Bonjour à tous !
Voici un nouvel O.S., c'est ma première fois sur le fandom d'Undertale, mais je voulais vraiment écrire une fin alternative à celle où on est ami avec tout le monde mais qu'on ne fasse pas le laboratoire secret.
Bien entendu, cet O.S. contient du spoil sur une fin de la Neutral Run (traduction du coup de téléphone qu'on obtient à la fin).
Les personnages et l'univers d'Undertale ne m'appartiennent pas, sauf Sarah et une femme.
Frisk est une fille dedans ! Il y a un peu (beaucoup) de Sans x Frisk. [Ne dites pas tout de suite que c'est de la pédophilie, Frisk est majeur durant ce passage.]
Bonne lecture !
Frisk releva la tête devant la fleur qui se tenait devant elle, sentant son bras lui lancer. Le goût de fer se mêlait à sa salive. Elle avait le choix… Le tuer ou l'épargner. La brunette hésita. Elle en avait bavé, elle était morte, puis était revenue à la vie. Elle ferma les yeux, repensant à ses amis. Papyrus l'épargnerait à coup sûr, Undyne la transpercerait avec une flèche, Alphys l'ignorerait, Toriel lui demanderait de quitter les lieux et Sans… Qu'est-ce que ferait Sans dans cette situation. Elle soutenue son bras et remarqua un liquide chaud glisser à travers ses doigts. Elle sourit faiblement et décida de l'épargner. Après tout, elle n'avait tué personne jusqu'ici et ça ne changera pas.
Flowey la menaça, cracha des mots amers, mais elle continua. Finalement, il s'enfuit, ne comprenant pas pourquoi elle l'avait épargné. Lorsqu'elle ré-ouvrit les yeux, elle se retrouva à l'extérieur de la barrière, sentant le vent fouetter son visage. Elle n'avait plus mal, la douleur s'était envolée. Une sensation étrange l'enivra, se demandant si tout cela n'était pas un rêve. Soudain, elle entendu une sonnerie. Elle se retourna, cherchant la provenance du bruit et vit son téléphone un peu plus loin derrière elle. Elle se précipita et rencontra une paroi dure. Elle tapa fortement contre, cherchant à la briser, mais rien ne se passa. Le téléphone fini de sonner et le bruit de la messagerie retenti.
« Salut. Y a quelqu'un… ? » c'était la voix de Sans. Frisk tapa une nouvelle fois contre la paroi, sachant que c'était vain.
« Bon bah je vais juste laisser un message… Eh bien, ça fait un moment déjà. La reine est de retour, et gouverne à présent le Underground. Elle a instauré une nouvelle police… Tous les humains tombant ici ne seront pas traités comme des ennemis… Mais comme des amis. » la brunette sourit, les choses changeaient.
« C'est sans doute pour le meilleur, de toute façon. Les âmes humaines que le roi gardait… Semblent avoir disparues. Donc, uh, ce plan ne sera pas réaliser de sitôt. Mais, tout le monde a le cœur brisé depuis sa disparition… Et les choses tournent mal pour notre liberté… La reine fait de son mieux pour ne pas nous laisser abandonner l'espoir. » elle ne put s'empêcher de se sentir coupable… Elle aurait voulu le sauver… Elle entendit un blanc puis, la voix de Sans résonna de nouveau en écho :
« Donc, uh, hey… Si nous n'abandonnons pas ici, en bas… N'abandonnes pas, peu importe où tu te trouves, d'accord ? » ses paroles réchauffèrent son cœur. Les larmes lui montèrent, si seulement elle pouvait changer les choses… Si seulement…
« Nous ne savons pas combien de temps ça nous prendra… Mais nous allons sortir d'ici.
– une autre voix surgit d'un coup, SANS ! À QUI PARLES-TU ? Frisk murmura le nom du nouvel arrivant.
– Oh, personne.
– QUOI ?! PERSONNE ?! sa voix s'adoucie et devint candide, EST-CE QUE JE PEUX LUI PARLER AUSSI ?
– Tiens, je t'en prie.
– ATTENDS UNE MINUTE… MAIS JE RECONNAIS CE NUMERO ! elle ne put étouffer un rire, ATTENTION, HUMAIN ! MOI, LE GRAND PAPYRUS… EST DEVENU LE CAPITAINE DE LA GARDE ROYALE ! C'EST-CE QUE J'AI TOUJOURS RÊVÉ… SEULEMENT, À LA PLACE DE SE BATTRE, NOUS ARROSONS JUSTE LES FLEURS. elle se sentit triste pour lui, DONC C'EST UN PEU DIFFÉRENT. ET, NOUS AIDONS LE DR. ALPHYS DANS SES RECHERCHES ! ELLE VA TROUVER UN MOYEN DE NOUS SORTIR DE LÀ. UNDYNE L'AIDE AUSSI ! » il eût un blanc, semblant être en train de chercher ses mots.
« MAIS, POUR ÊTRE HONNÊTE, SES METHODES POUR AIDER… SONT UN PEU… EXPLOSIVES… MAIS JE PENSE QU'ALPHYS AIME L'AVOIR À SES CÔTÉS. » un cri de sursaut et un bruit se fit entendre. Frisk discerna une petite discussion puis une nouvelle voix prit la relève, c'était Undyne qui la saluait.
« J'ai quitté mon travail en tant que leader de la garde royale. En fait, depuis qu'on ne se bat plus… La garde royale a été dissoute. Il, uh, ne reste plus qu'un membre à présent.
– MAIS IL EST EXTRÊMEMENT COMPÉTENT.
– Ouais ! Il l'est ! Viens-là ! il eût plusieurs bruits avant qu'Undyne ne reprennent la conversation. Bref, je travaille en tant qu'assistante dans le laboratoire… Nous allons trouver un moyen de défoncer ce truc ! Oh et ouais, je suis prof de sport à la nouvelle école de la reine. Savais-tu que je pouvais soulever sept gosses !? Incroyable n'est-ce pas ? » il eût un silence, puis elle l'interpela de nouveau.
« Je suis désolée pour ce qui s'est passé avec Asgore. Tu as juste fait ce qu'il fallait faire. Ce n'est pas ta faute s'il… elle pouvait la voir grimacer. Ah, mince. Il me manque ce grand gaillard… une nouvelle voix se manifesta.
– H-hey, Undyne, ça va… ?
– Je vais bien. Pourquoi ne parlerais-tu pas un peu ?
– U… uh, OK ! Mec, c'est une tsundere… » murmura-t-elle pour elle-même, elle prit beaucoup de temps avant de prendre la parole.
« Um, salut… D-désolée, je déteste parler au téléphone. Je ne sais pas quoi dire… … Hey, pourquoi ne m'avais-tu pas dit que la reine était mignonne ? Uh, je veux dire, uh… Mettaton va bien ! Et ! Uh ! J'essaie de trouver un moyen de nous sortir d'ici ! M-mais je ne sais pas trop ce que je fais. Je trouverai un moyen, sans doute. La reine est très différente d'Asgore… Elle est en train vérifier tout ce que je réalise. Elle a vraiment tout changé ! » Frisk entendit un bruit puis Alphys interpela quelqu'un, l'appelant Toriel, un silence, puis elle lui parla de nouveau.
« Bon, elle dit qu'elle est occupée. elle répéta la phrase pour insister sur « dit ».
– MAIS SI ELLE SAVAIT À QUI NOUS PARLIONS…
– Elle ne voudrait sans doute pas rendre le tel' avant des heures. répondit Sans.
– NOUS AVONS LA PITIÉ DE T'ÉPARGNER D'ELLE !
– M-mais, si tu veux, appelle et parle avec elle n'importe quand.
– Undyne rétorqua d'une vive voix. Ouais ! Elle serait contente de t'entendre !
– Sans coupa tout le monde avec un grognement. Ce truc a bientôt plus d'batteries. Alors, désolé de couper court, mais… On se voit plus tard, ok, mon pote ?
– BYE BYE !
– À plus, punk !
– A-au… Au… Hey, pourquoi dois-je être celle qui doit raccrocher ? Eheheh… Je hais les « au revoir »… Um, on se reverra un jour ! » le téléphone raccrocha.
Frisk était à genoux, les mains sur le mur la séparant de ses amis, et sans s'en rendre compte, des larmes coulaient le long de ses joues. Elle eût un hoquet en tentant d'étouffer un sanglot et hurla de douleurs. Elle était allée aussi loin pour rentrer dans le monde des humains, mais à quoi bon. Elle n'avait pas de famille après tout, elle était juste une orpheline qui avait fuguée. Dans ce monde, elle ne manquait à personne, alors que dans le Underground, si.
Elle resta collée contre la paroi dix minutes, puis une demi-heure et une heure. Le temps s'écoulait alors qu'elle avait arrêté de pleurer toutes les larmes de son corps. Soudain, elle entendit quelque chose sortir du sol et elle se retourna subitement pour voir Flowey. La fleur semblait désolée et regardait ailleurs. Il posa finalement les yeux sur Frisk et arborait un air triste.
« Ça te fait du mal de les savoir encore enfermés en bas. Pourquoi ne recommencerais-tu pas la partie ? Ou je peux te donner ton ancienne sauvegarde pour que tout le monde soit heureux.
– elle le fixa longuement avant de soupirer. Flowey… Je ne sais pas si tu es au courant, mais je ne peux pas RESET. elle remarqua de l'agacement qui s'évanouit rapidement de son visage. Et je ne peux plus retourner sur mon ancienne sauvegarde, que tu le veuilles ou non. Je suis dehors et je compte bien y rester jusqu'à ce que je sois utile.
– Quoi… ? il plissa des yeux. Es-tu à ce point stupide ?! N'as-tu donc pas de cerveau ?! Je te donne la chance de tout recommencer et tu refuses ?!
– Tu montres enfin ton vrai visage. C'est vrai, tu n'as pas d'âme… Tu ne sais pas ce que c'est d'aimer.
– Comment est-ce que tu-
– elle le coupa. Je sais. C'est tout. Écoute Flowey, je ne vais pas te donner la chance d'obtenir les âmes de tous ces êtres qui me tiennent à cœur. Mais oses toucher à un de leur cheveux, et je redescendrai pour t'éliminer. C'est compris ?
– Tu crois me faire peur ainsi ? rigola-t-il nerveusement.
– Je sais que je ne te fais pas peur, mais sache que j'en suis capable. Sur ce, à la prochaine Flowey, portes-toi bien. »
Frisk se leva et avança vers la falaise, découvrant un ciel étoilé magnifique. Elle leva la tête, une larme coulant une nouvelle fois sur son visage rougit par ces dernières heures à pleurer. Un sourire s'esquissa sur son visage, son cœur battant fort dans sa poitrine. Elle soupira. Si elle avait pu, elle l'aurait fait, mais elle n'avait jamais réussi à faire une happy ending. Pourtant, elle avait tout essayé.
La première fois, elle avait tué Toriel et d'autres monstres. La deuxième fois, elle n'avait tué personne, mais n'était devenue amie avec personne. Puis ensuite avec Papyrus, et après avec Undyne. Et elle a recommencé, mais elle n'arrivait pas à comprendre ce qui manquait.
Finalement, elle avait compris qu'elle devait être amie avec Alphys en lui donnant la lettre d'Undyne. Ça ne fonctionnait toujours pas et lorsqu'elle a RESET, elle se retrouva devant la sauvegarde, et le bouton qu'elle avait utilisé jusqu'à maintenant, s'effaçait. Elle ne pouvait plus RELOAD ou RESET. Elle n'avait plus le droit à l'erreur. Fort heureusement, elle connaissait les combats par cœur, elle pouvait tout anticiper. Et elle n'avait pas réussi… Encore une fois… Frisk ferma les yeux, fronçant les sourcils puis prit une grande inspiration. Elle se tourna vers la grotte et hurla au travers, espérant qu'ils puissent l'entendre.
« JE FERAI TOUT POUR VOUS ÊTRE UTILE À MA FAÇON ! »
Elle était emplie de détermination. Elle se retourna, un sourire au coin et descendit de la montagne pour rejoindre la ville à son pied. Cette escapade lui prit un certain temps jusqu'à ce qu'elle ne sente plus ses pieds la porter vers l'orphelinat. Elle s'écroula sous son poids, haletant. Elle avait l'impression de ne pas avoir marché depuis une éternité. Son corps avait du mal à répondre, ses blessures qui avaient disparues semblaient faire de nouveau leur apparition. Ses paupières étaient lourdes et son ventre criait famine. Elle vit des lumières s'approcher mais elle ne put savoir ce que s'était avant qu'elle ne s'évanouisse.
Un son agaçant et répétitif vint jusqu'à ses oreilles. Une sensation de chaleur et de douceur l'enivrait. Cela semblait une éternité qu'elle ne s'était pas sentit aussi bien. Elle ouvrit les yeux doucement, une lumière blanche l'aveuglant. Elle put discerner une forme et cru voir la silhouette de Toriel au-dessus d'elle, mais sa joie s'évanouit rapidement lorsqu'elle comprit que ce n'était qu'une femme. Son visage lui parut familier alors que sa bouche bougeait sans qu'elle ne comprenne ce qu'elle disait. Ses sens revinrent peu à peu et sentit des fils et autres trucs sur son corps. Elle regarda autour d'elle désorientée. Une chambre d'hôpital… Un homme se pencha sur elle, alluma une petite lampe au niveau de ses yeux, puis se tourna vers la femme et lui sourit. L'adulte soupira de soulagement et serra Frisk dans ses bras.
« Frisk ! Je suis tellement heureuse de te savoir en vie ! J'ai cru que je n'allais plus jamais te revoir ! Pourquoi as-tu fugué ?! Je n'aurai jamais cru que tu survives après tout ce temps, c'est un miracle. »
Quoi… ? Son cerveau marchait au ralentit et ce que disait la femme était plutôt compliqué à assimiler. Elle la regarda perdue et l'adulte lui sourit doucement en s'excusant de parler si vite. Elle lui expliqua que cela faisait maintenant sept semaines qu'elle était portée disparue. Ils avaient ratissés toute la ville et toute la montagne pour la retrouver mais ils ne l'avaient jamais retrouvée. Le cas de l'enlèvement après la fugue fut soulevé et ils n'auraient des réponses qu'après avoir retrouvé la fillette. Frisk resta muette un moment et leva les yeux vers la femme, tentant de dire quelque chose. Sa voix se brisa au moment où elle prononça des mots. Elle grimaça, ayant envie de pleurer.
« N'abandonnes pas, peu importe où tu te trouves, d'accord ? »
Les paroles de Sans résonnèrent dans sa tête, dans son cœur, dans son âme. Elle porta sa main à sa poitrine, respirant doucement, reprenant son calme. Elle ne devait pas céder à la pannique maintenant et elle devait faire face à la réalité. Sept semaines s'étaient écoulées depuis qu'elle avait quitté l'orphelinat. Durant cette période, elle était tombée dans le Underground, les souterrains du Mont Ebott. Elle ne passait pas plus d'une semaine à faire son aventure et elle avait RESET sept fois en tout. Tout s'expliquait. Sans l'avait appelé et pour lui cela faisait sept semaines qu'elle était de retour à la surface. Elle expira pour mettre fin à son raisonnement. Elle ferma les yeux, puis sourit.
« Merci de m'avoir tout raconté. Je suis désolée du désagrément que je vous ai porté, je me débrouillerai toute seule à présent.
– Quoi ? Mais voyons Frisk, tu n'as que dix ans ! »
Ah bon ? Elle regarda d'un peu plus près son corps. Elle avait un corps d'une gamine de dix ans, mais dans sa tête, elle se sentait beaucoup plus mature. Cette expérience lui avait enseignée beaucoup de choses sur la vie et la mort. Elle savait, plus que quiconque, ce que s'était de mourir et d'ôter la vie. Elle allait devoir dépendre encore de beaucoup de personnes avant de pouvoir vivre à ses dépens. Un objectif resta dans un coin de sa tête, un objectif qu'elle allait continuer jusqu'à ce qu'elle puisse l'accomplir. Et pour cela, elle allait devoir faire preuve de patience et de persévérance. Elle allait sauver tout le monde, les libérer avec tout ce qu'elle allait apprendre. Elle ne fera pas deux fois la même erreur.
Les années passèrent et une jeune femme se tenait fièrement sur le mont Ebott. Elle regardait l'horizon calmement, remettant une mèche derrière son oreille et regardant le soleil se couché une dernière fois. Elle sortit son appareil photo et captura le moment. Un papier glacé sortie de la machine et elle le rangea dans un album où se trouvait des images des moments de tous les jours. Il y avait de tout et de n'importe quoi. Elle fourra le classeur dans un sac où était écrit « Frisk » sur une étiquette et retira la corde qu'elle avait autour d'elle. Elle leva la tête vers le ciel, souriant.
« Au revoir. Je reviendrai bientôt. » murmura-t-elle.
Elle se dirigea vers une grotte d'où le lierre en sortait. Des fleurs de boutons d'or décoraient l'intérieur et la demoiselle eut un air nostalgique sur le visage. Elle attacha ses cheveux maintenant plus long en queue de cheval et scruta les alentours pour trouver une racine pouvant faire l'affaire. Elle passa la corde extrêmement longue et testa la solidité du soutien. Ravie, elle entoura la corde autour d'elle, fit un nœud d'escalade et mit des gants pour éviter de se bruler les mains. Elle s'était musclée et n'était plus la petite fille qu'elle était lorsqu'elle était revenue dans le monde des humains.
Frisk prit appuie sur la paroi puis se jeta en arrière, la corde dans les mains pour faire contre poids. Puis elle descendit doucement. Le froid que le souterrain dégageait lui fit glacer le sang. Elle mit beaucoup de temps avant de pouvoir finalement voir le sol jonché de renoncules. Elle posa ses pieds délicatement et récupéra la corde et tentant de la décrocher de la racine. C'était un moyen pour elle de ne pas abandonner sa famille et de se battre quoi qu'il arrive. Elle l'enroula puis la passa par-dessus son épaule.
Pour ce voyage, elle s'était durement équipée, mais fouler de nouveau les abysses du Underground lui formait une boule au ventre. Elle prit une grande inspiration et avança malgré tout, prête à accomplir son objectif ultime. Ce dernier était l'une des seules choses à laquelle elle pouvait se raccrochait lorsqu'elle touchait le fond. Elle grimaça et grata le pli de son coude. Une douleur vive la parcourra et elle souleva son pull pour voir une cicatrice récente se ré-ouvrir. Frisk râla, grogna et s'accroupit alors qu'elle cherchait de quoi se soigner dans son sac. Elle sortit une bouteille d'alcool stérilisé, une compresse et un bandage. Lorsqu'elle eût fini, elle rangea le tout et leva les yeux. Elle ne put empêcher un mouvement de recul en voyant ce qui se trouvait devant elle.
Flowey…
Il n'avait pas changé d'un pouce. Toujours aussi… Fleur… Elle se releva et lui sourit. Ça faisait clairement une paye qu'elle ne l'avait pas vu et le bouton d'or semblait l'avoir reconnu. Il semblait surpris, non, il était choqué, stupéfait. Il ne s'était pas attendu à la revoir surgir du jour au lendemain. Il mit un certain temps avant d'entendre la voix de Frisk le saluer. Il plissa les yeux, grimaçant méchamment et la toisa du regard.
« Qu'est-ce que tu fous ici ? Je croyais que tu ne reviendrais plus.
– Tu as tort. Je suis descendu spécialement pour toi. elle arbora un sourire effrayant.
– Quoi ?! Nan ! Je n'ai rien fait ! Je te promets que je n'ai touché à aucun de tes amis- Non ! Même à aucun monstre ici ! elle se mit tout d'un coup à rire bruyamment.
– Hahaha ! Tu verrais ta tête Flo' ! C'est hilarant !
– Quoi… ? il la regarda dégoûté. C'était une blague… ? Sérieusement ?
– Hihihi ! Exactement. elle se calma doucement. Nan, plus sérieusement, je suis là pour libérer tout le monde.
– Comment ? il la regarda, surpris et curieux.
– Ah ça ! » s'exclama-t-elle alors qu'elle continuait de marcher.
Elle n'avait pas vraiment répondu à la fleur mais ce fut suffisant pour comprendre. Elle ne savait pas encore comment mais elle avait quand même l'intention d'y arriver. Il décida de disparaître dans les profondeurs de la terre. Frisk continua son chemin dans les ruines, la nostalgie la prenant. Ça faisait une éternité qu'elle n'était pas venue. Tous les pièges –non puzzles– autour d'elle étaient désactivés et elle pouvait circuler librement dans ce lieu semblant être abandonné. Pas un monstre en vue… Après tout, Toriel était maintenant à la capitale et était devenue la reine. Elle arriva finalement dans l'ancienne maison où elle prit une photo. Un sourire triste se dessina sur son visage. Tout remontait il y a tellement longtemps qu'elle avait perdu ses marques. Ses mains glissèrent sur la rambarde lorsqu'elle descendait les escaliers. Elle parcourra le long couloir menant à la grande porte et lorsqu'elle fut devant, elle hésita.
« De toute façon… Je ne peux plus revenir en arrière… »
Frisk releva la tête, maintenant déterminée à aller de l'avant et poussa l'issue. L'air gelé de Snowdin s'engouffra, la refroidissant littéralement. Heureusement qu'elle avait prévu le coup. Elle ne put s'empêcher de sourire. Elle pouvait enfin marcher dans cette contré qu'elle aimait tant. Elle aimait la neige, plus que la chaleur en tout cas et elle était loin d'être frileuse. Elle repensa à la première fois où elle avait atterrie à Snowdin. Elle avait gelé sur place, avec son petit short et son pull pas bien épais, elle n'avait pas fait long feu.
Son souvenir dériva sur Sans. C'était aussi sa première rencontre avec lui. Il lui avait foutu les jetons ce jour-là. Elle avait appris à le connaître et il avait toujours été là pour elle, même si c'était à sa façon. Frisk rougit en repensant à lui. Il faisait aussi parti des raisons pour lesquelles elle s'était accrochée. Ses paroles fut un bien précieux pour elle qu'elle avait chéri de tout son cœur.
Elle traversa la grande allée de pins, repensant à tous ces souvenirs, un grand sourire sur le visage. Elle ne pouvait pas faire autrement, elle était tellement heureuse d'être ici de nouveau que son âme était plein d'entrain. Avant d'avancer plus loin, elle prit de nouveau une photo pour elle-même. Elle remarqua une branche au milieu de nulle part, ressemblant de plus en plus à ce qui s'était passé ce jour-là. Elle prit le soin de passer au-dessus, espérant revoir Sans par la même occasion.
Un peu plus loin, elle entendit la branche se briser sous le poids de quelque chose. Elle se tourna brusquement, voyant si elle avait été assez rapide. Elle pouffa discrètement, sachant pertinemment que c'était à la limite de l'impossible de le voir se téléporter. Frisk se contenta d'avancer plus loin, attendant la venue de son vieil ami. Lorsqu'elle arriva devant le pont, des bruits de pas s'engouffrant dans la neige parvinrent à ses oreilles. Elle attendait impatiemment, elle voulait sincèrement que ce soit lui.
« Humain… »
Elle frissonna en entendant la voix derrière elle. Il était tellement près. Le timbre qu'elle avait entendu était tellement proche de celui de ses souvenirs. Elle ne voulait pas gâcher son plaisir et décida de se retourner que lorsqu'il aurait fini sa phrase. La tentation était tellement forte mais elle était déterminée à faire plaisir à son ami. Sa voix résonna de nouveau.
« Ne sais-tu pas comment saluer un nouvel ami ? Retournes-toi et sers-moi la main. »
Frisk se retourna, tête baissée, laissant tout le plaisir pour après et serra vivement la main squelettique de son ami. C'était bel et bien lui. Un coussin péteur retentit dans toute l'allée et elle ne put retenir son rire, s'était trop tentant. Elle releva la tête, les larmes aux yeux. Elle était tiraillée entre le fou rire et la joie extrême de revoir son meilleur ami. Elle lui sourit grandement et le serra subitement dans ses bras. Il fut surpris et resta immobile un long moment. Il avait toujours ce sourire sur le visage mais elle savait qu'il était choqué par ce qu'il venait de voir.
« F-Frisk ?! réussit-il à articuler après un moment.
– Oui ! Sans ! C'est moi ! Je suis de retour ! Tu m'as tellement manquée !
– À moi aussi gamine… »
Il sourit sincèrement, resserrant l'étreinte qu'elle avait sur lui. Ils restèrent ainsi, pendant un moment. Frisk fut étonnée de ressentir une chaleur émaner de son corps. Ça devait être de la magie que seul les monstres maîtrisaient. Ils se séparèrent et ils se détaillèrent mutuellement, regardant les changements de l'autre. Sans avait toujours son gilet bleu, un t-shirt blanc en-dessous et un jean à la place de son short. Il avait aussi des converses au lieu de ses immondes chaussons roses. La demoiselle sentit le froid chatouiller son cou et elle décida qu'il était temps de lâcher ses cheveux qui tombèrent en cascade sur son dos, ils arrivaient en-dessous de ses omoplates. Elle était un tout petit peu plus petite que Sans mais avait énormément grandit depuis la dernière fois. Aah… La puberté faisait des merveilles. Le squelette la regarda finalement, perdu.
« Qu'est-ce que tu fais ici… ? Après toutes ces années, tu as décidé de revenir ? Mais pourquoi ?
– elle lui sourit tristement. Je suis désolée de ne pas vous avoir donné de nouvelles. Lorsque je suis revenue à la surface… J'ai entendu ton appel… Je… Mon téléphone était de l'autre côté de la barrière et il m'était impossible de la franchir… Et crois-moi, j'ai essayé.
– Je vois… souffla-t-il.
– Puis, j'ai entendu vos messages. Vous sembliez tellement… Déterminé à partir du souterrain et puis… Ta phrase m'a beaucoup aidée.
– Ma phrase ? Quelle phrase ?
– « N'abandonnes pas, peu importe où tu te trouves, d'accord ? ». répéta-t-elle mot pour mot.
– il fut surpris et une lueur bleutée apparue sur ses pommettes. Ah ? Ça ? Et tu t'en souviens par cœur ? C'était juste un truc comme ça tu sais.
– C'était une phrase que je me répétais tous les matins et tous les soirs. Sans… C'est cette phrase qui m'a permise d'aller de l'avant et de ne pas me décourager après avoir réalisé que je n'avais pas pu vous sauver.
– Frisk… Je… il ne semblait pas savoir quoi dire, il avait passé sa main derrière son crâne.
– Merci Sans. Je te dois beaucoup… elle ferma les yeux puis reprit son discours. Après avoir pleuré pendant des heures, j'ai réalisé que je ne pouvais pas vous aider en tant que fillette de dix ans. J'ai alors décidé de travailler dur. Quinze ans se sont écoulés, j'ai un doctorat en physique avec option chimie et avec tout cela je me suis dit que j'allais pouvoir vous aider avec ce que j'ai appris de la technologie humaine.
– Un doctorat ? C'est quoi ? il sembla mentir.
– C'est un diplôme d'école supérieure. En gros, ce n'est pas quelque chose donné à tout le monde. J'ai plusieurs fois voulu lâché l'affaire mais j'ai tenu bon. Ça fait un an maintenant que je l'ai et j'ai fait beaucoup de recherches sur les âmes et la magie… Mais en haut, il n'y a rien de tout cela… La magie est, pour les humains, un genre de fait mythique auquel plus personne n'y croit.
– T'as travaillé dur à ce que je vois. conclu-t-il détournant le regard.
– C'était dur… Très dur… Mais si je pouvais sauver tout le monde, alors je le ferai. C'est ce que je me suis dit.
– Je peux te poser une question… ?
– Oui vas-y.
– les creux de ses yeux furent noirs, sans lumières. Pourquoi n'as-tu pas RESET… ? »
Elle le regarda un moment, en silence. Elle ne voulait pas le froisser, même si elle ne l'avait jamais vu en colère, elle ne voulait pas tester la chose. Mais d'un côté, elle voulait lui dire pourquoi. Frisk savait peu de chose sur Sans mais il y avait une chose qu'elle avait appris à travers ses voyages temporels : Sans se souvenait de toutes les lignes temporelles. Il était donc au courant des RESET et les raisons pour lesquelles elle ne mourait pas. Elle décida de tout lui avouer. Le fait que le bouton s'effaçait. Il parut surpris puis comprit pourquoi elle ne faisait que de sauvegarder et qu'elle n'était pas morte. Elle avait eût beaucoup d'entraînement auparavant et sa vie en dépendait réellement. Il aborda alors un air triste puis remercia la demoiselle.
« Pourquoi ?
– Tu as vécu pour nous. Tu ne nous as pas oublié. C'est l'un des plus beau cadeau que tu pouvais nous offrir, à nous les monstres.
– Mais Sans… Vous êtes ma famille ! Comment puis-je vous oublié ? Vous êtes les seuls à m'avoir acceptée pour qui j'étais réellement. Au fait, comment va tout le monde ?
– Eh bien, Paps' est à la capitale avec Toriel, faisant leurs affaires. Alphys et Undyne sont au lab' je crois, regardant sûrement un anime. Elles ont durement travaillé la semaine dernière et la reine a exigé qu'elles prennent du repos.
– Oh très bien. Et toi Sans ? Qu'est-ce que tu deviens ?
– Haha… Toujours la même rotule. » elle rit.
Ils marchèrent, discutant de beaucoup de choses, tentant de rattraper le temps qu'ils avaient manqué ensemble. Un sourire sincère éclairait leur visage. À un moment, Frisk prit le bras de Sans et se colla à lui tout en lui expliquant son année passée à récolter des informations. Il fut surpris au premier moment mais la laissa faire. Elle avait tellement grandi qu'il ne la reconnaissait pas. Elle était plus mature, plus ouverte d'esprit et plus intelligente. Elle avait de la matière grise.
Ils arrivèrent à Snowdin et Sans lui proposa d'aller manger chez Grillby's, ce qu'elle accepta sans hésiter. À peine ils pénétrèrent dans le bar que tout le monde saluèrent le squelette. Ils commentèrent sur la nouvelle venue et Frisk ne put s'empêcher de rire en voyant leur air ahuri en apprenant qui elle était. Elle caressa la tête de chaque membre de l'escouade canin comme elle avait l'habitude de faire à cette époque puis s'assit à sa place. Un bruit de pet retentit. Le coup du coussin était vraiment son favoris. Elle prit l'objet, regarda Sans qui était mort de rire, puis le lui posa sur le haut du crâne. Il n'avait pas changé. Il était toujours le même.
Après avoir mangé, Frisk lui demanda si elle pouvait voir sa « Goat Mom » ou si elle devait attendre. Sans lui proposa un raccourci pour aller la voir. Ils se téléportèrent dans le couloir du jugement. Avant qu'ils ne puissent avancer, elle prit son appareil et prit une quatrième photo durant cette journée fantastique. De plus, sur celle-ci, Sans était dans le coin droit, la regardant surpris. Elle prit le papier glacé, le secoua et regarda le résultat, ravie. Il s'approcha et fixa la photo. Il la questionna finalement sur la raison. Elle lui sourit simplement alors qu'elle rangeait le papier à sa place. Elle garda l'appareil dans ses mains tout en marchant dans un silence de mort.
Finalement, la voix de Toriel surgit de la salle du trône et en sortit Papyrus et Undyne, rigolant légèrement comme s'ils avaient fait une bêtise. Juste en face d'eux, des cartons étaient empilés, et ils en prirent un chacun. Le poisson se retourna, puis vit Frisk, les prenant en photo. Dessus, Undyne avait un air surpris, comme si elle venait de voir un fantôme, et Papyrus regardait l'ex leader dubitatif. Le petit rire de la demoiselle l'attira. Un bruit sourd retentit, faisant sursauter tout le monde, et Toriel sortit de la salle, paniqué par le son. Undyne venait de lâcher le carton qu'elle avait dans les mains.
Ce fut un silence extrêmement étrange qui les englobait. D'un côté s'était le choc, et de l'autre, c'était l'impatience de voir la réaction de tout le monde. Finalement, Frisk éclata de rire, se tournant et se tenant le ventre. Elle posa une de ses mains sur l'épaule de Sans qui la regardait amusé. Il jeta un œil aux trois monstres ayant toujours ce visage surpris qui faisait tellement rire sa meilleure amie. Elle sembla se calmer puis se tourna vers lui tout en retirant les quelques larmes de joies se formant dans ses yeux. Elle réajusta ses cheveux, toussota, fit un énorme sourire et regarda chacun de ses amis.
« Je suis de retour à la maison. »
À peine avait-elle eût le temps de terminer sa phrase que Toriel se jeta sur elle pour l'enlacer comme il se devait. Elle crut mourir ce jour-là. Ce fut un câlin collectif et la joie emplissait la pièce. Sans se mit à l'écart, ne voulant pas en faire partie, et remarqua au loin, Alphys le nez plongé dans des feuilles qu'elle relevait et rabaissait. Il l'interpela, elle releva la tête surprise, et il lui indiqua le groupe d'un signe de tête. Elle fronça des sourcils et découvrit le visage d'un humain. Elle s'approcha doucement, intriguée puis elle comprit qui était là. Elle se tourna vers le squelette, comme pour confirmer, il acquiesça.
Frisk aperçut le reptile, qui était hésitante. Le sourire aux lèvres, elle attrapa son appareil et la prit en photo. Dessus, un bout du bassin de Papyrus et les cheveux d'Undyne apparaissaient sur les côtés. Elle aperçut dans un coin, Sans, la regardant amusé et Alphys, se trouvant un peu sur le côté droit, avait un air étonné mais timide. Le chahut avait cessé et Frisk put saluer la scientifique. Elle rangea la photographie dans son album et fut interpellée par ses amis, lui demandant ce que s'était.
« Oh ! Je connais. J'en ai déjà fait mais ça fait tellement longtemps que je n'ai pas fait de photos ! commenta Toriel.
– C'est un album photo. elle s'assit et disposa le classeur au sol.
– T-tu sais Frisk, le n-numérique est plus hi-tech et les photos sont belles.
– Oui je sais Al', il y en a aussi là-haut, mais c'est un choix artistique délibéré. C'est un appareil photographique instantané, dans mon cas c'est un polaroid, la marque la plus connu dans ce domaine. Vous voulez voir le monde d'en haut ? »
Ils furent tous surpris par ses propos. Ils ne s'y attendaient vraiment pas. Elle sourit et prit la première page de l'album et montra les premières photos. La toute première n'était qu'une photo de sa chambre, mal cadrée. La deuxième était son reflet dans le miroir, elle avait dix-huit ans, en débardeur et short. Il y en avait d'autres de paysages que ce soit de villes ou de verdure. Certaines étaient sur la nourriture, quelques-unes de ses amis et pleins d'autres encore.
Ils arrivèrent finalement sur un magnifique couché de soleil prise du haut du mont Ebott. Frisk sourit, heureuse d'avoir fait cette photo. La suivante était l'extérieure de la maison des ruines. La troisième était la grande allée des pins de Snowdin. La quatrième était la pièce même où ils se trouvaient, avec Sans. La cinquième était Undyne et Papyrus, puis la sixième était Alphys. La brunette prit l'appareil, le leva vers Toriel et la prise en photo. Son sourire s'agrandit, secoua le papier glacé puis le posa sur une nouvelle page.
« Voilà… Maintenant, j'ai tous ceux que j'aime du plus profond de mon cœur dans cet album. »
Ils étaient tous émus par ses mots touchants, puis le propos sur la raison de sa venue arriva bien vite sur la table. Elle dû s'expliquer une seconde fois et à la fin de son monologue, elle se tourna vers Alphys, semblant fascinée par ce qu'elle venait de raconter. Elle lui sourit, lui prit les pattes et la regarda droit dans les yeux. Elle était confiante et elle n'avait guère l'intention d'abandonner.
« Alphys. Je veux t'aider à trouver une solution. Je veux pouvoir être d'une quelconque aide. On pourra partager nos connaissances et peut-être avec le savoir des humains, nous allons trouver une façon de tous nous faire sortir d'ici !
– F-Frisk… J-je ne sais pas comment te remercier… J-je savais que je ne pouvais pas trouver de solution toute seule…
– Alors déjà non. Je ne veux pas t'entendre dire ce genre de choses ! Ne te dévalorise pas ! Tu es une personne extra Alphys. Tu as beaucoup de qualités, tu es passionnée et pleine de bon sens. Tu as réussi à transférer un fantôme dans un corps physique ! Il faut savoir ce qu'est la chimie et la physique mais aussi l'ingénierie pour fabriquer un corps robotique comme celui de Mettaton.
– Ah… Uh… M-merci… elle rougit fortement.
– T'as vu Alphys, j'avais raison ! commença Undyne. Même une pro' de la science te dit que tu es géniale ! »
Elle acquiesça, un peu plus confiante. Frisk sentit un regard insistant sur elle. Elle se retourna, croisa les yeux de Toriel, un air fier et aimant. Mais ce n'était pas ce qui la gênait. Le regard était beaucoup plus intense, comme pour desceller chaque parcelle de sa personnalité. Elle tomba finalement sur Sans. Il n'hésitait pas à continuer de la regarder malgré qu'elle l'ait remarqué. Ils restèrent ainsi, à se dévisager mutuellement. La bouche de la brune ne faisait qu'un trait et regardait avec une once de remord dans les yeux. Elle ferma doucement les yeux, baissant la tête avec un même rythme. Le silence planait autour d'eux, leurs amis avaient arrêté de discuter et les fixaient en attente d'une réaction lambda. Ce fut Frisk qui parla en premier.
« Sans… Je suis désolée… J'aurai pu faire mieux. Je sais que j'aurai pu.
– De quoi parles-tu ? il faisait l'ignorant comme à son habitude.
– elle sourit puis le regarda dans les yeux. Non rien, laisses tomber. »
Il haussa négligemment les épaules et s'excusa auprès d'eux, puis disparut dans la minute qui suivit son départ vers la salle du trône. Toriel posa sa main sur l'épaule de la brune la questionnant du regard auquel elle répondit avec un grand sourire. Elle se retourna vers ses amis et leur expliquèrent pleins d'autres choses sur le monde des humains en les expliquant avec ces photos. Ils rirent, discutèrent et apprirent ce qu'ils avaient fait durant ces quinze dernières années.
Frisk s'excusa et se précipita vers la salle du trône, la traversa en courant, continua sur quelques mètres, fit quelques détours puis arriva dans la salle de la barrière. Elle s'avança et vit au sol son téléphone. Elle se précipita pour le récupérer et le regarda de plus près. Il n'avait plus de batterie bien entendu. Elle sourit tristement. Elle espérait pouvoir récupérer le message vocal qui l'avait encouragé à aller de l'avant. Frisk s'apprêtait à retourner auprès de ses amis mais Flowey sortit de terre, la fixant, énervé.
« Pourquoi tu fais tout ça ? Maintenant que tu es ici, je ne peux plus faire de RELOAD ou de RESET ! Tu as une volonté plus forte que la mienne et pourtant tu ne peux plus faire ces choses.
– Flo'… Écoutes… C'est peut-être mieux comme ça, non ? On ne peut pas effacer nos erreurs et la vie est courte. Il faut savoir s'amuser et donner tout ce qu'on a.
– Mais tu ne comprends toujours pas que c'est TUER OU ÊTRE TUÉ ?!
– Plus maintenant. Il faut que tu grandisses Flo'… Peut-être qu'on réussira à te rendre ton corps d'origine si on comprenait ce qui t'étais arrivé.
– Quoi ?! « Peut-être » ?! Il est hors de question que je crois en des hypothèses ! Tu es stupide ! C'est tout ! »
Il disparut de nouveau, laissant Frisk arborer un air triste. Il n'était pas prêt à être ami avec tout le monde. Elle ferma les yeux, repensant à tout ce qu'il avait essayé d'accomplir. À chaque fois, il avait trahi sa confiance, et pourtant… Pourtant Frisk ne pouvait pas lui en vouloir. Il n'avait plus d'âme, il ne pouvait plus aimer…
Elle reprit sa route pour retourner auprès de ses amis mais en sortant de la salle, elle se retrouva nez-à-nez avec le squelette. Il n'avait plus de lumières dans ses yeux mais il la fixait très intensément. Le cœur de la brune battait fort, deux sentiments la tiraillant. Elle avait à la fois peur et à la fois curieuse de savoir ce qu'il venait faire dans ces lieux. Le silence planant trop longtemps, Sans parla.
« Tu connais Flowey ?
– Oh ? Toi aussi ? Ouais plutôt… Même si ce n'est pas un ami. elle se tut un moment puis reprit. Dis… Pourquoi tu me regardes comme si j'avais commis un meurtre sous tes yeux ? »
Il resta silencieux puis la lumière revint dans ses yeux. Elle était inquiète. Bien entendu qu'elle savait qu'elle avait fait des erreurs mais c'était normal non ? Elle ne pouvait plus revenir en arrière pour changer les choses, elle avait réussi à sauver Toriel, mais Asgore fut une autre histoire. Même si ce n'était pas elle qui l'avait tué, elle se sentait plus que coupable pour la simple raison qu'elle l'avait vu mourir sept fois. Sept fois où elle n'avait pas pu le sauver.
Elle baissa la tête, fixant le sol, son corps emplie de culpabilité. Elle posa la main sur le montant de la grand porte, serra son poing, essayant de ravaler ses larmes. Elle savait que Sans lui en voulait de ne pas leur avoir apporté leur Happy Ending alors qu'elle le pouvait et bien entendu, elle ne comprenait. Mais au fond d'elle, Frisk aurait voulu être plus aiguillée, plus aidée, plus aimée. Même si elle avait l'habitude d'être seule, dans les souterrains, elle avait réussi à se faire des amis sincères, elle avait trouvé sa place.
« Sans… commença-t-elle d'une voix tremblante. Je… elle releva la tête. Je suis désolée OK ? Tu sais très bien que si j'avais pu, je vous l'aurai donné votre Fin Heureuse… Je sais que j'aurai pu faire mieux… Mais si ce n'était que ça, pourquoi ne m'as-tu pas aidée ? il fut surpris et recula d'un pas. La seule chose que tu ais fait, c'était de me regarder faire ce que je faisais de ce monde ! Si je l'avais voulu, j'aurai pu massacré chaque monstre présent et tu n'aurais pas bougé ne serait-ce qu'une phalange ! Ça aurait été plus simple si tu avais réellement tenu ta promesse envers Toriel et évité que je ne meure je n'sais combien de fois contre Undyne.
– P-pourquoi tu me dis tout ça… ?
– Parce que c'est ce que j'ai sur le cœur ! Tu me toises du regard depuis que j'ai retrouvé… Non, depuis qu'on s'est vu. Tu m'en veux pour quelque chose non ? Et bien je te dis ce que je pense. Oui j'ai tué des monstres et j'ai tué Toriel lors de la première timeline, mais je pense que les flèches et les flammes que j'ai reçu durant ces sept timelines sont suffisantes. J'ai été blessé, j'ai déjà sentit la vie quitter mon corps, me refroidir et ne plus sentir mes membres bouger. Je sais ce que c'est de mourir alors ne dis pas le contraire.
– Nan je risque pas… il se tourna, lui faisant dos, sa voix était amer.
– Hey ! Sans ! Ne pense même pas t'éclipser comme-… il disparut. Ça… elle soupira bruyamment. C'est bien la seule chose que je lui reproche réellement, c'est de se téléporter sans rien dire…
– Frisk… ? »
Elle sursauta et se tourna pour voir Alphys. Elle avait un visage étonné… Non déformé par l'horreur. Elle avait tout entendu ? Oui… Sans aucun doute vu la tête qu'elle faisait. Il fallait qu'elle trouve une explication, et vite. Son cerveau fonctionnait à vive allure, cherchant le pour et le contre, ce qu'elle devait dire ou non à son amie. Alors que le reptile s'apprêtait à partir, Frisk la rattrapa et l'empêcha de bouger plus. Il fallait qu'elle lui explique à ce moment précis parce que la connaissant, elle allait l'éviter jusqu'à ce qu'elle lui tombe dessus.
« S'il-te-plaît… Ne dis à personne ce que tu viens d'entendre…
– Q-quoi ? Entendre quoi ? J'ai rien entendu moi… elle rigolait nerveusement. T-tu vas me tuer sinon ?
– Quoi ? Non ! Non non non… Je ne vais tuer personne… Écoutes… À cette époque j'ai fait une grave… Nan, une terrible erreur. Je n'avais pas compris le principe du Underground. Puis, après avoir réalisé mes actes, j'ai RESET…
– « RESET »… ? Comme dans un jeu ?
– Oui… Sauf que je ne peux plus le faire à présent. Je suis coincée… Je ne peux plus sauver tout le monde… Je… Je suis désolée de ne pas avoir sauvée Asgore…
– Non… Ce n'est pas grave… Tu as dû prendre son âme pour partir après tout…
– Je te coupe tout de suite. Je n'ai pas tué Asgore.
– Quoi… ?
– Lorsque je me suis battue contre lui, ce fut un combat acharné. Il ne voulait pas entendre raison, il était persuadé que je voulais prendre son âme. Seulement à la fin, il s'écroula et je l'ai épargné. Il me parla de tout ce qu'on pourrait faire ici, qu'on pouvait être une famille… Mais Flowey est apparu et… L'a tué… Sous mes yeux… Il a récolté les six âmes que le roi avait sorti et m'a attaquée sous une forme monstrueuse. J'ai réussi à survivre à toutes ses attaques, je l'avais tellement affronté auparavant… Mais à la fin, il m'a tué, ressuscité, encore et encore… Puis d'un coup je me suis retrouvée à l'extérieur de la barrière.
– J-je… Je vois… elle ne semblait pas convaincu.
– Tu n'es pas obligé de me croire. J'ai eu beaucoup… Beaucoup de mal à m'en remettre. Je ne pouvais plus le sauver et je vous avais laissés derrière. elle fit une pause pour voir sa réaction. J'ai tenté de la briser. Je t'assure. Mais même de l'extérieur c'était impossible. Alors je me suis tournée vers une autre solution. Les sciences. Et me voilà de nouveau ici. Je ne veux faire de mal à personne et je pense que j'ai suffisamment compris la valeur d'une vie pour ne pas faire la même erreur. »
Elle lui sourit chaleureusement et lui prit la main doucement. Elles devaient retourner auprès de leurs amis. Elles devaient se mettre au travail pour sauver tous les monstres. Alphys hésita puis comprit qu'elle n'était pas méchante, qu'elle ne voulait faire de mal à personne. Elle était contente que Frisk est essayée de tout ce qui était dans son pouvoir pour leur donner leur fin heureuse. Elles se dirigèrent vers la salle du trône, main dans la main, souriantes. Lorsqu'elles arrivèrent dans la pièce, Toriel s'activait de nouveau, regroupant les cartons avec Undyne et Papyrus. La reine regarda les deux jeunes femmes et proposa à tout le monde d'aller se reposer chez elle. Ils se dirigèrent donc tous vers la New Home, où ils s'assirent autour du feu avec un bon chocolat chaud.
Papyrus décida d'appeler son frère pour lui exiger de venir. Il insista très lourdement jusqu'à ce qu'il entende Sans céder. Ravi, il partagea sa joie avec tout le monde et la minute d'après, l'aîné frappait à la porte. Undyne alla lui ouvrir, tenta de l'attraper pour le porter et l'emmener avec elle autour de la cheminé mais il esquiva et se dirigea directement vers ses amis. Il fuit le regard de Frisk. Alphys, ayant vu leur petit différent, les regarda mutuellement pour savoir comment ils allaient réagir.
La brune était bien déterminée à ignorer le squelette et ce dernier faisait comme si rien ne s'était passé. Toriel revint avec une tarte au caramel qu'elle donna une part à tout le monde, elle fut d'abord surprise de voir Sans mais lui proposa un chocolat qu'il refusa. Ils discutèrent pendant quelques temps encore lorsque le téléphone de la reine sonna. Elle s'excusa et s'éclipsa dans une autre pièce. Elle revint peu de temps après, le visage peiné et regarda Frisk.
« Je suis désolée mon enfant… On m'appelle pour une affaire urgente et je ne serai pas de retour avant un petit moment. Mais prenez du plaisir pour vos retrouvailles ! et elle s'éclipsa, attrapant un sac au passage.
– Bon… commença Undyne. Maintenant que « Goat Mom » n'est plus là pour surveiller tout le monde… Passons à des sujets plus intéressants ! elle se tourna vers la brune.
– Oh ? Quels sujets ?
– Alors dis-nous tout punky… Es-tu encore vierge ? »
Frisk devint écarlate, bafouillant des suites de mots incompréhensibles, Sans avait failli s'étouffer avec un morceau de tarte et fusilla du regard Undyne. Cette dernière l'ignora totalement et attendait avec impatience la réponse de son amie. Papyrus était devenu légèrement orange sur ses pommettes, indiquant qu'il n'était pas aussi innocent que son frère prétendait. Alphys cachait ses yeux sans vraiment le faire et était rouge.
Tout s'embrouillait dans la tête de la brune, ne sachant quoi répondre. Bien sûr qu'elle n'était plus vierge, elle avait vingt-cinq ans à présent et elle avait eût plus d'une aventure. Pourtant, elle n'avait pas envie de dire à tout le monde, surtout devant Sans, qu'elle ne l'était plus. Elle hésita et Undyne insista un peu plus sur le sujet. Elle craqua.
« Non non ! Je ne suis plus vierge ! elle était rouge cramoisie. T'es contente ?
– Parfaitement ! elle se tourna vers l'aîné des squelettes. T'as vu Sans ! Tu ne pourras pas la pervertir ! »
Son crâne devint bleu, la marque qu'il était gêné avec sa magie, et son œil gauche s'alluma d'une lumière bleu et jaune. Il recracha l'eau qu'il avait dans la mâchoire et se tourna brutalement vers le poisson. Oh s'il n'était pas aussi protecteur envers son frère il l'aurait tuée sur place. Il se téléporta et réapparu juste devant elle, l'attrapa par le col et la regarda d'un air menaçant. Il voulait lui faire fermer son clapet et malgré tout, elle était morte de rire. Elle n'en pouvait plus.
Sa remarque n'avait pas fait réagir que Sans, mais aussi Frisk qui était sur le point de s'évanouir. Elle tanguait de gauche à droite, ne sachant quoi dire. Elle se doutait bien qu'Undyne taquinait le squelette parce qu'elle en avait rarement l'occasion, mais elle ne pouvait réagir autrement. Papyrus la vit réagir bizarrement et il posa ses mains sur ses épaules pour la retenir.
« HEY, ÇA VA HUMAIN ? TU ME SEMBLES COMPLÈTEMENT BOULEVERSÉE !
– Oui oui… C'est normal que je sois ainsi… Je ne m'y attendais pas c'est tout.
– TU SAIS QU'UNDYNE BLAGUAIT… ?
– Bien sûr, mais tout humain normalement constitué réagirait de la même façon. » elle rigola légèrement, mais un rire jaune. Undyne ne pouvait plus s'arrêter et finalement décida de rétorquer.
« Oh arrêtes Sans ! On sait tous les deux que tu es déçu.
– Tu dis un mot de plus et tu disparaîtras dans les profondeurs de l'abysse avec moi. la menaça-t-il.
– Hey ! Je blaguais ! Toi qui es pourtant blagueur, t'aimes pas être au centre de l'intention.
– C'est sûr ! Il n'est pas vraiment le squelette de la situation. » enchérit Frisk.
Elle avait le droit de le taquiner, après ce qu'il lui avait fait. Tout le monde se tourna vers elle, avec de gros yeux. Ils ne s'attendaient vraiment pas à ce qu'elle fasse une blague aussi ridicule que celle-ci. Sans était le premier. Il la regarda, dubitatif, alors qu'elle se marrait dans son coin. Lorsqu'elle remarqua la réaction de ses amis, elle décida de continuer son délire.
« Quoi ? Moi aussi j'ai de l'humérus de temps en temps.
– Frisk… Arrêtes… supplia Undyne, dégoûtée.
– Ooh, ne me dites pas que je vous tombe sur les rotules ! Si ? continua-t-elle.
– Sans pouffa et l'accompagna. Oh non, t'en fais pas ! Mais je fémur que toi ! »
Elle éclata de rire et ils continuèrent à faire des blagues sur les squelettes encore un moment alors que Papyrus s'énervait. Undyne et Alphys se regardaient complètement abasourdies. Les deux blagueurs étaient pliés en deux, Sans avait posé sa main sur l'épaule de Frisk, essayant de reprendre son souffle alors que cette dernière se tenait le ventre tellement elle n'en pouvait plus.
« Je t'en supplie Sans ! J'ai trop mal aux côtes ! Faut qu'on arrêtes !
– Très clairement oui ! cria Undyne. J'en peux déjà plus de vous deux !
– E-en tout cas je suis contente… murmura Alphys en les regardant, souriante.
– Pourquoi ça ? demanda le poisson, choquée. T'aimes leurs blagues de merde ?
– N-non non ! C'est juste… Ils se sont réconciliés et ça me fait plaisir… » l'ex leader la fixa un moment puis se tourna vers les deux humoristes, perplexe.
« Vous vous étiez disputés ? Quand ? »
Ils se figèrent sur place, pris de court par cette annonce. Ils n'étaient clairement pas préparés à en parler. Papyrus leva la tête vers eux, surpris et demanda une explication. Frisk se redressa, regarda tout le monde puis ses yeux se posèrent sur Sans. Ils se dévisagèrent un moment, dans un silence de plomb, puis elle décida de réagir. Son cri résonna dans toute la maison, ce qui surprit chaque personne présente. Ils se posèrent des questions puis elle recula brutalement de Sans, le pointant du doigt, un visage faussement outré.
« C'est vrai que je te fais la gueule ! J'avais oublié !
– Attends quoi ? il était abasourdi. Pourquoi ?!
– Parce que tu t'es éclipsé avant que je n'ai pu continuer mon monologue et à cause de ça, Alphys nous a vu !
– Hein ? C'est à cause de moi qu'Alphys nous ai vu nous-... Rectification, T'AS vu M'engueuler ?
– Non mais elle nous a vu nous engueuler et toi t'es parti comme ça ! Je déteste quand tu te TP d'un coup sans rien dire ! ils continuèrent de se disputer, rétorquant l'un vers l'autre.
– B-bravo Undyne… Maintenant ils vont s'entre-tuer. commenta Alphys.
– Mais non. Ils s'embrassent et l'histoire est réglée.
– Non ! On ne va pas s'embrasser ! Je déteste ce type ! argumenta Frisk entre deux phrases.
– Quoi ?! Mais tu rigolais à mes blagues y a pas deux secondes !
– Oui mais à ce moment-là, je t'aimais bien !
– Et maintenant ce n'est plus le cas ?!
– Exactement !
– Uh, sans vouloir vous couper… dit Undyne. En fait s'était quoi la raison de votre dispute ?
– Ça, ça nous regarde ! grommela le squelette. Dans tous les cas, t'abuses Frisk ! Rire puis m'engueuler derrière c'est de l'abus. Et je ne vois pas pourquoi je t'en voudrais, tu n'as rien fait !
– Hoho ! C'est justement pour ça que tu m'en veux ! »
Il ne répondit pas. Elle avait tort mais il voyait bien que ça la rongeait. Il ne pouvait pas lui en vouloir, il savait pourquoi elle n'avait pas pu revenir mais le fait qu'il restait muet blessa Frisk. Au fond d'elle, elle voulait qu'il l'engueule, qu'il lui dise qu'elle aurait pu faire mieux. Pourtant, il restait calme et n'abordait pas le sujet, il la jugeait en silence. Elle avait envie de pleurer encore une fois. Parfois, il valait mieux se faire disputer par celui qu'on aimait le plus que de rester dans l'ignorance totale, mais Sans n'avait pas crier à propos de ça et ça l'énervait. Elle se calma doucement mais tremblait.
« Pourquoi… ? il ne répondit pas. Pourquoi ne m'engueules-tu pas ? Je- J'aurai pu le sauver et- » les mots bloquaient dans sa gorge.
Sans la regarda, toujours silencieux puis finalement, il la prit dans ses bras. Elle fut surprise, déstabilisée et elle ne savait pas comment réagir. Elle restait sans voix. Au bout d'un moment, elle attrapa la veste de son ami, essayant de ne pas pleurer. Elle se sentait tellement coupable, elle s'en voulait tellement. Elle grimaça et essaya de parler en cachant ses sanglots.
« Je déteste quand tu restes muet… Dis quelque chose… Je sais que tu m'en veux… Que tu me détestes…
– Ce n'est pas ta faute… lui murmura-t-il tout en caressant son dos.
– Il se passe quoi là ? demanda tout bas Papyrus.
– J'en sais rien. déclara Undyne. Tu sais toi Alphys ?
– Q-quoi ? N-non, bien sûr que non je ne sais rien. J-je ne suis au courant de rien.
– Oula… Toi tu sais quelque chose. Tu les as vu se disputer non ? Pourquoi ils se sont engueulés ?
– J-je n'ai pas tout entendu… Alors je n'ai pas compris ce qui s'est dit à la fin…
– Pas grave, dis toujours, je veux savoir. »
Dès qu'elle eut fini sa phrase, elle sentit une aura meurtrière derrière elle et vit Sans la regarder, les yeux noir. Tout compte fait, elle demanda à sa meilleure amie de se taire, ce qui la soulagea. Frisk releva la tête pour voir son ami qui reporta son attention sur elle. Elle se sentait mal mais la réaction de Sans lui réchauffa le cœur. Elle renifla, se redressa correctement et se tourna vers ses amis.
« Désolée… Je… Je me suis préparée pendant quinze ans à nos retrouvailles et pourtant… Je me dispute avec ceux que j'aime… C'est juste que je regrette de ne pas avoir sauvé Asgore et-
– Tu sais… On t'en veux pas. Tu as fait ce qu'il fallait pour retourner chez toi. rassura Undyne.
– Sauf que je n'avais pas de chez moi… Uh… Je ne vous l'avais pas dit mais… Je suis orpheline. Sans la regarda, tout autant surpris que les autres. Je n'ai pas tué Asgore, c'est Flowey qui s'en ait occupé.
– F-Flowey… chuchota Alphys, mal à l'aise.
– Ce fut après mon combat contre lui que je me suis retrouvée en dehors de la barrière. Vous n'êtes pas obligés de me croire, mais… »
Undyne se leva, posa une main dans le dos de Frisk et le lui frotta doucement. Il était comme un père pour elle alors savoir ce qui s'était réellement passé semblait apaiser son cœur. Alphys fit de même, rassurant la plus jeune, puis Papyrus agit aussi. Sans resta à l'écart, admirant la scène. Elle s'était bien entourée et elle avait sa propre famille, une famille venant du cœur. Elle pouvait sourire sincèrement avec eux.
L'aîné de la fratrie réfléchit et se dit qu'il avait été stupide. Elle n'avait jamais levé un seul doigt sur son frère –mais qui le ferait ? C'était un amour !– et savoir qu'il n'était pas en danger le rassurait. Frisk avait toujours été juste et droite avec eux, et la juger comme il le faisait était déplacé. Il se frotta l'arrière du crâne, agacé, et son agitation attira l'intention de tout le monde. Il fixa la brune puis aborda un air gêné et fuyant.
« Écoutes gamine… Je suis désolé… »
Frisk le regarda surprise, elle ne comprenait pas pourquoi il s'excusait. Elle le dévisagea puis s'écarta de ses amis pour avancer d'un pas vers lui. Il était tellement mal à l'aise qu'il s'apprêtait à s'éclipser comme il avait l'habitude. Il recula, se mettant sur le côté et des lueurs bleutés apparurent autour de lui pour indiquer qu'il allait partir. La demoiselle comprit rapidement et se précipita sur lui, se jetant littéralement sur Sans. À peine avait-il sentit le choc que les deux s'évaporèrent des lieux, sous les yeux étonnés de leurs amis.
« Wouah ! Ça s'est de la téléportation ! complimenta Undyne.
– J-je me demande si ce n'est pas sans danger pour un humain…
– CE N'EST PAS LA PREMIÈRE FOIS QUE FRISK VOYAGE AVEC MON FRÈRE DONC ÇA DEVRAIT ALLER. » ils acquiescèrent, se concentrant de nouveau sur la nourriture.
Un bruit sourd retentit et des gémissements de douleurs survinrent de la gorge des deux nouveaux arrivants. Ils étaient dans le noir complet, allongés sur un lit mais Frisk avait cogné sa tête contre une sorte de grosse boule de linges compactes et sentait le corps de Sans en-dessous d'elle. Ils se remirent de leurs émotions, un peu sonnés, puis se redressèrent doucement. La brune ouvrit les yeux perdus sans lumière et tâtant un peu autour d'elle. Elle toucha quelque chose de dur mais fin.
« Il fallait me le dire que tu voulais me prendre la main, gamine. »
Il la taquinait et ça fonctionnait. Elle avait entendu sa voix juste au niveau de son oreille et avait retiré sa main rapidement, gênée. Elle bégaya des excuses et tenta de se lever. Chose vaine lorsqu'elle sentit son corps basculer en avant. Elle grommela et déclara ne plus bouger, même si elle était sur Sans. Ce dernier décida de commenter.
« Tu ne vas quand même pas rester sur moi, si ?
– Dès que je fais un mouvement, y a un truc qui va de travers. Et puis, on est où là ?
– Mon pote, on se trouve dans ma chambre. elle se sentit rougir furieusement et il remarqua son absence de réponse. Bah qu'est-ce qu'il y a gamine ? T'es gênée ?
– Arrêtes de m'appeler « gamine ». J'ai plus dix ans, j'en ai vingt-cinq. D'ailleurs… elle se redressa, se tenant sur ses mains, et regarda dans la direction de sa voix malgré le noir complet. Sans, t'as quel âge ? »
Elle ne savait pas pourquoi mais elle voyait bien son meilleur ami tiré une de ces têtes : surpris, la regardant les yeux –enfin les orbites– grands ouverts. Frisk pouvait le sentir sourire prêt à sortir un blague mais avant ça, elle frissonna au contact soudain de ses phalanges sur sa mains droite, il remonta le long de son bras, son épaule… Son cœur battait tellement fort… Sans les firent glisser sur sa clavicule puis sur sa nuque. Elle savait que son esprit était totalement embrouillé et elle sentait ses bras fléchir. Il entremêla des mèches brunes entre ses doigts. Elle l'entendit se redresser et approcher sa tête, et il chuchota au creux de son oreille :
« Ça t'intéresse tellement que ça ? »
Elle hésita à entrer dans son jeu. Dans un sens il s'amusait à la torturer mais il ne savait pas de quoi elle était capable. Elle fit un sourire d'une confiance bancale que elle seule pouvait sentir, et elle tenta de reprendre un rythme cardiaque correct. Frisk leva sa main gauche, ne s'appuyant plus que sur la droite, et la posa sur la clavicule de son ami. Elle exerça une certaine force et le repoussa sur le lit. Ce geste le surpris, il ne s'attendait pas à une réaction pareille. Elle se plaça au-dessus de lui, approchant ses lèvres vers son crâne.
« Plutôt oui. Tu m'as toujours plus ou moins intriguée. » lui murmura-t-elle.
Sans avait toujours ses doigts mêlés dans ses cheveux et décida de continuer leur nouvelle approche mutuelle. Il déposa sa main sur le dos de la demoiselle et la fit glisser jusqu'à son creux. Les cheveux lui chatouillait le visage, il sentait sa chaleur corporelle l'envelopper. Il la colla à lui, supprimant la distance qu'ils avaient, puis il la serra dans ses bras. Elle lâcha un petit cri de surprise, se retrouvant plaquée contre lui. Elle pouvait sentir un parfum masculin l'entourer, elle ne l'avait jamais remarqué.
« Tu te doutes que je suis plus âgé que toi, n'est-ce pas… Gamine ? » titilla-t-il.
Elle grimaça à son surnom mais se concentra sur leur conversation dont les réponses tardaient. Frisk frissonna lorsqu'elle sentit des os caresser sa peau, sous son pull. Il la poussait à bout. Il voulait la voir craquer. Elle n'allait pas le laisser s'en tirer ainsi, il fallait une contre-attaque. Elle réfléchit rapidement et se dit qu'il valait mieux faire avancer la discussion dans un premier temps. Les doigts de Sans touchèrent un point sensible au moment où elle allait parler et sans le vouloir, elle eut la voix tremblante.
« J-je me doute oui… M-mais je veux en savoir plus s-sur toi… »
Elle rougissait furieusement. Oh que oui elle allait se venger, mais elle attendait le bon moment pour s'y prendre. Elle savait exactement ce qu'elle allait faire et elle s'imaginait déjà la réaction qu'il allait avoir. La brune l'entendit rire légèrement et alors qu'il allait répondre, elle lui lécha le côté gauche de sa colonne vertébrale. Il frissonna de la tête au pied, sentant un certain pouvoir qu'il ne contrôlait pas se manifester. Sans resserra son emprise sur la chevelure de la demoiselle, tentant de se calmer, mais elle n'avait pas l'air de vouloir arrêter.
« Tu disais ? » le taquina-t-elle.
Il grimaça lorsqu'il la sentit monter jusqu'à son crâne. Il fallait qu'il fasse de même. Il devait la mettre mal à l'aise comme il l'était à ce moment précis. Le squelette remonta un peu plus haut, frôlant ses côtes ce qui la fit frissonner, puis redescendit. Il n'y avait plus qu'un seul moyen pour lui de gagner, la magie. Son œil gauche se mit à luire, d'une couleur bleuté, ce qui attira l'attention de Frisk.
« Qu'est-ce que tu fais ? lui demanda-t-elle.
– Je me venge ma belle. » lui déclara-t-il sur un ton charmeur.
Elle ne put s'empêcher de rougir. C'était tellement rare qu'il l'appelle autrement que « gamine », mais en plus avec un surnom adorable, c'était le pompon. Il changea leur position et se retrouva au-dessus d'elle. Ils restèrent sans bouger un petit instant avant que Frisk ne put discerner un petit sourire au coin, grâce à la petite lumière que produisait son œil. Ce fut à ce moment qu'elle se dit qu'elle allait passer un mauvais moment...
« Je n'avais jamais vraiment touché la peau d'un humain auparavant, tu as la peau douce et tendre.
– Je ne sais pas si je dois prendre ça comme un compliment… » critiqua-t-elle, sarcastique.
Il plongea sa tête dans le creux de son cou et se lança. Il ouvrit doucement sa mâchoire et une langue bleutée en sortie. Elle semblait gluante et baveuse. Il la lécha à son tour ce qui lui arracha un gémissement. Frisk plaqua une main sur sa bouche, étonnée de sa réaction, et s'agrippa avec l'autre plus fermement sur la veste de Sans. Elle était envoutée, n'arrivant pas à penser correctement. Il continua en descendant un peu plus bas à chaque fois, arrivant à son pull. À partir de là, il hésita. Il pouvait sentir le souffle saccadé de la jeune femme, incapable de rétorquer quoi que ce soit. Il voulut faire un essai pour confirmer ses pensées.
« On dirait que je te fais de l'effet, non ?
– T-tu peux parler. T'étais toute chose quand j'ai fait pareil.
– Sauf que j'ai repris le contrôle, ce qui n'est pas ton cas.
– Ne me pousse- »
Elle n'eût le temps de finir sa phrase qu'il lui lécha le ventre, ayant un peu remonté son haut. Frisk avait laissé échapper un soupire de plaisir, la rendant un peu plus accro au contact de Sans. Il avait une main sur ses cuisses, les caressant de temps en temps, et une autre soulevant son bassin pour lui procurer cette sensation incroyable. Son ventre lui brûlait et lui demandait plus mais elle tenta de se ressaisir, seulement, impossible de bouger dans la position dans laquelle elle était. Sans était entre ses jambes, elle avait le bassin relevé… Elle laissa divaguer ses véritables sentiments, elle murmura son nom entre quelques gémissements.
« Qu'est-ce qu'il y a ma belle ?
– J-je… marmonna-t-elle.
– Tu ?
– J-je t'aime Sans… »
Elle rougissait encore plus, mais elle n'y pouvait rien, il avait une telle emprise sur elle. Le squelette était plutôt surpris, même s'il était déjà plus ou moins au courant de ses sentiments. Elle avait toujours fait en sorte d'aller dans son sens pour éviter de le froisser, et elle ne savait pas comment les masquer, même Undyne l'avait découvert. Il remonta jusqu'à son visage, sentant son souffle le caresser.
« Frisk… Ouvre la bouche s'il-te-plaît… »
Elle s'exécuta, ne sachant pas trop ce qu'il allait faire. Il ne lui avait pas répondu à sa déclaration, touchait délicatement sa joue, puis lui demanda de tirer la langue. Elle fit ce qu'il demandait, trop perdu par ce qui venait de se passer. D'un coup, elle sentit celle de Sans s'enrouler autour de la sienne et une danse brulante débuta. La brune pouvait sentir un goût sucré la traverser et une fièvre l'enivrait. Elle passa ses bras derrière le cou du squelette, profitant de chaque instant de ce baiser.
« S-Sans… souffla-t-elle.
– Je t'aime aussi Frisk… »
Ils continuèrent sur leur lancé, incapables de s'arrêter, pourtant, ils le devaient. Elle sentit les doigts glisser sous son pull, remontant peu à peu, la faisait frissonner. Elle devenait folle, complètement accro. Il n'arrivait pas à tout stopper, il en voulait toujours plus. Finalement, ils se séparèrent à bout de souffle. La brune posa ses mans sur les joues du plus vieux, tentant de reprendre sa respiration.
« Il faut qu'on arrête… S-sinon on va le regretter… murmura-t-elle.
– Oui tu as raison… »
Ils restèrent dans les bras de l'un et de l'autre, profitant du contact. Soudain, le téléphone de la demoiselle sonna, la surprenant. Ils se séparèrent, se redressèrent et elle regarda son portable. Elle captait du réseau du monde des humains. Elle était stupéfaite, un peu perdue, mais s'excusa auprès de Sans, répondant à l'appel.
« Allô ?
– À l'huile. elle sourit à la réponse. T'es où miss ? Ça fait une demi-heure que je t'attends au café comme d'habitude.
– Ah… Uh… Je suis désolée Sarah… Mais… Je ne viendrai plus à partir d'aujourd'hui… le squelette la regarda tristement.
– Quoi… ? il eût un silence, puis un rire nerveux le brisa. Ah j'ai compris, tu t'es trouvée un mec c'est ça ?
– Non Sarah… Tu sais que je ne me sentais pas très bien en ce moment…
– Oui oui… On en avait discuté.
– Eh bien ça s'est empiré. Ça fait quinze ans aujourd'hui que je l'ai vu mourir et je ne peux plus vivre ici avec ça.
– Attends… Non ! Ne me dis pas que-
– Adieu Sarah… On se reverra bientôt… Je te le promets.
– Frisk ! Attends avant de raccrocher ! Est-ce que… Je peux faire quelque chose pour toi… ?
– elle resta muette puis reprit. Dans mon appartement, tu trouveras une boîte sur la table. Regarde son contenu. Je suis désolée de partir comme ça… Je reviendrai bientôt…
– C'est ce qu'ils disent tous avant de disparaître pour de bon. murmura son amie avant qu'elle ne raccroche.
– T'es sérieuse… ? elle leva la tête, étonnée vers Sans. Tu pars sans prévenir… ? Je pensais que tu étais seule pour décider de revenir.
– Lorsque j'ai rencontré Sarah à la fin de mes études, je lui ai dit que notre amitié ne durerait pas éternellement, que j'allais partir à un moment. Elle était d'accord et on a vécu de bon moment. Avant mon départ, j'ai préparé ce qu'il fallait dans le cas où je ne rentrerai pas du tout.
– C'est plutôt cruelle comme méthode…
– J'ai toujours fonctionné ainsi, je ne m'attachais pas aux personnes de la surface, de peur d'abandonner mon objectif premier… Libérer les monstres du Underground.
– Mais alors, on t'a emprisonnée… ?
– Non, je me suis mise les chaînes toute seule, même si elles étaient mon oxygène. ils se turent un moment puis Frisk changea de sujet. Les autres doivent se demander ce qu'on fait, on devrait retourner chez « Goat Mom » avant qu'il ne soit trop tard.
– D'accord, mais avant… » il s'approcha d'elle, lui attrapa le visage puis l'embrassa doucement. Il n'avait pas de lèvres, certes, mais le contact la ravie. Ils se séparèrent, gênés, puis Sans continua.
« Ça ne doit pas être pareil que la douceur des lèvres d'un autre hu-
– Chut chut. elle avait placé un doigt sur ses dents. Je t'aime, et j'aime le fait que tu sois un monstre.
– il rigola doucement. Alors, on peut dire que je suis devenu le squelette de la situation. »
Elle explosa de rire puis lui tapota l'épaule. Ils se prirent par la main et une lueur bleutée les enveloppa, les téléportant directement dans le salon de la New Home. Tout le monde sursauta lorsqu'ils entendirent un grand fracas. Un juron s'était échappé de la gorge de Frisk quand son derrière rencontra le sol. Quelques secondes plus tôt, elle était sur un lit moelleux et là, le parquet était douloureux. Tous ses amis rigolèrent puis leur demandèrent ce qu'ils avaient fait pour mettre autant de temps. Sans fut très rapide pour répondre.
« On a juste réglé nos petits différents.
– Ouais vous avez baisé en gros. »
La seconde qui suivit, un autre choc retentit, Undyne s'était retrouvé écrasée contre le sol, son âme bleu. L'aîné était assis en tailleur, regardant le poisson, satisfait de son travail. Ils rigolèrent puis discutèrent de nouveau sur différents sujets, laissant l'ex-leader de la garde royale contre les lattes en bois. Elle pestait, criant qu'elle allait éliminé le frère de Papyrus s'il ne la libérait pas tout de suite. La bonne humeur était au rendez-vous.
Les jours passèrent, Frisk et Alphys travaillaient dur de leur côté, faisant tout ce qui était possible, mais elle n'était pas les seules à mettre la main à la pâte. Sans se montra très coopératif et les aida, ses notions en sciences plus élevées qu'il ne faisait paraître. La brune intervenait de temps en temps à l'école de Toriel pour leur expliquer comment la surface fonctionnait. Elle apprit aussi qu'il n'y avait pas eût un seul humain depuis la mort d'Asgore et ça la rassura… Elle avait eût peur qu'un humain décidait de tous les exterminer…
C'était dur et laborieux mais Frisk ne regrettait pas d'être redescendu dans le Underground, mais comme elle le répétait souvent : « Ils étaient sa seule et unique famille… »
Et voilà ! Fini !
Alors je veux vous remercier particulièrement pour avoir lu jusqu'en bas. J'ai vraiment apprecié de l'écrire et j'espère que vous avez pris plaisir à le lire.
J'hésite pour écrire une suite dont j'ai déjà quelques idées, donc si vous en voulez une, dites-moi !
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et si ça vous a plu.
Merci infiniment !
EDIT : Bon alors c'est confirmé, il y aura une deuxième partie ! J'ai déjà écrit le début mais bien entendu je veux faire un texte aussi long que celui-ci donc il va falloir attendre un peu. Merci pour tous ceux qui ont commenté, j'ai l'intention de vous répondre dès que l'occasion se présentera mais ça m'a fait énormément chaud au cœur.
EDIT 12/07 : Alors non je n'ai pas abandonné, c'est juste qu'il est super long et que j'ai fait une erreur durant l'écriture et qu'il faut que je ré-écrive au moins un quart de mon histoire. Ça prend pas mal de temps à rédiger et je suis loin d'avoir fini. Le texte fera au moins le double de celui-ci donc soyez patient, je dois le relire aussi pour faire attention aux fautes. Ah ! Et ce sera un peu plus sérieux donc désolée si ce n'est pas exactement pareil que la première partie.
À la prochaine pour la partie deux.
Gwena'
