Auteur : Patpat.

Source : Gravitation

Paring : Yûki Eiri / Shindô Shûichi (comme d'hab, quoi…)

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, hélas. Ils sont à Maki Murakami. Mais l'histoire est à moi ainsi que le personnage de Sean Hatcher (puis quelques autres qui apparaîtront plus tard).

Résumé : Après avoir tué Kitazawa, Eiri n'est pas retourné au Japon et a même coupé les ponts avec sa famille. Il est devenu prof à l'Université de New York. Sa petite vie tranquille est bouleversée lorsqu'il s'éprend d'un jeune étudiant nouvellement arrivé du Japon, Shindô Shûichi. Comment tout cela va-t-il évoluer pour ce Yûki devenu japanophobe et même homophobe ?... UA.

Notes : Ohayo ! Voilà il est 3h26 du matin alors que je commence à recopier ce chapitre que j'avais écris depuis quelques semaines déjà. Cette fanfiction me tient vraiment à cœur, allez savoir pourquoi… Sans doutes parce qu'il s'agit encore d'un amour interdit, et pas seulement parce qu'il s'agit d'homosexualité. Vous allez vite découvrir pourquoi. Pour ceux et celles qui aiment voir notre Yûki sadique et un Shûichi un brin rebelle, vous allez être servis, du moins au début. Si cette fic est classée drama, je tiens à vous rassurer, personne ne meurt… Du moins pas pour l'instant (hihi !). Bon j'arrête où je vais tout vous raconter. Je tiens aussi à m'excuser d'avance pour l'éventuelle irrégularité de mes envois de chapitres car voyez-vous j'ai déjà quelques fanfictions en cours. De plus, je vous ai promis une suite à « Ze veux un bébé » qui est aussi en cours d'écriture (j'en suis au deuxième chapitre…). Bien, bonne lecture et à tout à l'heure pour la note de fin…

Pensées en italique Dialogues en gras.

Chapitre 1 : Premier jour, premières rencontres.

Quel horrible temps, se lamenta intérieurement Shindô Shûichi, en se rendant au bâtiment administratif du Campus de l'université de New York. Il venait d'arriver aux Etats-Unis. La veille, il avait débarqué sur le sol américain, et comme sa chambre d'étudiant ne serait libérée qu'aujourd'hui, il avait dû passer la nuit à l'hôtel. Après avoir annoncé son arrivée au bureau des inscriptions et confirmé le choix de ses cours pour le semestre à venir, il pourrait emménager dans son nouveau chez lui. Le campus était gigantesque et heureusement pour lui, il y avait de nombreux panneaux indicateurs, alors il n'eut pas trop de mal à trouver son chemin. En effet, son anglais étant encore (mais plus pour longtemps, il espérait) assez limité, il préférait éviter de se ridiculiser en demandant son chemin. Pourtant, on était quand même déjà loin du Shûichi nul en anglais ; depuis qu'il avait obtenu sa bourse après avoir réussi ses examens de justesse, il avait passé son temps à travailler son anglais. Il comprenait très bien cette langue désormais, la maîtrisait à peu près à l'écrit mais avait encore quelques difficultés à l'oral (Note de Pat : un peu comme moi sauf que je maîtrise aussi l'écrit !). Il s'était donné tout ce mal dans le seul but de quitter le Japon : là-bas, son meilleur ami, Nakano Hiroshi, avait intégré l'université nationale de médecine. Sur le coup, Shûichi avait perçu cela comme une trahison puisque ensemble, ils s'étaient jurés de devenir musiciens professionnels. Hiro avait un jeu de guitare unique et on avait souvent dit à Shûichi qu'il avait une voix merveilleuse, mais malgré tout, Hiro avait renoncé à ce rêve pour réaliser celui de ses parents : devenir médecin. Alors, le jeune Shindô s'était dit que lui aussi devait prendre sa vie en main.

Il arriva bientôt au bâtiment administratif et dû rejoindre la looooongue file d'attente qui patientait devant le bureau des inscriptions. Heureusement, ça avançait relativement vite et ce ne fut QUE au bout de 1h45 qu'il put passer devant la secrétaire. De prime à bord, elle avait l'air du prototype de la parfaite fonctionnaire, c'est-à-dire peu avenante, voir même un peu sèche.

Bonjour… dit Shûichi.

Bonjour, répondit froidement la femme sans lui accorder le moindre regard. Qu'est-ce que vous voulez ?

Je suis un étudiant étranger, je m'appelle Shindô Shûichi : je viens du Japon. On m'a demandé de passer annoncer mon arrivée et confirmer mon orientation, expliqua le jeune homme dans un anglais quasi-parfait (avec le temps qu'il avait passé à attendre il avait eut le temps de préparer ce qu'il dirait).

Sans lui accorder la moindre réelle attention, la vieille secrétaire cachée derrières ses lunettes à la monture affreusement voyante, sous sa mise en plie choucrotée dont la coloration cuivrée virait dangereusement au violet commença à chercher sur son ordinateur en marmonnant :

Sushi Chinois… Chinois…

Pourquoi elle parle de sushis chinois ? C'est japonais le sushi, d'abord !

Désolée mon garçon, tu n'es pas sur la liste des inscrits, annonça-t-elle sans même lever les yeux vers lui.

Vous n'avez pas dû bien regarder madame, car je--

Je te dis comment faire ton boulot, petit ? Non ! Alors au suivant !

Tandis que le jeune homme juste derrière Shûichi dans la file s'avançait pour prendre son tour, le japonais tira de la poche arrière de son Jean's une enveloppe pliée en trois et la plaqua sur le comptoir derrière lequel la secrétaire et son vieil ordinateur pourri (genre 10Go, Windows 95, 256 Mo Ram et à peine 1Ghz de puissance… le dinosaure quoi !) se tenaient.

Si j'étais pas inscrit, pourquoi j'aurais reçu ce courrier m'annonçant la confirmation de mon inscription et de ma bourse d'étude à la section « Art et Musique de l'Université de New York » ! s'agaça le jeune homme.

Pour la première fois il sembla avoir capté l'attention de la femme qui jusqu'alors lui était restée indifférente. Elle leva les yeux vers lui puis les posa sur la lettre. Elle s'en saisit, l'ouvrit et la lut en moins de 10 secondes.

Mmh… En effet, vous êtes inscrit…

C'est bien ce que je vous disais ! répliqua Shûichi, tentant de garder son sang froid.

Mais si vous m'aviez donné votre VRAI nom, j'aurais trouvé tout de suite ! rétorqua la vieille, remontant ses lunettes sur son nez.

Comment ça ?

Tu t'appelles Shindô Shûichi et toi tu m'as dit Chinois Sushi…

N'importe quoi ! C'est pas de ma faute si vous êtes sourde comme un pot !

Quoi !

Vous voyez bien ! Sourde comme un pot !

Ola ! Qu'est-ce qui se passe ici ? intervint un homme, surgissant derrière la secrétaire.

Ce jeune homme me fait des difficultés, Mr Smith, répondit celle-ci, avec une douceur hypocrite.

C'est faux ! se défendit Shûichi. Elle m'accuse de lui avoir menti sur mon identité…

L'homme prit la lettre et la parcourut à son tour avant de sourire.

Oh ! Konnichi wa, Shindô Shûichi-san ! lança-t-il d'un ton avenant. Je suis Mr Smith (1), l'adjoint de Mr Kirk (2), le doyen. Soyez le bienvenue à New York !

Euh… Merci…répondit Shûichi, quelque peu confus par ce soudain changement d'attitude à son égard.

Mr Smith se tourna vers la secrétaire et lui ordonna :

Veuillez traiter ce jeune homme avec davantage de considération, s'il vous plait. Il a fait un long voyage pour étudier dans les meilleures conditions, pas pour être accueilli aussi sèchement ! Faites honneur à notre établissement.

La vieille acquiesça tandis que l'homme repartait après avoir adressé un dernier salut

en une jolie courbette à un Shûichi tout décontenancé par l'efficacité de ce « Mr Smith ».

Bien, Mr Shindô. Voilà, votre arrivée ici est validée. A compter de maintenant, vous êtes un étudiant de cette faculté. Cependant, il vous faut un minimum de trois matières, dit la secrétaire d'un ton largement moins agressif. Vous n'avez choisi que « Musique et Chant » et « Anglais Appliqué ». Etant donné votre cursus, vous n'avez le choix qu'entre « Danse classique », « Sculpture sur poterie et Macramé » (3) et « Littérature moderne ».

Quel choix cornélien… Hum… Moi en tutu… Moi en train de tripoter de la glaise et de faire mumuse avec des ficelles…Moi, tranquillement assis avec mon café et mon petit pain au lait à écouter un prof parler… pensa Shûichi avec ironie. Je préfère écouter un vieux con nous parler du dernier Best-seller de Stephen King (Note de Pat : c'est à peut près le seul auteur américain qu'il connaisse ;p). Et avec un peu de chance, ça me permettra d'améliorer mais paroles pour mes chansons…

Je vais prendre la littérature moderne alors, annonça-t-il.

Bien, je vous imprime votre emploi du temps, et voilà votre carte d'étudiant. Vous aurez cours avec le professeur Tarja Turunen (4) pour le chant, le professeur Erwan McGregor (5) pour l'anglais et avec le professeur Eiri Yûki pour la littérature.

Yûki Eiri ? s'étonna Shûichi. Il est japonais ?

Oui. Mais il n'en a pas l'air…

Elle lui tendit l'emploi du temps ainsi que la lettre et la carte d'étudiant avant de reprendre :

Vous irez retirer la clé de votre chambre à la conciergerie du bâtiment Washington, votre foyer de résidence sur le campus.

Ok ! Au revoir.

Là-dessus, Shûichi s'en alla en empochant les précieux documents.

XXX XXX XXX

C'était la fin de l'après-midi et Shûichi, après avoir été chercher sa clé, était parti à l'hôtel récupérer ses bagages. Cela faisait une heure déjà qu'il avait investi son nouveau logement qu'il devrait partager avec un camarade de chambre. Apparemment, ce dernier avait déjà pris le temps de s'installer, occupant le lit cotre le mur pour laisser à Shûichi celui près de la fenêtre. Le japonais était en train de finir de ranger ses vêtements dans son placard quand un jeune homme, d'environ 1,75m, plutôt belle gueule (le genre qui plait aux filles), entra dans la chambre. Il avait les cheveux châtains, coupés courts dans la nuque mais avec de longues mèches plus claires tombant sur son visage, et des yeux gris orage qui lui donnait un air mystérieux malgré l'expression joyeuse sur les traits harmonieux de son visage. Il avait un discret piercing à l'arcade droite et un tatouage du côté gauche de son cou représentant une araignée sur sa toile.

Hé ! Salut ! lança-t-il à Shûichi. Alors c'est avec toi que je vais partager la chambre ?

Euh… Oui… On dirait bien, répondit le garçon aux cheveux roses d'un ton un peu hésitant mais en souriant tout de même face à l'enthousiasme du nouvel arrivant.

Moi, c'est Sean Hatcher, première année de biologie moléculaire. Accessoirement, je suis DJ dans une boîte sympa de Greenwitch Village.

Et moi, c'est Shûichi, Shûichi Shindô. Première année d'art et musique. Auteur et interprète à mes heures.

C'est cool, ça ! Tu dois avoir du talent pour faire partie des rares chanceux à avoir été admis à la section art et musique de cette fac, s'enthousiasma le dénommé Sean en se laissant tomber sur son lit. Si ça t'intéresse, j'ai des potes et un de mes frères, Patrick, qui travaillent dans un studio. Tu pourrais leur faire une cassette de démo. Ils pourraient te faire chanter un essai…

C'est sympa… Merci… accepta Shûichi de bon cœur, en tirant de sa valise quelques rouleaux.

C'étaient des posters, notamment du légendaire groupe nippon, Nittle Grasper.

Ca ne te dérange pas si j'en accroche deux ou trois ? s'inquiéta le japonais.

Non, bien sûr ! C'est aussi ta chambre. Et puis, je me suis pas gêné pour afficher mes posters des Dark Saïans (6

T'es fan de ce groupe ? demanda Shûichi en jetant un coup d'œil aux posters.

Ouiiiiiii ! s'exclama Sean, en exctase. Elles sont super! Ma préférée c'est la guitariste, Miri Johanson, mais il parait qu'elle a un petit-ami.

Au Japon, elles sont un peu connues, affirma Shûichi en regardant le poster au-dessus du bureau de son camarade sur lequel posaient quatre jeunes femmes, toutes vêtues de noir.

L'une était brune, avec des yeux bleu clair, il s'agissait de la chanteuse puisqu'elle tenait un micro. Au second plan, il y avait une jolie blonde aux yeux couleur miel ; étant donné qu'elle portait sa guitare, Shûichi en déduit qu'il s'agissait de la fameuse guitariste. Il devait admettre que Sean avait bon goût… Enfin, au troisième plan, une rousse aux yeux verts et à l'allure sexy se tenait derrière un synthé et une autre demoiselle aux cheveux châtains avec des yeux noirs profonds jouait de la batterie. Shûichi avait déjà eu l'occasion d'entendre 2 ou 3 chansons de ce groupe de rock-métal. Les paroles étaient belles et touchantes, et les mélodies abouties et entraînantes. A l'évidence, en occident, les Dark Saïans étaient très populaires.

Hum… Donc, tu viens du Japon… en déduit Sean, tirant Shûichi de sa réflexion nostalgique.

Oui, je suis arrivé hier.

Tu ne dois connaître personne ici.

C'est vrai, je commence déjà à me sentir un peu seul. Ma famille et mes amis me manquent mais j'espère que j'arriverai à vite m'en faire ici.

C'est déjà fait ! Pour ma part, je te considère d'hors et déjà comme un ami, dit simplement Sean d'un air jovial.

C'est vrai ?

Bien sûr. Je te ferai visiter le campus, aujourd'hui, si tu veux. J'habite le New Jersey alors j'ai souvent eu l'occasion de venir en repérage pendant l'été, proposa l'américain en se levant pour aider Shûichi à afficher ses posters.

C'est quoi, ça, Nittle Grasper ? demanda innocemment Sean en en déroulant un.

QUOI ! « C'est quoi, Nittle Grasper ? » ! s'indigna Shûichi. Nittle Grasper ! C'est le groupe le plus parfait du monde ! Avec le génial Seguchi Tohma, la pulpeuse Ukaï Noriko et surtout le surdoué du chant, le dieu des dieux de la chanson : Sakuma Ryûichi ! Comment peux-tu ne pas connaître ces trois titans de la musique !

Eh ! T'emballe pas, Shûichi… T'auras qu'à me faire écouter leurs CDs.

La soudaine crise d'hystérie du garçon aux cheveux roses s'évapora comme un flocon de neige au soleil (Note de Pat : il est beau le clin d'œil, hein !).

T'as raison, tu vas écouter et tu vas adorer ! s'exclama Shûichi en serrant amoureusement contre lui un poster collector du chanteur des Grasper.

Tu sais, lui, je le connais ! affirma Sean en désignant l'image que tenait le japonais.

C'est sûr, depuis qu'il a lancé sa carrière solo aux USA, Ryûichi Sakuma ne peut qu'être populaire.

Oui, y'a ça, mais c'est aussi parce qu'il est ami avec MA Miri d'amour… dit l'américain en plaquant ses mains sur ses joues, des petits cœurs dans les yeux.

Tu me feras écouter la musique des Dark Saïans, en échange, suggéra Shûichi de bon cœur, un sourire aux lèvres.

Bien sûr ! s'exclama joyeusement Sean en fixant le poster de Sakuma au-dessus du lit de son ami japonais.

Lorsqu'il se retourna vers Shûichi, il remarqua un petit sourire triste sur le visage de celui-ci tandis qu'il regardait une photo. Intrigué, Sean s'approcha pour voir ladite photo.

C'est ma petite sœur Maïko, mon meilleur ami Hiro et moi. On était au parc d'attraction d'Odaïba. Comme je devais partir, ils ont décidé de me faire passer une super journée avant mon départ.

Vous aviez l'air de bien vous amuser…

Ouais… C'était super !

Et si on allait boire un café après avoir installé tes affaires ? proposa Sean.

XXX XXX XXX

Après environ 2heures passées à déballer les affaires de Shûichi, les deux nouveaux amis allèrent à une des cafétérias du campus pour prendre un verre. Le japonais sirotait un chocolat chaud et l'américain, un bon cappuccino. Ils échangèrent des anecdotes sur leur enfance respective et parlaient avec véhémence de leur passion commune : la musique.

Alors comme ça, tu es déjà monté sur scène pour chanter ? s'étonna Sean.

Oui, à deux reprises avec Hiro qui jouer de la guitare. C'était le bon vieux temps quoi…

Et donc, aujourd'hui, il est en fac de médecine à Tokyo…

Ouaip. Et moi je fais des études d'art à l'autre bout du monde. Mais et toi, si tu aimes autant la musique, pourquoi tu as choisi la biologie moléculaire ?

Je suis un fana de sciences. Et puis, si j'aime la musique, je ne m'implique pas vraiment… Je ne fais que passer de bons disques en boîte et à la rigueur, je fais de petits arrangements avec mon ordi.

C'est pour ça, tout ce matériel informatique sur ton bureau ?

Oui. Et puis, ça me sert aussi à faire des simulations pour la bio, répondit Sean en buvant une gorgée en même temps que Shûichi.

Le japonais vit son camarade jeter un coup d'œil à sa montre. Il en fit autant pour voir qu'il était déjà 18h passées.

C'est l'heure du bizutage des candidats aux fraternités de l'université. Un de mes grands frères, John, qui est en 1ere année de Master, m'a dit que c'était très drôle à voir. Tu veux venir ? proposa Sean.

Oui, si on ne risque rien… accepta Shûichi.

Ce ne sont que ceux qui sont assez débiles pour se porter candidats qui risquent l'humiliation la plus totale. Et puis, ça te changera les idées. On pourra prendre des photos avec mon numérique et on les enverra sur Internet pour que le monde entier les voie ! Niak Niak !

Hum… OK !

Là-dessus, le garçon aux cheveux roses et son ami brun se levèrent et quittèrent précipitamment la cafétéria. Sean parvint à esquiver les quelques personnes qui se trouvaient sur son passage et Shûichi aurait pu en faire autant si au dernier moment, un homme plutôt grand ne s'était dressé sur son chemin, comme sorti de nul part. Il le percuta violemment, manquant de tomber et de le renverser dans sa chute. Le japonais recula, un peu sonné pendant un instant, avant de lever les yeux vers l'homme qui lui faisait face, l'air en rogne. Sur le coup, Shûichi fut saisi par la beauté naturelle de ce jeune homme qui devait faire dans les 1,85m à vu de nez. Il avait les cheveux dorés et ses yeux avaient la couleur de l'ambre. Les traits de son visage étaient fins et sa peau, claire. Il lui adressait un regard furieux, attendant à l'évidence de plates excuses, ce que Shûichi lui donna.

Gomen nasaï. Heu… Je veux dire… Excusez-moi.

Le regard du blond changea de la colère à la hargne. Pourquoi il me fixe comme ça ? C'est pas des excuses qu'il voulait ?

Bon, Shûichi, tu viens ! s'impatienta Sean, un peu plus loin.

Reprenant ses esprits, le garçon aux cheveux roses préféra ne pas se prendre la tête davantage avec ce mec bizarre qui semblait lui en vouloir à mort pour pas grand-chose. Une petite bousculade, c'est pas la fin du monde ! pensa-t-il en le contournant pour repartir en courant avec Sean. Il était déjà loin, si bien qu'il n'entendit pas le grand blond jurer entre ses dents :

Tsss… Sale Niakoué ! (7

Hum… Mais, professeur Yûki, vous aussi vous êtes japonais ! fit remarquer Marcus Finch, l'assistant dudit professeur.

J'ai l'air d'être japonais ? demanda sévèrement le blond en se tournant vers Marcus.

Euh… Non…

Alors ta gueule !

Ndla : Pour les noms je me suis tapé un fou rire, vous allez comprendre pourquoi : (1) Mr Smith je le vois bien habillé en noir, l'air sévère, comme THE Mr Smith de « Matrix ». (2) Pour Kirk, ça m'est venu en cours de philo ! Pensez à StarTrek ! (3) Là j'ai un peu déliré en pensant aux Sims2 Académie. Vous n'avez jamais lu les sujets d'études à chaque semestre ? C'est tordant. (4) Bon, Tarja Turunen me fascine… Pour ceux qui ne connaissent pas c'est la chanteuse de Nightwish… Elle a une voix de soprano qui se marie à la perfection avec le néo-classique métal à tendance gothique de ce groupe. (5)L'allusion au beau Ewan McGregor est évidente mais j'ai mis Erwan car sinon ça fait trop… copyright ! (6) Ce groupe est pour moi ce que sont les Grasper pour Maki Murakami ! C'est moi qui les ai créé de toutes pièces, chaque membre à son style, sa personnalité, son histoire… Si vous voulez en savoir plus, vous inquiétez pas, vous les verrez dans mon autres fic, la suite de « Ze veux un bébé » (la honte j'ai toujours pas trouvé de titre !) et ici les Saïans ont un rôle important… (7) Ce sobriquet pas du tout affectif était donné par les Alliés aux japonais durant la seconde guerre mondiale. En gros c'est aussi insultant que « Chintock » pour les chinois…

Notes : Voilà, c'est fini ! Vous en avez pensé quoi ? Le deuxième chapitre est déjà fini alors si ça vous a plu, dites le moi et je poste. J'ai aussi déjà commencé le troisième… Enfin voilà quoi ! Bon je passe un tit coucou à mes supporters habituels : Drudrue, Emaya, et mes lecteurs de longue date ! N'oubliez pas ma petite review s'il vous plait ! Have fun and Peace ! Pat'.