Titre : Métamorphoses
Auteur : Paradise
Pairing : Hermione Granger/Minerva McGonagall
Rating : M
Disclaimer : Ces personnages ne sont pas à moi, ces textes ne me rapportent rien mis à part quelques troubles mentaux, et si JKR pouvait me donner un peu d'argent, ça me dépannerait.
Note : Cadeau pour ma Link9 préférée.


Voldemort vaincu, les membres du trio sont relativement peu occupés. Certes, ils doivent passer leurs ASPICs, mais ce n'est qu'une simple formalité.
Après avoir passé un an à chercher et détruire les Horcruxes, frôlé plusieurs fois la mort, fait réhabiliter ce fichu Snape, libérer les membres de l'Ordre, et on en passe, Harry Potter et ses amis cherchent ce qu'ils vont bien pouvoir faire de leur avenir.
Harry ne voulant surtout pas devenir Auror ou joueur de Quidditch, Ron rêvant de gloire et de grandeur, de se marier avec Hermione et de faire plein de petits rouquins à la tête bien pleine, et Hermione… ne sachant pas trop ce qu'elle vent vraiment.
Elle en a assez de Ron, depuis qu'ils sont ensemble c'est pire qu'avant. Plus de disputes, plus de querelles, Harry qui s'isolait dans son coin pour roucouler avec Ginny avant qu'ils ne se séparent d'un commun accord, Ron qui lui parle avenir, et elle qui n'a qu'une envie dans ces moments là : fuir.
Cette année, ils auraient du commencer leur nouvelle vie, après avoir terminé leurs études. Ils ont posé les bases de cette nouvelle vie en permettant à Harry de vaincre Voldemort, et vont retourner en cours.

Minerva McGonagall a hérité du titre de Directrice à la place de Snape, qui avait eu le poste par magouillages de l'autre allumé mégalo, là. D'ailleurs Snape rode toujours dans ses cachots, foutant la trouille aux premières années, et plus frustré que jamais.
Elle a proposé au Professeur Snape le poste de Directeur Adjoint, il l'a refusé, elle l'a nominé de force et il fait ce qu'il peut pour embêter la Directrice. Mais elle tient bon. Snape n'est rien par rapport aux générations d'élèves qu'elle a subits.

Peu de temps avant la rentrée, Hermione Granger reçut en même temps que sa liste de fourniture scolaire une lettre bien étonnante. Elle ne sera pas Préfète-en-Chef, comme elle aurait dû l'être, ce qui la vexa. Mais Minerva McGonagall lui propose autre chose.
Puisqu'Hermione avait été l'élève la plus douée de Poudlard depuis des générations, prouvant que les enfants Nés-Moldus pouvaient être de grands sorciers en surpassant les Sang-Purs, elle a énormément d'avance sur ses camarades.
En Troisième année, Hermione avait pratiquement vécu deux années scolaires dans une seule.
La Directrice McGonagall lui propose de refaire quelque chose dans le même genre. Elle lui propose d'assurer les cours de Métamorphoses aux trois ou quatre premières années, en collaboration avec elle-même qui se chargera des années les plus hautes, au moins le temps qu'elle trouve un remplaçant digne de ce nom pour ce poste.

Dire qu'elle est surprise serait un euphémisme. Et penser une seule seconde qu'elle allait hésiter…
Elle n'a jamais eu vraiment de matière préférée, mais a toujours aimé les métamorphoses. Soit. Elle les enseignerait en collaboration avec Minerva McGonagall.

???????

La rentrée. L'ancienne préfère soupire. Elle a du ramener, en plus des livres qu'elle comptait prendre, ses anciens manuels de métamorphoses. Elle a essayé de dresser un plan de cours, puis s'est dit qu'elle réglerait probablement ce détail avec sa Directrice. Après tout, elle est vraiment enseignante, elle.
C'est quand elle voit l'expression de ses amis qu'elle se rend compte qu'elle a omis de leur parler de ça.
« Oups ! »
Elle aura des comptes à rendre à son petit ami, et son meilleur ami. Chaque chose en son temps. Elle se rassoit après s'être montrée aux élèves, et replonge dans ses pensées. Une petite note apparaît sur la table, devant elle.
« Miss Granger, vous êtes attendue dans mon bureau après le banquet. Merci. . »
Soit.

Les garçons lui demandent ce qu'elle a reçu.
« Je dois aller dans le bureau de la Directrice après le repas. »
« Oh. »
Oui, oh.
Elle n'a pas ses livres avec elle.

???????

- Une tasse de thé, Miss Granger ?
- Merci Professeur.

Elle est arrivée depuis quelques minutes déjà, et sa Directrice fait tout son possible pour la mettre à l'aise, et qu'elle se détende.
L'enseignante s'installe en face de la jeune femme, qui prend la parole.

- Pourquoi moi, Madame ?
- Vous êtes la meilleure, Miss Granger. Nous allons travailler ensemble, d'égale à égale, si cela ne vous dérange pas nous pouvons employer nos prénoms. Ça sera moins formel, et cela vous détendra peut-être.
- Bien… Minerva.
- Merci, Hermione. Avez-vous pensez à un plan de cours ?
- Euh, j'ai bien essayé, mais je dois avouer que je suis perdue.
- C'est bien ce que je pensais. Ce n'est pas aussi facile qu'on croit, d'être enseignant. Et on nous traite sans arrêt d'incompétents…

La jeune femme sourit.
Pendant une heure ou deux, elles parlent des cours, de l'organisation, des cours qu'elle va suivre puisqu'elle continue à aller en cours, des ASPICs, …

C'est avec le souvenir d'une soirée fort sympathique qu'elle se couche après son retour dans le dortoir des 7èmes années.

???????

- Professeur Granger !
- Oui ?
- Vous êtes en cours aussi ?
- Je suis élève oui.
- Pourquoi vous êtes prof alors ?

La jeune femme se masse les tempes, et garde son sourire.

- Parce qu'on me l'a demandé, en attendant qu'un professeur soit nommé à ce poste.
- Et on va avoir cours avec vous alors ?
- Comme professeur oui. Sortez vos manuels, et regardez le premier chapitre…

???????

Hermione claque ses livres, et les range.

- Mais tu vas où, 'Mione ?
- Chercher un endroit où je pourrai travailler sans être dérangée, Ron.
- Mais on sort ensemble !

La jeune femme interrompt ses mouvements, et lève la tête vers son petit ami.

- C'est vrai.

Il sourit et s'approche d'elle. Elle lève son bras et met sa main entre eux, pour lui signifier de s'arrêter, ce qu'il fait, étonné.

- On devrait peut-être en rester là, alors.
- 'Mione ?
- Écoute Ron. Nous ne sortons pas ensemble, en fait. On s'embrasse de temps en temps, mais à part ça, qu'est-ce qui a changé par rapport à avant ? Mis à part tes projets de mariage ? Je n'ai pas envie de ça, Ron. Et puis, je me suis rendue compte que je ne t'aime pas plus qu'en tant qu'ami. Je suis désolée, Ron.
- Mais ?
- A demain.

Elle finit de ranger ses affaires, et se dirige vers le bureau de la Directrice.

« Bonbon au citron. »

- Hermione ?
- Minerva, j'ai quelque chose à vous demander.
- Je vous écoute.
- Serait-il possible d'avoir une salle d'études, ou un petit bureau, un endroit où je puisse travailler qui n'est ni la bibliothèque, ni la salle commune, je vous prie ? Je ne peux pas travailler décemment avec les élèves qui viennent me voir toutes les deux minutes. Sans oublier Ron… Je sens qu'il va devenir encore plus collant.
- Que lui avez-vous fait ?
- Je l'ai largué.
- Je vois. Écoutez, j'ai peut-être quelque chose à vous proposer. Je vais mettre à votre disposition une table d'études dans mes appartements, vous serez sûre de ne pas être dérangée. Est-ce que cela vous conviendrait ?
- Dans VOS appartements ?
- Oui. Je sais que vous êtes une élève sérieuse, et que vous n'en abuserez pas. Vous avez ma confiance.
- Bien, Minerva. Alors ça me convient.
- Tenez. –Elle pose une clef sur son bureau, et la duplique, avant de tendre la copie à Hermione.- Voici la clef de mes appartements. Que je vous explique comment y accéder…

Quelques instants plus tard, la jeune femme est installée dans les appartements de la Directrice, et travaille en silence. Elle a à peine osé jeter un œil sur ce qui orne les murs et le sol. La pièce principale est décorée de couleurs chaudes, il y a quelques tableaux aux murs, et quelques photos sorcières encadrées sur une étagère. D'humeur rêveuse, elle laisse son regard errer sur ces images mouvantes, et pense reconnaître son enseignante dans ses jeunes années, en compagnie de Dumbledore ici, avec une autre jeune femme là… Elles se tiennent par la taille et semblent heureuses. Hermione ne peut s'empêcher de rougir, se disant qu'elle sait maintenant quelque chose qui ne la regarde pas.
Elle retourne à ses plans de cours, et ses propres devoirs, essayant d'imaginer ce que Ron pourra bien lui dire demain.
Soudain, un bruit. Elle lève la tête. Hedwige est à la fenêtre. Ron ou Harry l'aura envoyée à sa recherche. Elle lui ouvre, et prend le parchemin.

« Hermione.
Je ne t'écris pas pour te supplier de venir te réconcilier avec Ron, je savais bien que ça allait finir comme ça, depuis quelques temps c'était évident. C'est comme pour Ginny et moi, tout le monde s'y attendait sauf nous, qui attendions autre chose.
Je pense qu'il va t'attendre dans la Salle Commune ce soir, si tu veux l'éviter dis-le moi, je t'enverrai ma cape.
Harry. »

C'est le moment que choisit son enseignante pour entrer dans ses appartements.

- Un problème, Hermione ?
- Harry me prévenait juste que Ron allait faire le pied de grue dans la Salle Commune pour m'attendre, et me proposait sa cape. Je ne sais pas quoi lui répondre.
- Répondez-lui que vous vous débrouillerez, je vous aiderai.
- Vraiment ? Merci Minerva.

« Harry,
Merci de ton attention, mais je vais me débrouiller pour parer à ça. Je ne pourrai pas l'éviter éternellement, mais si ça peut attendre encore un peu, le temps que je sache quoi lui dire, ça sera mieux. Je vais étudier encore un peu, et j'aviserai.
Hermione. »

Hermione relâche Hedwige, et soupire.

- Vous comptez aller dîner, Hermione ? Parce que vous avez raté le repas dans la grande salle.
- Il est déjà si tard ?
- Je le crains.
- Il est donc trop tard pour descendre manger.
- C'est un fait.

Minerva lui tend le plateau qu'elle a posé en entrant, Hermione s'en saisit avec le sourire et écarte ses affaires de « son » bureau pour le poser.

- Vous prendrez le thé avec moi, le temps que je mange ces quelques sandwiches ?
- Bien entendu.

Minerva approche une chaise, puis va chercher de quoi se faire un thé.
Les deux femmes commencent à discuter, et y passent une partie de la nuit. Elles font plus ample connaissance, ou plutôt Hermione apprend à mieux connaître Minerva.
Au moment de dormir, Hermione veut partir, mais Minerva lui indique qu'elle peut dormir ici si elle le souhaite, elle a un divan à disposition. Hermione sourit. Ça lui permet d'éviter de traîner dans les couloirs, et surtout d'éviter Ron. Elle accepte le divan, et Minerva lui sourit.

???????

Une quinzaine de jours passe ainsi.
Elles sont amies, et passent beaucoup de temps ensemble.

Hermione s'est expliquée de nouveau avec Ron, qui au final a abandonné ses grands projets avec la jeune femme.
Elle se sent vide.
Elle ne fait que travailler, discuter avec Minerva ou Harry, assurer ses cours, manger, dormir, et recommencer le lendemain.
C'est comme ça qu'un soir, elle s'assoit un moment sur le divan, avec un verre de whisky pioché dans la réserve de sa Directrice. Ça a l'air de détendre son aînée, alors elle tente le coup.

Quand Minerva rentre, la jeune femme est légèrement pompette.
Intriguée, la Directrice s'installe auprès de son élève, et éloigne le verre après avoir identifié son contenu à l'odeur.

- Ça ne va pas, Hermione ?
- Non, ça ne va pas.
- Et qu'est-ce qui ne va pas ?
- Rien.
- Rien ?
- Rien ne va.
- Oh. Rien comment ?
- Rien comme Ron ne m'adresse plus la parole, Harry voit quelqu'un et refuse de me dire qui alors que je suis sa meilleure amie, je ne fait que bosser ou presque, et puis…
- Et puis ?
- Je ne peux pas vous dire ça.
- Pourquoi cela ?
- C'est au dessus de mes forces.
- C'est si grave que ça ? Un problème avec vos parents ?
- Non. Je voudrais dormir, Minerva.
- Bien. Si vous décidez de me parler, ma porte vous est ouverte.
- Merci. Bonne nuit.

???????

Après cette soirée, Hermione se mit à éviter également son mentor. C'est très seule qu'elle arpente souvent les couloirs, s'arrangeant pour être couchée quand Minerva rentre. Parfois, Hermione entend Minerva soupirer. Et quand la lumière s'éteint, elle pleure, ne pouvant maîtriser ses sanglots plus longtemps.
Quelque chose ne va pas, et elle ne sait pas mettre un nom dessus.
La moitié de l'année scolaire passe ainsi. Hermione n'est plus que l'ombre d'elle-même.
Ce soir là, elle est vraiment triste, elle se sert une fois de plus dans les réserves de Minerva, qu'elle soupçonne d'être ensorcelées car elles ne diminuent pas, et pourtant elle a pioché dedans plus d'une fois. Pour s'aider à dormir, pour se détendre, pour oublier.
Mais ça ne fonctionne pas. Et il en faut à chaque fois un peu plus.

Elle est déjà bien éméchée quand Minerva rentre.

- Hermione !
- Oh ! Coucou Minerva !
- Je ne tolèrerai pas plus longtemps que vous vous mettiez dans des états pareils, pour je ne sais quelle raison !
- Quels étaaaaaaats ?
- Vous êtes saoule.
- Ah, vous croyez ? Je me sens juste bien, Minerva.
- Vous croyez vous sentir bien, quand l'effet se sera estompé…
- Je sais. Laissez-moi juste en profiter !
- Ce sera la dernière fois, vous ne toucherez plus à mes bouteilles.
- Pff ! J'en trouverai d'autres !
- Qu'est-ce qui ne va pas, Hermione ?
- Je vous l'ai déjà dit, rien ne va ! Le monde devient fou ! Ron roucoule avec Malfoy, Harry traîne avec ce tâcheron de Snape, et moi… Moi…
- Vous ?

Hermione lève les yeux vers son aînée, et lui sourit.

- Moi, je me mets minable parce que je ne sais pas quoi faire d'autre, je ne trouve pas de solution.
- Minable ? He, attendez, vous avez dit que Harry Potter traîne avec Severus Snape ? On parle du même Snape ?
- Surprenant, hein ?
- C'est le moins qu'on puisse dire. Et vous, Hermione ? Personne ne fait battre votre cœur suffisamment pour que vous ne vous mettiez plus dans des états…

Minerva s'interrompt. Hermione tente de se lever, et à grand peine finit par y parvenir.

- Si si, y'a quelqu'un !
- Ben alors ?
- Alors quoi ?
- Pourquoi vous ne lui dîtes pas, Hermione ?
- Vous croyez que c'est facile, vous ?
- Je n'ai jamais dit ça. Mais qui ne tente rien n'a rien, jeune fille.
- Ouais, c'est ça. Jeune fille. Je suis une jeune fille.

Titubante, Hermione se dirige vers Minerva. Elle trébuche, et se raccroche à la robe de son enseignante.

- Juste une putain de jeune fille !
- Hermione ! Langage !
- Oh, Minerva ! Détendez-vous un peu !
- Hermione ?

Finalement, Hermione se redresse, regarde Minerva dans les yeux, et dépose un chaste baiser sur ses lèvres, avant de s'endormir, trop saoule pour tenir éveillée plus longtemps.
D'abord interloquée, Minerva étreint la jeune femme, la rend plus légère d'un sortilège, et la couche dans son lit.
Elle se dirige ensuite vers un mini labo, et prépare une simple potion anti gueule de bois pour la jeune femme, quelle laisse en évidence avec un petit mot indiquant le contenu de la fiole.
Méditant toujours, elle retourne à son bureau pour discuter avec le portrait d'Albus, toujours de bon conseil même si le vieux sorcier reste pour elle un être irremplaçable.

???????

Elles n'ont pas reparlé de ce baiser. Tout d'abord parce que Hermione ne se souvenait pas, et quand elle s'est souvenue, elle avait trop honte de son comportement.
Elle retourna dans la salle commune et les dortoirs des Gryffindor, qu'elle n'aurait jamais du quitter.
Même majeure, elle n'était qu'une gamine pour Minerva, et rester auprès d'elle la faisait souffrir. Et puis, la Directrice était peut-être blessée par sa conduite.
Probablement pas dégoutée, d'après les photos de ses appartements Minerva avait déjà vécu avec une femme. Peut-être choquée qu'elle, si sérieuse, ait eu une conduite si irresponsable.

« Aux chiottes la raison ! »

C'est parce qu'elle a toujours été raisonnable qu'elle se retrouve dans une situation pareille, elle en est sûre.
Elle assure ses cours, ne parle à Minerva qu'en présence d'autres personnes et pour des raisons professionnelles. Minerva affiche souvent un air déçu, mais Hermione ne le voit pas.
Elle s'entête à ne pas vouloir se confronter à Minerva.

C'est dans un état de fatigue physique et nerveuse avancée qu'elle passe ses ASPICs, se moquant bien du résultat, au final.
Elle aura concilié son rôle d'élève et de professeur tout au long de l'année, Minerva peut être fière…

L'avant-veille du départ des élèves, Minerva entre dans la tour des Gryffindor, et demande à ce qu'on la laisse seule avec son assistante. Les élèves quittent le dortoir, elle verrouille la porte et les isole d'un sort de silence.

- Bien, Miss Granger. A nous deux.

Hermione lève la tête de son oreiller, et Minerva sent son cœur se serrer à la vue des yeux rougis de la jeune femme.

- Minerva ?
- Oui. Soit vous me suivez, soit je vous emmène de force, soit nous restons ici avec tout le monde derrière la porte, mais je vous jure que nous allons discuter.
- Discuter de ?

Minerva lâche un juron, et franchit la distance la séparant de la jeune femme pour aller s'emparer de ses lèvres.

- De ce genre de choses, Hermione.
- Je ne veux pas en parler.
- Nous allons le faire. Suivez-moi.

Minerva déverrouille la porte, et se dirige vers ses appartements, suivie par Hermione.

A peine Hermione a-t-elle fermé la porte que Minerva fond sur elle et l'embrasse de nouveau. Cette fois, Hermione répond au baiser.

- Vous voyez bien que nous avons matière à discuter, Hermione.
- Je…
- C'est de ma faute que vous vous sentez si mal ?
- Non, c'est entièrement la mienne. Je veux dire… Vous… Je… Je ne devrais pas ressentir ce que je ressens. Voilà ce qui me mine.
- Cela vous dérange tant que ça de ressentir quelque chose pour moi ? Quoi que ce soit ?
- Je… Je vous désire, oui. Je ne sais pas jusqu'à quel point. Je ne sais pas pourquoi. Et je ne devrais pas. Parce que… Vous êtes mon professeur, vous êtes quelqu'un que je respecte énormément, vous êtes une femme.
- Vous avez passé suffisamment de temps ici pour savoir que ce fait ne me dérange pas Hermione.
- Non, je veux dire, vous êtes une femme, je ne suis qu'une gamine.
- Oh, c'est donc cela ?
- Je ne suis rien, en fait.

Minerva s'empare de nouveau des lèvres de la jeune femme, et s'échine à retirer le chemisier pris dans la jupe plissée pour glisser ses mains en dessous. Hermione frissonne. Minerva l'entraîne vers sa chambre, et l'assoit délicatement sur son lit pour lui retirer son haut. Elle l'allonge ensuite, et se penche sur elle, la couvrant de baisers, la caressant.

Hermione la caresse également, et tente de dénouer le corsage de Minerva. Voyant l'ennui de la jeune femme, Minerva le défait, ainsi que sa jupe, et se retrouve en combinaison devant l'objet de son attention. Elle sourit. Minerva glisse une main sous la jupe d'Hermione, caressant sa jambe, l'interrogeant du regard. Ce qu'elle y lit l'incite à continuer sa démarche. Elle caresse quelques instants le sexe de la jeune femme à travers sa culotte, puis écarte le tissu et insinue ses doigts à l'intérieur de son intimité.
De mouvement en mouvement, elle amène son amante au bord de l'extase, et quand celle-ci jouit, Minerva l'embrasse de nouveau.
Rouge, essoufflée, Hermione reprend ses esprits, et répond au baiser tout en caressant sa compagne.

- Tu n'es pas obligée cette fois, si tu ne te sens pas de le faire.
- Minerva ?
- Je t'aime, Hermione Granger, et j'ai bien cru que tu allais me rendre folle.
- Je t'aime aussi, Minerva, et je tiens à le faire.

Sourire aux lèvres, la jeune femme reprend son activité, et Minerva ne peut bientôt plus émettre que quelques sons hautement excitants.

C'est ensemble que leurs corps fusionnent, et elles savent que c'est ensemble qu'ils fusionneront encore.

*Fin*


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