Disclamer= Bones ne m'appartient aucunement, encore moi les personnages. Bref rien ne m'appartient hors mi l'idée d'écrire cet OS.


Comment ai-je pu m'imaginer et me persuader qu'entre lui et moi, il n'existait rien de plus qu'une grande amitié. Comment ai-je pu refuser à admettre une vérité qui était pourtant si évidente pendant toutes ces années. Comment ai-je pu penser que mon bonheur se trouverait auprès d'un autre, surtout car lui méritait de trouver le sien auprès d'une autre femme. Comment ai-je pu rester si longtemps aveugle alors que j'avais déjà du mal à supporter de ne pas le voir, de ne pas avoir de ses nouvelles, de ne pas l'avoir près de moi et encore moins de l'imaginer dans les bras d'une autre. Ressentait-il la même chose quand j'étais loin de lui, quand je partais dans les bras d'un autre homme ?

Bien évidemment qu'il ressentait la même chose, son attitude à ces moments là était tellement loin de celle de l'homme que je connaissais depuis tant d'années. J'aurais du m'en douter, mais si je veux être honnête avec vous et avec moi-même, je m'en étais bien aperçue mais je me refusais obstinément à l'admettre. Niant à tout va les sentiments que j'éprouvais à son égard et criant à qui voulait bien l'entendre que lui et moi n'étions que des partenaires et de très bon amis.

Peur de ses sentiments, peur d'être à nouveau trahis, blessée, abandonnée par quelqu'un que j'aime, alors que je savais parfaitement que je pouvais lui faire confiance à lui plus qu'à n'importe qui d'autre sur cette terre, mais surtout par peur de mes propres sentiments. Peur de ne pas savoir l'aimer, de ne pas être capable de l'aimer aussi fort que lui m'aimait, peur de ne pas l'aimer autant que l'homme fantastique qu'il est mériterait d'être aimé.

J'ai niée mes sentiments, je l'ai repoussé plusieurs fois, et sans aucun doute fait souffrir à de nombreux reprises, et malgré tout cela il a toujours était présent pour moi. Me soutenant dans les moments difficiles, m'apprenant à m'ouvrir plus aux autres, m'encourageant et me protégeant dans toutes les situations. Tout ce que nous représentions l'un pour l'autre était tel que j'avais peur de le perdre, je n'étais pas comme lui avec cette fois inébranlable en dieu, cet espoir qu'un nous pourrait fonctionner, que notre nous pourrait être le plus beau, le plus fort mais surtout le dernier de nos vies. Je n'étais pas prête à prendre le risque de perdre ce lien si fort qui nous unissait déjà pour une histoire qui n'était pas certaine de tenir.

Il m'a fallut tant de temps loin, très loin de lui pour m'en rendre compte. Tant de temps et de distance pour enfin percer ces œillères dont je m'étais affublée pour accepter mes sentiments. J'ai cru mourir quand j'ai pris conscience qu'il était certainement déjà trop tard, cette femme était tellement importante dans sa vie, elle occupait une place différente de celle de ses ex petites amies. Leurs histoire me paraissait si forte si belle, que j'ai pensé avoir eu une nouvelle fois raison, qu'une histoire entre nous n'aurait mené qu'à la perte de notre amitié complice, même si de part la présence de cette femme, notre lien avait déjà pris un sacré coup.

Mais une fois de plus, nous nous sommes retrouvés plus complice que jamais, retrouvant notre nous d'avant, les choses ont encore une fois changées mais cette fois-ci la balance à penchée du bon côté. Aujourd'hui notre nous d'amitié s'est renforcé par notre une nouvelle forme de nous. Le nous d'une histoire d'amour née de la plus forte des amitiés.

Tempérance Brennan


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