Bonjour tout le monde
Kitsune est de retour avec une nouveauté...
Oui je sais, je dois avancer dans pleins d'autres fics, et je le fais gentiment... très gentiment.
Bref...
Je vous présente donc Close Your Eyes.
Pour ceux qui me suivent sur Facebook (perso et page auteur) vous avez déjà eu un extrait de cette fic et vous savez que ça fait un moment que j'en parle.
Je vous donne des détails
C'est donc un crossover Teen wolf/American Horror Story, Murder House. et c'est un UA (univers Alternatif) pas de loup-garou et normalement, pas de surnaturel (mai c'est encore à voir ça).
Niveau personnages : Stiles Stilinski, Scott McCall, Shérif Stilinski, Mélissa McCall, Derek Hale, Erica Reyes, Malia Hale (Pas Tate dans cette fic). et puis Tate Langdon de AHS, saison 1
ça va se passer à Beacon Hills, plus précisément à Eichen House (en grande partie) et la Murder House de Tate sera dans cette ville aussi.
Quoi d'autres... Les persos secondaires seront un peu OOC, voir beaucoup pour certains comme Scott ou le shérif. Il y aura des OC aussi, mais pas beaucoup. L'histoire est principalement centré sur Stiles et Tate. Pas de Void Stiles dans cette fic.
Pairing : Ben State (Stiles-Tate)
Rating M : parce que Sexe, parce que angoisse, parce que détresse et langage parfois assez coloré...
Ce sera une fic assez sombre, mais pas de mort, promis. Pas de sang et de torture non plus. (pas du tout dans le genre de Les Trois prénoms de l'enfer)
La cover a été faite par moi, entièrement. L'idée est complètement à moi, le texte aussi.
Les persos et les univers ne m'appartiennent pas. Ils sont aux géniaux créateurs de American Horror Story et Teen wolf.
Je pense avoir tout dit..
Ah ben non, j'suis bête. Je tiens à remercier calliope83 (allez lire ses fics et traductions, si c'est pas déjà fait) pour la bêta-correction. Encore une fois elle fait un super travail et j'aime énormément travailler avec elle.
Il y aura des covers de chapitres que je ferai pour cette fic, elles seront visibles sur ma page auteur, mon profil fb Ninette Kitsune et sur mon compte deviantart. Je travaille aussi sur une petite vidéo trailer pour la poster sur youtube. Toutes les infos sur mes pages (si vous avez envie de suivre) sont sur mon profil FF (remis à neuf il y a quelques jours)
Rythme de publication : Pas plus d'une fois par mois. voire moins. (vous êtes prévenus)
Je vous poste le chapitre un aujourd'hui et le deux sera là dimanche... histoire de pas vous laisser longtemps avec du pas grand chose comme informations.
Cette fois j'ai tout dit... donc ben.. bonne lecture
Kitsune
Warning : Détresse menant à une TS (Tentative de Suicide).
Close your eyes
Stiles referma son livre en pouffant. C'était vraiment n'importe quoi ces histoires à l'eau de rose. Un nouveau débarque au lycée et la fille tombe amoureuse dans la seconde et ils finissent ensemble et heureux… Mais bien sûr !
Stiles avait connu des tas de nouveaux et de nouvelles dans sa classe au fil des ans, mais jamais personne n'avait fini par se mettre avec lui. Il se leva de son lit, jeta son bouquin dessus et sortit de sa chambre. Il descendit l'escalier lentement et resta planté sur la dernière marche pour écouter le silence qui régnait chez lui. Il soupira et se rendit à la cuisine. Il trouva un morceau de gâteau dans le frigo, reste de son anniversaire de la veille, et le mangea en trois grosses bouchées avant de s'avaler la moitié d'un litre de lait, presque d'une seule traite. Il tourna dans la cuisine en regardant autour de lui. Le vide le fit soupirer. Son père n'était pas là, comme il n'avait pas été là la veille ni même le jour encore avant et pas là non plus depuis… Stiles essaya de compter… en vain. Il ne se souvenait même plus du dernier jour où son père était passé à la maison pour y rester à peine plus longtemps que pour venir chercher une veste ou un papier quelconque.
Stiles se passa une main dans les cheveux et se tourna vers l'évier de la cuisine qu'il regarda longuement, les larmes aux yeux. Il gémit en se frottant les paupières et laissa couler des larmes silencieuses sur ses joues pâles d'adolescent. Il sortit son portable de sa poche et regarda l'historique des messages. Dernier message de son meilleur ami Scott, hier soir et ce n'était même pas pour lui souhaiter un bon anniversaire, non, juste pour lui demander s'il avait fait le devoir de bio. Stiles éclata en sanglots, écrivit : ''Tu ne me verras plus'' et envoya ce message à son père avant de lancer son portable avec violence contre la porte d'une armoire et de s'approcher du plan de travail de la cuisine. Il se saisit d'un couteau de cuisine et fit une entaille dans son bras. Il hurla de douleur et paniqua quand il vit le sang couler. Il venait de faire une connerie là. Il tourna sur lui-même pour chercher de quoi il pourrait se servir pour arrêter l'hémorragie, mais trop faible, il se laissa tomber à genoux en pleurant. Foutu monde, foutue vie.
Un bip…. un autre bip et encore un autre… une voix de femme qui crie quelque chose et des bruits de pas tout partout…
Stiles ouvrit les yeux et cligna des paupières pendant quelques secondes. Une lumière l'aveugla et il gémit en essayant de se passer une main sur le front. Impossible ? Pourquoi ? Il prit le temps d'analyser cette question et respira calmement pour comprendre ce qui lui arrivait. Il vit le visage de Mélissa McCall, la mère de son ami Scott, et comprit. Il était à l'hôpital. Entouré de médecins, d'infirmiers et de son père ainsi que de Scott. Il se rendit compte qu'il avait les poignets attachés contre le matelas de son lit et soupira.
- Stiles ? interpella doucement Scott, gêné, ne sachant pas quoi dire d'autre.
- Lui-même, enfin, je crois, plaisanta Stiles. Comment je suis arrivé ici, moi ?
- Ton père a reçu ton message, il m'a téléphoné, inquiet, et je suis venu chez toi. Tu étais étendu dans la cuisine. J'ai cru que tu étais… mais tu es en vie.
Stiles leva le regard vers son père et sentit la honte l'envahir quand les yeux gris de son paternel le fusillèrent. Le shérif, John Stilinski, père de Stiles, se détourna de son môme et s'en alla sans un mot, faisant claquer au passage la porte de la chambre d'hôpital.
- Stiles… tu sais que ton père a beaucoup de travail. Pourquoi avoir fait ça ? demanda Scott en s'approchant de son ami.
- Comme si t'en avais quelque chose à faire de ma réponse. Tu t'inquiètes juste parce que j'ai dérangé ta mère pendant son travail.
- Tu es injuste. J'ai eu peur.
- Tu sais quoi Scott ? C'était mon anniversaire hier. Seize ans et personne, absolument personne de mon entourage n'y a pensé. Pas un message, pas une carte… pas un seul cadeau, mais encore ça, à la limite, je m'en fiche. Même toi… même mon père. Tu peux partir tout comme lui, vous pouvez tous partir.
Stiles ferma les yeux en enfonçant sa tête dans son coussin et serra les poings.
- Aie ! grinça-t-il.
Il entendit la porte s'ouvrir et se refermer et ouvrit les yeux. Un infirmier était à côté de lui.
- Vous allez bien ? demanda le jeune homme.
Stiles le regarda et sentit son cœur battre un peu plus vite. Il était magnifique, ce mec. Cheveux noirs, yeux verts, barbe de trois jours… sourcils froncés… beau comme un dieu, mais Stiles se ressaisit en quelques secondes et lança, amer :
- J'ai l'air d'aller bien franchement ?
- Pas vraiment non. Au fait, bon anniversaire en retard.
Stiles esquissa un sourire et murmura un merci à peine audible. Ça faisait au moins une personne à Beacon Hills qui le lui avait souhaité. C'était déjà ça.
- Un psychologue va passer vous voir. Votre cas est sérieux. Vous avez attenté à vos jours quand même.
- Tu parles… j'avais juste envie de connaître le paradis une fois dans ma vie, mais apparemment c'est trop demander.
- Je vois, soupira le jeune infirmier.
- C'est quoi votre nom ? demanda Stiles en plongeant ses yeux dans ceux du jeune homme magnifique.
- Derek hale.
- Derek Hale, murmura Stiles en refermant les yeux.
Il s'endormit sans s'en rendre compte et quand il se réveilla, un homme d'une cinquantaine d'année se tenait en face de lui, au pied de son lit et le regardait derrière de grosses lunettes qui lui faisaient une tête de chouette effrayée.
- Stilinski, c'est bien ça ? demanda la chouette.
- Moui, maugréa Stiles.
- Je suis monsieur Arnold, le psychologue de l'hôpital. On m'a dit que vous aviez tenté de vous suicider.
- Il paraît. C'est pas vraiment mon point de vue, mais bon.
- Quel est votre point de vue alors ?
- J'avais juste envie, une fois dans ma vie, de connaître le bonheur.
- Je vois. Vous avez des problèmes dans votre vie ?
- C'est plus des problèmes à ce niveau là. Si ça n'avait été que ça… Je pourrai rentrer quand chez moi ?
- Ce n'est pas prévu. Votre père a demandé à ce qu'on vous transfère à Eichen House pour un mois de thérapie. Vous avez visiblement besoin d'aide, jeune homme.
Stiles se mit à ricaner.
- Il a osé dire ça. C'est tout lui. Je ne suis même pas étonné au fond. Il n'aura pas à s'occuper de moi au moins si je suis enfermé comme un dingue à l'asile psychiatrique. Ça lui donne enfin une raison de se débarrasser de moi.
- Vous savez, il travaille…
- Beaucoup, je sais, merci, coupa Stiles avec du mépris dans la voix.
Il ignora le psychologue pendant plus d'une demi-heure et ce dernier finit par s'en aller.
Mélissa McCall arriva quelques minutes après le départ du psy et Stiles grogna en la voyant.
- Je pense bien que tu ne veux pas me voir, mais je suis obligée de venir contrôler si tout va bien. Si TU vas bien.
- Mouarf.
- Comment tu as fait ça ?
- Je suis tombé sur le couteau de cuisine, ironisa le jeune homme. Nan, j'ai voulu me trancher les veines, tout simplement. Ça paraît évident, non ?
- Bien sûr. Mais… pourquoi ? Tu es si jeune, tu as tant de choses à vivre.
- Sérieux ? Ma mère est morte, mon père se souvient à peine que j'existe. Je l'avais pas revu en vrai depuis plus d'un mois. Scott me… m'ignore et m'évite. Les profs au lycée me détestent à cause de mon TDA-H. Et vous osez me demander pourquoi, pfffff.
- Stiles, commença Mélissa sans trop savoir quoi dire.
Elle fit un contrôle rapide du goutte-à-goutte du jeune homme et lui prit sa tension.
- Je peux choisir quelqu'un d'autre pour s'occuper de moi ? demanda Stiles en fermant les yeux.
- Je….
- Oui ou non ?
- Oui.
- Alors, je veux l'infirmier Derek Hale. Pas vous. On se connaît, vous ne devriez pas vous occuper de moi.
- Bien. J'aimerais juste… savoir pourquoi Scott et toi ne…
- Je suis gay et j'ai eu le malheur de le lui dire. Il a peur pour son cul, faut le comprendre, il est tellement bandant que je risque de ne pas savoir me retenir et faire de lui ma première victime. Le viol, c'est totalement ce qui me fait planer, ricana Stiles, avec acidité et mépris.
Mélissa haussa les épaules et partit de la chambre en maugréant.
L'infirmier Hale revint en fin de journée.
- Comment allez-vous ? demanda-t-il à Stiles.
- Je m'éclate tellement. C'est mieux que le club med, l'hôpital. Une ambiance de folie dans ma chambre.
Derek leva un sourcil et Stiles pouffa.
- Ça va, merci. Je suis bien content de vous revoir. J'avais pas envie de voir la tronche de Mélissa McCall. J'ai comme qui dirait quelques soucis avec son fils depuis quelques semaines.
- Elle m'a expliquée.
- Ah…
Stiles croisa le regard de Derek Hale et rougit en détournant les yeux. Il soupira et demanda :
- C'est possible que je puisse changer de position ?
- Je peux mettre le lit en position assise. Ce sera plus confortable pour manger. Le repas du soir ne va pas tarder.
- Et comment je mange avec les mains attachées ? demanda Stiles, le ton lourd de sarcasme.
- Je vais vous détacher une main. Je ne peux pas faire plus. Vous êtes… dangereux pour vous-même. C'est ce qui est écrit sur votre dossier.
- Ah…
Derek redressa le lit de Stiles et lui détacha la main gauche. Le jeune garçon en profita pour se gratter la nuque et l'épaule droite.
- Votre transfert à Eichen House est prévu pour demain matin. Un infirmier du centre va venir vous chercher vers dix heures et demie.
- Oh chouette, un mois de vacances payées par mon père. Faudra que je pense à le remercier quand je serai sorti de l'asile de dingues.
- Vous êtes toujours autant sarcastique ?
- Le sarcasme est ma seule défense pour supporter un peu toute la merde qui gravite autour de moi. On ne va quand même pas m'enlever ça aussi. Après ma mère, l'amour de mon père, l'amitié de mon meilleur ami… ex-meilleur-ami, il ne manquerait plus que ça.
Quelqu'un frappa à la porte de la chambre. Derek permit à une femme d'entrer et de poser un plateau sur la tablette du lit de Stiles. Le jeune homme regarda son plat. Un morceau de viande à l'allure étrange, un morceau de pain mou, une salade d'un jaune verdâtre. Super !
- Comment je suis censé manger ce morceau de viande avec une seule main et une cuillère à café ? demanda l'ado en roulant des yeux.
Derek sourit et présenta ses mains à Stiles dans lesquelles il tenait un couteau et une fourchette.
- Oh super, me voilà plus assisté qu'un enfant de deux ans. Ma vie vaut vraiment la peine d'être vécue, mon Dieu.
Derek ne releva pas. Il s'assit sur une chaise à côté du lit de Stiles et entreprit lentement de découper la viande de son patient. Stiles soupira encore et regarda Derek Hale assis tout prêt de lui.
- Vous êtes pas gay par hasard, hein ?
- Non. Je suis un homme marié à une femme que j'aime. Désolé pour vous.
- Dommage, grinça Stiles en prenant sa petite cuillère dans sa main. Vraiment dommage.
- Je suis un peu trop âgé pour vous aussi.
- Oh ça, ça n'aurait pas été un problème pour moi. En plus, mon père se serait peut-être intéressé plus à moi si je sortais avec un homme plus vieux. Qui sait. Mais bon, c'est mort… et puis c'était évident qu'un bel homme comme vous était déjà maqué. J'arrive un peu tard.
- Vous devriez manger, dit Derek en pouffant légèrement. Merci pour le compliment quand même.
- Vous m'avez souhaité un bon anniversaire. Vous êtes la seule et l'unique personne de Beacon Hills à l'avoir Fait. Ça vaut bien un petit compliment.
Derek se leva et sortit quelque chose de la poche de sa blouse d'infirmier. Il planta une bougie dans le morceau de pain et alluma la mèche.
- Sérieux ? demanda Stiles en clignant des yeux pour ne pas verser de larmes.
- J'ai failli oublier. Faites un vœu, vous le méritez.
Stiles ferma les yeux, fit un vœu dans sa tête et souffla sur la bougie dont la flamme s'éteignit aussitôt.
Pas très joyeux ce premier chapitre, désolé.
Quelques parties de cette fic seront un peu sorties de mes propres expériences de vie. J'en dis pas plus, ça n'en vaut pas la peine.
Je remercie aussi tous les gens qui sont derrière moi pour cette fic. Qui lisent avec engouement les passages que je leur passe à lire. qui me donne leur avis qui m'aident énormément.
Bisous à tous et à dimanche
Kitsune
et bien sûr (je déteste faire ça, mon dieu) les rws sont très appréciées pour savoir ce que je peux améliorer, ce que je peux changer pour que le récit, les idées et l'écriture soient meilleurs. N'hésitez pas, même si c'est pour du négatif (constructif). je prends volontiers chaque remarque en compte. Je ne mords pas.
encore une chose, c'est une vidéo de VoidStiles, plus précisément la musique de la vidéo qui m'a donné l'idée d'écrire cette fic.
Félix Cartal & Clockwork- The Fire (Apex Rise Trap Remix) feat. Madame Buttons.
si jamais, sur ma chaîne Youtube, j'ai créé une playliste Close Your Eyes et la chanson citée plus haut apparaît en premier.
