurait pas le cran d'aller au-delà. Cela devait obligatoirement venir de moi. J'avais dû le pousser à bout. Peut-être l'avais-je rencontré dans les couloirs après que je me sois bourrée la gueule. La bouteille de Vodka. Ça, je m'en souviens. Habituellement, ça ne me faisait pas grand-chose. Mais je revenais du bar, je devais déjà être assez rempli. Quelle imbécile. En plus de me faire souffrir, je faisais souffrir autrui. Que penserait James maintenant ? Prendrait-il bien le fait que je ne me souvienne pas vraiment de ce qui s'est passé hier ? Seulement quelques brides me revenaient. Sans réellement avoir les images, c'était plus les sensations que mon corps avait gardé. Une chaleur m'emplissait. La chaleur de James. Je baissais la tête, un léger sourire aux lèvres. Je suis sûr qu'il avait dû être doux et ferme à la fois. Il était un paradoxe vivant, une armoire à glace avec un cœur tendre. J'espérais profondément que cet acte ne l'avait pas blessé et qu'il comprendrait très bien ma position. Il le devait. En tout cas, il méritait mes plus plates excuses. Mais il me demanderait surement pourquoi. Mon état devait être lamentable. Il savait que ce n'était pas mon genre. Pourtant, je ne pourrais pas lui dire la vérité. Ce serait bête, déraisonnable. Non, je devais trouver une excuse, mentir, ou bien feinter comme je savais si bien le faire. Oui, cela serait une solution parfaite. Bien, il était temps de lui faire face.
Le comportement du commandant m'avait ébranlé. Jamais je ne l'avais vu à la fois aussi sincère, mais surtout meurtri. Je sentais qu'elle ne voulait pas me raconter l'histoire, le pourquoi du comment. J'étais curieux, mais pour rien au monde je souhaitais me la mettre à dos. Elle s'inquiétait pour moi. Blessé ? Non, pas vraiment. Plutôt heureux. Mais ça, je ne pourrais pas lui avouer. J'étais presque gênée qu'elle prenne l'entière responsabilité de ce qui s'était passé hier soir. Elle n'était pas la seule fautive. Je l'avais voulu aussi. Elle avait rougit quand je lui répondis cela, sachant surement ne pas où se mettre. Je l'appréciais énormément et elle le savait. Mes tentatives de dragues étaient veines, et honnêtement je ne savais pas moi-même où j'en étais. Je ne pensais pas être amoureux d'elle, mais elle me fascinait. Elle avait cette aura, cette prestance. On ne pouvait l'ignorer. Elle était mystérieuse. Je voulais en connaitre toujours plus. J'avais eu entière satisfaction pourtant. Mais même après notre nuit, j'avais un sentiment de manque. La voulais-je encore ? Probablement. Cela signifiait-elle que je la désirais encore plus ? J'en étais certain. L'aimais-je alors ? Je n'en savais strictement rien. Elle était une énigme que je n'arrivais pas à résoudre. Je pris congé après une longue discussion, où les mots les plus prononcés furent "je suis désolée". En sortant de ses quartiers, je vis Liara devant sa porte. Je la saluais poliment puis quittais directement les lieux.
Les mots de Shepard m'étaient revenus lorsque j'entendis sa voix à travers la communication. Je lui répondis le plus naturellement possible, mais sans doute fus-je trahi par mes sursauts d'intonations. Je me maudissais pour avoir parlé ainsi. Ne m'avait-elle pas dit que c'était une blague ? Je devais la croire. Après tout, elle était le commandant. Qui viendrait s'enticher d'un infirme qui fantasme sur une intelligence artificielle ? Personne. Le commandant n'était pas bête. Elle ne devait rien ressentir pour moi, hormis peut-être un sentiment d'amitié. Oui voilà, elle était mon amie et j'étais le sien. Rien de plus. Alors pourquoi étais-je ébranlé par ses paroles ? Je n'arrivais pas totalement à croire en elle. J'avais sentis une once de tristesse dans sa voix, un soupçon de douleur. Devenais-je fou ? Penser que le commandant pourrait avoir des sentiments pour moi, c'était juste impossible. Elle était folle oui, mais pas à ce point. Non, elle devait seulement m'apprécier. Oui voilà, je devais oublier ce qu'elle m'avait dit. Les mots qu'elles m'avaient prononcé devait être le résultat de l'alcool. Cela expliquerait tout. Je ne devais pas me focaliser sur ce que m'avait dit le commandant, je devais assimiler que cela était sans doute faux. Mais bon sang, pourquoi suis-je obligé de penser que c'était probablement une erreur ? Je n'arrivais pas à croire en mon commandant ? Avais-je un tel ego que je pensais qu'elle m'aimait ? Je riais, ma folie l'emportait sur le reste. Jamais. Un homme de mon rang devait rester à sa place. J'étais peut être le clown de service, un membre à part entière de l'équipage. Mais au fond, je restais seulement le timonier du Normandy, l'homme qui pilotait le vaisseau, celui dont on ne se souviendrait probablement pas. Non, s'enticher de ma personne était sans doute inconcevable. Je devais mettre fin à mes supputations. Le commandant m'avait affirmé que c'était une blague, alors c'en était une. Après tout, j'avais IDA. Enfin...
