Les joies et les peines d'Éric Taylor
Note de l'auteur : Cette histoire reprend les détails de la vie d'Éric évoqué dans ma première fanfiction « un destin mise à l'épreuve » mais il n'est pas nécessaire de l'avoir lu pour comprendre cette nouvelle fanfiction.
Les personnages principaux ne m'appartiennent pas mais sont la propriété de la FNL. Tout personnage non présent dans la version originale FNL m'appartient. Cette fanfiction a un but de divertissement et non un but lucratif.
EPILOGUE
Mary et John Taylor s'étaient rencontrés à la fac à Dallas. Très vite, John demanda Mary en mariage. Ensuite, John trouva un travail de chercheur pharmaceutique dans le département de la paralysie à Houston, Mary le suivi. Mary n'eut pas le temps de trouver un emploi puisqu'un mois plus tard leurs emménagements, elle apprit qu'elle attendait un enfant. Éric Taylor naquit le 17 septembre 1965.
Les treize premières années d'Éric Taylor étaient remplies de tous ce qu'un enfant pouvait espérer de mieux pour grandir, des parents attentionnés et à l'écoute, une bande d'amis inséparable, beaucoup de petite copine, de bons résultats à l'école. Éric cultivait deux passions dans sa vie : le dessin et le football. Il suivait des cours de dessin privé, trois fois par semaine et tous les weekends, il avait entrainement avec l'équipe de la League des Pop Warner de Houston. Mi-aout, Éric intègre le Houston High School et jouera pour l'équipe lycéenne des cougars, tout en continuant le dessin en option.
Un équilibre familial sain et rempli de projet, jusqu'au jour où leurs vies familiales basculèrent
CHAPITRE 1.
17 Septembre 1979.
Comme tous les matins, Mary et John Taylor prenaient tranquillement leurs petit déjeuner dans la grande cuisine, quand Éric déboula, sautant de joie.
John : tu es bien matinal et joyeux ce matin, que ce passe-t-il ?
Éric excité : dit moi ce que tu as prévu aujourd'hui ?
John mentit : comme tous les jours, aller au travail. Pourquoi cette question ?
Éric : arrête de me faire languir papa. Ça fait des semaines que tu me parles d'une énorme surprise pour mon anniversaire. Je veux savoir.
Mary : aller chéri, donne-lui son cadeau. Tu vois bien que notre petit garçon ne tient plus en place.
John tendit une enveloppe à Éric : joyeux anniversaire mon fils.
Éric arracha le cachet de l'enveloppe. A l'intérieur se trouvait un billet pour l'exposition universelle d'art plastique à Austin, ainsi qu'un billet sur les 50 Yards pour le match d'ouverture des Texans de ce soir, à Austin également.
Éric sauta au cou de son père, puis de sa mère en les remerciant pour se merveilleux cadeau.
Mary : allons finir de nous préparer. Départ dans 30 minutes.
Au départ pour Austin, John se sentit fatigué et bizarre d'un seul coup mais décida de ne rien dire pour ne pas gâcher la journée de son fils. Plus la journée passait, plus John avait du mal à suivre et à se concentrer sur quoi que ce soit. Mary s'aperçu du mal être de son mari mais ce dernier continua à nier. Un peu plus tard dans la soirée, John s'écroula devant les yeux de sa femme et son fils.
Aux urgences.
Mary inquiète : comment va mon mari ? Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?
Dr Snow : votre mari a été victime d'un accident vasculaire cérébrale. Son état est stationnaire maintenant et je tiens à vous rassurez que le pire est passé. Nous avons constaté chez votre mari, une tension artérielle assez élevé. Etait –il suivi ?
Mary : il prenait un traitement lors de grande période de stress qu'il interrompait lorsque sa tension était redescendue.
Dr Snow : ce n'est jamais bon d'interrompre un traitement de la sorte, même si la tension est redescendue. Votre mari est sujet au stress ? Que fait-il comme travail ?
Mary : mon mari est chercheur pharmaceutique dans le domaine des paralysies. Il rencontre beaucoup de stress ces derniers temps car on menace de fermer son site si aucune avancée à lieu dans les six prochains mois. Il travaille beaucoup. Est-ce la cause de son AVC ?
Dr Snow : le stress, la fatigue, ajouté à cela, une tension artérielle haute peut, en effet, conduire à un AVC.
Mary : comment va-t-il ? Vous m'avez parlé d'état stationnaire ?
Dr Snow : pour le moment, je ne peux rien vous dire sur de possible effet secondaire car il n'est pas revenu à un état conscient.
Mary : il est dans le coma ?
Dr Snow : non rassurez-vous, il est juste inconscient pour le moment et je ne vois aucune raison pour qu'il ne revienne pas parmi nous dans quelques heures.
Mary : on peut le voir ?
Dr Snow : oui mais pas longtemps. Je vous y conduis.
Mary alla chercher son fils, rester dans la salle d'attente. Ensemble, ils se rendirent dans la chambre des soins intensifs, ou son mari dormait encore.
Le soir, Mary réserva une chambre d'hôtel à Austin. Éric était très silencieux mais Mary n'avait pas le cœur à consoler qui que ce soit. Le lendemain matin, Mary se rendit, seule, à l'hôpital, laissant Éric dormir. Le docteur Snow lui annonça que son mari était sorti de son état inconscient dans la nuit. Malheureusement, son AVC avait laissé de grave séquelle. John souffrait d'une paralysie temporaire des jambes. Le docteur avait pris les devants en réservant une place au centre de rééducation d'Austin. Son mari y sera admis courant la semaine prochaine.
Dans la chambre d'hôpital.
Mary : bonjour mon cœur. Comment te sens-tu aujourd'hui ?
John : où est Éric ?
Mary : je l'ai laissé à l'hôtel. Il dormait comme un bébé.
John : je ne veux pas qu'il me voit dans cet état.
Mary : il va bien falloir pourtant. Il était vraiment inquiet hier soir. Comme moi d'ailleurs.
John : hier aurait dû être le plus beau jour de sa vie et j'ai tout gâché. Jamais je ne me le pardonnerai.
Mary : tu as fait un AVC !
John : j'ai négligé ma santé afin de garder mon job et pour que vous manquiez de rien. Je suis médecin merde ! Et maintenant, je me retrouve dans un lit d'hôpital, paralysé. C'est vraiment bête pour un médecin dans les paralysies. Non ? Mon fils se souviendra de son quatorzième anniversaire pas parce que j'ai réalisé son rêve, mais parce que son père s'est effondré sous ses yeux.
Mary : tu aurais pu mourir John !
John : peut-être que j'aurai préfère mourir plutôt que de vivre avec cette honte d'avoir gâché l'anniversaire de mon fils et tous ceux qui suivrons.
Mary : tu crois qu'Éric t'en veux ? Son plus beau cadeau, s'est de savoir son père hors de danger.
John : hors de danger mais paralysé.
Mary : moi je dis que tu as eu de la chance. Beaucoup s'en sorte avec des séquelles permanentes. Tu vas aller dans ce centre de rééducation la semaine prochaine et nous te rejoindrons aussi vite qu'on le pourra.
John : tu n'es pas obliger.
Mary : je suis ta femme et il est hors de question que je reste à la maison pendant que toi, tu es ici. On va se serrer les coudes.
John : et pour Éric ?
Mary : dès demain, je vais demander à l'école si on peut avoir ses cours par correspondance, juste l'affaire de quelques mois.
John : j'aurai préfère qu'Éric ne soit pas avec nous. Il est encore très jeune.
Mary : nous n'avons guère le choix John. Nos familles sont trop éloignées d'ici, où trop âgé pour faire le voyage. Ne t'en fait pas, je veillerai à ce qu'Éric n'assiste pas a des choses traumatisante pour son jeune âge. Tout va bien se passer.
John : je tombe de fatigue. Dit à Éric qu'il ne s'inquiète pas et que je pense fort à lui.
Mary : tu ne veux vraiment pas le voir aujourd'hui ?
John : je ne veux pas qu'il me voit comme ça. Peut-être demain.
Mary : très bien. Je fais expliquer à ton fils que son papa est fatigué. Repose toi mon chéri. On se voit demain.
Plus tard dans la chambre d'hôtel :
Éric : pourquoi est-ce que tu ne m'as pas réveillé pour aller voir papa ?
Mary : tu dormais tellement bien que je n'ai pas eu le cœur de te réveiller mon ange.
Éric s'adouci : comment va papa ? Il est réveillé maintenant ?
Mary : oui, il est réveillé mais, ton père a des séquelles de son AVC.
Éric : c'est grave ?
Mary : ton père est paralysé du bas du bassin jusqu'à ses pieds. Il ne peut plus marcher pour le moment. Il devra suivre une longue rééducation afin de retrouver l'usage de ses jambes. Dans quelques jours, papa intégrera le centre de rééducation à Austin. Nous resterons avec lui.
Éric : pendant combien de temps ?
Mary : cinq ou six mois.
Éric : mais …. Je vais manquer la saison, tu sais que c'est ma première année au lycée. Je ne peux pas me permettre de louper autant de cours dès le début de l'année scolaire. Et puis, le coach a dit que j'avais de grande chance d'être sélectionner en équipe première, en cours de saison. Et mes cours dessins ? Mme Zem voulait que je passe le concours d'art appliquée cette année.
Mary éleva la voix : ton père a besoin de nous pour traverser cette épreuve ! Ce n'est pas le moment de faire ton numéro d'enfant gâté.
Éric avait les larmes aux yeux. Mary prit alors Éric dans ses bras et s'excusa pour ses dures paroles.
Mary : nous trouverons une solution pour que tu puisses continuer à suivre tes cours mais pour le reste, il va falloir que tu patientes. La priorité s'est de rester uni. Tu comprends mon ange ?
Éric : oui maman.
Mary : demain, j'irai voir le centre. Tu voudras venir avec moi ?
Éric hocha simplement la tête. Mary sécha les larmes de son fils.
Éric : maman, quand est-ce que je pourrai voir papa ?
Mary : il faut que je vois avec son médecin. Les soins intensifs sont normalement interdit aux enfants. Je pense que demain, dans l'après-midi ça ira.
Éric : il me manque papa.
Mary je sais mon ange. A moi aussi il me manque, mais ne tant fait pas, tout rentrera dans l'ordre et on pourra tous reprendre nos activités.
Le lendemain, Mary se rendit au chevet de son mari afin de le convaincre de recevoir son fils, sans succès. Éric était vraiment chagriné de ne pas pouvoir voir son père, mais il gardait espoir pour le lendemain. Ensuite, sa mère l'emmena au centre de rééducation où serai son père et où ils habiteraient les prochains mois.
Le directeur du centre leurs fit visiter le bâtiment « accueil des familles ». L'endroit était voulu, convivial et spacieux mais l'atmosphère hospitalière se faisait, malgré tout, ressentir. La chambre était assez grande, avec un petit salon et une salle de bain privative. Mary était enthousiasme tandis qu'Éric restait silencieux et observateur. Il n'aime pas vraiment cet endroit, de plus, la chambre n'avait qu'un seul grand lit. Bien sûr, sa mère demanda au directeur la possibilité d'avoir un deuxième lit dans le salon. Même si celui-ci accepta, il n'aurait aucune intimité. Pour couronner le tout, le directeur continua la visite, seulement avec sa mère, le jugeant trop jeune pour voir où son papa apprendra à marcher. Il était donc seul, avec ses pensées plus que négative au sujet de cet endroit, qui allait devenir sa maison. Une infirmière le sorti de ses pensées.
Infirmière Sharon : bonjour jeune homme. Que fais-tu ici tout seul ?
Éric : bonjour madame. J'attends ma mère qui est parti visiter le centre avec le directeur.
Sharon : ah d'accord. C'est toi le nouveau pensionnaire ?
Éric : oui, je dois vivre ici avec ma mère pendant que mon père suit sa rééducation.
Sharon : tu n'es pas très enthousiasme de vivre ici, je me trompe ?
Éric haussa simplement les épaules.
Sharon : les enfants, en général, ne sont pas très enthousiasme à l'idée d'habiter ici. C'est compréhensible, a votre âge, vous préférez être dehors où être avec vos amis.
Éric : si j'ai bien compris, je n'ai pas droit d'aller dans l'aile de rééducation. Qu'Est-ce que je suis sensé faire en attendant ?
Sharon : j'aide les pensionnaires dans leurs cours à distance. Après, tu as une bibliothèque à ta disposition et une salle de jeux. Qu'aimes-tu faire pendant ton temps libre ?
Éric : je dessine et je révise mes combinaisons pour les prochains matchs.
Sharon : tu joues au football ?
Éric : je suis en équipe lycéenne à Houston. C'est ma première année seulement mais j'ai joué avant pour les Pop Warner.
Sharon : tu es de Houston ? Mon mari sera justement muté là-bas l'été prochain. Tu pourras peux être me décrire la ville dans ses moindres détails ?
Éric : Houston est une très belle ville. Vous verrez.
Mary : Éric ? Mon ange, ça va ? Tu n'as pas trouvé le temps long ?
Éric : non maman. J'ai discuté avec la dame. Elle s'occupe des activités ici.
Mary : enchanté madame.
Sharon : enchanté également. Votre fils est un charmant garçon.
Mary : merci madame.
Sharon : je vous laisse. J'ai mon travail qui m'attend. Au plaisir.
Éric : au revoir madame.
