Yo ! Bonjour à tous ! Après ma fic de l'héritage, je ne peux plus me passer d'écrire, je vous présente donc cette deuxième fic de ma part, incluant toujours un OC féminin : je vous présente Mélody Bloom, jeune adolescente de 18 ans, à la recherche de sensations fortes. Cette fiction sera assez différente de ma première, elle sera plus...agressive, et autant vous dire que certains dialogues seront assez salés ! Je reste toujours dans l'univers de 2k14, j'adore l'univers de 2k14 ! Hum, bref, il faut savoir que pour Casey Jones, j'ai gardé le physique de la série de 2003, autrement dit : cheveux mi-longs, noirs et yeux bleus ! April n'aura aucun intérêt dans cette histoire, elle ne connait même pas l'existence de nos mutants préférés, ici! Bon, j'ai assez parlé, place au premier chapitre ! Je vous livre cette deuxième fic de ma part, en espérant qu'elle vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
DEUX MASQUES POUR LA JUSTICE
CHAPITRE 1 : DEMOISELLE EN DÉTRESSE ?
Minuit. La nuit fraîche et lugubre était tombée depuis bien longtemps sur la ville de New York. Les sirènes retentissaient, les passants riaient à gorge déployée. Casey Jones se tenait sur un des buildings de Manhattan, le visage grave derrière son masque de hockey, attendant patiemment sa première infraction de la soirée. Ses yeux bleus parcouraient les diverses ruelles qui se présentaient à sa vue, ses cheveux noirs longeant son masque mortuaire abîmé par le temps. Il serrait avidement sa crosse entre les mains, réveillant sa douleur au poignet. La veille, il avait réussi à arrêter une bande de voyous qui saccageait un petit commerce, il en a payé le prix : poignet fêlé, de nombreux coups, quelques éraflures sur les bras, bref, la routine. Enfin, les premiers hurlements de la soirée se firent entendre, éveillant un sourire sur le visage blessé du justicier. D'après lui, l'agression avait lieu deux ou trois rues plus loin. Les écarts entre les immeubles n'étaient pas bien grands, c'était facile pour lui. Il prit son élan avant de bondir de toit en toit pour enfin atterrir maladroitement dans une allée sombre. Une adolescente, plus jeune que lui à vue d'œil, aux cheveux noirs coiffés en queue de cheval, se faisait agresser par trois hommes ivres. La donzelle se débattait comme elle le pouvait, agressive, donnant du fil à retordre aux malfaiteurs, qui ne devaient pas avoir plus d'une trentaine d'années, ce qui écœura d'autant plus Casey, car la jeune fille devait sûrement avoir moins de vingt ans.
-Mais c'est qu'elle mordrait ! Fit sarcastiquement un des hommes saoul.
-Peut-être qu'un pain en pleine face la calmerait ?
Sur ces mots, la jeune femme, vexée, balança son poing dans la figure de l'un de ses agresseurs, qui chuta maladroitement sur le sol en se maintenant le nez, qui eut pour effet de faire doucement rire Casey. Elle pouvait presque se débrouiller toute seule si un de ces imbéciles n'avait pas sorti son arme blanche à la lame affûtée...
« Ah, c'est à mon tour ! » se dit le justicier en resserrant davantage la crosse dans ses mains.
Il se racla bruyamment la gorge, signalant ainsi sa présence. Les deux autres hommes encore debout se retournèrent, atterrés.
-T'es qui toi ! Vociféra grossièrement l'un d'eux.
-Ton pire cauchemar, ma beauté...
La jeune femme observait avec appréhension l'homme masqué qui était venu la secourir. Elle crut rêver. C'était bien lui ? Le "Héro de la nuit" qui passait aux informations? Il avait l'air au moins aussi fou que ses agresseurs. Casey fit tournoyer sa crosse de hockey, une lueur de défi dans le regard.
-J'vous attends ! Annonça le justicier.
L'homme qui tendait le couteau fonça d'un pas mal assuré vers Casey dans un cri de guerre pitoyable, il avait juste à balancer sa crosse dans son estomac afin de le plier en deux. Le deuxième voyou, constatant qu'il n'avait aucune chance contre le timbré au masque de hockey, attrapa fermement la jeune femme en la maintenant contre le mur par le cou, resserrant son étreinte progressivement.
-Vas-y, approche et je la tue ! Menaça-t-il d'une voix pâteuse et imbibée d'alcool.
Mais décidément, ces types n'avaient vraiment pas choisi la bonne personne ce soir-là, la prisonnière reprit bien vite ses esprits avant d'envoyer un coup de genou douloureux dans les parties intimes de son agresseur, surprenant le justicier masqué qui en lâcha presque sa crosse.
Une fois les hommes mis hors d'état de nuire, la jeune femme se tourna vers son sauveur.
-Deux à un, j'ai gagné, fit elle avec un léger sourire en coin.
Confus, Casey ne sut trop quoi répondre. Il s'attendait à un « merci » ou à un « espèce de taré », comme il avait l'habitude d'entendre, ou même à des sanglots, mais pas à ça.
-Tu viens de te faire agresser...t'as pas un peu envie de pleurer et de rentrer chez toi ? Demanda Casey avec évidence.
-Tu as vu à quoi j'avais affaire, franchement ?
Casey renifla, amusé. Cette fille ne manquait pas de toupet.
-Cool, le masque. Complimenta la jeune femme.
Jones en resta stupéfait. Lorsqu'il sauvait des individus, ceux-ci avaient plutôt tendance à l'insulter de timbré, et non de le complimenter sur sa tenue vestimentaire.
-Euh, merci ? Écoutes, je dois y aller, j'ai d'autres chats à fouetter, alors...
-Alors c'est toi, le « fanatique de l'autodéfense » dont tout le monde parle aux infos ?
Casey s'immobilisa. Son job de justicier lui prenait un temps fou, il risquait sa vie chaque nuit, gagnant ainsi de nombreuses blessures, plus ou moins graves. Il en avait assez de se faire insulter, alors qu'il sauvait des dizaines de vies en une seule nuit.
-Mêle-toi de tes affaires ! Lança-t-il sèchement. Rentre chez toi, je te rappelle que t'as bien failli avoir des emmerdes ce soir !
La jeune femme, qui répondait au nom de Mélody, résista à l'envie de lui envoyer une insulte bien cinglante. Elle se contenta d'observer son sauveur de ses yeux marron. Les bras de celui-ci étaient constellés de bleus et d'écorchures en tous genre.
-Ne me dis pas que tu fais ça...tous seul?
-Mais je rêve, je t'ai dit de te mêler de tes affaires ! Tires-toi de là !
Mélody fronça les sourcils avant de quitter la ruelle d'un pas agressif.
-Tu m'as donné un bon coup de main ce soir, alors je vais éviter de te traiter de tous les noms...n'empêche que t'es un crétin !
Casey regarda la jeune femme s'éloigner, perplexe. Ben celle-là, elle n'avait pas la langue dans sa poche !
Michelangelo et Raphael se faisaient face, le visage concentré, impassible, paré à tout mouvement annonciateur. La tortue au bandeau orange mordillait sa langue, attentive, tandis que le mutant impulsif tordait son visage dans une expression de concentration extrême.
-Et bam ! S'exclama le benjamin, les ciseaux coupent la feuille, la dernière part de pizza est pour moi, frangin!
Victorieux, Michelangelo mordit dans sa pizza à pleines dents, en prenant bien soin de fixer son frère cadet, qui avait croisé les bras, mécontent d'avoir perdu la manche.
-Décidément, tu es vraiment nul à ce jeu, Raph, se moqua gentiment Léonardo.
-Oui, enfin, ce « jeu » comme vous dites, résulte d'un parfait hasard, et non d'un vrai jeu, il n'a donc aucun intérêt, intervint Donatello.
-Bien sûr que si ! L'intérêt, c'est que je ridiculise Raph et que je dévore ma part de pizza juste sous son nez pour le faire enrager !
Donatello leva les yeux au ciel, ça n'avait absolument aucun sens pour lui.
-Ne m'cherche pas trop, Mikey, pesta Raphael, tu sais très bien que ça peut mal finir !
De ses trois frères, Michelangelo était celui qui adorait jouer avec les nerfs de Raphael, et Raph, lui, profitait de l'occasion pour se battre avec son benjamin et lui coller une raclée, comme il aimait le faire.
Alors que ses fils se distrayaient dans un joyeux chahut, Splinter méditait dans le dojo, soucieux. Depuis plus de deux ans, un gang avait fait son apparition dans les rues de New York : les Dragons Pourpres. Malgré les compétences de ses fils, le vieux rat ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter : la plupart des membres de ce groupe étaient des jeunes adultes, voire, des adolescents, qui prenaient plaisir à faire régner la terreur. Leur but ? Splinter n'en savait rien. Effrayer les gens, faire du mal autour d'eux...peu importe la raison pour laquelle ils terrorisaient la ville, ils devaient être mis hors d'état de nuire. Et pour ça, ils devaient venir à bout de leur chef, encore inconnu pour eux à ce jour.
Il était très tard lorsque Casey rentrait enfin dans son piteux appartement. Il soupira un grand coup tandis qu'il déposait son sac à l'entrée. Il s'allongea lourdement sur son lit aux couvertures usées, sans même prendre le temps d'enlever ses bottes et fixa intensément le plafond, pensif.
«Ne me dis pas que tu fais ça...tout seul?» repensa-t-il.
Si, malheureusement. Ça faisait déjà quelques années que c'était comme ça. Casey commençait les nuits à partir de vingt deux heures, puis s'arrêtait vers une heure du matin. Il lui arrivait de croiser les frères lors de ses patrouilles nocturnes, mais oui, il les faisaient bel et bien seul, même si Raphael venait se joindre à lui de temps à autre. Léonardo l'avait souvent sermonné pour cela, d'ailleurs. De nombreuses fois il lui avait proposé qu'il se joigne à eux, mais Casey était un humain, il n'avait pas les mêmes aptitudes qu'un ninja. Il ne tiendrait pas le rythme. Même Raphael l'avait mis en garde plus d'une fois.
« Tu sais mon pote, il y aura un jour où tu vas vraiment morfler, tu vas te faire avoir, et là, on sera peut-être pas là pour t'aider... », lui avait-il dit.
« Je devrais peut-être poster une annonce dans le journal », se disait Casey, moqueur, « recherche acolyte pour rondes de nuit, non rémunéré, cassages de gueules garantis ».
Sur cette pensée, le gardien de New York ferma ses yeux avant de sombrer dans un lourd sommeil, se préparant à subir de nouvelles courbatures à son réveil, comme chaque matin.
Voilà pour mon premier chapitre ! Je sais, il est assez court, mais je voulais surtout vous présenter la situation et voir un peu si le concept plaît! Alors? Est-ce que ça vous donne envie de savoir la suite? N'hésitez pas à me laisser vos impressions, vous savez à quel point ça me fait plaisir!
Bye, portez-vous bien !
~Nifelheim
