Il pleuvait ce soir-là. Comme si le ciel pleurait d'avance les morts qui allaient suivre ainsi que celles déjà passées.
Il pleuvait, mais ça n'empêche pas les enfants de courir dans la rue faire du porte-à-porte en cette soirée d'halloween. Réclamant quelque friandise ou préparant leur farce pour ceux qui ose ne pas leur en donner.

Personne ne vit une silhouette apparaitre dans une sombre ruelle. Personne ne le vit se diriger vers une maison en particulier car personne ne voyait cette dite maison.

La silhouette poussa doucement de sa main la poignée du petit portail. Il s'arrêta un moment pour prendre le temps de savourer l'instant et d'admirer la bâtisse. Une jolie maison avec un étage et un magnifique jardin devant et un autre plus grand, derrière menant à la petite forêt proche de la ville.
Une maison qui abrite certaines personnes qui s'opposent à lui. Cette nuit, il les éliminera tous. Et il commence par la petite famille Potter. Ça fait trop longtemps que le père lui barre la route. Trop de fois ou la mère la fait passer pour un abruti. Et le fils…. Leur fils est celui qui aura le pouvoir de le détruire lui, Lord Voldemort.

Alors non, il n'allait pas prendre de risque et éliminer la menace quand elle est encore qu'un bambin. Pas qu'il croit particulièrement à cette prophétie, mais quand on est un seigneur des ténèbres, grand mage, futur dictateur en puissance on ne prend pas de risque inutile.
Il aurait pu choisir les Longdubat mais là encore ce n'est qu'une question de temps. La nuit ne fait que commencer.

Le mage noir avança, enveloppé dans sa cape aussi noire que son âme. Il voit Potter père près du feu et d'après la lumière à l'étage, la mère doit surement coucher leur enfant. Il s'installe calmement sur le petit banc de pierre installé dans le jardin. Il les observe. Jeune couple heureux. Insouciant. Ils pensent surement que leur ami garde le secret qui protège leur maison.

Il en sourit encore quand cette chose qui se fait passer pour un être humain, un sorcier au sang pur de surcroit, est venue supplier faire de lui un de ses nombreux serviteurs et quand bonne fois, il lui donnait l'accès à la position des Potter.
Évidemment, il accepta le présent et donna à l'ex -ami, en plus d'une petite séance de torture, ce qu'il voulait.

Le voilà maintenant, tranquillement assit à regarder le couple près du feu. Potter mâle va pour fermer les volets. Le mage noir se lève et avance d'un pas serein vers ses cibles, baguette à la main.

Enfin l'homme le voit. Il hurle à sa femme de prendre leur fils et partir. C'est la dernière chose qu'il fit, car le seigneur des ténèbres vient de le tuer. Dans ses souvenirs l'auror Potter était plus fort. Il monte l'escalier. Les marches craquent sous ses pieds.
Il va pour pousser la porte ou figure le nom du fils Potter : Harry. Quel nom pourri. Oh la femme Potter offre un peu de résistance. Bien, il aime ça. Il explose la porte d'un geste du poignet. La jolie mère rousse supplie pour que l'on laisse son gosse hors de ça. Il pensait là laisser en vie, mais sa voix lui donne un de ses maux de tête. Tant pis, elle mourra.

Il ne reste plus que le gosse. Le petit est réveillé. Surement les cris de sa mère qui la sortit des bras de Morphée. Il le regarde. L'enfant le regarde. Sans peur. Sans haine. Il le regarde de ses grands yeux verts pleins de vie qui pourtant lui rappelle la couleur du sort de la mort qu'il a utilisé sur les deux parents.
Il tend sa baguette vers ce petit être humain et… et le gosse attrape le bout de sa baguette pour lui donner ensuite un grand sourire. Un sourire qui aurait surement fait craquer plus d'une personne normale, mais pour Lord Voldemort s'est plus une envie de lui effacer se petit sourire qu'il trouve trop narquois.
C'est donc sans hésitation qu'il lança le sort de mort.

C'est donc ce petit sourire moqueur et deux grands yeux verts que le plus grand mage noir de cette époque disparue. Le sort ayant ricoché sur l'enfant et reparti direct à l'envoyeur. Ce phénomène explosa une partie de la maison Potter et laissa une cicatrice en forme d'éclair sur le front du jeune garçon d'un an et demi.


Vernom Dursley a eu une journée vraiment bizarre. Et lui un homme normalement éduqué n'aime pas tout ce qui est bizarre. C'est pour ça qu'avec sa femme et son jeune fils, ils vivent dans un quartier calme ou vivent des gens normaux et ou tout le monde à un travail normal.

Alors quand ce matin, en partant pour son travail, il vit un chat lire le journal, il mit ça sur le compte de la fatigue. Le chat avait peut-être juste attrapé un vieux journal que quelqu'un avait jeté et il a cru que le chat lissait.

Quand il était dans la voiture, il crut encore voir des dizaines de chouettes et hiboux, mais là encore, il a dû confondre avec des pigeons ou autre volatile.
Il rencontra bien des gens habillés bizarrement qui faisait la fête, mais là, il pensa que s'était une sorte de groupe qui se déguisait pour une occasion spéciale. Il travaillait près de Londres donc il avait, pour son malheur, l'habitude de voir des styles vestimentaires bizarre, hors normes.

Il ne vit ni entendit les multiples fit d'artifice dans le ciel, mais en entendu parler à la radio sur la route du retour à son domicile familiale ou vit sa petite femme au foyer normale qui finissait de nourrir son magnifique fils tout ce qui y a de normale.

Il dormit dans son lit (normal). Il se réveilla, se gratta avec classe, comme il le fait toujours, sa fesse droite et descendu chercher le journal avant d'aller prendre son café.

Quelle fu la surprise de trouver, en plus du journal, dans un panier d'osier un bébé de l'âge de son fils sur le palier de la porte avec une lettre à son nom et celui de sa femme.

Il n'aimait pas ça du tout. C'est trop bizarre. Et foi de Vernom Dursley, il n'y aura pas de bizarrerie dans sa maison qui respire la normalité.