Prométhée

L'adolescent se laissa tomber sur son lit avec une grace toute calculée, même ici, à l'abri des regards, il ne pouvait laisser choir ce masque maniéré qui faisait de lui l'un des partis les plus courru de l'angleterre sorcière. Du moins cela ET la fortune cent fois rapporter de sa famille au sang si pur, et dont il tirait une telle fierté.

Malgré son calme apparent, le jeune homme bouillonait de rage, on aurait été tenter, en ignorant les récents évenement, de se demander pourquoi. Pourquoi ce jeune homme que le hasard avait doté d'une plastique digne d'appollon, d'un pouvoir magique plus que conséquent et d'une fortune à faire palir le plus riche des moldus, était aussi furieux. La réponse tenait en un mot, un nom, toujours le même, sa némésis. Aussi brun que lui était blond, aussi riche que lui, aussi célèbre et courru des deux sexes, aussi puissant, et même peut-être davantage, et surtout l'autre avait cet avantage d'être un héros ! Potter ! Encore et toujours Potter, depuis leur première rencontre il avait senti que ce garçon tiendrait une place importante dans sa vie, en bien ou en mal, le hasard et ce stupide rouquin, avait voulu que ce soit en mal.

Par Merlin ! Potter avait les même choses que lui et en plus trouvait le moyen d'être un héros, et un héros modeste en plus, un Gryffondor typique, si ca n'avait pas été aussi énnervant cela aurait été pathétique !

Merlin savait pourtant que tout autre que Potter aurait céder sous les épreuves du destin, mais non, trop têtu pour cela, le gryffondor, non seulement sortait vaincqueur de ses aventures, et encore plus admiré, mais en plus il en sortait debout quasiment pret à replonger imédiatement dans un autre péril mortel.

En cinq années Potter avait fait des choses impossibles pour le commun des sorciers. Quattre fois en cinq ans, pas moins, il avait réussi à sortir vivant d'une rencontre avec le Lord noir, non content de cela il avait également trouver le moyen de se faire poursuivre par un fou dangereux évadé d'Azkaban.

Le jeune homme retrouva le sourire à cette dernière pensée, au moins il avait cette maigre satisfaction de savoir que Potter avait perdu l'homme qu'il aimait comme un père. Et ce n'était que justice ! Lui même avait perdu le sien par sa faute, le faisant arreter comme un vulgaire criminel, trainant son nom dans la boue. Ce nom qui avait survécu et avait été respecté pendant des siècles, était aujourd'hui synonime de magie noire et de félonie. Non pas qu'il ne l'ai jamais été avant, mais aujourd'hui on criait ce qu'on disait la veille avec crainte à savoir : Lucius Malefoy est un mangemort.

Et lui son fils devait subir les railleries des gens, et la disgrace qui l'accompagnait. Un mois avant, toutes les plus hautes demeures de l'angleterre sorcière leur était ouverte avec reconaissance, aujourd'hui on les aurait reçu à coup de pieds. Et tout cela à cause de Potter !

Perdu dans ses pensés, Drago n'entendit pas la porte de ses appartements s'ouvrir. Ce fut uniquement quand un toussotement discret le sorti des ses pensés qu'il se redressa. Elle était là, dans l'encadrement de la porte, la seule femme qu'il eut jamais aimer et la seule qu'il aimerait jamais : sa mère, Narcissa Malefoy. Comme toujours quand elle était en privé, elle manifestait ses émotions par différentes mimiques charmantes, Drago les connaissaient par coeur et savait parfaitement les interpréter. A cet instant elle le regardait avec fierté, pensant certainement à la beauté de son fils, mais bien vite cet air s'éffaca pour laisser place à une légère crainte, que craignait-elle ? C'était toute la question, mais sans doute la réponse ne tarderait-elle pas. D'une voix douce, empreinte d'un amour infini pour son enfant elle demanda :

« Je te dérange Drago ? »

Il lui fit ce sourire si particulier, qu'il ne destinait qu'a elle seule, totalement sincère et totalement béat d'admiration devant elle, il répondit :

« Bien sur que non maman. Je peut t"aider ? »

Elle s'approcha et s'assit à ses cotés pour lui caresser les cheveux, le sourire de l'adolescent se renforca, elle était la seule à qui il autorisait de telles familiarités, et la seule dont il apprécit ce geste qui l'aurait presque fait ronronner de plaisir.

Narcissa s'abandonna un instant à cette caresse, y puisant la force d'annoncer la nouvelle à son fils, puis dit :

« Ton oncle Prométhée est ici, selon le voeux de ton père il va nous aider à passer ce cap douloureux. »

Drago grimaca légèrement, il ne connaissait pas son oncle, et ne s'en plaignait pas, la seule chose qu'il savait de lui c'est qu'il avait désaprouver les idées du Lord et avait du fuir pour sauver sa vie. Mais alors que Lucius aurait du concevoir une grande haine pour son frère cadet, il avait continuer à lui écrire régulièrement et recevait toujours une réponse amicale. Cela avait toujours étonné Drago qui ne comprenait pas pourquoi son père frayait avec ce traître, tout Malefoy qu'il soit. Curieux le jeune homme demanda :

« Pourquoi n"avons nous pas chercher de l"aide auprès de ta famille maman ? »

Narcissa sourit tendrement à l'inocence de son fils :

« Prométhée répondra à ta question, mais sache que c"est bien le voeux de ton père qu"il soit ici, et il entend que tu lui obéisse comme à lui-même. Ton oncle n"a peut-être pas les idées de ton père, mais il reste un Malefoy et ton aîné, tu lui doit respect et obéissance mon chéri. Tu comprends ? »

Drago eut une moue incertaine puis répondit :

« Je n"en suis pas sur, mais puisque c"est le souhait de père je tacherait de lui obéir. »

Narcissa le serra dans ses bras, comme en récompense de ses sages paroles puis dit :

« Il t"attends dans le bureau de ton père, ne le fait pas attendre ! »

Le jeune homme acquiessa et après c'être lever et avoir remit un peu d'ordre dans sa tenue, rejoignit le bureau de son père. Drago ignorait si son oncle avait choisi cet endroit par comodité ou pour l'impréssioné, cette pièce avait été le théatre de nombreuses remontrances de son père. Et il n'avait pas le droit d'y entrer seul, l'enfant puis l'adolescent avait accordé un caractère inquiètant à cette pièce. Quand il s'y rendait cela signifiait qu'il avait des ennuis !

Pariant sur le fait que son père avait du reprendre les méthodes de son grand-père, et que donc son oncle avait lui aussi dut accorder le même caractère au bureau, il conclu que l'homme avait choisi cet endroit pour l'intimider.

Se raclant la gorge pour assurer sa voix, il frappa au lourd battant de bois d'ébene, superbe dans son absence de fioritues. Une voix, qu'en d'autres circonstances, il aurait qualifiée de chaleureuse, l'invita à entrer. Drago baissa la poignée poussa doucement la porte, se préparant mentalement à ce qu'il allait découvrir, malgré cela il ne put retenir une exclamation de surprise. L'homme assis au bureau, le bureau de son père ! était vêtu comme un moldu !

Ce simple fait empecha un instant l'adolescent de réagir, comment un Malefoy pouvait-il déshonorer à ce point son rang ? L'homme sourit à sa réaction et attendit patiement que son neveu reprenne ses esprits. Drago seccoua légèrement la tête, et entreprit malgré l'apparence de l'homme de suivre les conseils de sa mère. Il ferma la porte et après c'être avancer de quelques pas salua :

« Mon oncle, c"est un plaisir de vous rencontrer enfin ! »

La réponse ne fut pas aussi gracieuse que celle que Drago attendait :

« J"aimerais en dire autant mon cher neveu, malheureusement ce n"est pas le cas ! »

Drago resta bouche-bée devant cette sentence impolie et faillit répliquer vertement, mais son oncle le devanca :

« Comprends moi bien mon garçon - Drago se hérissa légèrement sous le sobriquet mais garda sa bouche fermée - Si j"ai du revenir ici c"est à cause de la déchéance de ton père. Sans cela je ne serrais pas revenu, et je ne peut donc pas dire que je suis ravi d"être là et donc de te rencontrer. Quoique je convienne que je suis malgré cela assez heureux de te connaitre. Ceci étant dit, assied toi, nous avons à parler. »

Drago avait profiter du petit discours pour éxaminer furtivement son parent, inutile de nier qu'il était un Malefoy. Blond presque blanc, la peau diaphane, les yeux gris, il semblait être une image de ce que lui-même serrait dans quelques années. Le nombre des dites années étant difficiles à déterminer, selon ses expressions Prométhée semblait avoir quelques fois 20 ans, et quelques fois 50.

L'adolescent prit place et demanda :

« Que puis-je pour vous mon oncle ? »

Prométhée seccoua la tête :

« Pas pour moi mon enfant, pas pour moi, mais pour la famille. Et tu peut, et doit faire cent choses pour t"assurer que jamais notre lignée ne tombera. Toute ces choses tiennent en une : tu doit te rallier ouvertement à Dumbledore ! »

La surprise de l'adolescent n'eut pas de bornes :

« QUOI ? VOUS ETES DINGUE ? »

Toute trace de chaleur disparue du visage de son oncle, et d'un ton sans réplique il dit :

« Je te conseille de modérer tes paroles petit garçon ! Je ne suis peut-être pas ton père, mais selon ses voeux je suis ton tuteur et j"ai tout pouvoir sur toi ! Ne me force pas à te le prouver. - Drago se recroquevilla légèrement sur son siège - Et pour répondre à ta question, non je ne suis absolument pas dingue, comme tu dit. Je ne fais que suivre les règles de notre famille. Si tu avait deux sous d"intelligence tu aurais compris pourquoi je t"ai dit cela. »

Le regard de Drago s'enflamma :

« Vous voulez-faire de moi un espion ! »

Très sur de lui l'adolescent se détendit, bien mal lui en prit car la réponse de son oncle le prit au dépourvu :

« Imbécile ! J"avais espérer que dans tout ce que m"avait dit Lucius sur toi, il y en avait au moins une partie de vrai, mais apparemment pas. Je ne te demande pas de faire semblant, bien au contraire, tu devra embrasser la cause de la lumière de toute ton âme et mettre ta vie en danger pour la servir. »

Rendut furieux par l'épithète de son oncle, Drago laissa la réponse couler de ses lèvres sans chercher à la retenir :

« Traître ! »

Si la réponse avait fusée, la claque qui suivit fut encore plus rapide. Choqué, la joue douloureuse, Drago garda le silence, attendant que la colère de son oncle s'appaise ou prenne totalement possession de lui. Fort heureusement pour lui, ce fut la première possibilité. Levant les yeux au ciel, Prométhée se leva et fit le tour du bureau pour s'accroupir devant son neveu et lui caresser délicatement la joue en murmurant quelque sortilège de soin. La douleur disparue, mais la marque resta, rappel de ce que l'insolence coutait. Prométhée se rassis et dit :

« A qui serrais-je un traître Drago ? A Voldemort ? mais je n"ai jamais été à son service, et je ne peut donc être un traître. »

Echaudé par sa sanction, Drago se garda de répondre, mais son oncle le lui ordonna, à voix basse l'adolescent s'executa :

« A la famille, vous trahisser les principes de notre famille. »

La réaction de l'homme le surprit, au lieu d'une deuxième claque, il ne recut qu'un grand éclat de rire :

« A la famille vraiment ? Mais que sait tu de notre famille Drago ? Tu as crut que ton père suivait les préceptes de la famille ? D"une certaine façon oui il les suivait. Mais je vais t"apprendre une chose petit garçon ! Notre devise n"est pas « toujours pur » comme tu semble le penser, mais « toujours puissant ». Nous sommes des maîtres pas des laquais, dans certaines circonstance nous faisons des exceptions, comme ton père l"a fait en ce mettant au service de Voldemort, mais sinon notre but est la puissance, nous sommes des maitres et un jour ou l"autre notre famille dirigera le monde. »

Drago resta silencieux, emmagasinant et décortiquant ce qu'il venait d'entendre. Il osa ensuite une question :

« Pourquoi alors devrais-je renier les choix de mon père ? »

Prométhée seccoua la tête d'un air desespérer :

« C"est pourtant simple petit garçon. Si Voldemort gagne et que tu es à ses coter, tout ira pour le mieux, mais s"il perd ? Notre famille tombera. Tu comprends maintenant ? »

Et en effet, Drago comprit, mais il demanda confirmation :

« Vous voulez dire, qu"il faut que je soit dans le camp opposé, ainsi que ce soit l"un ou l"autre qui gagne, nous serons toujours du coté des vaincqueurs. »

Prométhée hocha la tête d'un air satisfait :

« Exactement mon garçon. »

Drago eut quelques doutes en ce qui concernais l'execution d'un tel plan :

« Mais le vieux fou ne va pas être dupe, il a beau être vieux il est loin d"être sénile, et il lit dans l"âme mieux que beaucoup. Et puis je vais devenir une cible privilégier pour les mangemorts et le Lord, sans compter les autres élèves de Serpentards. »

Le sourire réaparu sur le visage de son oncle :

« Toutes ses questions sont frappées au coin du bon sens Drago, preuve que tu n"es pas aussi stupide que ce que tu me l"avais montrer jusque là. Pour ce qui est de Dumbledore nous allons avoir besoin d"aide, et nous connaissons tout les deux la personne parfaite pour cela. Pour ce qui est des mangemorts, c"est inévitable et pour les Serpentards, tu va devoir changer de maison, de préférence pour aller dans la seule qui ne les craigne pas. »

L'adolescent cru rêver :

« Vous voulez que j"aille à Gryffondor ? »

Prométhée hocha la tête d'un air satisfait :

« Exactement, tu te mettra sous la protection de Potter, et de par là même tu serras sous celle de Dumbledore. »

Drago était horrifié :

« Mon oncle je vous en conjure trouver autre chose, Potter et moi sommes ennemis depuis notre premiere année, il n"acceptera jamais. »

L'homme continua à sourire :

« Tu oublie un détail Drago, il est à Gryffondor, et comme Dumbledore lui affirmera que tu es de leur coté, il acceptera. »

Drago n'était pas convaincu, Potter était peut-être un Gryffondor et donc relativement stupide, mais il avait un coté sombre tout à fait digne de Serpentard, bien que cela le degoutte de le reconnaitre. Mais il s'agissait d'impressions, et non de fait, il ne pouvait donc pas réellement objecter. Interprétant son silence comme ce qu'il était, à savoir le signe d'une indécision, Prométhée continua :

« Mais au-delà de ca, il ya un autre moyen, mais pour qu"il soit exploitable j"ai besoinde quelques renseignement personels, sur toi et sur lui. - Drago lui fit signe de continuer - Etes vous tout les deux vierges ? »

Drago ecarquilla les yeux, le rapport lui semblait obscure, mais sachant que son oncle ne ce contenterais pas d'une réponse timorée il répondit franchement :

« A ma connaissance lui oui, moi non. »

Prométhée sembla satisfait et demanda :

« Et en toute franchise es tu doué dans un lit ? »

Toujours étoné du ton de la conversation, le jeune homme répondit néanmoins :

« Sans vouloir me vanter oui.

Parfait ! Dernière question, la plus importante, es tu attirer par les garçons, ne serrais-ce qu'un peu ? »

Drago comprit :

« Vous voulez que je le mette dans mon lit, pour ainsi lui assurer que je suis bien de son coté, je dois jouer à l"amoureux transi pour le rassurer, c"est ca ? »

Prométhée acuiessa :

« C"est tout à fait ca. Cela te pose problème ? »

Drago seccoua la tête :

« Même si ca me degoutte de le dire, il est loin d"être laid, je prendrais sur moi. »

Il avait fini sur un ton amusé, ce qui fit rire son oncle :

« Parfait Drago, mais n"oublie pas, pas de séduction à la hussarde, tu devra lui faire croire qu"il est l"homme de ta vie, que grace à l"absence de ton père tu peut enfin le montrer, d"autant plus si tu es chez les Gryffondors. »

L'adolescent acquiessa :

« Ne vous en faites pas pour cela mon oncle, je ne doute pas d"y arriver, à moins évidemment qu"il ne soit pas attirer par les hommes. »

Prométhée haussa les épaules :

« Ce point n'est pas un problème, nous avons un atout qui nous permetra de passer au-delà de ce détail.

Et quel est cet atout mon oncle ? »

Nonchalament, son oncle laissa tomber la réponse :

« Séverus ! Il nous serras très utile pour plusieurs points, entre autre l"interogatoire que ne manqueras pas de te faire subir le vieil homme. Séverus manifestera toute sa méfiance pour te faire interroger sous véritasserum, et le tour serras jouer. Ensuite, si Potter nous fait des difficultés, une petite potion d"attirance, dont tu auras prit la complémentaire, et tout iras pour le mieux. »

Drago leva un sourcil interogateur :

« Mais si je suis interoger sous veritasserum, il va savoir que je ne fait cela que pour notre famille. »

Prométhée sourit :

« S"il n"existait une potion qui contre le véritasserum, c"est exact, mais le génie de Severus à créer une telle potion, que tu prendras avant ton interogatoire. »

L'adolescent hocha la tête :

« Ainsi il serra convaincu de ma bonne foie, mais pour ce qui est du changement de maison, je vois mal comment obligé ce vieu nid à poussière à me placer chez les Gryffondors ? »

L'homme afficha un air pensif :

« Je reconnais que cela peut poser un problème, mais si ma théorie est juste il y a un moyen.

Quel est ce moyen mon oncle ?

L'impérium ! Grace à cela ta tête serra remplie d'idées absurdes sur le courage et l'amour de la lumière. »

Drago acquiessa, cela pouvait marcher, ce n'était pas certain, mais ca pouvait marcher. Laissant les détails à son oncle il demanda :

« Tout est donc résolu mon oncle ? »

Prométhée seccoua la tête :

« Oh non, loin de là, nous n"avons parlez que de Poudlard, il nous faut maintenant parler de la société. Tu va devoir renier ton père pour que nous nous en sortions. La première chose à faire, ce sont des donations, mais anonyme. Nous allons devoir perdre beaucoup d"argent pour regagner le prestie perdu. »

Le jeune homme fronca les sourcils :

« Mais si ces dons sont anonymes, cela ne nous servira pas. »

Prométhée leva les yeux au ciel :

« Tu n"as aucune subtilité mon enfant, à défaut d"être immédiatement désigné comme les donnateurs, ce que le dernier des imbéciles prendrait, à raison, pour un rachat pur et simple de notre prestige, nous allons faire courir le bruit que tu es responsable de ces dons. La rumeur enflera rapidement, et tôt ou tard on viendra te demander confirmation, tu devra alors jouer un rôle. Tu serras un jeune homme horrifié par les actions de ton père, qui ne suivait son exemple qu"à défaut d"en avoir un autre, un jeune homme si honteux de la manière dont son père avait pu acquérir cet argent que tu as préféré le donner pour aider ceux qui en ont besoin. Toute la presse te porteras en triomphe, ensuite nous pourrons faire d"autre dons en nous déclarant donnateurs. Tu comprends ? »

Drago hocha la tête :

« Oui mon oncle, et je salue votre esprit. Si je puis me permettre je vous soumettrais une idée.

Parle !

Et bien, la population sorcière est très remontée contre Fudge, peut-être pourrais-je glisser quelques allusions sur son aveuglement que ce soit à propos de père ou du retour de Voldemort. Et nous nous assurerons de soutenir un candidat tout dévoué à Dumbledore. »

Prométhée hocha la tête d'un air satisfait :

« L"idée ne me parait pas mauvaise, bien entendu il faudrait la peauffiner, mais le principe est bon…………….. Je crois savoir que tu a été sous les ordres de Dolorès pendant l"année ? - Drago acquiessa - A t-elle fait quelque chose de réellement odieux contre Dumbledore ou Potter ? »

Drago sourit, il en avait des tonnes à raconter sur Ombrage :

« Vous voulez dire quelque chose comme usé d"une plume enchanté pour écrire avec le sang de Potter ? quelque chose comme le priver de Quidditch, lui qui est le plus jeune attrapeur depuis un siècle ? ou bien encore comme le fait d"user d"un endoloris sur le survivant ? »

Drago vit avec plaisir son oncle sourire radieusement sous ses révélations, positivement ravi il dit :

« Parfait, Drago, ca n"aurait pas put être mieux, la plume pour les parents d"élèves, le quidditch pour les fans de sport et l"endoloris pour tout le monde. Fudge ne s"en sortira pas. Nous allons frapper un grand coup, nous allons convoqué quelque journaliste, leur promettant des nouvelles sensationelles sur les serviteurs du ministre, et tu répondra à leur questions, sous véritasserum, rien que cela ferra grand bruit. »

Drago grimaca :

« Mais mon oncle, comment expliquerais-je ma non-intervention ? »

Prométhée chassa le fait d'une main, comme n'ayant pas d'importance :

« Tu te diras avoir été sous l"influence néfaste de ton père.

Mais cela ne va-t-il pas désservir notre famille ?

Pas beaucoup, on accableras Lucius, mais on saluras ton courage. Tout le monde sait qu'il est très difficile à un Malefoy de dire du mal de sa famille, et d'être humble, reconnaitre que tu n'a pas été suffisament fin pour voir à travers le masque de ton père, te rendra populaire. Les gens douterons encore, mais ils commencerons à ce dire que finallement le fils Malefoy n'est pas réellement responsable des crimes de son père. »

Le jeune homme acquiessa, son oncle pensait à tout, il n'avait plus de toute sur la sagesse dont son père avait fait preuve en demandant à son frère de revenir pour veiller sur sa famille. Considérant l'entretien clos, Prométhée se leva et ordonna aux elfes de servir le dîner, chose qui fut rapidement executé.

Les deux hommes furent rejoint par Narcissa qui palit en voyant la marque rouge sur la joue de son fils, mais ce dernier la rassura :

« Ne t"en fait pas maman, j"ai été insolent et je l"ai payer, je ne ferrais pas la même erreur deux fois. »

Elle sourit à son fils, et vit avec reconaissance son beau-frère tapoter le dos de son fils en disant :

« Tu es un bien meilleur garçon que tu ne veut le montrer Drago. »

Le dîner fut donc assez joyeux, malgré le fait que Narcissa ignorais tout des plans de Prométhée, la seule chose qu'elle savait c'était que son fils y jouerait le premier rôle.