Ma vie est son cœur

Chapitre 1 : Nouvelle liberté et nouveau départ

BELLA POV

J'étais assise sur mon canapé, ma cigarette et mon livre à la main. J'attendais patiemment que mon compagnon, Démétri, rentre du travail.

Démétri était une personne sûr de lui, qui aimait l'image qu'il renvoyait. Il ne supportait pas une femme qui se néglige, je devais toujours faire attention à mon apparence.

J'étais une personne que je qualifierai de jolie, mais sans plus. Mes cheveux, noirs, longs et bouclés, m'arrivaient à la taille. J'avais la peau pâle et les yeux bleus azurs. J'étais assez gentille, mais ne me laissais pas faire.

Dém arriva dans le salon, il s'assit et m'embrassa à pleine bouche.

- Bonsoir ma chérie, j'ai une grande nouvelle à t'annoncer. Caïus m'a proposé de travailler dans son agence à Seattle.

Dém était agent immobilier pour son oncle, qui possèdait plusieurs agences dans le pays. Il gagna bien sa vie, mais étant plus riche que lui, cela l'énervait. Selon lui, l'homme devait nourrir sa famille. Les Volturi, moi y compris, fesaient partie de la haute société américaine, nous étions souvent dans la presse people. Au début, ça me gênait, mais maintenant j'y étais habituée.

- Mais c'est loin de chez nous... et je fais comment avec mes boutiques, je ne peux pas les mettre en vente, m'exclamai-je.

- Bella, je t'ai toujours dit, que ma carrière était prioritaire, me dit-il sur un ton sans appel. De toute façon, je ne pars que dans trois mois, pour l'instant...

Je n'eus pas le temps de répondre quoi que ce soit, qu'il m'attira sur ses genoux et que sa bouche écrasa déjà la mienne.

Dém, ainsi que ma mère ont toujours eu un pouvoir très autoritaires sur moi. Rosalie, ma meilleure amie, disait que Démétri était le seul, devant lequel je ne disais rien. Je l'aimais, c'est certain, mais ce n'était pas le grand amour entre nous. On se connaissait tous les deux depuis notre enfance. Ma mère était la meilleure amie de son père. Je savais qu'Aro trompait sa femme avec Renée, mais elle avait une telle emprise sur moi, que je ne lui révélais pas que j'étais déjà au courant. Ma mère et Aro ont toujours voulu nous voir ensemble, ma mère ne me le pardonnerait pas si on se séparait et j'aurais eu peur des représailles. Aro et ma mère pouvaient avoir des accès de violence.

- Poupée, j'ai envie de toi, tu me fais bander comme un fou.

Je fus sortie de mes pensées par Dém qui veaint de passer ses mains sous ma robe, il était entrain de caresser durement mes seins. Je sentis son sexe dur et ferme sous mes fesses. Il me souleva. J'enroulai mes bras et mes jambes autour de lui. Arrivés dans notre chambre, je n'eux pas le temps de m'allonger, qu'il m'arracha mes vêtements et me pénètra par derrière avec violence.

J'aimais les rapports durs, mais de temps en temps, j'avais aussi besoin de tendresse. Pourtant, mon compagnon ne l'entendit pas ainsi. Il voulait toujours tout contrôler.

...

Le lendemain matin, je me réveillais seule, Démétri était déjà parti au travail. Je pris une douche et m'habillai d'une robe pull bleu, un leggings marron et mes bottes de la même couleur.

Je repensai à la promotion de Démétri. C'est vrai que je pouvais être près de mon père, il était inspecteur de police à Seattle. Lui et ma mère étaient divorcés, il y a maintenant cinq ans. Charlie ne supportait plus de voir Renée diriger ma vie. De plus, il en avait marre de vivre à Phœnix, étant originaire de Seattle. Il me manquait et je savais que je lui manquais également. Papa était une personne qui ne parlait pas de lui, je ne savais rien de sa vie là-bas et je voulais en savoir plus

Je voulais aussi vivre là-bas, mais Dém avait décidé de vivre à New-York et comme toujours, je n'eus rien à en dire. Rose, quant à elle, avait accepté de venir avec moi ici. J'y avais ouvert deux boutiques de prêt-à-porter et Rose un bar de nuit. Tout comme Dém, je la connaissais depuis mon enfance, elle était plus que mon amie. Sans elle, je ne serais pas heureuse, mais elle et Démétri ne se supportaient pas.

Rosalie était une très belle femme. Elle avait un caractère enjoué, quand on la connaissais, mais elle avait une apparence très froide. Elle était comme moi, franche et directe.

...

Je me promenais dans les rues de New-York, je n'avais pas envie de travailler, un des avantages d'être sa propre patronne. J'avais prévenue mon employée, Séréna, qu'elle serait seule aujourd'hui. J'étais au Strabuks à boire mon café, lorsque je reçus un coup de téléphone : Séréna.

- Allo !

- Bonjour Bella, je t'appelle pour te prévenir que ton autre boutique est fermée. Heidi vient de me dire qu'elle aurait un empêchement. Me dit-elle gênée.

- Encore, si elle continue je vais la virer.

J'en ai marre de cette Heidi..., pensai-je.

- Je pense que tu as raison... je te laisse, j'ai des clients qui arrivent.

- OK, salut Séréna !

- Salut Bella !

Heidi avait un caractère bien trempé. Elle me donnait bien du mal, surtout quand elle n'en faisait qu'à sa tête. La mère de Heidi était la seconde femme d' Aro. Je ne voulais pas d'elle pour gérer mon autre boutique, mais Démétri me l'avait imposé. Ma mère l'a d'ailleurs soutenu, pour faire plaisir à Aro et comme toujours, j'ai cédé.

Je décidais donc d'appeler Rose pour prendre de ses nouvelles.

- Allo !

- Rose, c'est moi !

- Bella comment vas-tu ?

- Bien, et toi ta soirée ?

- Comme d'habitude, plein de monde, de super artiste et un bon coup... enfin de soirée. Et toi ? Je ne t'ai pas vu (elle ne s'ennuyait pas, elle au moins) L'AUTRE t'as encore empêché de venir ?

- Rose, ne recommence pas, tu sais que je ne peux pas le quitter. Ma mère ne l'accepterait pas et Aro serait capable de me le faire payer... et puis, je l'aime pas d'un amour fou, mais je l'aime.

- Tu mérite mieux Bella.

- Je ne sais pas, je ne suis pas malheureuse. Tu es là toi... Tu manges avec moi ce midi ?

- Je serai toujours là pour toi... Pour midi, non, je ne peux pas venir, j'attends un fournisseur.

- OK, je passe chez toi ce soir?

- Sans problème, à ce soir ma belle.

Rosalie tenait un bar de nuit avec scène ouverte, qui marchait très bien et elle était aussi une véritable croqueuse d'homme, adeptes des histoires d'une soirée. Elle était aussi connue que moi et elle profitait de sa notoriété pour attirer les hommes dans ses filets.

Je décidais de rentrer chez moi. Nous étions au mois d'octobre et il y avait un vent glacial dehors.

Démétri et moi habitions un grand appartement sur deux étages, au-dessus du magasin dont je m'occupais. Je l'avais acheté en même temps que ma boutique et je l'avais aménagé petit à petit.

En arrivant devant la porte de mon appart, j'entendis du bruit qui ressemblait fort à des gémissements. J'eus un mauvais pressentiment.

Je poussais la porte et rentrais dans mon salon. Là, je vis Démétri et Heidi, mon employée, en sueurs tous les deux, entrain de baiser comme des bêtes. Lui étant devant le canapé et elle penchée dessus, sa verge s'activait à la pénétrait violemment.

- OH OUIII...Dém... c'est si bon... ta queue est faite pour moi.

- Heidi...t'aime que je te défonce comme ça... tu es tellement chaude et serrée autour de moi poupée.

J'étais horrifiée de les voir ensemble. Je décidais de repartir sans me manifester et de virer Dém de chez moi ce soir et Heidi de son boulot dés demain. Je descendis directement à ma boutique voir Séréna.

- Bella, comment vas-tu ?

Elle s'aperçut de mon teint blême, j'éclatai en sanglots. Je ne pus plus m'arrêter.

- Bella, qu'est-ce qui t'arrive?

Elle me prit dans ses bras pour me consoler, mais je n'arrivai pas à m'arrêter.

- Rose...Je veux Rose...

J'entendis Séréna sortir son portable et appeler Rose.

- Rosalie bonjour c'est Séréna... j'ai Bella qui est ici en larme, je n'arrive pas à la calmer. Elle te réclame... Très bien, je lui dis tout de suite.

- Bella calme-toi, Rosalie arrive.

Une demie-heure plus tard, je vis une Rose complètement affolée arriver dans l'arrière-boutique. Dés que je l'aperçus, je m'accrochai à elle, toujours en larme.

- Bella dis-moi ce qu'il se passe ?

J'allumai une clope et finis par me calmer. Je lui racontai ce que j'ai vu.

- Le salaud, je savais qu'il ne te méritait pas. L'autre garce, je la vois, je l'éclate !

Elle s'agita dans tous les sens et hurla après eux.

- Rose, calme-toi !

- Bella, je te propose de partir voir Charlie à Seattle.

- Oui, pourquoi pas, ça me ferait du bien... Puis, je réfléchirai à toute cette merde... Le pire dans tous ça, ce n'est pas de le perdre qui me fait mal, c'est l'humiliation que j'ai ressenti.

- Tu n'as pas as avoir honte, c'est lui qui perd le plus. Tu es une personne formidable ma belle...

Quant à tes sentiments, je pense que c'est normal, tu le dis toi-même vous n'êtes pas fait pour être ensemble... Pour moi, ils ont toujours eu une relation cachée tous les deux. C'est pourquoi, il a insisté pour qu'elle vienne.

- Pourquoi être avec moi alors ?

- Je pense que dans leur milieu, ça ne se fait pas de voir son fils avec la fille de sa femme.

- Tu as surement raison. En attendant, il faut que je le vire et franchement sa réaction me fait peur.

- Je vais demander à Sam de venir avec nous. C'est le mari d'une de mes serveuses, Emily... Il est très gentil, mais surtout il est inspecteur de police donc au moindre problème il sera là.

- Merci Rose, je me sentirai plus en sécurité.

- De rien Bella... et puis avec Sam à nos côtés, je pourrai lui en coller une. Depuis le temps que j'en rêves

Cette fille était folle. Je levais les yeux au ciel en souriant. Rose avait le don de me changer les idées. Nous étions partis demander l'aide de Sam, qui accepta immédiatement de venir avec nous.

Nous arrivions chez moi dans la soirée. Arrivée devant la porte, je pensais avoir peur, mais non, j'étais confiante et sûre de moi comme ça m'était peu arrivé devant lui.

Il était dans le salon, avec son air suffisant sur le visage. Je bouillais littéralement de l'intérieur. Il voulut m'embrasser, je le repoussai. Son regard passa de l' incompréhension à la colère, je savais qu'il est capable de me frapper.

- Bella peux tu m'expliquer ce qui t'arrive?

Tu es un vrai salaud !

- Je suis passée cette après-midi ici et j'ai assisté à ta partie de baise avec cette garce de Heidi.

Je lui dis cela avec un calme et un aplomb qui m'étonna moi-même.

- De toute façon c'est pas comme ci tu ne t'en doutais pas... alors oui, je couche avec elle et depuis des années. Tu sais, avec le mariage de mon père avec sa mère, on ne pouvait pas être ensemble au grand jour... Toi, tu es là pour donner le change... et puis ta mère est d'accord.

Je suis en plein cauchemar, au secours ! Dire que j'étais dégoutée était un euphémisme.

- Vous m'écœurez tous... Maintenant, tu vas faire ta valise et dégager de chez moi dés ce soir.

- Tu ne peux pas faire ça, pense à mon père et Renée, ils te le feraient payer... Même si j'aime Heidi, vous avoir toutes les deux me plait... je t'aime également, tu es une vraie tigresse au lit. De plus, tu as un corps magnifique.

Le cauchemars continu, Rose réveille-moi !

- Tu es complètement cinglé. Je ne vais pas rester dans cette vie que vous m'avez choisie, alors tu fais tes valises et tu dégages.

- C'est hors de question Bella, tu m'appartiens et on va continuer notre vie comme je l'entends. Je baise avec qui je veux, quand je veux... je vais vite te le faire comprendre.

Il avait l'air d'un fou furieux. Il commença à avancer vers moi pour me frapper, la main en l'air, mais Sam fut plus rapide et lui tordit le poignet dans le dos, l'immobilisant complètement.

- LACHEZ-MOI ! Qui êtes vous d'abord ?

- L'inspecteur Sam Uley. Je vous conseille de partir du domicile de mademoiselle Swan avant que je vous coffre cette nuit.

Rosalie profitait de la situation pour coller une gifle magistrale à Démétri.

- Tu as deux heures pour dégager d'ici... On revient après avec Sam et Bella, tu as intérêt a être parti, sinon je pense que Sam se fera un plaisir de te coffrer.

Elle fait peur là ma Rose...

- Exact, je déteste les hommes qui s'en prennent aux femmes... Je vais te lâcher. Maintenant, tiens-toi tranquille, c'est clair ?

- Ouais, c'est bon j'ai compris.

Nous étions revenus deux heures plus tard, ses affaires étaient parties, mais il avais saccagé tout mon salon. Sam me demanda si je désirais porter plainte. Je lui dis que non. Pour moi, le principal était qu'il ne soit plus là.

Avec Rose, on décida d'aller se défouler toute les deux en boite. Nous avions dansé une bonne partie de la nuit, bu pas mal d'alcool et je me fis beaucoup draguer. Je ne ramenai personne, à la différence de Rose, mais par contre ça fit du bien de se sentir encore désirée, après ce que je venais de vivre. Quelques journalistes nous prenaient même en photo. C'était sûr que demain, on verrait dans les journaux que j'étais sortie seule hier.

Je dormis chez Rose cette nuit et je devais avouer que je n'avais pas aussi bien dormi depuis longtemps.

- Salut ma Rose, bien dormi ?

- B'jour

- Tu es toute seule ?

- Hmm, parti 5 min.

Pas très loquace ma copine le matin.

- Tu veux dire qu'il est parti il y a 5 min ?

Elle me répondit par un grognement, accompagné d'un regard noir. Je rigolai, ne pas parler à Rosalie avant son café du matin.

Je me servis mon café, des pancakes et attendis qu'elle se réveille.

- Bella, j'ai réfléchi depuis hier soir... Tu ne voudrais pas repartir à zéro et aller à Seattle prés de ton

père ? Nous n'avons rien qui nous retient ici.

- Bien sûr que j'aimerais être auprès de lui, mais on a les boutiques et ton bar. Je ne veux pas les vendre.

- Personne ne te parle de vendre, je pense que tu peux confier ta boutique à Séréna et lui louer ton appart, comme ça elle sera sur place... La deuxième, Emily, la femme de Sam, pourrait s'en occuper.

Elle adore le contact avec les clients, mais préfère la mode au cocktail.

- Il faudrait que je la rencontre pour voir, sinon ce serait géniale. Je ré-ouvrirai une boutique à

Seattle et toi un bar.

- Je ne sais pas, j'ai toujours aimé les voitures et je pense ouvrir un garage de voiture de luxes. Je serai ainsi prés de Jazz.

Moi aussi, il me manque le Jazzou

Mon père a perdu ses parents dans un accident d'avion, après le divorce de mes parents. Mes grand-parents ont investi dans une start-up et sont devenus riches. Après leurs morts, mon père et moi avons tous les deux hérités de leur argent, étant fille unique et mon père seul également. Papa a tenu à ce que je touche la même chose que lui. Il a toujours été une personne très gentille. J'ai toujours voulu travailler et puis mes commerces marchent très bien. Démétri n'as jamais su que je suis riche et ma mère non plus. Ni mon père, ni moi ne leur faisons confiance. Quant à Charlie, il aime trop son métier pour arrêter. Jasper est parti avec mon père, ils n'ont plus de parents lui et Rose. J'attendrai d'être à Seattle pour appeler papa.

- Bella, j'aimerais qu'on se mette en colocation là-bas toute les deux.

- Bien sur, on va chercher un appartement sur le net, dès cet après-midi, mais pour ce matin, j'ai une employée a virer.

Je me frottais les mains en disant ça...

- Je vais pouvoir me défouler sur cette garce !

- Attends je t'accompagne.

Je partis prendre un long bain, qui me fit le plus grand bien. Ensuite, je m'habillais d'un jean, un long gilet marron, une tunique blanche et des bottines à talon couleur caramel.

Nous partions vers 14 heures en direction du magasin. En arrivant, je vis Heidi accoudée au comptoir, qui ne fit pas grand chose comme d'habitude. En me voyant arriver, elle eut un sourire sadique accroché au visage. Pas de doute, Dém lui a parlé.

- Heidi, allons dans la réserve tout de suite.

- Tu ne me parles pas comme ça, je ne suis pas ton chien.

- Non c'est sûr, tu es déjà la chienne de Démétri.

- Je ne te permets pas.

- Et bien moi si...Allons dans la réserve, tout le monde nous regarde.

Elle regarde tout autour d'elle, ne dit plus rien et me suivit là-bas.

- Je vais être directe, tu es virée.

- Pourquoi ? Le spectacle hier ne t'as pas plu ?

- Tu sais, en fin de compte, je me suis aperçue que je m'en foutais. Par contre, je ne veux plus de toi dans ma boutique.

- Bella, si tu avais voulu, on aurait pu se le partager.

- Vous êtes de grands malades !

Elle aperçut Rosalie derrière elle. Heidi n'a jamais aimé Rose et c'était réciproque, mais je pensais surtout qu'elle était jalouse de sa beauté.

- Oh ! Et tu es venue avec notre grande amie Rosalie.

Alors, toi, tu sais pas à qui tu parle...

- Tu me fais vraiment pitié ma pauvre Heidi.

- Peut-être mais en attendant, c'est pas moi qui suis toute seule.

- Je suis peut-être seule, mais j'ai la conscience tranquille... Heidi, je vais te dire un petit secret, tu te rappelle de Félix au lycée ? Et bien, disons que s'il t'as quitté, c'est à cause de moi.

- Comment ça ?

- Il préférait passer ses soirées avec moi plutôt qu'avec toi.

Je le lui avais dit, elle ne savait pas à qui elle parlait...

- Tu es vraiment qu'une garce Rosalie Hale.

- Pas pire que toi, mais moi, j'ai changé depuis mes 17 ans. Toi non... puis n'essaie même pas de t'en prendre à Bella ou tu auras a faire à moi... Allez, dégage maintenant.

- Ce n'est pas moi qui m'occuperait de vous deux.

Hein.. de quoi elle parle l'autre...

On eut pas le temps de répondre, qu'elle est déjà partie.

Les jours suivants, Rose et moi cherchions un appartement à Seattle.

Nous en avions trouvé un magnifique avec trois chambres, pour Rose et moi. La dernière nous servirait de bureau. De plus, il était à même pas 1 kilomètre de chez mon père et il y avait une boutique en dessous comme ici. C'était l'idéal pour moi.

Comme je m'en doutais, une rumeur de séparation avec Démétri tourna dans les tabloïds. Ce con avait démenti la chose. Je m'en foutais, je partais de cette ville bientôt.

Notre départ était prévu dans 15 jours, le temps de confier nos commerces aux responsables. J'avais rencontré la serveuse de Rose, Emily. Elle était gentille avec les clients et très efficace. Séréna est ravie de reprendre ma boutique et elle adorait l'appartement. Cette boutique était plus grande que

L'autre, je devais embaucher une autre vendeuse. Elle s'appelait Jessica, mais était extrêmement patiente avec les clients. En attendant de pouvoir ouvrir son garage, Rosalie allait s'occuper d'aménager l'appartement. Rose venait également d'une famille très riche. Au décès de ses parents, elle et sont frère ont hérité de leur fortune.

Nous étions dans l'avion, lorsque je reçus un message de Dém « même si tu es partie, je te retrouverai toujours. Tu es à moi Bella et à personne d'autre » en lisant le message, j'eus peur pour Rose et moi. Rose le regarda et me dit de ne pas m'inquiéter, mon père serait là et c'est vrai, je ne devis pas y penser.

Nous partîmes pour une nouvelle vie, j'aimais New-York, mais j'avais besoin de reprendre ma vie en main. C'est donc sans regret que je partais.