CHAPITRE 1 : Sa nouvelle femme …

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POV Edward :

Je m'appelle Edward Cullen et j'ai 22 ans. Je vis avec mon père Aro et mes jumeaux de frères et sœurs Jane et Alec âgés de 17 ans. Jane est une garce manipulatrice qui obtient toutes les faveurs de notre père en jouant la petite fille modèle. Mon frère lui est plus fair-play mais il ferait tout pour notre sœur, c'est un truc de jumeaux je suppose. Mon père est un grand chef d'entreprise très connu dans le monde de la mode et des people, il a une très grande fortune ce qui fait que nous vivons dans un énorme manoir à quelques minutes du centre ville de Seattle pour ne pas être dérangé sans cesse par les paparazzis. Et ma mère ? Me direz-vous. Et bien, elle est morte lorsque j'avais à peine quelques mois. Je ne l'ai jamais connu mais mon père m'avait donné une photo d'elle et moi le jour de ma naissance, elle me tenait très à cœur. Je suis un jeune homme assez renfermé sur moi-même et j'ai une passion : c'est la musique. Je ne me sens pas à ma place dans cette famille et pour cause, personne ne me porte intérêt hormis notre femme de maison, Eva. Les membres de ma famille sont des gens égoïstes qui seraient près à tuer pour un malheureux dollar. Mon père m'en veut parce que je refuse de rentrer dans le moule, je refuse de faire des études de droit pour être capable de reprendre la tête de l'entreprise lorsqu'il n'en sera plus capable, il ne faisait que de me rabaisser. Moi ce que je veux faire c'est vivre de ma musique, de mes textes mais mon père ne me prend pas au sérieux et me fais donc bien sentir que je n'ai pas ma place au sein de cette famille de faux-cul. J'avais très peu d'amis. Je menais une réelle vie de solitude et parfois cela me pesait beaucoup mais que faire ?

Ce soir pour le diner, notre père allait nous présenter sa future nouvelle femme. Et oui encore une, elle ne serait que la 6ème depuis ma mère. Comme d'habitude ce devait être une de ces vieilles femmes superficielles siliconées et liftées aimant l'argent par-dessus tout. En attendant l'arrivée de ma « nouvelle belle mère » je restais enfermé dans ma chambre à composer, à rêver, à me laisser porter par le son de mon piano. Je n'entendis pas mon père entrer dans ma chambre mais il me fit sursauter en refermant brusquement le clapet de mon piano.

-Papa ? L'interrogeais-je m'étonnant de sa présence inhabituelle dans ma chambre.

-Isabella va arriver dans quelques minutes, enfiles ton smoking et descends. Je te prierais de ne pas l'ennuyer avec tes histoires. Me prévint-il gravement.

-Bien sur, comme d'habitude. Soupirais-je.

Il ne réagit pas et sortit de mes appartements hautainement. Je fis ce qu'il m'avait demandé et descendis au salon, les jumeaux étaient déjà là propres sur eux comme des enfants sages. Ma sœur vint se planter devant moi et redressa mon nœud papillon.

-Tu ne sais même pas t'habiller correctement, à ce train-là tu n'es pas prêt de faire ta vie loin d'Eva et à 50 ans tu seras toujours puceau. Se moqua-t-elle de moi.

-… Je ne répondis rien, blessé au fond de moi.

Elle ne fit pas d'autres remarques mais partit se blottir comme une sœur aimante dans les bras de son jumeau qui se contentait de rire aux moqueries incessantes que m'infligeais ma sœur.

La sonnette de la porte retentit enfin et la poupée gonflable plastifiée allait entrer après qu'Eva lui ouvrit la porte. Je me statufiais sur place, je m'étais trompé sur toute la ligne. Elle ne ressemblait en aucun cas aux autres, enfin du moins physiquement. Elle était tout le contraire de ce que j'aurais parié. Elle n'était pas vieille mais vraiment jeune, pas plus de 25 je dirais, et elle était parfaitement naturelle. Elle était habillée simplement et n'était même pas maquillé. Elle portait un jean avec un joli petit chemisier blanc. Elle n'était pas encore passée entre les mains du chirurgien esthétique de mon père pour sur. Je n'avais jamais vu une beauté pareille de toute ma vie. Elle était bien plus belle que toutes ces filles refaites qui passaient dans le lit de mon père, elle était bien trop belle pour un homme si égoïste… M'enfin si elle avait accepté d'épouser mon père c'est qu'au fond, elle est comme toutes les autres, elle court après l'argent et la notoriété… Je détestais ces femmes en générale mais là je la détestais encore plus puisqu'elle allait gâcher toute cette beauté naturelle pour devenir le jouet d'Aro en échange de quelques années de vie luxueuse et confortable mais pleine de tromperies et de mensonges. Mon père la rejoignit et lui fit un baisemain avant de l'embrasser tendrement sur les lèvres. Sans que je ne susse pourquoi, cette vision m'écœura bien plus qu'il ne l'aurait fallu et je fus obligé de détourner la tête. Ils s'avancèrent ensuite vers nous et mon père fit les présentations.

-Isabella, je te présente mon fils aîné Edward. Lui dit-il.

-Bonsoir Edward. Me souriait-elle. Mon dieu quel sourire, elle était à croquer.

-Bonsoir Madame. Lui répondis-je poliment.

-Pas de Madame entre nous s'il te plait. Appelles-moi Bella. Souffla-t-elle.

-D'accord. Acceptais-je. Elle avait l'air complètement différente de toutes les autres, tellement douce. Impossible, pas quand on s'apprête à épouser le machiavélique Aro Volturi. Mon père me toisa moqueusement en passant devant moi.

-Et voilà, les jumeaux, Jane et Alec ont 17 ans, ils sont en terminale au lycée privée français Sainte-Catherine. Ils ont sautés une classe et vont passer leurs vacances d'été en Europe. Dit-il fièrement en déposant un baiser dans les cheveux de ma sœur et en pressant l'épaule de mon frère.

-Bonsoir Bella, je suis contente que tu sois si jeune, on va pouvoir devenir amie. S'extasia ma sœur en se jetant au cou de la compagne de mon père.

-Bonsoir Bellissima… Lança mon frère en lui baisant la main à son tour.

-Bonsoir, je suis ravi de faire votre connaissance, j'ai tellement entendu parler de vous. Les salua-t-elle souriante toujours.

Après ces présentations, Eva nous prévint que le dîner était servi dans la salle à manger. Mon père se montra tel un gentleman en faisant installer Bella et Jane avant nous. Mon père et Bella se trouvait chacun à un bout de la table tandis que Jane et Alec était assis l'un à côté de l'autre. Moi j'étais seul de mon côté comme d'habitude.

Le repas se passait assez calmement pour moi puisque je n'étais pas suscité pour prendre part aux conversations, ni même autorisé à parler des sujets qui m'intéressaient. La conversation était mené de front par mon père et les jumeaux, Bella ne disait pas grand-chose, elle se contentait d'acquiescer en souriant poliment. Mon père ne faisait que de venter les mérites de mon frère et de ma sœur mais aucunes paroles envers moi jusqu'à ce que mon prénom sorte de sa bouche.

-Edward quand à lui, on ne sait pas s'il fera quelque chose de sa vie. Il ne suit aucunes études. Il n'a pas d'amis et ne sors jamais, son passe-temps favoris c'est de s'enfermer dans sa chambre pour faire je ne sais quoi. Cracha-t-il.

-Ouais, il est toujours vierge. Ria ma sœur.

Quelle pétasse, de quel droit avait-elle dit ça ? Leur passe-temps à eux c'est de m'humilier les larmes me montèrent aux yeux mais je luttais contre en revanche les sanglots que je retenais dans ma gorge firent trembler ma mâchoire. Contre toute attente Bella dû le remarquer car elle prit ma défense.

-Jane, c'est la vie privée de ton frère et je trouve son choix très noble. Il n'y a vraiment aucune honte d'être toujours… pure. Vaut mieux ça que d'avoir la cuisse légère. Lui lança-t-elle comme si elle avait deviné comment était ma sœur avec les garçons. Ma sœur lui lança un de ces regards glacials.

-Oui, Isabella a raison, arrêtes d'embêter ton frère avec ça. Reprit mon père. Non mais je vous jure quel hypocrite celui-là, qu'est-ce qui ne ferait pas pour se faire bien voir.

-Edward, quels sont tes centres d'intérêt ? Me demanda-t-elle.

Je mis un petit moment à réaliser que Bella s'intéressait un minimum à moi. C'était bien la première personne avec Eva qui me parlait véritablement.

-Euh… j'aime beaucoup la musique et la littérature. Lui répondis-je.

-Tu joues d'un instrument ? Poursuivit-elle.

-Oui, je joue du piano et de la guitare. Annonçais-je.

-Tu composes ? S'intéressa-t-elle.

-Il chante aussi. Se moqua Alec cette fois.

-J'aimerais bien t'entendre. Lança Bella en ignorant la remarque de mon crétin de frère.

-Oh, je t'en prie Chérie, ne perds pas ton temps, Edward n'est pas très doué. La coupa mon père.

Il jeta un tel froid avec ses paroles que Bella baissa les yeux sur son assiette et ne lui répondit rien. Je dévisageais férocement mon bourreau de père et décidait qu'il était temps que je quitte la table sans même avoir fini mon repas avant que je craque. Je commençais à me lever quand mon père m'intercepta :

-Où vas-tu ?

-Dans ma chambre. Lui dis-je vexé qu'il m'humilie ainsi devant Bella.

-Espèce de petit ingrat. Je ne t'ai pas dit que tu pouvais sortir de table. Commença-t-il.

-…. Je vous prie de bien vouloir m'excuser Bella. Lui demandais-je poliment.

Le repas avait était très calme par la suite mais mon père me dévisageait méchamment lorsque je parlais musique ou littérature avec Bella. Cette fille était incroyable, elle avait un cerveau contrairement à toutes les autres poupées superficielles de mon père. Plus je discutais avec elle et moins je comprenais ce qu'elle faisait là prête à épouser mon père. C'est vrai après tout elle était jeune, belle naturellement, gentille, intéressante et brillante, c'est-à-dire tout le contraire de ce dont nous étions habitué. Elle nous salua vers 23h00 parce qu'elle avait court demain.

Je montais alors dans ma chambre et me prit un livre pour me détendre de ce dîner qui n'avait cependant pas été aussi ennuyeux que je ne le pensais. Je lisais tranquillement un roman de Stephenie Meyer « Fascination » quand mon père entra sans toquer. Il avait vraiment l'air en colère donc je me résignai à fermer mon livre et à me lever.

-Pourquoi tu m'as désobéît Edward ? Qu'est-ce que je t'avais dit, hein ? Me hurla-t-il dessus en me bousculant franchement.

-Papa…je c'est…c'est… elle qui m'a… demandé… Bégayais-je apeuré devant la violence de mon père.

-Ce n'est pas une raison valable, je t'avais bien dit de ne pas l'ennuyer avec tes conneries. Me lança-t-il en me faisant tomber par terre cette fois.

-Mais… papa… non je t'en prie… je ne le referais plus… je te promets. Sanglotais-je cette fois en essayant de me protéger des coups de poings et de pieds que mon père me donné. Il enleva sa ceinture de cuire et me donna des coups à m'en lacérer le dos. Je retenais mes cris de douleurs difficilement mais je savais que le châtiment serait encore pire si jamais j'émettais le moindre son.

-Ouais eh bien je vais m'en assuré que ça ne se reproduise plus, petit con. Me dit-il en me donnant le coup de pied ultime dans les côtes alors que j'avais le visage ensanglantée. C'est pour ton bien que je fais ça fils. Me dit-il en sortant de ma chambre me laissant jaillir dans mon coin.