Salut à tous! Ici Benitsuki Tora la gogole en direct de vos écrans! COUCOUUUU!

Je vous l'avais promis, vous l'avez attendu longteeeeeemps mais le voilà, voui, voui, voui, pour de vrai! Voici donc Putrefactus VS. Massacrors l'OS pour remercier mes lecteurs adorés de Feu et Foudre des cinquante reviews (*sourit comme une débile mentale de haut niveau*). Et entre temps, on a carrément atteint les 200 reviews *décède brutalement, la bave aux lèvres*. Les 200 reviews quoi… Eh les gens… J'vous aime. Vous le saviez ça hein? Vous pétez tout. Sans vous, il n'y aurait ni fic ni Benitsuki Tora derrière son petit écran qui galère, clair et net! Alors, du fond du cœur, MERCI.

À ceux qui n'ont ab-so-lu-ment rien lu de Feu et Foudre et qui donc ne connaissez rien à cette fic où le loufoque et le what-the-fuck côtoient des tigres et des lancers de melons meurtriers, pas de souci, ne paniquez pas. Vous pouvez lire Putrefactus VS. Massacrors quand même, j'ai fait en sorte que ce soit compréhensible! Vous capterez pas certaines références mais rien de gênant pour la lecture, clair et net.

Et encore une fois, hahaha, j'ai pas réussit à faire tenir tout ça en un seul OS… J'suis maudite. Pour vous donner un ordre d'idée, le manuscrit fait 119 pages, un chapitre normal de Feu et Foudre en fait 6 et ma toute première fic, terminée en quinze chapitres, à savoir L'enfant rouge et le tigre blanc fait 83p. Voyez la taille du machin quoi… Du coup, je vous l'ai découpé en 22 petits chapitres de taille variable, que je vais vous publier sous forme d'un 'chapitre' par jour si le site ne buggue pas et que ma connexion Internet ne décide pas brusquement de se barrer à Bali (Inch'Allah).

Chaque chapitre a un titre que j'ai repris d'un film que j'aime bien (celui de l'OS en général, bah c'est Aliens VS. Predators quoi…) (la culture de DINGUE quand même) et je préfère vous prévenir tout de suite, cet OS-qui-n'en-est-pas-un est loin d'être une merveille. Pas qu'il soit naze nan, y'a des passages que j'aime bien mais il y quelques incohérences (le plus minimes et le moins gênantes possible j'espère), des changements de ton assez brusques où le mélange entre le délire total et le plus sérieux est fait de manière moins subtile que sur Feu et Foudre… En bref, ce n'est pas une fic que j'ai bien pu fignoler même si ce n'est pas du travail bâclé, faut pas déconner je ne vous publierai pas un truc dont je ne serais pas un minimum satisfaite.

Alors, je vous avais demandé dans les reviews ce que vous vouliez voir dans cet OS pour que je raccroche toutes vos idées à mon idée de base! On avait donc :
- un crossover Le Regard de l'Aveugle et Feu et Foudre (suggéré par Taraimpératrice)
- Kon (demandé par Lussynlight)
- le rendez-vous secret de Uryuu et Retsu Unohana (demandé par Lussynlight)
- Benikyogai et Tora qui débarquent à Karakura et rencontrent Ichigo (encore une demande de Luce!)
- un bisou entre Benikyogai et Tora (ça, c'est Zerikya)

Malheureusement, pour certaines raisons, il y en a que je n'ai pas pu placer, désolééééé… (mais j'vous dit pas quoi, faut vous laisser un peu de surprises!)

Merci à vous tous! À Zerikya, à Lussynlight, à Taraimpératrice, à Akane-chan, à Akuma-No-Kitsune, à Alcane, à Alcis, à Caeli-Jirachi, à Charmanichirashiva, à C3RIS3, à Drack, à Hyoki Sama, à Ialka-Yuika, à Loupiote54, à Loucat, à Melenda, à Mira-Arien, à P'tit Laiko, à Pureya-san, à RedBlackSky, à Rinkachiritateku, à ShaunyBlackSheep, à Tiger of Shadows, à Yuni Stark…! VOUS PÉTEZ TOUT. SÉRIEUX.

Et en bonus pour mes plus anciens lecteurs, y'aura une surpriiiiise! (mais j'vous dit pas quoi, héhéhé)
- C'est quoi ce rire de méchant comploteur à deux balles, sans dec'…? Si c'est une surprise, évidemment que tu ne vas pas leur dire ce que c'est, t'es con ou tu le fais exprès bordel?!

Ahhh, mon petit Lulu… Mais que serait un de mes chapitres sans une apparition de Lulu-le-naze, j'ai nommé Lucifer, Seigneur et Maître des Enfers!
- T'oublie tous mes titres-euh! Je suis aussi Merveille de ces Mondes, Lumière de cette vie, Maître des Feux Infernaux, le Premier des Anges Déchus, le Souverain des Empires Souterrains, le…

Woh ta gueule. *pulvérise la gueule de Lucifer d'un coup de frigo dans la tronche* (c'est LOURD un frigo)

Les titres auxquels vous avez échappé parce que je voulais garder le côté délire (et un peu loufoque) de celui-ci : Not Alone Anymore, la Fin de la Solitude, la Solitude des Lys, À l'Est, rien de nouveau, To Scrabble or not to scrabble...

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rating M pour le langage carrément épique (vulgarité à tous azimuts et des insultes un peu partout quoi), pour la violence et l'évocation de choses un peu glauques, pour certaines situations… Bref. C'est loufoque par moments mais ce n'est pas pour autant qu'on est chez les Bisounours.

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Disclaimer comme d'habi… ouais, attendez, nan. *toussote brièvement* DISCALIBUUUUUR OWÉ OWÉ OWÉÉÉ! (tarée un jour, tarée toujours, héhé) Donc! Comme je le disais, l'univers de Bleach ne m'appartient pas hein, ça vous vous en doutez, il appartient à Tite Kubo. Nan, pas à Victor Hugo, nan nan… Mes personnages, Tora, Beni et toute la Meute sont à MOUAH! *bombe fièrement le torse*

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1. Goodbye Jean-Kevin.


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Le hamburger, rien à dire, c'était un des chef-d'œuvres de l'Humanité, au bas mot et sans exagérer. En temps normal, Jean-Kevin, 35 ans, puceau, un bide de bière de 35 hectolitres et champion invétéré de EroticoSexyWarior, un jeu en ligne dont les joueurs se reconnaissaient entre eux au nom de code 110-35-94 c'est-à-dire les mensurations de la plus fameuse des héroïnes (la plus proche du total look de prostipute de l'espace quoi), aurait pu discuter des heures sur la beauté des courbes parfaites d'un hamburger. Bon, peut-être pas faire toute une étude sur l'impact sociologique dudit hamburger, n'oublions pas que le Jean-Kevin a toujours été assez mal pourvu neuronalement parlant. Faudrait pas non plus déconner.

Il avait des neurones hein. Deux ou trois paumés quelque part au fin fond du vide abyssal planqué sous son crâne à moitié dégarni, entre le gène du jeu vidéo, celui de la bière et celui des nichons. Il avait quelques neurones, mais de toutes façons, ça n'a jamais empêché la connerie comme la connerie n'a jamais empêché la réussite.

Le regard de Jean-Kevin continua à fixer le-dit hamburger qu'il tenait entre ses mains grasses, toujours aussi expressif. C'est-à-dire pas du tout. Les bons jours, ses yeux avaient l'air de la vache devant un champ de betteraves, une tite lueur de connerie typiquement humaine brillant quelque part là-dedans.

Sa vie, c'était de la merde. Sa superbe et plantureuse copine venait de le plaquer (sa poupée gonflable venait de crever), son ordi dernière génération venait de planter (il avait renversé sa bière sur l'unité centrale et tout avait grillé), il n'avait pas réussit à obtenir une nouvelle augmentation dans sa boîte d'électronique de haute technologie (il s'était fait virer de son job de serveur dans un fast-food à coups de pieds dans son gros cul)… Bref, c'était naze. Du coup, il noyait son chagrin dans un bon gros hamburger. Enfin, il essayait parce que là, son moral était si bas qu'il avait un peu de mal à apprécier la beauté du hamburger. Notre pauvre Apollon (haha) n'avait même pas faim.

Il soupira une nouvelle fois. C'est que ça coûtait une petite fortune une poupée gonflable…

Puis finalement, la mort dans l'âme, Jean-Kevin croqua dans son hamburger. Il mâcha longuement, déglutit bruyamment et… se rendit compte qu'il avait plutôt faim en fait. Et que tous les hamburgers de ce fast-food n'allaient pas suffire. La vache, mais qu'est-ce qu'il avait FAIM! C'était dingue cette soudaine fringale. Même un T-Rex adulte ne lui suffirait pas. Mais Jean-Kevin était con n'oubliez pas alors il ne se posa pas plus de questions que ça et ne se dit pas que c'était quand même PAS NORMAL qu'il trouve son voisin de droite vachement appétissant. En même temps, ce n'était pas sa faute si ce gars, la trentaine bien avancée mais bien conservée, lui faisait penser à un Paris-Brest. Non, rectification, ce mec avait une tête de Paris-Brest. Miam, miam, miam!

Du coup, con comme ses pieds, il n'avait pas remarqué Jean-Eudes le Virus (lui, il s'était rebaptisé Viralax Pandemix) (c'était plus stylé) qui avait tapé la salsa du siècle, planqué entre la tranche de steak et la feuille de salade de son hamburger, lorsque cet abruti de Jean-Kevin l'avait ingéré.

- Excusez moi Monsieur, fit Jean-Kevin au Paris-Brest humanoïde sur un ton très poli, mais j'ai vraiment très faim, est-ce que je peux vous manger?

YEAH! Zis is ze victory of Jean-Eudes, ze Virus of Ze Dead!

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UN AN PLUS TARD…

Dans l'immense avenue déserte, presque rien ne bougeait. Un léger vent sec glissait doucement entre les hauts et imposants buildings qui encadraient cette avenue immobile que la poussière recouvrait peu à peu. Puis cette même brise descendait jusqu'au macadam devenu chaud sous l'effet du soleil qui avait brillé toute la journée durant avant de racler doucement de son souffle âpre les carcasses des voitures qui étaient encore là. Lentement, une certaine poussière issue des décombres et du temps qui passe s'était inexorablement déposée sur ce théâtre figé. Dire qu'il y a un an à peine, cet endroit même était grouillant de vie, les gens passaient, riant, se bousculant voire s'engueulant, les commerces affichaient clairement leurs vitrines et leurs publicités tapageuses et de mauvais goût, le trafic vrombissait à toute heure du jour ou de la nuit, manquant parfois d'écraser un piéton distrait, et chacun de ces hauts immeubles brillait de ses lumières un peu fades et un peu tristes…

Mais ça, c'était il y a tellement, tellement longtemps. C'était il y a un an en fait, un an ce n'est pas si long dans la vie d'un homme. Mais cette année là… Oh, cette année là avait été la plus longue du monde, la plus terrifiante et la plus horrible des années qui puisse jamais exister.

Il n'y avait pas un chat dans cette avenue d'une grande métropole de l'est. Rien ne bougeait. Et quelque part, c'était bon signe.

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Une autre nuit, encore une nuit, passa sur cette grande avenue à jamais désertée. Puis le soleil se leva comme à son habitude, inexorablement, éclairant les buildings, les deux trottoirs vides puis la route grisâtre. Il n'y avait toujours pas le moindre mouvement, si ce n'est quelques vagues papiers froissés se faisant entraîner sur un ou deux mètres par un doux vent indolent légèrement plus vif que la brise d'hier. Mais cette fois-ci, en tout début d'après-midi sous une superbe tempête de ciel bleu, quelque chose changea.

Depuis un an que tout ça avait commencé, la grande métropole s'était vidée assez vite. Les gens étaient partis, fuyant comme ils pouvaient une mort atroce, ou alors étaient morts ici même. Avant, cette ville ne comptait pas moins de 12 millions d'habitants. Cela faisait longtemps qu'il n'y avait plus âme qui vive ici.

Quelque chose bougea. Et pas un bout de papier, un rat ou on ne sait quelle nouvelle connerie. Oh non… Un jeune homme.

Au milieu de cette avenue déserte, le jeune homme, pas encore devenu un homme à part entière et à peine sortit de l'adolescence, fit un précautionneux pas en avant. Il devait avoir quelque chose dans les 17 ans et était plutôt grand, 1,80 probablement. Il était assez fin mais on pouvait facilement deviner sa force à cette silhouette musclée, ni trop ni trop peu, juste ce qu'il fallait, sèche et nerveuse. Son regard couleur de bois tendre était dur et affirmé sans pour autant se départir d'une grande douceur et, surtout, d'une grande humanité. Ce n'était encore qu'un enfant, brutalement et sauvagement propulsé dans ce monde de danger et de souffrance permanente.

N'empêche, il ne valait probablement mieux pas aller lui chercher des crosses au gamin, question de sécurité.

Nan parce qu'un jeune homme, tout superbe éphèbe qu'il soit, lorsqu'il a un regard pareil mais surtout lorsque ses deux mains aux longs doigts délicats sont refermées sur le manche d'un sabre japonais à l'acier noir plutôt meurtrier, on ne va pas aller lui dire qu'il a une tronche de pucelle. Même si c'est vrai. Ce n'est pas comme qui dirait l'idée du siècle.

Étant donné le contexte actuel, ce n'était peut-être pas non plus (voire pas du tout en fait) le moment d'aller lui faire «coucou qui c'est?» sous peine de finir prématurément sa courte vie de serial blagueur de merde en saucisson. Et au vu de la prise qu'il avait sur le manche tressé de ce long sabre noir et indubitablement tranchant, il savait parfaitement s'en servir. Pas-glop, pas-glop, pas-glop.

Parfaitement aux aguets, il s'avança un peu plus sur l'avenue déserte illuminée par ce soleil éclatant. Les muscles noueux de ses épaules étaient tendus, l'os de sa mâchoire blanchissait à force de crisper ses muscles et ses yeux couleur de chocolat au lait scannaient minutieusement ce paysage toujours immobile, à la recherche de quelque chose, quoi que ce soit d'autre que lui, qui bougerait.

Bon, pour la discrétion par contre… D'accord, il savait s'y faire et était capable de se déplacer d'une manière presque totalement silencieuse mais enfin, quand on est aussi roux que le jeune homme l'était et qu'on cherchait à rester discret, putain, on s'achetait une cagoule version mafieux corse. On aurait foutu le feu à ses cheveux que ça aurait été à peu près pareil au niveau de la couleur. Enfin, sauf que si il avait vraiment eut le crâne façon feu de joie, il serait en train de beugler de trouille / panique / douleur et finirait avec la tête de Freddy, ce qui serait plus que con vu sa belle gueule.

Son sabre noir toujours dans les airs, prêt à attaquer ou à se défendre, il fit un pas de plus dans la grande avenue, comme s'assurant que la voie soit libre. À part lui, il n'y avait toujours aucun mouvement. Par précaution, il attendit encore quelques instants. Puis assuré qu'il n'y avait aucun risque à s'aventurer sur ce macadam chaud et obstinément désertique, il se relâcha enfin et ses lèvres fines laissèrent échapper un petit soupir de soulagement avant de sourire doucement. Rassuré, il remit sa longue lame à la couleur sinistre dans son fourreau tout aussi sombre et pareil à une nuit sans lune, faisant siffler l'acier meurtrier. Puis il se retourna et fit signe aux deux petites filles cachées derrière la carcasse d'une voiture à la peinture qui fut un temps jadis blanche comme l'ivoire de le rejoindre.

Les deux gamines se redressèrent doucement, comme craintives. Elles semblaient avoir à peu près le même âge. L'une des deux était brune alors que l'autre avait ses cheveux d'un doux blond un peu cendré. Dans sa petite main à la poigne ferme et assurée, celle aux cheveux noirs tenait la main de sa sœur, qui n'avait pas encore cette dureté dans le visage, propre à ces enfants obligés de grandir à toute vitesse pour survivre au beau milieu du chaos. Leurs visages enfantins apparurent aux yeux du jeune homme, cachés derrière le capot de la-dite voiture. Amusé et attendri, il leur adressa un sourire confiant avant de leur faire un grand geste enthousiaste de la main pour les encourager à le rejoindre. Et c'est avec un sourire éclatant que les deux petites sortirent de leur cachette et rejoignirent leur grand frère.

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- Eh, Ken…

Seul le silence lui répondit.

- Putain! jura t-elle. Ken!

SCHBOM!

- … Je rêve ou tu viens de me frapper là, gamine? J'en ai décapité avec les dents pour moins que ça j'te signale.

- Roh ça va, j'te ferais remarquer que tu dormais.

- Bah quoi, y'a rien d'autre à foutre pour le moment. Cette ville est complètement vide de survivants, on devrait passer à une autre. Ou alors aller leur troncher la gueule direct…

- Mmm, nan, j'préfère qu'on attende encore un peu…

- …

- Ken?

- …

- Keeen! grogna t-elle.

- …

- Putain, ça t'arrive de faire autre chose que dormir mec? Sérieusement?

- Mmm… ouais. Boire du saké.

- Rah! 'Spèce de marmotte alcoolique!

- Ça va, arrête de te plaindre…

- Faudra quand même que tu m'expliques comment t'arrives encore à trouver du saké dans ce putain de bordel.

- Héhé. ricana l'autre. Secret de fabrication gamine.

- EYH!

- Quoi…?! grogna t-il, agacé qu'on l'empêche de dormir.

- Y'a quelqu'un!

Aussitôt, l'autre changea d'attitude.

- Tu déconnes? lâcha t-il avec un immense sourire.

- Oh que non. répliqua l'autre, jumelles vissées sur ses deux grands yeux bruns pétillants. Regarde moi ça… Un rouquin et deux gamines.

- Sérieux? Des gamines? Et elles ont survécu à tout ça…?!

- Bah… visiblement, ouais. Le mec à l'air de savoir se battre, guette la tête de son sabre…

- Eh. J'ai pas une vision téléphérique moi.

- Hein?! Ah ouais, désolée… lâcha la jeune fille avant de lui tendre sa paire de jumelles. Regarde, là-bas, au pieds des buildings…

L'autre chercha quelques instants le-dit rouquin et ses deux jeunes sœurs.

- Naaaaan, tu déconnes bordel! Ils sont en plein dans la zone vide! Y'a rien à troncher là-bas!

- Désolée de te décevoir hein.

- Y'a aucun risque pour eux pour l'instant.

- Faudra qu'on aille les chercher, sinon…

- Ouais. Ils leur tomberont dessus, tôt ou tard.

- Ça serait moche pour les gamines…

- Yep. Bon, on va les chercher.

- Maintenant?! Mais j'ai pas fini mon saké!

- Ok, ok, ils risquent rien, on ira les récupérer demain, y'a rien d'urgent. Tu peux continuer ta sieste mon gros… fit-elle sarcastique avec un petit sourire moqueur.

- C'est ça, fout toi de ma gueule gamine! rigola l'autre.

- …

- …

- …

- … Eh…

- Quoi, qu'est-ce qui y'a Ken, t'es en manque de saké?

L'autre ignora royalement sa remarque acerbe.

- Le rouquin là…

- Ouais, quoi? Tu le connais?

- Nan, inconnu au bataillon ce gosse. Mais joli cul nan?

- Ken! s'offusqua sa cadette, agacée.

- J'ai pas raison peut-être? L'est beau gosse, oui ou merde?

- Ouais, ouais… grommela t-elle en récupérant ses jumelles. J'avoue…

- Bah tu vois.

- Il est pas un peu jeune pour toi quand même?

L'autre lui adressa un regard narquois.

- Quoi?! fit-elle, de plus en plus agacée.

- Pas pour moi gamine, pour toi.

La jeune fille soupira bruyamment.

- Putain, Ken… grommela t-elle.

- Arrête, ça va… C'est pas parce que l'Humanité est limite en voix d'extinction que tu peux pas te faire plaisir.

- Tch. M'intéresse pas.

- Bah alors arrête de rougir. Nan, j'dis juste que tu devrais te trouver quelqu'un…

- Ça va Ken, écrase tu veux? Écrase…

- … D'accord gamine.

- …

- …

- …

- …

- … Euh, Ken…?

- Grmnffptss… ? grommela l'autre, en bonne voie pour reprendre sa sieste.

- J'viens de voir un truc…

- Quoi? Ils débarquent?!

- Hein? Nan, nan…

- Bah quoi alors? Tu fais une drôle de gueule.

- J'crois que… Enfin, j'viens de voir passer un tigre.

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Premier chapitre! Et la suite demain...!

Bordel, c'est toujours aussi flippant de poster le premier chapitre d'une nouvelle fic... *se met à se ronger les ongles sous le regard ouvertement moqueur de Lucifer*

Et oui, pas de souci, je sais que ce n'est pas le truc le plus clair au monde pour l'instant, mais dites vous que c'est parfaitement normal. La suite arrive très vite, pas de panique...
Le tire que j'ai repris, c'est Goodbye Lenin mais ça, j'pense que vous vous en doutiez quand même.
Le jeune homme du début, dans ce décor post-apocalyptique, yup, c'est Ichigo, j'vous en dis pas plus...

Par contre, si je vais bien vous publier un 'chapitre' par jour (si ma connexion Internet ne buggue pas), je rentre en période de révisions puis partiels. Donc, du coup, la publication de Feu et Foudre risque d'être un peu complexe. J'essaierai de vous tenir au courant via une petite rubrique tout en bas de mon profil de vingt-mille kilomètres.
Sinon, pour celles et ceux que ça intéresserait, j'ai écrit un petit OS sur One Piece (voir sur mon profil). Mais vu que c'est à propos du scan 767, si vous ne les suivez pas, sérieux ne le lisez pas, vous vous feriez violemment spoiler votre race (et putain, vu les-dits chapitres, ça serait juste TROP dommage, croyez moi!)

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Une p'tite review?

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Prochain chapitre: 2. Tora in Wonderland.