Rendez-vous médical aux toilettes de l'aéroport.
C'était un vendredi matin, cinq heures du matin, brouillard et froid insupportable. Derek avait une affaire urgente à régler en Europe, mais cela tombait en pleine période scolaire. Stiles râlait à l'accueil, il avait dû se lever pour accompagner son loup favori jusque dans l'avion. Derek récupéra son ticket et rejoignit Stiles sur les sièges d'attente. Il y avait quelques personnes, deux couples, un enfant et deux vieillards.
-Fais pas la tête bonhomme ! Souffla Derek en tapant le genou de Stiles de la paume de sa main, je reviens Lundi.
Il attrapa le genou de Stiles puis remonta jusqu'à sa cuisse et la caressa lentement. Stiles ne dit rien et fit mine de bouder à moitié endormi. Derek rangea son ticket dans son sac à dos et le posa sur le siège d'à côté. Il attrapa le visage de Stiles et l'embrassa langoureusement. Il ne répondit pas.
-Alors comme ça tu es endormi ? Je vais te réveiller moi, murmura-t-il doucement à l'oreille du jeune lycéen.
Il attrapa son sac d'une main, Stiles de l'autre et l'emmena dans les toilettes. Personne.
-Derek… Je ne suis pas d'humeur à…
Derek cassa la poignée des toilettes et jeta son sac sur le sol. Il enleva son tee-shirt, ses abdominaux parfaitement alignés et ses pectoraux bougeaient au rythme de sa respiration. Stiles se mordit la lèvre. Derek sourit et alluma un robinet, fit gicler de l'eau sur son corps puis plaça sa main sur le jet de sorte qu'il mouille Stiles. Il était à présent trempé.
-Si tu ne veux pas mourir d'hypothermie, je te conseille d'enlever tes habits je vais t'occulter, susurra Derek d'une voix mielleuse.
Stiles leva les yeux au ciel. Il posa son téléphone sur le comptoir.
-Plus vite que ça ! Ordonna Derek.
Stiles sursauta et enleva instinctivement son tee-shirt, le posa sur le lavabo et s'adossa au mur. Derek ouvrit sa braguette et laissa entrevoir son caleçon rouge bordeaux. Il se jeta sur Stiles et lui mordit le cou. Ses yeux prirent une teinte dorée d'excitation face à ce corps entièrement sien. Il passa son index sur les lignes de muscles de Stiles, celui-ci respirait par saccades, à la fois à cause du froid mais aussi à cause de l'excitation à venir. Derek plongea sa main dans le pantalon du beau sarcastique en plongeant également son regard dans celui-ci du jeune humain. Stiles leva les yeux au ciel et poussa Derek qui tomba à la renverse. Celui-ci profita de son séjour sur le sol pour enlever son pantalon et montrer fièrement son caleçon prêt à craquer. Stiles fit signe avec deux doigts à Derek de le retirer, ce qu'il exécuta avec plaisir.
-Ton désir est insatiable, souffla Stiles en s'asseyant sur le comptoir des lavabos, laissant Derek gisant à terre.
-C'est pas le but d'un désir ? Son éternelle insatiabilité, mais l'éternelle possibilité de l'assouvir momentanément ? Répliqua-t-il en se redressant.
Stiles le poussa une deuxième fois et le plaqua contre une porte de toilettes.
-Je vais me venger pour ce que tu m'as obligé à faire ce matin, le menaça Stiles en posant un doigt sur son front.
-C'est ridicule, je n'ai…
Stiles frappa le pénis de Derek qui s'en releva d'autant plus haut. Ses yeux brillèrent d'un éclat doré, puis il le força à se baisser en appuyant sur ses épaules. Stiles, face au fléau de Derek, émit un rire rauque.
Il l'attrapa d'une main ferme et sûre d'elle et entreprit de le masturber avec virulence et force. Derek gémit, de douleur et de plaisir. Il chercha un appui autour de lui, une poignée de toilettes, le mur, les épaules de Stiles, c'était trop fort, trop rapide, trop douloureux, trop bon, trop agréable, trop de trop.
-Stiles ! S'écria-t-il en lui tirant les cheveux.
-Tu me fais mal en plus ? Souffla le jeune lycéen en s'arrêtant.
Il se redressa, embrassa Derek avec passion puis le gifla. Il avait le regard noir, dur et impitoyable. Derek frémit. Il l'avait froissé en le réveillant si rapidement, il était de mauvaise humeur, bougon et râleur. Et en plus, il l'avait trempé sans lui demander. Il allait en payer les conséquences.
Stiles se remit à genou et entreprit une fellation rapide et presque dentale à son cher loup. La douleur s'emmêlant au plaisir indubitable de la combinaison de la langue de Stiles autour du gland et du membre viril en général, Derek ne put s'empêcher de lâcher une larme, elle aussi combinant douleur et plaisir. Stiles était l'être le plus paradoxal du monde, et tout ce qu'il entreprenait devenait paradoxe. Sacré Stiles.
Il entreprit des mouvements de va-et-vient rapide et respira de façon saccadée pour optimiser sa fellation et ne pas perdre de temps à respirer. Derek gémit de douleur et souffla, comme une femme qui accoucherait.
-Stop, stop, stop! Supplia-t-il.
Stiles s'arrêta alors qu'il avait plus de la moitié du membre de Derek en bouche. Derek l'entendit émir un rire machiavélique, satisfait et malfaisant. Tout doucement, avec les dents, Stiles sortit le pénis de son bien-aimé Derek de sa bouche, laissant ses incisives et ses canines parfaitement alignées frotter le muscle à vif du beau mâle Bêta. Derek accepta la sentence et se résilia à souffrir cinq secondes de plus, non, dix, Stiles y prit du plaisir, quinze, vingt, enfin, libre.
Derek releva Stiles et le plaqua contre le lavabo derrière lui, prit ses hanches et l'embrassa avec fougue et ardent désir. Le jeune humain griffa le dos du loup et ses fesses, laissant des traces rouge sur toute la peau arrière de Derek, parfois même des griffures et des gouttes de sang.
-Oups, murmura Stiles, on dirait que tu vas avoir besoin d'un médecin pour ces…
Il marqua une pause, griffa violemment Derek et lui arracha un bout de peau – il se mordit la lèvre à cause de la douleur - et l'embrassa avant de dire :
-Petits bobos.
Leurs deux corps chauds étaient si près l'un de l'autre qu'ils formaient une sorte de pression à haute chaleur, telle que l'eau se transformait en vapeur au contact de cette zone de pression. Notez que Stiles avait toujours son pantalon et que Derek était nu depuis très longtemps… Enfin nu et en baskets.
Stiles alluma un robinet et plaça ses mains en creux pour y récupérer l'eau froide qui coulait. Froide. Il lâcha l'eau claire au cœur de sa main au-dessus des épaules de Derek, elle coula le long de son corps, emportant le sang et laissant des traces rouges à vif et un mélange d'eau et de sang sur tout son dos. Sa peau frissonnait au contact de l'eau froide, contraste thermique, son corps était si chaud, si…
-Ahh !
Stiles avait relâché une seconde fois de l'eau sur le dos de Derek, mais plus bas cette fois. Cambré, l'eau coula du milieu de son dos jusqu'à ses fesses musclées et bombées, pour suivre la trajectoire en parabole de sa fesses et finir sur le derrière de ses cuisses, où elle fut absorbée par la chaleur de la peau désireuse. Stiles plaça son index refroidit par l'eau sur la nuque de Derek.
-Baisse.
Derek baissa la tête. Progressivement, Stiles fit glisser son doigt glacé de la nuque de Derek jusqu'à chaque griffe, en appuyant à l'endroit des blessures. Le Bêta gémit et douleur et de servitude. Il n'avait pas le contrôle, pas dans ces conditions. Derek se mordit la lèvre, la douleur qu'il ressentait n'était rien comparée à ce qui allait suivre, il se préparait.
Stiles fit couler l'eau froide au plus bas degré et plongea ses mains sous le jet. Ses mains devinrent glacées. Derek ne bougea pas et garda sa position cambrée contre le comptoir, à côté de Stiles. Sans se sécher les mains, sans prévenir, le jeune humain frappa de toute sa main la fesse droite de Derek.
-Hum… Encore, supplia Derek toujours bandant.
Stiles frappa encore, plus fort, plus véhémentement. Il fit glisser son doigt de la fesse musclée du loup jusqu'à son ouverture anale et la caressa de l'index. Le simple toucher froid du doigt fit frémir Derek. Il écarquilla ses yeux et ouvrit la bouche, sa respiration coupée par le choc thermique. Les gouttes d'eau froide passèrent au-dessus de son anus, le laissant haletant et frémissant, à l'entière disposition de Sa Majesté Stilinski.
-Finalement, tu as voulu me réveiller mais c'est moi qui te réveille, lança ironiquement Stiles en enfonçant doucement un doigt dans le sphincter anal du loup.
Derek n'était pas en mesure de répondre. Deux doigts. Il s'agrippa aux bords du comptoir. Stiles fit venir et aller ses doigts doucement puis plus rapidement. Il n'arrivait plus à respirer, ses yeux prirent un éclat doré et il sentit ses griffes sortirent de ses doigts. Sans prévenir, il sentit un troisième doigt prendre d'assaut son intérieur et ses crocs sortirent de plaisir. Stiles accéléra la cadence et enleva d'un coup ses doigts. Il les passa sous le jet d'eau et se lava les mains. Derek sourit. Il se redressa mais Stiles le fessa avec violence de sa main gauche. Il se recambra et baissa la tête.
Le jeune lycéen sourit de plaisir et d'excitation. Il baissa son pantalon et son boxer. Son pénis en érection s'érigea indomptable et hardi devant le regard extasié et admiratif de Derek. Il était cinq heures trente du matin bon sang. Déjà ?
Stiles frappa les fesses de Derek et caressa ses épaules. Son dos était meurtri de blessures et griffures en tout genre, Stiles émit un rire satisfait, réjoui, vainqueur. Il plaça son pénis dans la bonne courbe et rentra doucement dans Derek, puis fit face à son rectum. C'était le signal, il entreprit des mouvements de va-et-vient rapides et sans pause, des coups de reins placés et stratégiques. Ses cuisses vinrent frapper le bas des fesses de Derek, il caressait en même temps les griffures sur son dos. A chaque coup, Derek soufflait et s'empêchait de hurler de plaisir. La douleur était presque absente, au vu de son supplice précédent. Derek geint et regretta de ne pas pouvoir prendre Stiles dans ses bras en ce moment. Il était sien aujourd'hui.
Stiles gémit doucement puis éjacula dans son bon ami. Il resta quelques secondes, posa sa tête sur l'épaule de Derek, puis lui embrassa la joue.
-C'est bon, je pense que je suis réveillé, lança Stiles en se rhabillant.
-Je crois que je vais dormir dans l'avion, je suis épuisé, souffla Derek en se rhabillant également.
Il ramassa son sac et sortit main dans la main avec son amoureux. Puis alla prendre son avion.
Une vieille dame entra dans les toilettes, fit son affaire et se lava les mains, puis trouva un téléphone à côté d'un robinet.
-Oh, une vidéo ! S'exclama-t-elle, alors, cliquer sur Play…
Elle écarquilla grand les yeux et sourit, puis mit le téléphone dans son manteau.
-Hé hé hé… Ria-t-elle de contentement.
