Coucou ! Et oui, c'est moi ! Je vous avais manqué, pas vrai ? (non, ne répondez pas...)

Bref, je viens pour annoncer une nouvelle fic, qui devait être un petit OS, mais qui finalement sera en deux chapitres.

Disclaimers: Fye et Kuro sont à moi ! et à personne d'autre ! ah... tiens, mesdemoiselles les clamps...! ah mais bien sûr, c'est une blague, hein, c'est tout à vous ! Enfin, sauf les pommes sauvages...

résumé: Fye chasse la pomme sauvage, Kurogane chasse le chocolat domestique, mais que se passe-t-il donc ? résumé tout pourri, venez lire !


Tu as toujours été trop gentil Fye...

Je ne suis pas gentil, je suis faible. Sinon, j'aurai été capable de vous protéger, sire.

Alors que le roi de Cèles s'effondre au sol, sa voix continue de retentir.

Tu n'es pas capable de me protéger, mais tu ne seras jamais capable de protéger qui que ce soit !

Les visages de ceux qu'il a appris a aimer commencent à tourbillonner autour de lui.

Shaolan, au regard déterminé, mais là si peiné.

J'avais confiance en vous, M. Fye...

Mokona, dont les larmes perlent au coin de ses yeux.

Fye-san ? Pourquoi n'avoir rien fait ? Mokona a mal !

Sakura, dont le regard reste doux, malgré sa détresse.

... Ce n'est pas votre faute vous savez...

Et lui. Au regard de braise qui fait toujours fondre la glace du cœur du blondinet. Au regard qui a toujours l'air haineux.

Kurogane, que jamais il n'a appelé une seule fois par son nom.

Kurogane, dont la haine est authentique, cette fois.

Tu n'es qu'un lâche. Je déteste les types dans ton genre, qui abandonnent avant d'avoir essayé !

Fye qui avait baissé les yeux aux reproches et aux faux réconforts de ses amis relève vivement la tête, les yeux écarquillés d'horreur. Devant lui, des images d'un blond froid et distant envers Shaolan et Mokona, des images de lui en train de discuter tristement avec la princesse. Puis de lui en train de la transpercer, sous le regard horrifié de shaolan et de kurogane. Et enfin, Kurogane, qui se fait transpercer par son roi, attaquer par lui-même, et qui se fait couper un bras.

Fye ouvrit la bouche.

était-ce vraiment lui, qui faisait tout cela ?

était-ce à cause de lui ?

Les jumeaux portent malheur autour d'eux.

- !

...

Le blond ouvrit les yeux, et se redressa vivement, en sueur dans son lit.

Un cauchemar.

Il regarda son poing ensanglanté.

Il s'était mordu le poing pour s'empêcher de réveiller tout le monde.

C'était devenu une habitude. Après tout, il faisait des cauchemars toutes les nuits.

Mais jamais il n'y avais vu ses compagnons.

Il se leva sans bruit et sortit de sa chambre, aussi léger qu'un chat.

Furtivement, il passa devant les chambres de ses compagnons.

Sur la pointe des pieds, il franchit un à un les couloirs de l'immense demeure dans laquelle ils étaient hébergés.

La direction ?

La cuisine.

Qui n'a jamais eu soif en pleine nuit, ou ne s'est jamais réveillé avec un petit creux ?

Fye se dirigea donc à pas de loups vers la cuisine, avec la ferme intention de remplir son estomac qui semblait crier famine.

Eh oui, ce sont les aléas de la vie.

Il arrive souvent qu'après un cauchemar on ait très très faim.

Enfin, le blond arriva à son Eden. La pièce où pullulent les placards et frigidaires de toutes tailles renfermant les meilleures sucreries, et les meilleurs sakés.

D'ailleurs, son choix se dirigea vers une délicieuse bouteille de Mugetsu, et il pris un panier de pomme, avec un couteau éplucheur.

Il se dirigea vers la terrasse qui était accessible par une porte fenêtre.

il s'assit sur un tabouret, à l'exterieur, et commença à siroter son verre de saké.

Il observa les étoiles.

À Cèles, il avait l'habitude de les regarder, tard le soir.

Et Ashura venait le voir et le réprimandait gentiment en lui disant qu'il ne grandirait jamais si il ne dormais pas.

Ce à quoi il répondait qu'à valeria, on ne voyait pas les étoiles.

Il se saisit d'une pomme, mais bizarrement, il glissa de son tabouret et entraîna tout le panier dans sa chute.

Il se retrouva donc les quatre fer en l'air, entouré de pommes.

Il décida de rester allongé pour observer le ciel.

Il se saisit d'une pomme qui avait roulé à côté de lui et du couteau éplucheur.

Ni plus ni moins, il commença à l'éplucher au dessus de sa tête.

l'épluchure en forme de serpentin qu'il découpait distraitement lui tombait dans la bouche, et il la mangeait comme on avalerais des spaghettis.

Ce fut ce moment que choisi une certaine personne aux cheveux noirs pour rentrer dans la cuisine.

Lui, cherchait du saké, du chocolat (1), et surtout la cause de ce bruit qui venait de le sortir du sommeil.

C'est pourquoi, après avoir saisi le chocolat en tablette, il se dirigea vers le placard à saké, mais s'arrêta net, en voyant que la porte-fenêtre était ouverte.

Son butin en main, il sortit sur la terrasse, et tomba sur le spectacle insolite du blond en train d'essayer de fourrer un quartier de pomme dans sa bouche, tandis qu'il tentait de s'extirper de tout les morceaux d'épluchures de pomme qui lui étaient tombées dessus.

Le tableau était si comique que le glaçon brun ne pu réprimer un rire.

Ce qui fit que le blond se rendit compte de sa présence.

Et se dépêcha de détourner la tête pour cacher les rougeurs qui lui montaient aux joues -de honte-, tandis que le brun détournait la tête lui aussi, mais pour cacher son fou rire, le premier depuis un certain temps.

Le blond se dépêcha de se débarbouiller et se tourna vers son compagnon, qui étais plié en deux.

C'était la première fois qu'il l'entendais rire d'une manière naturelle.

- T'es mignon, quand tu ris...

Le mage plaqua ses deux mains en quatrième vitesse sur sa bouche, les yeux écarquillés, mais le mal était fait.

Kurogane le regardait interloqué, la larme à l'œil et les joues rouges, signe qu'il avait trop ri.

-Pardon ?

-Euh ! Ah ! Euh ! Désolé ! Enfin... Ça m'a échappé, mais je le pensais, enfin ! non, je le pensais pas, mais ! enfin...

Fye s'embrouillait et rougissais au fur et à mesure qu'il tentait de trouver une excuse valable. Si bien que le brun, pour le calmer, n'eut d'autre choix (2) que de lui mettre la main dans les cheveux et de lui rétorquer:

-Et toi t'es mignon quand tu rougis.

Ce qui rendis le blond encore plus rouge.

Pour cacher sa gène, le ninja s'empressa d'ajouter:

-Au fait pourquoi tu es là ? En pleine nuit, s'entend ?

- Eh bien... Fye se retourna et se mit à quatre pattes. Il prit un air vraiment sérieux, qui jurait avec ses yeux brillants. En fait, tu vois, cher Kuro-wan...

-Kurogane ! hurla ce cher Kuro-wan.

-C'est pareil. Donc je disais... En fait, le Fye.D Flowright est une espèce nocturne qui chasse la pomme sauvage !

D'un geste ample, il désigna le pommes étalées par terre. Puis, comme le ninja ne répondait pas, il en profita pour bondir, comme à la manière d'un gros matou, sur une de ces créatures vertes et rondes. Ensuite, il s'allongea et se remis à s'éplucher la pomme au dessus de la bouche.

Le ninja, qui n'avait rien dit, habitué aux habituelles bêtises du blond, ne pu s'empêcher de sourire tout de même.

-Et koi, puro-kon, pu chaizais poi ? demanda Fye, la bouche remplie d'épluchures.

- Euh ?

- et toi, tu faisais quoi, là ? nee, Kuro-pon ? traduit le bond, après avoir déglutit.

En fait, il ne lui laissa même pas le temps de répondre, en voyant la tablette de chocolat que le brun avait oublié de cacher.

- Oooooh, je vois ! Le Kuro est aussi un animal nocturne qui chasse le chocolat domestique !

-Pas... du tout ! répliqua le ninja, essayant de trouver une excuse valable.

Soudain, il vit la main de Fye, où la trace de morsure se faisait visible.

-C'est quoi, ça ? (et hop, diversion !) fit-il en fronçant les sourcils.

Fye regarda sa main et, avec l'air le plus naturel du monde lui répondit:

-Tu sais, les pommes sauvages, c'est sauvage ! donc ça mord ! C'est sûr que c'est pas du chocolat domestique qui va faire ça !

Et il se mit à tailler des dents dans ses pommes, donnant une armée de pommes enragées.

-Tu t'es mordu le poing ? continua Kurogane, sans prêter attention aux divagations d'ivrogne du mage. Mais pourquoi ?

Fye sentit qu'il allait devoir répondre, or, cela équivaudrait à divulguer ses cauchemars et son passé au brun.

Il décida de dire la semi-vérité, une semi-vérité qui fermerait la bouche du ninja, même si ça le blesserait en même temps.

- Oui, je me suis mordu. et c'est à cause de toi.

-Pardon ?

-Tu m'as très bien entendu.

Fye se leva. Puis, il fit un grand sourire au ninja.

-Occupe toi de finir ma chasse aux pommes !

Kurogane voulu répliquer, mais ne dit rien. Sur les joues souriantes du mage brillaient des larmes.

Et il était sérieux en lui disant que c'était à cause de lui qu'il s'était mordu.

Mais le ninja ne comprenais pas ce qu'il avait pu faire pour provoquer ça.


(1) Il ne peut en manger que la nuit, car sinon, le mage le verrais, et ça, c'est pas vraiment ce qu'il veut. Qui sait ce qu'il pourrait faire, ensuite ?

(2) Enfin si, mais c'était trop tentant ^^"


Et voilà ! Le deuxième chapitre devrait être le dernier, mais rien n'est vraiment sûr !

Bref, vous voulez la suite, mais vous ne savez pas comment me forcer dans ma rapidité ?

Un moyen très simple: appuyez sur ce bouton que vous voyez en bas, qui veut dire en anglais: laisser un commentaire !