Salut! Comme vous pouvez le constater je commence une nouvelle fiction. Elle est basée sur un thème peu original (les voyages dans le temps) mais avec une légère différence. Bref, vous verrez bien! Enjoy! ^^

Disclaimer : Rien n'est à moi sauf le film sans qui je n'aurais réussi à rien faire et le petit gars qui apparaît à la fin (du spoil? Meuh non). Tout le reste est la propriété d'Akira Amano.


Le(s) souhait(s)

- Non! Arrêtez! Arrêtez!

Sang. Douleur.

- Je vous en supplie! Pas ma fille!

Déchirure. Désespoir.

- Pourquoi? Pourquoi!

Incendies. Meurtres.

- Nooon! Réveilles-toi! S'il-te-plaît!

Mort. Silence.

- Qui… qui êtes-vous? Laissez-moi!

Ténèbres. Solitude.

- C'était notre dernier avertissement. Ne vous opposez plus à nous.

Mafia.


Tsuna se réveilla en sursaut. Il mit quelques minutes pour calmer ses battements de cœur affolés. Encore ce rêve. Depuis leur retour du futur, ces images le hantaient. Tous ce sang, ces morts… à cause de la mafia. Et des Vongola.

Le châtain enfouit sa tête dans ses mains. Ca ne servait à rien de penser à ça maintenant. Il devait dormir. Il jeta un coup d'œil à son réveil. 4 h 30. Soupirant, il se renfonça sous ses draps. Il avait intérêt à être en forme, il y avait contrôle de maths aujourd'hui.

Une dizaine de minutes plus tard, tout était de nouveau calme dans la maison Sawada.


- MWAHAHA! Lambo-san est le plus fort! MWAHAHA!

- Lambo! Rends-moi mon œuf! Lambo!

- Jamais! Lambo-san est le meilleur! Prosterne-toi devant moi I-pin!

- Arrête Lambo!

- Ma ma, calmez-vous les enfants! Ne vous inquiétez pas il reste encore beaucoup à manger!

- Merci Mama!

- Je t'en prie, Fûuta-kun.

Tsuna observait sa famille en souriant doucement. Tout était revenu à la normale. A leur retour du futur, il s'était inquiété, se demandant si ses amis arriveraient à continuer leur train de vie habituel malgré les différentes aventures qu'ils avaient vécues. Mais apparemment, ils n'avaient eu aucun mal à se remettre de tout ça et tout était redevenu comme avant. Les disputes, les rires, les cours, les jeux… oui. Décidément tout allait pour le mieux.

- Oï Dame-Tsuna! Arrête un peu de rêvasser et dépêches-toi! Tu vas être en retard en cours!

Ou presque.

Résigné Tsuna massa la bosse qui était apparue suite au coup de son tuteur, se saisit de son sac de cours, hurlant de peur en voyant l'heure. Il allait vraiment être en retard!

Il sortit en courant et retrouva ses deux meilleurs amis qui l'attendaient, comme toujours. Ils se dirigèrent rapidement vers le collège. Gokudera continuait à crier sur Yamamoto qui se contentait de rire joyeusement, sans que cela lui fasse plus d'effet. Le plus petit du trio recommença à sourire. Il était vraiment heureux que les batailles se soient finies. Cependant… son sourire se fana.

Les images de son cauchemar repassaient en boucle dans sa tête. Le péché des Vongola… Il n'arrivait pas à se débarrasser des images qui lui étaient apparues. Toutes ces horreurs… Il savait que si il prenait la tête des Vongola il pourrait essayer de faire en sorte que ça ne se produise plus, que la mafia arrête d'être le monstre de l'ombre qui terrorisait les populations. Bien sûr, il était conscient qu'il ne pourrait pas stopper entièrement les meurtres et autre… Mais si il pouvait arranger les choses, les améliorer… Toutefois, il se demandait si ce qu'il ferait aiderait vraiment les gens. Et si ça ne faisait qu'empirer la situation? Ou pire… est-ce qu'il se laisserait à son tour corrompre par la mafia? Est-ce qu'il deviendrait lui aussi un boss sans remords ni scrupules qui tuerait sans états d'âme? Il frissonna en repensant au plan que son futur lui avait élaboré. Un plan qui nécessitait l'implication de civils comme Haru et Kyoko. Un plan qui les avait certes tous sauvés mais, ses ongles s'enfoncèrent dans sa peau quand il y repensa, ce plan avait coûté les larmes et le désespoir de ses amies, la tristesse de ses Gardiens, la mort de plusieurs personnes. Il ne voulait pas devenir comme ce Tsunayoshi adulte, il voulait trouver un autre échappatoire.

Son vœu fut court, il ne s'en aperçut presque pas sur le moment. Pendant un instant, un tout petit instant, il souhaita rencontrer un futur boss Vongola, un boss d'une génération éloignée de la sienne, afin de pouvoir lui demander si ses actions avaient été justes ou, si ce n'était pas le cas, ce qu'il pouvait faire pour les améliorer.

Il fut tiré de ses pensées par ses amis qui se demandaient si il allait bien (après tout il était resté silencieux avec un air grave pendant tout le trajet!) et ils se mirent à courir vers le collège, dépassant le portail alors que la cloche sonnait. Personne ne remarqua l'anneau du Ciel qui se mit à luire brièvement d'une couleur orangée. Il était 8 h 29.


Gokudera s'étira un bon coup, regardant sans le voir le tableau couvert d'inscription. Il avait bien mieux à penser que ce stupide cours. Comme par exemple l'état d'esprit de son Judaïme. Il jeta un regard en coin dans sa direction. Son boss avait l'air totalement perdu dans les explications de cet imbécile de prof. Cependant l'italien savait que ce n'était pas ce qui préoccupait le plus le châtain. Si ce dernier pensait pouvoir le tromper en affirmant que tout allait bien, il se fourrait le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Après tout, il est du devoir d'un bon bras droit de voir les soucis de son boss et d'en prendre une partie pour l'aider.

Gokudera était sûr que les problèmes du Judaïme venait de leur voyage dans le futur. Ce n'était pas bien compliqué à deviner, il avait l'air beaucoup plus pensif et absent depuis leur retour. Mais de là à savoir ce qu'était la principale cause de ses soucis… Il bailla largement, reportant son regard sur le plafond impeccable (Hibari y veillait) et reprit le fil de ses pensées.

Bien qu'il n'en soit pas certain, il se demandait parfois si ce n'était pas pour son futur dans la mafia que son boss s'inquiétait. Ils avaient tous été très surpris quand ils avaient appris le plan qu'avait manigancé le Judaïme de 10 ans plus tard. Et si Gokudera avait l'habitude de la mafia (il avait passé toute sa courte vie dedans), ce n'était pas la cas du châtain qui devait se questionner sur le fait qu'il serait ou non un bon boss. Mais Hayato n'était pas inquiet à ce sujet. Il sentait que Tsunayoshi ferait un excellent Judaïme, le meilleur que puisse espérer la mafia. Mais si seulement il pouvait faire quelque chose pour l'aider, pour le lui prouver…

Il pensa brièvement à G, se demandant si lui aussi avait ressenti ça pour son boss et si la première génération s'était trouvée confrontée elle aussi à ces interrogations. La famille de Giotto avait créé les Vongola pour aider les civils, ils allaient changer les Vongola, et donc par extension la mafia, pour aider eux aussi les gens sans défense. Puis il pensa avec amusement au fait que peut-être, dans très longtemps, si la mafia existait encore, la vingtième génération changerait elle aussi quelque chose à son époque. Et il se demanda comment serait dans ce cas-là son successeur…

Il secoua la tête chassant de son esprit ces pensées sans fondement et reprit l'élaboration du G-script. Il était tellement absorbé dans sa tâche qu'il ne remarqua pas la brève lueur rouge qu'émit sa bague de la Tempête. Il était 10 h 16.


Yamamoto tourna légèrement sa tête vers la fenêtre. De gros nuages noirs s'amoncelaient dans le ciel d'un bleu pâle tirant vers le gris. Ce qui représentait en quelque sorte l'état d'esprit de Tsuna.

En effet, quoi qu'en dise Gokudera, le baseballeur n'était pas si stupide. Et il avait bien remarqué que quelque chose tourmentait son ami. Après tout, il connaissait Tsuna depuis assez longtemps pour avoir appris certains de ses tics. Et ceux-là ne trompaient pas. Le baseballeur était assez embêté par l'attitude de son ami, qui affirmait que tout allait bien alors que ce n'était clairement pas le cas. Si au moins il se confiait à eux, ils pourraient peut-être faire quelque chose! Après tout, il est du devoir du Gardien de la Pluie d'apaiser les conflits, et par extension son boss. Yamamoto soupira. Tsuna était bien trop têtu pour qu'ils arrivent à lui faire cracher le morceau.

Il reporta ensuite son attention sur le cours. Il devait se concentrer plus en classe, c'était le gamin qui le lui avait demandé. Il écouta sans grand enthousiaste leur prof parler des avancées de la technologie et de tous les avantages du futur. Haussant les épaules, le sportif se dit qu'il préfèrerait savoir à quels sortes de sport on pourrait jouer dans quelques siècles plutôt que de savoir qu'il n'y aurait plus besoin d'aller faire les courses grâce aux robots domestiques. Laissant une fois de plus ses pensées dériver au fil de l'eau, il songea au bazooka de Lambo, se demandant si il pouvait envoyer plus de 10 ans dans le futur et que si c'était le cas, il aimerait bien pouvoir parler à un futur sportif. Par association d'idée, il pensa à Asari et se dit que ce serait encore plus amusant de parler avec son successeur, savoir si lui aussi faisait du baseball, le questionner sur les nouvelles sortes de sport qui existaient à son époque, si son siècle était drôle et des tas d'autres questions dans le même genre.

Un ordre sec du prof le rappelant à la réalité, il retenta, sans grand succès, de suivre la leçon. Son regard ne fut pas attiré par la lueur bleue qui entoura sa bague. Il était 10 h 18.


Ryohei poussa un extrême soupir, s'attirant un regard désespéré de la part de son professeur. Les journées n'étaient plus aussi drôles depuis qu'il était passé au lycée. Maintenant il ne pouvait plus avoir d'extrêmes conversations avec Yamamoto ou d'extrêmes disputes avec la tête de poulpe à la pause déjeuner. Et surtout, il ne pouvait extrêmement plus voir Sawada.

Enfin si, il pouvait tous les voir. Mais ce n'était pas comme avant où ils se retrouvaient tous sur le toit pour manger et pour discuter, quand ils ne se faisaient pas interrompre par un Hibari extrêmement en colère parce qu'une bande d'herbivores l'avait dérangé pendant sa sieste. D'ailleurs Hibari avait encore refusé de passer au niveau supérieur. Ce type n'était pas possible. Mais en même temps, maintenant Ryohei pouvait faire un extrême footing dans les couloirs quand il en avait envie sans se faire extrêmement mordre à mort par le préfet. Ca avait quand même des avantages.

La cloche sonna, délivrant les élèves de la torture qu'étaient les cours. Le boxeur rangea ses affaires et sortit pour retrouver les membres de son extrême club de boxe. Ils l'accueillirent tous avec de grandes exclamations et il s'installa avec eux, sortant son déjeuner. La conversation roula un temps sur les différents entrainements qu'ils allaient faire ainsi que sur les matchs auxquels leur club allait participer cette année. Puis le sujet changea, passant sur leur avenir et leurs rêves de métiers avant d'arriver, vers la fin du déjeuner, sur les nouveaux films qui étaient sortis dernièrement, notamment l'un d'entre eux qui avait fait un carton et qui parlait d'un voyage de quatre cents ans dans le futur. Tout le monde se mit alors à parler de ce qu'il ferait si il était transporté aussi loin dans le temps. Une fois n'est pas coutume Ryohei restait calme, se souvenant de ce qui leur était arrivé lorsqu'ils étaient vraiment allé dix ans dans le futur et de tout ce qu'ils avaient du endurer. Cependant, l'un de ses amis finit par se tourner vers lui et lui demanda ce que lui ferait si cela lui arrivait. Se levant, le boxeur brandit son poing en l'air et cria son extrême réponse :

- Si je rencontrais une extrême personne du futur je lui demanderais extrêmement de rejoindre mon extrême club de boxe!

Tout le monde se mit à rire de sa réplique peu surprenante et riant avec les autres il se dit que sa bague était vraiment extrême de briller comme ça. Il était 12 h 26.


Le chasseur courait derrière le renard qui se réfugia dans un tronc vide. L'homme passa à toute vitesse devant sans voir sa proie qui tendit la patte, lui faisant un croche-pied. Furieux il se retourna et brandit son fusil, mettant en joue l'animal qui agita un petit mouchoir blanc dans sa direction et qui monta dans le train qui venait d'apparaître. Désespéré, le chasseur jeta son fusil au sol et s'assit sur un rocher, méditant sur son triste sort. A ce moment, un oiseau apparut, lui soufflant à l'oreille de regarder dans le futur quel serait le prochain coup du renard afin de pouvoir le déjouer. Heureux, l'homme mit le dessin animé en lecture rapide, vit que sa proie allait faire tomber un rocher sur sa tête et revint en mode normal pour grimper la colline et attraper le renard.

Devant l'écran, une petite vachette riait bien fort des déconfitures du chasseur et brandissant deux petites grenades roses elle s'exclama :

- Lambo-san va aussi parler à quelqu'un du futur pour savoir comment tuer Reborn parce que Lambo-san est le meilleur! MWAHAHA!

Le dessin animé se finit sur une nouvelle victoire du renard et Lambo se réinstalla confortablement pour regarder les nouvelles images qui apparaissaient sur l'écran. Et lorsque sa bague fut auréolée d'un vert électrique, il ne s'en préoccupa pas, trop inquiet qu'il était de savoir si la souris allait réussir à attraper le morceau de fromage que tenait le chat. Il était 12 h 15.


Hibari secoua légèrement ses tonfas, faisant tomber le sang qui s'était déposé dessus. Il regarda avec ennui les corps étendus par terre. Quelques herbivores d'une ville voisine qui s'étaient crus assez fort pour le défier sur son territoire. Il les avait mordu à mort sans aucune pitié. Après tout il n'en possédait pas un gramme et il était assez énervé par une certaine tête d'ananas. En effet Mukuro le narguait sans arrêt, refusant les combats qu'il lui demandait incessamment, et lorsqu'il arrivait enfin à en obtenir un, ils étaient toujours interrompu avant qu'il ne se finisse, généralement à cause de l'omnivore. Comme la veille au soir. Autant dire que l'alouette n'était pas d'une humeur des plus joyeuses. Si il y avait bien une chose qui pouvait l'énerver encore plus, ce serait…

- Ciaossu Hibari.

- Akambo.

- Je suis venu te dire qu'il y avait entrainement spécial ce soir avec tous les Gardiens. Rendez-vous à la lisière de la forêt, près du temple de Namimori à 20 heures. Je compte sur toi.

Le bébé repartit comme il était venu, c'est-à-dire par une trappe dans le muret, tandis que le préfet laissait son aura noire s'échapper, effrayant les rares personnes aux alentours. Et voilà. Il allait encore être obligé de supporter cette bande d'herbivores bruyants et sans manière. Oh bien sûr il aurait pu ignorer Reborn et ne pas venir, mais il savait que l'akambo était fort, très fort même et il n'était pas assez fou pour le provoquer. De plus il avait bien insisté sur le "tous", ce qui laissait penser que Mukuro serait peut-être présent également. Soupirant mentalement, il continua sa patrouille quotidienne.

Une heure et des corps inanimés au sol plus tard, il commença sa route vers le sanctuaire. Passant devant un cinéma, il s'arrêta quelques minutes, le temps d'apprendre à trois hommes qu'il valait mieux éviter d'être ivre quand le préfet était de mauvaise humeur. Il essuyait ses tonfas sur les vêtements d'une de ses victimes lorsque des bribes de conversation parvinrent à ses oreilles.

- Il est vraiment fort! Je parie qu'il pourrait même battre Ikeda Akio dans le film "Distorsion Temporelle"!

- N'importe quoi! C'est impossible qu'il puisse gagner contre quelqu'un qui vient du futur! Ikeda utilise des technologies de quatre cents ans plus avancées que lui. Il n'a aucune chance de victoire!

- Je pense quand même que si il s'entraînait un peu avec les moyens du combat du futur il pourrait le battre facilement.

- Oui mais…

Le garçon se stoppa au beau milieu de sa phrase. Hibari se tenait juste devant lui, ses tonfas sortis, le visage impassible mais avec des yeux furieux.

- La prochaine fois que j'entends des herbivores comme vous débattre de mes capacités au combat…

Sa cible déglutit, un tonfa contre la gorge.

- Je les mords à mort, c'est bien compris?

Les deux garçons hochèrent vigoureusement la tête, heureux de n'être pas mordus à mort sur le champ. Le noir de jais reprit sa route, des pensées agitées se bousculant dans sa tête. Les images de son combat contre Genkishi dans le futur, de sa défaite qui aurait été inévitable si Roll ne s'était pas démultiplé repassaient en boucle devant ses yeux. Il savait qu'il n'était pas invincible, qu'il pouvait encore s'améliorer. Néanmoins, l'entendre de la bouche de deux stupides herbivores lui faisait un choc. Sa prise se resserra sur ses armes qu'il avait inconsciemment sorties. Si il avait été dans ce stupide film, si il avait rencontré comme l'herbivore qui en était le héros un combattant venu du futur, il aurait pu le combattre et s'améliorer. Mais ces pensées étaient dignes d'un herbivore, alors il les chassa d'un bref clignement des yeux et tourna à gauche, dans une petite rue qui lui permettrait d'atteindre plus rapidement le sanctuaire. Perché sur son épaule, Hibird se dit que décidément la bague de son maître était très étrange. Après tout, une bague qui s'illumine de violet sans raison apparente, vous la qualifierez de quoi? Il était 19 h 47.


A 19 h 50 Chrome termina de regarder le film que Mukuro avait "emprunté". C'était un film assez étrange, parlant de voyage dans le temps et autres trucs dans le genre. Dans son esprit, le rire caractéristique de son maître résonna.

- Kufufu… J'ai l'impression que ce film ne t'a pas particulièrement plu ma chère Chrome.

La jeune fille sentit la pointe déception dans la voix de son sauveur et retint un sourire. Même si lui aussi avait très envie de voir ce film, il essayait toujours d'en choisir qui plaisaient à sa protégée, et était très déçu lorsqu'il se trompait.

- Ne vous inquiétez pas Mukuro-sama, répondit-elle dans son esprit. J'ai bien aimé ce film, c'est juste que après être vraiment allé dans le futur ça me fait parfois un peu bizarre de voir des films sur ce thème.

- Bien sûr je comprends. Mais dis-moi Chrome, est-ce que tu aimerais voyager aussi loin dans le temps?

- Je… je ne sais pas. Ca doit être assez déstabilisant comme expérience. En même temps, je ne connaît pas énormément de gens qui n'aimeraient pas connaître le futur, et je ne fais pas partie de ces personnes. Et vous?

- Kufufu… Personnellement, ça me plairait assez. Il est toujours utile de savoir ce qui peut ce passer. Et puis si je connaissais le futur je saurais comment détruire la mafia, kufufu.

Cette fois Chrome laissa un sourire fleurir sur ses lèvres. Elle savait bien que Mukuro avait abandonné depuis un certain temps l'idée de posséder Tsuna afin de détruire la Mafia (depuis que ce même Tsuna avait entamé les démarches pour le faire sortit de Vendicare en fait. Il n'y était pas encore, mais la procédure avançait bien et la jeune fille pouvait espérer voir son sauveur en chair et en os d'ici peu). Cependant il continuait à prétendre vouloir s'emparer du monde. Il n'était pas possible.

Tout en continuant à converser avec Mukuro, la gardienne de la Brume prit ses affaires et se prépara à sortir retrouver les autres Gardiens pour l'entraînement qui avait lieu le soir même, sans toutefois se presser. L'homme au Nuage détestait les retardataires et le prisonnier aimait plus que tout le faire rager. Elle dit au revoir à Ken et Chikusa et se dirigea vers la sortie de Kokuyo Land, en pensant que en effet cela pourrait être amusant de rencontrer une personne du futur. Dans son esprit, Mukuro haussa un sourcil intrigué en voyant la bague de sa protégée entourée d'indigo. Il était 19 h 59.


Une fois que tout les Gardiens furent réunis devant le sanctuaire de Namimori sans trop d'égratignures (Tsuna avait dû empêcher Hibari de mordre à mort Mukuro qui avait pris brièvement possession de Chrome pour le narguer), Reborn commença l'entraînement qui était somme toute très simple. Il avait simplement lâché dans la forêt un Léon transformé en petite voiture et le premier Gardien qui l'attraperait gagnait (il avait juste mis Lambo avec Ryohei. Cette stupide vache aurait été capable de se perdre). La seule difficulté de cet entraînement consistait dans le fait que le bébé démoniaque avait placé toutes sortes de pièges dans l'ensemble de la forêt.

Deux minutes après que l'entraînement ait commencé, Reborn, qui avait placé des caméras un peu partout, put observer avec plaisir son dame-élève être victime d'un de ses pièges (une fosse remplie de serpents). Après qu'il s'en soit sorti de justesse, ce fut au tour de Ryohei et Lambo de devoir éviter des flèches sortant des troncs d'arbres. Et ainsi de suite jusqu'à ce que tout le monde se retrouve dans une petite clairière, avec Léon au milieu.

Hibari sortit ses tonfas. Chrome fit apparaître son trident, avant d'être remplacée par son homologue mâle. Gokudera alluma ses dynamites, prêt à défendre son Judaïme. Reborn se tenait sur la branche d'un arbre, observant la scène à l'abri des attaques. Les anneaux Vongolas émirent une petite lumière, surpassés par celui du Ciel, qui illumina toute la clairière un court instant. Et une épaisse fumée violette envahi l'espace.

Lorsque la fumée se dissipa, tout le monde put voir un jeune garçon, d'environ 14 ans, avec des cheveux noirs défiants la loi de la gravité et des grands yeux noirs remplis d'innocence. Il toussa légèrement, dissipant avec quelques gestes de sa main les restes de fumée tout en grommelant des choses incompréhensibles. Lorsque son regard rencontra celui des Gardiens de la 10ème Génération, un éclair de surprise passa dans ses yeux, avant qu'il ne tombe sans connaissance sur le sol de la forêt. Il était 20 h 29.


Bon bah voilà. J'imagine que tout le monde se doute déjà de qui est ce personnage (en même temps, vu le contenu du chapitre c'est pas compliqué). J'espère que vous avez aimé! ^^ Review?