C'était censé être un one-shot, mais finalement j'ai décidé de transformer cela en une série de drabble de moins de 2000 mots, détaillant l'évolution du duo Clarke/Bellamy à travers chaque drame ou événements importants qui les touchent. J'espère que vous aimerez :D

Wells était mort et Clarke était triste.

Elle venait tout juste de retrouver son meilleur ami, après plusieurs mois a lui reprocher la mort de son père, alors que le véritable coupable était sa mère. Elle s'en voulait tellement maintenant. Si seulement elle ne l'avait pas détesté, si seulement elle avait profité de sa compagnie alors qu'il était toujours vivant, au lieu de le haïr parce qu'il était plus facile de penser qu'il était celui qui avait dénoncé son père auprès de Jaha, que sa mère.

Quand Clarke avait appris la nouvelle, elle s'était réfugié de l'autre côté du mur. Qu'importe si les Terriens venaient l'enlevée ou la tuée, pour le moment, elle voulait juste trouvée un endroit où pleurer, seule et sans public. C'était pour ça qu'elle avait renvoyée Finn au camp malgré qu'il avait insisté pour la suivre afin de la "protéger". Il n'avait pas compris que la chose qui blesse le plus ce n'est pas la douleur physique, mais la douleur psychologique qu'elle endurait à chaque fois qu'elle perdait quelqu'un.

D'abord son père, puis son meilleur ami...Elle allait commencer par penser qu'elle était maudite. Après avoir marché pendant près d'une demie-heure, s'enfonçant droit vers le cœur de la forêt, elle pensait qu'elle était assez loin du camp pour se laisser aller. Clarke s'était assise sur la première souche d'arbre qu'elle avait trouvé, et elle décida d'arrêter de retenir ses larmes. Elle savait que la mort de Wells l'avait touchée, mais elle ignorait alors jusqu'à quel point.

Ses yeux étaient embuées de larmes, mais à la minute où elle repensa à lui, ses larmes coulèrent le long de ses joues rougies par ses pleurs silencieux. Elle sentait son visage brûlé, ses paupières se gonflées et son nez qui était sur le point de couler.

Une quinzaine de minute plus tard, et elle se sentait toujours aussi vide à l'intérieur, la seule différence était que malgré le faite qu'elle sanglotait et tremblait toujours, les larmes ne coulaient plus, ces yeux, à présent secs et irrités.

-Clarke? L'avait interrogé une voix masculine qu'elle reconnut immédiatement.
Elle avait bondit sur ses pieds, s'égratignant son bras contre l'écorce de la souche de l'arbre, puis elle s'était mit dos à la personne qui venait d'arrivée.

-Qu'est-ce que tu veux? avait-t-elle crier, non pas de rage, mais parce que cela lui faisait du bien.

Elle avait entendue des brindilles, des feuilles séchées et des branches d'arbre craquées en sa direction, se doutant qu'il venait vers elle.

-Bellamy. Si tu t'approches encore plus de moi, je te promets que tu passeras le plus horrible moment de toute ta vie, menaça Clarke.

Elle ne le pensait pas, mais elle aurait tout fait pour qu'il ne la voie pas pleurer; ils commençaient à peine à faire des efforts pour essayer de co-diriger les 100 ensemble, s'il la voyait aussi faible, juste à cause d'une mort, qu'importe que ce soit celle de son ancien/nouveau meilleur ami, il n'allait jamais pouvoir la respecter. La pensant sûrement trop fragile pour prendre les bonnes décisions lors des choix difficiles.

-Est-ce que c'est une menace, Princesse?

Comment pouvait-elle paraître convaincante, si elle ne pensait à rien d'autre que pleurer?

Elle avait ressentit le souffle chaud de Bellamy qui lui caressait la peau et avait senti les poils de sa nuque se dresser. Elle avait essayé d'arrêter de sangloter lorsqu'elle avait deviné la présence de son corps juste derrière le sien. Malheureusement, elle ne pouvait pas contrôler ses émotions juste comme ça, et elle n'avait pas tarder à baisser la tête, tremblante de désespoir et de honte.

Elle ne comptait pas le temps qui passait, mais cella devait bien faire plusieurs minutes maintenant que Bellamy et elle était debout l'un derrière l'autre, en silence. Elle, pleurant et gênée de montrer ses faiblesses, lui, se tenant juste derrière elle pour lui signifier qu'elle n'était pas tout seule et ne sachant pas s'il devait la réconforter. Ils étaient restés dans cette position jusqu'à ce que Clarke décide de se retourner vers lui, levant la tête lentement.

Les traits du visage de Bellamy n'étaient pas durs ou neutres comme d'habitude, mais compatissants, alors qu'ils découvraient les larmes d'une Clarke prête a se dévoiler à la personne qu'elle considérait comme son ennemi le plus dangereux au sein de leur petit groupe.

-C'est stupide, mais...avait murmuré Clarke. Je ne sais pas si je pourrais supporté une autre journée avec cette peine.

Bellamy n'avait pas bougé, ni fait de geste pour la réconforter car il ne se sentait pas assez proche d'elle pour ça, néanmoins, il avait décide de l'aider à encaisser le choc, ou du moins essayer.

-Clarke. Notre position de leader nous force à serrer les dents et à être fort pour presque une centaine d'autre personnes...

Elle qui avait cru qu'il allait l'aider à se sentir mieux, alors qu'en fait, il ne faisait que lui donner une leçon.

-...Mais c'est normal de craquer de temps en temps.

Ils se regardaient droits dans le blanc des yeux, lui dans une position dominante sur elle à cause de sa grande taille, elle se sentant toute petit par rapport à lui.

-Je sais comment tu te sens en ce moment, aussi bien que je sais que rien de ce que personne puisse dire ou faire te fera te sentir mieux. La seule chose qu'il te faut c'est du temps.

-Et si je ne peux pas attendre? Si je dois m'en débarrasser maintenant parce que sinon, je risque de me mettre moi-même en danger?

-Alors dis-toi que tu dois encore tenir 24 heures, et que dans 24 heures, tout iras mieux.

-Mais c'est faux...

-Encore un autre jour, Clarke. Un jour à prétendre que tu vas bien et que les choses sont sous contrôles. C'est tout ce que tu dois tenir. Un autre jour.

Bellamy avait fait quelques pas en arrière avant de se retourné et de partir, sans un autre regard pour Clarke, disparaissant derrière la faune et la flore de la forêt.

"Encore un autre jour" avait-elle pensé. Cela ne devrait pas être si dur de faire semblant d'aller bien pendant juste un autre jour.

A suivre dans quelques jours...