Voilà, le premier chapitre que je soumets à la lecture... Je suis désolée s'il est aussi court, les autres seront plus longs... (oh non, ce n'est pas fini !)
Je n'écris pas souvent à la première personne, alors pardonnez-moi si c'est nul ! Même si je fais mon possible pour que ce ne le soit pas...
Je connaissais Marth depuis longtemps. À vrai dire, lorsque le prince d'Altea était arrivé dans cet étrange monde, au confluent de tous les autres, où se tenaient les tournois nommés Brawl, j'étais le premier à être allé vers lui. Bien avant que le jeune homme ne se montre charmant, poli, doux, et tout ce dont on peut rêver chez un homme, j'ai vu son air triste, ses yeux malheureux et ses lèvres, endeuillée, incapables de sourire.
J'avais immédiatement demandé à Master Hand de le loger dans la même chambre que moi. Et j'ai tout fait pour l'aider.
Peu à peu, mon travail avait fait son effet. Le jeune homme avait retrouvé un peu de joie, même si elle était parfois un peu forcée.
Et je suis tombé amoureux de mon colocataire.
Il est vrai que le prince avait une grâce un peu féminine… Mais ce n'était pas une excuse. Alors j'ai tu mes sentiments et continué à œuvrer pour son bien-être. Il me considérait comme son meilleur ami, peut-être même le seul, et ça me suffisait.
Mais je n'étais plus le seul à m'occuper de lui. Désormais, il était apprécié de tous : galant avec les femmes, patient avec les enfants, aimable avec tous…
Et puis un jour, il a dit au revoir à tout le monde… Et il est parti. Il s'était réfugié ici après l'invasion de son pays, et maintenant, il partait le reconquérir.
Trois mois ont passé.
Un jour, Master Hand m'a convoqué. Lorsque j'ai été devant lui, il m'a demandé de prévenir les autres d'une chose.
Le royaume d'Altea avait été définitivement anéanti par la mort de son prince.
J'ai refusé. Je n'y croyais pas. Marth m'avait promis qu'il reviendrait. Alors j'ai continué à l'attendre. Je savais de toute façon que s'il était vraiment mort je l'aurais senti. J'ai patienté, plutôt que de faire mon deuil. On ne s'est pas moqué de moi, mais je sentais bien qu'ils me traitaient avec une espèce de pitié pour mon attente, pour mon refus de voir les choses en face…
J'ai attendu longtemps. Et, le jour du premier anniversaire de son départ, il est revenu.
J'étais heureux, mais sans doute pas tant que si j'avais cru avec les autres à sa mort… Je l'ai simplement accueilli avec une joie tranquille, celle de l'ami qui vous accueille au retour d'un long voyage, mais qui vous a gardé votre maison, qui connaissait la date où vous reviendriez.
Et la vie a continué. Mais pas tout à fait comme avant, comme je l'avais espéré...
Voilà... Si vous aimez, s'il vous plaît, review ! J'ai besoin d'encouragements !
