Disclaimer : Walking dead ne m'appartient pas.
Je voulais écrire cette histoire parce que je trouve qu'il n'y en a pas assez sur Maggie et Glenn. Bien sûr, tous les personnages (ou presque) seront incorporés au fur et à mesure. Bonne lecture !
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Glenn habitait dans un vieil immeuble en briques rouges dans le centre d'Atlanta. Il livrait des pizzas et essayait d'économiser de l'argent pour pouvoir payer ses études. Il étudiait la géographie du territoire américain et souhaitait devenir professeur au lycée. Il ne lui restait plus qu'un an avant d'obtenir son diplôme. Après ça, il pourrait déménager dans un appartement plus grand.
Il était tranquillement assis chez lui et regardait la télévision. Il avait travaillé ce midi et la veille et était bien entendu allé en cours et il ne voulait qu'une chose : se reposer. Heureusement pour lui, c'était le week-end. Il faisait nuit depuis un moment et il commençait à avoir très faim. Il pensait à se faire livrer un plat, comme une pizza ou du chinois, lorsqu'il entendit un bruit assourdissant dans les escaliers de l'immeuble.
Précipitamment, il sortit de chez lui pour aller avoir ce qu'il se passait. Devant lui se trouvait une jeune femme entourée d'objets en tous genres éparpillés autour d'elle. Elle les ramassait rapidement et les remettait dans le carton qui se trouvait à côté d'elle. Elle était en train de remettre un foulard dans la boîte quand il se mit à côté d'elle. Ne l'ayant pas entendu arriver, elle sursauta légèrement, le lâcha et leva la tête.
- Désolé, s'excusa Glenn. Je ne voulais pas vous faire peur.
- Ce n'est rien, dit-elle doucement. J'essayais d'ouvrir la porte avec une main mais je n'ai pas réussi, je suis désolée de vous avoir dérangé.
- Il n'y a rien de grave, je vais juste vous aider. Au fait, moi c'est Glenn, se présenta-t-il en tendant la main.
- Maggie.
Elle regarda la main tendue quelques secondes avant de la serrer. Elle finit de ranger ses affaires avec l'aide de Glenn puis se releva. C'est à ce moment-là qu'il vit son ventre dépassé. Ce n'était pas très voyant mais on pouvait malgré tout distinguer son ventre légèrement arrondi par la grossesse. Elle était très mince mais portait un débardeur moulant qui ne lui permettait pas de le cacher.
Elle allait se pencher pour ramasser le carton mais Glenn fut plus rapide et l'attrapa avant elle. Elle lui jeta un regard suspicieux mais il avait juste l'air de vouloir l'aider alors elle ne dit rien. Elle se doutait bien qu'il faisait parce qu'il avait remarqué qu'elle était enceinte mais elle ne pouvait pas lui faire de remarque alors qu'elle venait tout juste de le rencontrer et qu'il l'avait aidée. Elle se détourna et ouvrit la porte. Elle laissa Glenn entrer après elle et lui indiqua un coin où il pouvait poser le carton.
La pièce était remplie de cartons entreposés les uns sur les autres. Sur certains il y avait le dessin de ce qu'il contenait alors il vit qu'il y avait le canapé ainsi qu'une table basse encore emballés. Un carton ouvert laissait entrevoir la vaisselle. Les seules choses qui n'étaient pas dans des cartons étaient une lampe qui permettait d'éclairer la pièce, un tapis et une chaise.
- Merci. Je voudrais bien vous proposer un café ou autre chose mais je n'ai rien installé.
- Oh ! Ce n'est pas la peine. Et puis, ce ne serait pas très délicat de ma part de prendre un café alors que vous ne pouvez pas.
- Dire que je pensais pouvoir cacher ça encore quelques temps, dit Maggie en caressant son ventre délicatement. Je ne pensais pas devenir si grosse aussi vite.
- Non… je veux dire… Ce n'est pas… Vous n'êtes pas grosse du tout, vous êtes même l'une des femmes enceintes les plus minces que j'ai jamais vues.
- Parce que vous voyez beaucoup de femmes enceintes ?
- Euh… quoi ? Non ! Je voulais juste dire que vous n'êtes pas grosse.
Il devenait de plus en plus rouge et Maggie émit un petit rire. Ils restèrent en silence et Glenn en profita pour l'observer. Elle avait des cheveux bruns coupés au carré et des yeux verts hypnotisant. Elle souriait mais on pouvait voir dans son regard qu'elle n'était pas tout à fait sereine, comme si elle craignait que quelque chose de mauvais ne se passe. Même si elle était enceinte, on pouvait voir qu'elle avait une carrure assez athlétique.
- Bon, je vais vous laisser, déclara Glenn.
- D'accord, répondit simplement Maggie.
Ils avançaient tous les deux jusqu'à la porte et Glenn se trouvait bientôt sur le palier.
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous pouvez venir me voir. Je ne suis pas doué pour la plomberie mais je peux vous aider à monter quelques meubles.
- C'est gentil, je viendrais vous voir si j'ai un problème.
Et sur ce, elle referma la porte. Glenn resta planté là un moment avant de retourner chez lui. Il s'installa sur son canapé et se mit à réfléchir. Il pensait à la jeune femme qui s'avérait être sa nouvelle voisine. Il était bien content que le jeune qui vivait avant dans l'appartement d'à côté soit parti. Il passait son temps à mettre de la techno à fond, de jour comme de nuit.
À la place, il trouvait une femme qui avait l'air très calme et qui, pour ne rien gâcher, était plutôt jolie. S'il était honnête avec lui-même, il la trouvait même magnifique. Le problème était qu'elle était enceinte, ce qui voulait dire qu'elle avait quelqu'un dans sa vie. Mais elle semblait emménager seule, remarqua-t-il. Peut-être qu'elle était célibataire et était tombée enceinte par accident. Mais elle ne semblait pas être ce genre de fille.
Il ne savait pas quoi penser et après de longues heures de réflexion, il finit par s'endormir tout habillé sur son canapé.
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Toute la semaine passa et Glenn n'arrêtait pas de penser à sa nouvelle voisine. Il ne l'avait pas revue depuis le soir où il l'avait rencontrée. Chaque jour, il espérait la voir mais elle semblait ne jamais être là. Ou alors elle restait tout le temps enfermée chez elle, parfaitement silencieuse. Il n'avait pas vu d'homme non plus. Même s'il savait que ce n'était pas bien de penser ainsi, il se sentait soulagé à l'idée qu'elle soit véritablement seule.
Bien entendu, il ne lui souhaitait pas d'élever son bébé seule mais il ne voulait pas la voir avec un homme. C'était égoïste de sa part mais il était fasciné par elle depuis qu'il l'avait vue. Même lui commençait à trouver ça inquiétant. Après tout, ça commençait à ressembler à épisode d'Esprits criminels. Un jeune femme emménage seule dans un immeuble, son voisin l'espionne (ce qu'il ne faisait tout de même pas) et elle finit retrouvée morte dans son lit. Il fallait vraiment qu'il arrête de penser à elle.
Un soir, alors qu'il rentrait du travail, il la trouva devant sa porte. Elle semblait hésiter à frapper. Elle allait le faire lorsqu'il toussa pour lui signaler sa présence. Comme la première fois, elle sursauta, ce qui le fit rire. Elle se retourna et eut un air agacé sur le visage.
- Ça vous amuse de faire peur aux gens ? s'énerva-t-elle.
- Vous êtes faciles à effrayer. Mais non, je voulais juste vous éviter de frapper pour rien.
- Si vous le dites. En fait, je voulais vous demander votre aide.
- Oui, bien sûr. Je vais juste déposer mes affaires et je suis à vous.
Il la dépassa et ouvrit la porte pour entrer. Elle attendait sur le pas de la porte et semblait hésiter à entrer. Il ne l'avait pas vu mais lorsqu'il s retourna il la vit au même endroit qu'avant.
- Vous pouvez entrer, dit-il. Fermez juste la porte derrière vous sinon elle va claquer à cause des courants d'air, je ne voudrais pas que vous ayez encore peur.
- Très drôle. J'aurais un service à vous demander.
- Attendez, venez vous asseoir.
Il lui fit un signe de la tête pour l'inciter à le suivre et la conduisit jusqu'au salon. Il s'assit sur le canapé et elle fit de même, se mettant à l'opposé. Elle observait la pièce attentivement. Le canapé était usé et il ne devait plus avoir sa couleur d'origine, la table basse avait des marques de tasses et l'abat-jour était mis de travers. Dans un coin près de la fenêtre se trouvait un bureau recouvert de feuilles. Elle pouvait voir que tous les meubles avaient bien servis.
- Donc, pour ce service ? l'incita Glenn à parler.
- Oui ! En fait, je voulais vous demander si vous pouviez m'aider pour les meubles. Depuis que je suis arrivée je n'ai pu monter que la table basse. J'aurais bien fait le reste toute seule mais je n'arrive pas à tout tenir ensemble pour pouvoir visser ou je ne sais quoi.
- Attendez ! Vous voulez dire que vous avez essayé de tout faire sans aide ?
- Euh… oui.
- Mais ça ne va pas ! Vous n'auriez même pas dû porter cette boîte l'autre jour.
- Qu'est-ce que vous voulez dire ? s'offusqua-t-elle.
- Je n'y connais pas grand-chose sur les femmes enceintes mais je sais qu'elles ne sont pas supposées porter des choses trop lourdes. Si j'avais su je serais venu chez vous de force.
Elle lui lança un regard qui voulait en dire long et se raidit.
- D'accord, c'est peut-être un peu exagéré, se reprit-il. Mais vous auriez dû demander de l'aide plus tôt.
- Ce n'est pas parce que je suis enceinte que je suis en carton ! s'énerva-t-elle. Vous n'avez aucun droit de me parler comme ça !
Elle se leva d'un coup et Glenn ouvrit de grands yeux. Elle semblait en colère et il ne comprenait pas pourquoi. Il ne voulait pas l'embêter mais juste l'aider. Il s'excusa et elle s'assit de nouveau en tentant de se calmer.
- D'accord, ce n'est pas à moi de vous protéger.
- Bien sûr que non ! s'exclama-t-elle. Je ne vous connais même pas.
- Mais j'accepte de vous aider avec grand plaisir. J'ai juste une question, si ça ne vous dérange pas.
- Allez-y.
- Est-ce que vous dormez dans un lit ? Je veux dire, est-ce que votre lit à été assemblé ?
Elle voyait qu'il ne lui voulait que du bien et sourit doucement.
- Oui, mon père l'a monté pour moi quand je suis arrivée mais il est reparti avant que le reste de mess affaires n'arrive.
- Tant mieux.
- Je vais vous payer pour votre travail, fit-elle remarquer.
- Hors de question, considérez ça comme un cadeau de bienvenue.
- Mais vous allez m'aider à emménager presque entièrement, c'est la moindre des choses.
- Non, si je vous laissais me payer ma mère viendrait ici et me remettrait à ma place avant que j'ai le temps d'attraper la moindre pièce.
Il rigola et elle fut entraînée avec lui.
- Si je ne vous donne pas d'argent, je pourrais peut-être vous inviter à manger alors.
- Parfait ! C'est réglé.
Elle lui sourit et il le lui rendit. Ils échangèrent encore quelques mots puis elle repartit chez elle.
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J'espère que ça vous a plus. Ce serait gentil de laisser un commentaire pour me dire si je dois continuer. A bientôt j'espère !
