Titre : A une Passante
Auteur : Black Vision
Disclaimer : Byakuya et Hisana ne m'appartiennent pas ( sniff) mais sont issus de l'imagination de Tite Kubo
Note : Le poème de Baudelaire, intitulé : A une passante m'a inspiré pour cette fic. Soyez indulgents s'il vous plait c'est ma première .
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A une passante
Byakuya Kuchiki était un homme froid. Cela venait sans aucun doute de son éducation au sein de la noble famille Kuchiki. Depuis sa tendre « enfance » il avait appris à refouler ses sentiments, à ne pas pleurer car cela signifiait être faible. Or le Clan Kuchiki rejetait les faibles.
Byakuya n'avait jamais eu d'ami. D'ailleurs, il n'avait pas eu l'occasion de s'en faire puisque qu'il n'était pas allé à l'école petit. Il avait reçu, comme tous les enfants de nobles, une éducation particulière chez lui. Dès son plus jeune âge, il avait appris, en même temps que la lecture et l'écriture, l'art des bonnes manières. Cela creusait un fossé encore plus profond entre lui et les autres enfants.
Byakuya grandit mais souffrait de solitude bien qu'il ne le montrait pas. Il fut alors assez content d'apprendre qu'il irait étudier dans une école de shinigami. Au fond de lui, il espérait qu'il aurait enfin des amis. Mais son attitude ne lui avait pas permis d'être apprécié, bien au contraire. Tout le monde le trouvait froid et hautain. Le jeune homme ne comprenait pas pourquoi il était rejeté et pourquoi les autres étaient si différents de lui. Il ne se rendait pas compte qu'en fait, c'était lui la personne différente des autres…
Les années passèrent et firent de Byakuya Kuchiki un Shinigami accompli. Il était respecté, très respecté. Mais on ne pouvait pas dire qu'il était apprécié. Tout n'était que politesse. Byakuya s'en moquait. Il s'était forgé une carapace que personne ne pouvait briser et il ne ressentait pas le besoin d'avoir des amis. Sa solitude qui le pesait enfant était devenue normale jusqu'à ce jour….
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Noble… Cela ne désignait pas la richesse de la femme qui était vêtue d'un kimono rapiécé… Cependant, sa démarche était fière et noble bien que son visage reflétait une grande tristesse. Après tout, il était dans le douzième district du Rukongai. Byakuya ne pouvait qu'observer la pauvreté apparente en tentant de ne pas imaginer celle qui devait régner au dernier district…
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Byakuya oublia à l'instant ce qu'il faisait ici, à serrer son verre si fort. Il observait la jeune femme qui elle aussi l'avait remarqué. Non, elle n'avait pas remarqué l'homme qu'il était, mais le noble assis avec le « dirigeant » du douzième district…
-« Seigneur Kuchiki ? »
Le noble sursauta sous le regard étonné du dirigeant. Mais il retrouva rapidement son aspect froid qu'il ne semblait pas avoir quitté. Il écouta avec lassitude l'homme parler mais son regard se porta encore une fois dans la direction de la jeune femme…
Un éclair… puis la nuit ! – Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Qu'était-ce donc la chose qui battait à tout rompre dans sa poitrine ? Etait-ce son cœur qui s'emballait ainsi ? Byakuya n'avait pas l'habitude de l'entendre, peut-être était-ce parce qu'il ne l'écoutait jamais… Mais là, son cœur semblait hurler si fort qu'il ne pouvait faire autrement que de l'entendre…
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Elle avait remarqué le regard insistant de l'homme aux vêtements somptueux. Elle avait rougi sous son regard. Pas seulement à cause de sa honte de porter ses vêtements sales, mais aussi parce qu'elle trouvait le jeune homme attirant. Mais si elle l'avait remarqué, pourquoi avait-elle fuit ? Dans un sens, Byakuya en voulait à cette femme qu'il ne connaissait pas. Elle faisait bondir son cœur et disparaissait ensuite. Une tristesse mêlée à de la frustration envahissait le noble. Heureusement, l'homme en face de lui ne semblait pas avoir remarqué son trouble. Quand l'entretient se termina, Byakuya ne put s'empêcher de regarder autour de lui. Peut-être qu'il verrait la jeune femme… Mais il devait se rendre à l'évidence…Il rentra donc chez lui, suivit par son escorte personnelle…
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Voilà ! J'espère que cela vous a plus. J'hésite à finir mon histoire comme ça ou à continuer et faire rencontrer nos deux amoureux .
