Ici Bliblou en direct des Docklands à LONDRES...^_^

HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT

EPILOGUE

Après la bataille finale, il y eu le calme. Un mois - le mois de Juillet - calme et serein, triste et un peu lourd. Il y eu un temps pour savourer la victoire, et un temps pour pleurer ceux qui avaient été perdus.

Mais il y avait surtout de l'espoir. En chacun d'eux, il y avait un espoir gigantesque de voir un avenir meilleur se dessiner à l'horizon. Et le trente et un Juillet, jours de l'anniversaire de Harry, il semblait que Molly Weasley malgrè la douleur que lui infligeait sans doute en permanence la mort de Fred, la mort d'un fils, voulait faire de ce jour une sorte de grand départ - vers un monde inconnu, mais certainement un monde bien meilleur que celui qu'ils quittaient.

Alors Molly avait invité tout le monde - Tout le monde - tous les Weasley étaient là, tous les professeurs de Poudlard étaient là, et même les Malfoys étaient quelque part dans un coin où encore les Londubat, les Crivey - parce que Mme Crivey partageait la douleur de Molly - il y avait tout le monde.

Et Harry était là et il les regardait tous, les voyant tantôt trop heureux pour s'empêcher de sourire, tantôt triste et nostalgique, parce que c'était l'inconnu qui s'ouvrait devant eux- tantôt extatique et impatient.

A minuit tapante, chacun se retourna vers Harry, comme si c'était là le moment qui allait sceller leur futur à tous. En même temps, ils levèrent leur verre à la santé d'Harry et en même temps, ils crièrent, chuchotèrent ou grommelèrent simplement les deux petits mots qu'Harry avaient si peu entendu dans sa vie.

Harry sourit alors, il sourit et les regarda tous et leur chuchota 'merci'. 'Merci d'avoir été là'.

Et puis après les avoir dévisagé encore quelques instants, Harry rouvrit les yeux, et murmura pour lui-même 'Joyeux anniversaire'.

Puis il inspira doucement, se redressa, ouvrit la porte du placard, attrapa son sac et traversa le couloir sans un bruit.

Il tourna la poignée, sortit, et lorsque la porte du numéro 4 Privet Drive se referma derrière lui, il souriait toujours.

Parce qu'aujourd'hui il avait dix-huit ans, et que plus personne ne pourrait le retenir un jour de plus dans cette maison - dans cet enfer qu'il n'avait jusqu'alors jamais quitté.

THE true END


Voilà, ce que j'ai toujours pensé de la fin des livres - une vraie fin, qui prenait en compte le fait qu'Harry ait été abusé dans son enfance, parce qu'enfermer un enfant dans un placard, et l'appeler Freak en permanence, c'est de l'abus.

Et non, ce n'est pas Londres qui me donne le cafard et me fait écrire ça, c'est juste que ça faisait un long moment que j'avais envie d'écrire cet épilogue et vu que je suis dans un starbucks juste en dessous du pont qui se fait dégommer par les détraqueurs dans le début du 6, ça semblait être le bon moment pour le faire.

A part ça, Londres, c'est trop cool.

Biz

Blibl'