Notre: Hello! Me revoilà pour une nouvelle histoire pour mieux tomber tomber tralalala... Cette fois-ci, pas de Harry Potter, mais plutôt du League of ^^. C'est bien la première fois que je m'attaque à ce fandom, on verra bien ce que ça donne. Je sais aussi qu'il y a sans doute beaucoup de coquilles que je n'ai pas vue hélas , mais je ferais de mon mieux pour les corriger si vous me les soulignait =). Sur ce, je dit bonne lecture.

Disclaimer: Les personnages de League of legends ainsi que leur histoire personnelle ne m'appartiennent pas

Ps: Petite précision, les flash back seront en italique.

Pps: Quelques personnages seront OOC.


Chapitre I

Il y avait à Demacia, une prison célèbre pour son architecture souterraine qui privait les bagnards de toute lumière solaire. Le pénitencier comportait trois étages et plusieurs centaines de cellules, dont l'une était spécialement surveillée par l'infâme Shaco. Et parmi ces cachots, certain d'entre eux étaient creusés dans des parois de terre meuble, tout en étant fermé par des barreaux d'argent ensorcelé de façon à se resserrer à la moindre mauvaise intension de la part des prisonniers. Les descriptions faites, revenons donc à nos protagonistes. Pourquoi donc le clown devait-il monter la garde me demanderez-vous. Et bien parce que la personne sur laquelle le bouffon gardait un œil, avait une importance bien particulière pour son équipe. Il s'agissait en effet de la "fameuse" Cassiopeaia. Connue pour être une hybride mi-femme mi-serpent mi-poison, cet être dénaturée par un sortilège mal invoqué, avait pourtant été autrefois belle, mais voilà, une fois que malchance avait trouvé sa proie, elle ne la quittait pas de sitôt.

- Hé, le gardien aux dents pointues, soit tu me rapportes de la bouffe, soit tu me bouffes, mais bouge tes fesses ou je te bouffe!

- ...

- Et arrête de me regarder avec cet air de névrosé psychotique coincé du bulbe, ça me fout les boules... Même si je n'en possède pas vraiment... Rajouta-t-elle de plus en plus énervée.

Silencieux, mais toujours le sourire aux lèvres, Shaco éclata soudainement de rire. Un rire sadique, un rire à vous glacer le sang, un rire puissant qui par les échos auxquelles il donnait lieu, réussissait à envahir tout l'étage dans lequel ils se trouvaient. Voilà maintenant près d'une semaine qu'il l'avait capturée lors d'une nuit de nouvelle lune, moment où les pouvoirs de Cassiopeia étaient au plus bas de leurs puissances. Près d'une semaine qu'elle croupissait dans ce trou à rat, plongée dans une obscurité malsaine et subissant la chaleur étouffante de la geôle. Lui, le plus fort des cinq avait été chargé par ses coéquipiers du moment de la retenir captive le temps d'un jeu. Au départ furieux de ne pouvoir donner libre cours à sa folie lors des jeux de l'arène "league of legendes" Shaco au fur et à mesure du temps passé à observer toute la maladresse et la bêtise que donnait à voir la jeune femme par ses innombrables tentatives de fuite, se prit d'un curieux intérêt pour sa prisonnière.

Car voilà, Cassiopeia n'était pas du genre à se laisser faire en restant sagement assise dans un cachot, pour le plus grand plaisir de notre sadique du jour. Depuis tout ce temps passé en cellule, la pauvre jeune femme avait mise en exécution plusieurs plans d'évasion. Dès les premiers jours déjà, en son esprit fugace se donnaient bataille des schémas plus tordus les uns que les autres. A vrai dire, les tentatives d'évasion de la petite Cassio comme Shaco aimait l'appeler maintenant étaient si amusantes qu'il en avait oublié sa frustration de ne pouvoir participer aux jeux.

OOOOOO

Cette nuit là, les coéquipiers de la jeune femme avaient organisé un feu de camp dans la forêt non loin du village, afin de fêter une précédente victoire. Toute joyeuse de pouvoir participer à ce type d'événement, Cassiopeia s'était mise sur son trente et un. Après plusieurs danses et séances de beuveries, les quatre équipiers de la jeune femme rentrèrent chez eux. Elle savait bien que rester seule dans cette forêt la nuit était une mauvaise idée, mais elle avait insisté auprès des autres pour qu'on la laisse un peu seule. Elle voulait regarder les étoiles et s'allonger un moment dans l'herbe, afin de profiter de la tranquillité de la nuit. Mais alors qu'elle était sur le point de fermer les yeux l'espace d'un instant, elle entendit une branche craquait derrière elle. Croyant que l'un de ses camarades s'en était retourné pour la dissuader de rester plus longtemps, Cassiopeia ne se retourna pas.

- Je vous ai dis de ne pas vous inquiéter pour moi, je suis capable de rentrer et de me défendre toute seule. S'exclama-t-elle de vive voix.

Silence lui répondit. Supposant qu'on s'était retiré, Cassiopeia se releva, puis s'en retourna à son observation. Désormais debout, elle pouvait profiter pleinement de l'air frais de la forêt. Mais alors qu'elle était sur le point de prendre la direction de son village, Shaco sortit de derrière les arbres signalant ainsi le début de la chasse. Il ne fallut que quelque seconde à Cassiopeia pour comprendre dans quel genre de situation elle se trouvait, savant qu'elle n'avait pas la moindre chance sans lueur de la lune, la jeune femme s'abandonna à sa dernière chance: la course.

Le bouffon souriait à pleine dent. Ah, comme il attendait ce moment, sa proie prenait de l'avance, mais peu l'importait, il aimait chasser. La tension de celle qu'il avait ciblé était à son comble, il entendait d'ici son cœur battre à tout rompre et sentait l'odeur du sang qui s'écoulait le long des écorchures que laissait les branches d'arbres sur la peau de Cassiopeia. Son excitation réveilla ses anciens instincts de chasseur. Tous ses muscles étaient en émois, des frissons de plaisir parcourraient son échine et ses dents frictionnèrent entre elles comme un couteau sur une pierre à aiguiser…

Elle avait pris maintenant assez d'avance, la traque pouvait commencer.

Ah, comme il aimait courir contre le vent. Elle avait peur, il le sentait et l''effroi de la créature ne faisait qu'accroître son désir de la poursuivre. Sa vitesse était telle qu'il réussissait déjà à entrevoir une longue et délicate queue écaillée, serpentant sur les feuilles mortes de l'automne. Il n'était plus très loin de sa cible et c'est pour cela qu'alléché par l'odeur de la peur, il se mit à accélérer de plus belle.

De son côté, sentant que le fou était sur le point de la rattraper Cassiopeia essaya tant bien que mal d'accentuer sa course, mais en vain.

OOOOOO

Plus le temps passait et plus Cassiopéia était désespérée par ses tentatives de fuites ratées. Elle avait pourtant eu de bonnes idées, hélas son gardien était plus malin. Il l'avait surpris et remit un nombre plus que correct en cachot. Elle avait creusé, usée de maléfice, de poison tout ce qui lui passait sur la main, mais rien n'avait réussi à venir à bout du bouffon.

OOOOOO

Cela faisait maintenant deux jours qu'elle était retenue captive par le bouffon. Que lui voulait-il ? Sa capture faisait-elle partie d'un complot provenant du groupe rivale ? Quoi qu'il en soit, il fallait qu'elle trouve le moyen de s'évader et avant que les jeux de l'arène" league of legends" ne commencent…

- Hey le bouffon, où m'as-tu amené ? C'est quoi cette prison ?

- …

- Bon sang est-ce qu'un jour tu vas te décider à parler ? C'est fatiguant à la fin, ça dois bien faire deux jours que je cause toute seule ! Roh, et puis zut, si tu ne veux pas parler, je vais parler toute seule. Au moins ça me tiendra occupée. Ce n'est pas que l'endroit n'est pas charmant, mais si en fait, puis qu'est-ce qu'on s'ennuie ici. Tiens, tu n'aurais pas un jeu de carte sur toi ? Tu es un bouffon non ? Tu dois connaître quelques tours ? Rohhh, allez, ne fait pas ton radin de service …

Pourquoi ce bouffon ne parlait-il pas ? Etait-il muet ? Oh et puis que le diable l'emporte, s'il ne voulait pas parler c'était son problème. Peut être se relâcherait-il cette nuit. Il fallait de toute façon qu'elle attende le moment propice. Oui, le moment où ce bouffon baissera sa garde par fatigue... Pendant ce temps-là, elle pouvait toujours s'amuser à l'exaspérer et à l'embêter avec ces phrases sans queues ni têtes.

Shaco était là assis sur son tabouret, accoudé à la petite table en bois que l'on avait disposé devant le cachot de Cassiopeia. La traque maintenant fini, le bouffon senti l'ennui le gagner. Et alors que Cassiopeia commençait à s'essouffler de son discours qui lui semblait quasi interminable, le bouffon piqua du nez, ce que Cassiopeia ne manqua pas de remarquer.

C'était là sa chance ! Elle savait les barreaux solides, mais rien ne pouvait résister à son jet acide. Le seul problème était la vitesse à laquelle le fer fondait… Un jet correspondait à environ dix voir quinze millimètres de fer fondu. Humm que dire, cela était ridicule, mais Cassiopeia ne désespéra pas et continua son entreprise. Ce n'est finalement qu'au bout de trois heures qu'elle eut assez fait fondre le métal pour se hisser hors de sa cellule. Heureuse, mais néanmoins épuisée par tout les sort quelle avait lancé, Cassiopeia vidée de toute son énergie, dus serpenter jusqu'au bouffon afin de lui prendre les clés des grandes portes de la prison…

Malheureusement pour elle, Shaco ne dormait jamais réellement. Certes, le cerveau retourné par Cassiopeia, il s'était affalé sur la table et avait fermé les yeux, mais ne s'était pas endormi. Considérant qu'elle lui était de toute façon inférieure en force et en vitesse en un contre un, il s'était laissé aller à la nonchalance. Ce n'est que lorsqu'il entendit le silence, qu'il se demanda si elle ne s'était pas mordu la langue à force de parler toute seule. Et tandis qu'il allait relever la tête et ouvrir les yeux pour voir ce qu'elle était en train de mijoter, Cassiopeia reprit la parole, ou plutôt se mit à râler contre les barreaux.

Curieux, le bouffon entrouvrit légèrement l'œil de façon à ce qu'elle ne le remarque pas et vit qu'elle était en train d'user d'un de ses sortilèges pour faire fondre le fer qui la retenait prisonnière. Hum, Allait-elle malgré tout continué son entreprise tout en sachant qu'elle n'aurait plus de magie à force ? De plus en plus qu'intrigué par sa captive et la façon dont elle allait essayer de s'évader, Shaco ne bougea pas et la laissa faire. Ce n'est que lorsqu'elle essaya de lui prendre les clés des lieux, qu'il ne put s'empêcher de la saisir au poignet en ne cachant bien sûr pas son plaisir de l'avoir surprise.

- Hum…

- Ahhhh ! Mais comment ? Pourquoi ? Et puis zut ! S'écria Cassiopeia rageuse que son entreprise ait échouée.

Voyant l'état des barreaux, Shaco conscient qu'il ne pouvait la remettre dans la même cellule, la força à le suivre. Les cachots de même qualité risqueraient de ne pas être suffisant pour elle, il ne lui restait donc plus qu'à l'enfermer dans une autre sorte d'endroit... Vous voyez sûrement de quel genre non ?

Fin du chapitre