Séquelle de notre vie commune.

Plusieurs chapitres relatant l'installation et la vie commune de naruto et sasuke. Séquelle à Obsession 1 et 2. Je recopie et poste au fur et à mesure donc, vous aurez certainement tout ce soir. Sinon, demain matin.


1 L'aménagement

Je pose le carton que je tiens entre mes mains avant d'essuyer la sueur qui perle à mon front. Ca y est, c'était le dernier. Je suis enfin...non, je devrais dire nous sommes enfin chez nous. D'accoord, c'est encore le bordel mais au moins, c'est chez nous.

Je le regarde le nez plongé dans ses affaires à farfouiller. Il cherche je ne sais quoi et jette ce dont il n'a pas besoin par-dessus son épaule. Même pas une heure et déjà il commence à poser sa patte.

Je souris en le voyant émerger, vaguement désorienté. Il est si beau, son sourire...

- Tu comptes ranger ? je demande.

Il se gratte l'arrière de la tête avec un sourire niais.

- Bien sûr ! C'est juste que je ne trouves plus le carton où j'ai mis mes vêtements.

- Dans notre chambre, baka !

Il rougit avant d'hocher la tête. Dieu ce que j'aime quand il me regarde de cette façon, ses longs cils dissimulant à demi son regard bleu azur.

Je l'aime comme un fou...

- Bon ben, me reste plus qu'à ranger alors ! il me dit.

Je ne lui laisse pas le temps d'en dire plus que je l'attire à moi et referme mes bras dans son dos.

- Je suis heureux, dis-je simplement.

Ses yeux reflètent son bohneur. Il me sourit encore avant de prendre mes lèvres dans un baiser passionné. Nos deux coeurs battent à l'unisson tandis que nos langues jouent une sarabande universelle. Je m'échauffe, je sens son désir contre ma cuisse, ce qui m'excite encore plus. Déjà mes mains se perdent sur ses hanches et relève son tee-shirt noir pour glisser sur sa peau. Il gémit dans ma bouche et je souris contre ses lèvres. J'aime ce son qui me donne l'impression d'avoir du pouvoir sur lui.

- Arrête, me dit Naruto.

Il me repousse et s'enfuit littéralement. Cours mon amour, tu ne m'échapperas pas ce soir. Puis je fais demi-tour et vais m'asseoir sur la terrasse qui jouxte au salon. Le jardin de notre propriété est immense, cadeau de mon père. Pourquoi ? Je ne saurais dire. Peut-être parce que Naruto a su me ramener de l'enfer dans lequel j'évoluais...ou bien parce qu'il rend son fils heureux. Je sais qu'il ferait n'importe quoi pour Naru, qu'il aime comme un fils.

J'entend les grillons chanter. Nous sommes en plein mois de juillet, il fait chaud et le jardin embaume de milliers de fleurs. J'aime cette sensation de tranquillité inhérente à cet endroit.

Nous sommes les heureux propriétaires d'une maison traditionnelle japonaise situé non loin de la ville. Nous avons laissé l'appartement à Gaara et Neji après que celui-ci ait réussi à se délivrer des pseudo fiançailles qu'avait orchestré sa garce de cousine, Hinata.

Elle a finit dans un hopital psychiatrique après avoir tenté de mettre fin à ses jours. Ses parents ont trouvés des milliers de photos de mon amour sur les murs de sa chambre, certaines parsemés de son sang. Folle, je vous dit !

J'ai chèrement payé ce droit au bonheur avec lui et croyez-moi, rien d'autre ne se mettra sur notre route. La mort elle-même n'y suffira pas. Il est mon tout, mon univers et je prie tout les jours que le ciel nous accorde une longue vie. Nous le méritons, non ?

Ce soir, nous fêtons notre pendaison de cremaillère. Je trouvais ça trop rapide mais Naruto aime avoir en permanence ses amis autour de lui. Ca me fait sourire lorsque j'y pense car si j'étais resté tel que je fus autrefois, jamais il n'aurait pu la faire. J'étais bien trop exclusif en ce temps-là mais désormais, je me suis amélioré. C'est un combat de chaques jours mais j'avance petit à petit grâce à son amour et à son attention.

J'inspire un grand coup et m'accoude contre la balustrade de bois de la véranda. Je l'entend arriver mais fait comme si de rien n'était parce que je n'attend qu'une chose : qu'il me prenne dans ses bras. Là, je renverse ma tête en arrière contre son épaule et ferme les yeux de plaisir.

Je voudrais rester éternellement comme ça. A jamais prisonnier de ses bras.

- Mon coeur, ça te dirais d'étrenner ces magnifiques draps sur notre néanmoins magnifique et grand lit ?

Lui, il sait parler à mon coeur. Je le prend par la main pour l'y conduire et du pied, referme la porte sur nous alors qu'il m'embrasse dans le cou. Dans le secret de notre chambre, nous nous sommes aimés jusqu'à plus soif. Seul les murs en sont témoins.